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Manuel de base

Présentation de l'interface

Fenêtre principale (Main window) : juste sous le menu vous pouvez distinguer une ligne dans laquelle du texte apparaît dès que vous cliquez sur une couche ou sur une commande de menu. C'est la ligne de commande (command line), dans laquelle il est possible de taper par exemple des commandes de type MapCalc.

Juste sous cette ligne, une barre d'outil (toolbar) permet d'afficher rapidement les couches de données (map) ou les tables (table). Pour changer de répertoire (directory) ou de disque (drive), vous pouvez utiliser le navigateur : les boîtes de liste à droite de la barre d'outil.

La partie centrale d'Ilwis est le catalogue (catalog). Il affiche les objets d'ILWIS dans le répertoire courant. Tous les objets d'ILWIS sont précédés par une icône.

La liste de toutes les opérations se trouve dans l'arboresence (Tree), organisée par type ou par ordre alphabétique. Chaque opération dispose d'une icône.

En bas de la fenêtre principale se situe la barre d'état qui donne des informations complémentaires sur les couches, les tables, les opérations en cours, etc.

Les objets d'ILWIS

Il existe différents objets dans ILWIS : les OBJETS DE DONNÉES, les OBJETS DE SERVICE, les OBJETS CONTENANTS, et les OBJETS SPÉCIAUX.

LES OBJETS DE DONNÉES

Les objets de données sont les couches de polygones, polylignes, points, image, tables et colonnes. C'est le matériel utilisés en géométrique. Les couches peuvent être affichées et éditées dans une fenêtre de couche, les tables et les colonnes dans la fenêtre de table. Il est possible d'effectuer des opération et des calculs sur ces couches.

  • Couche image (entité pixels)
  • Couche de polygones (entités zonales)
  • Couche de polylignes (entités linéaires)
  • Couche de points (entités ponctuelles)
  • Table (contient des colonnes)
  • Colonnes (non listé dans le catalogue)

Couche Image (raster map)

Une couche image est composée de pixels (en anglais picture elements) d'une certaine taille, par exemple 20m sur 20. Les pixels sont soit codifiés par un identifiant (ID), un nom de classe, une valeur ou une couleur, défini par le domaine de valeur de l'image. Une couche image est également définie par une géoréférence.

Dans ILWIS, la plupart des opérations spatiales sont réalisées sur des couches image.

Pour obtenir une couche image, on peut :

  • rastériser une couche vecteur de point, de polylignes ou de polygones
  • créer une couche image et la modifier avec l'éditeur de pixels
  • utiliser une image satellite qui soit déjà une couche image
  • scanner une carte ou une photographie et l'importer dans ILWIS

Couche de polygones (polygon map)

Une couche de polygones est une couche vecteur ne comportant que des surfaces fermées avec leur frontières. Les couches de polygones peuvent par exemple des zones codifiées de façon unique telles que des parcelles cadastrales, ou des unités cartographiques comme les classes d'occupation du sol, les unités géologiques ou les unités de sol. Les zones sont soient codifiées par un identifiant (ID), un nom de classe ou une valeur. Une couche de polygones est également définie par une géoréférence. De plus, les couches de polygones utilisent un système de coordonnées.

Les couches de polygones sont souvent utilisé comme préliminaire à la création de couches image.

Pour obtenir une couche de polygones, il faut tout d'abord créer une nouvelle couche de polylignes et la modifier avec l'éditeur de polylignes, avec ou sans un digitaliseur. Ensuite, on polygonalise ces polylignes avec l'éditeur de polylignes, ou avec le module “polylignes vers Polygones”.

Couche de polylignes (segment map)

Une couche de polylignes est une couche vecteur contenant des entités linéaires, comme des routes, des rivières ou des courbes de niveau. Les polylignes sont codifiées soit par un identifiant (ID), un nom de classe, ou une valeur comme l'altitude, par exemple.

Couche de points (point map)

Une couche de points est une couche vecteur contenant des entités ponctuelles. Les points sont codifiées soit par un identifiant (ID), un nom de classe, ou une valeur.

Pour obtenir une couche de points, il faut la créer puis l'éditer avec l'éditeur de points, avec ou sans digitaliseur.

Tables

Une table est constituée de polylignes (enregistrements) et de colonnes. On dit d'une table qu'elle est attributaire si elle est attachée à des entités géographiques, comme une couche de points, de polylignes ou de polygones. Pour créer une table attributaire, cf. “Comment créer une table attributaire”.

Les couches d'image, de polygones, de polylignes et de points qui utilisent un type de domaine de type classe ou identifiant peuvent avoir une table attributaire. Le domaine de la table attributaire doit être le même que le domaine de la couche à laquelle elle est liée. Une table attributaire peut être liée à une couche ou un domaine via les propriétés de la couche ou du domaine.

Une table attributaire peut être éditée quand la table est affichée dans un fenêtre de table. Quand une table attributaire est liée à une couche ou un domaine, et que la couche est affichée dans une fenêtre de couche, on peut également double cliquer sur les unités de la carte (cf. fenêtre de couche : Fonctionnalités avancées).

Colonnes

Une table est constituée de colonnes. Il est possible de faire des calculs sur les colonnes avec le calculateur TabCalc.

Chaque colonne a un domaine :

  • une colonne avec un domaine de valeurs contient des valeurs
  • une colonne avec un domaine de classes contient des noms de classe
  • une colonne avec un domaine d'identifiant (ID) contient des identifiants (ID), etc.

Les colonnes peuvent également un domaine de type chaîne de caractère qui peut être utilisé pour les descriptions.

Si on a dans une table attributaire des colonnes avec un domaine de classes ou personnalisé, il peut être judicieux de préparer une représentation de ces colonnes. De cette façon, quand on ouvre la couche liée à cette table, on peut directement afficher la couche d'après un de ces attributs.

LES OBJETS CONTENANTS

Ce sont des collections d'objets de donnée :

  • Liste de couches (avec un set de couche image)
  • Collection d'objets
  • Vue de couche
  • Mise en page
  • Texte d'annotation
  • Graphiques

Liste de couches (Maplist)

Une liste de couches est un set de couches images, comme les bandes d'une image satellite. Toutes les couches images doivent avoir la même géoréférence et le même domaine.

Une liste de couche peut être utilisée dans les cas suivants :

  • Échantillonnage et classification
  • Affichage de 3 couches images pour créer un composite couleur interactif
  • Présenter des changements multi-temporels dans des couches en diaphragma
  • Faire une Analyse en Composante Principales (ACP)
  • Appliquer la même formule du calculateur de couches sur toutes les couches images de la liste de couches
  • Réaliser une opération sur toutes les couches images dans la liste de couches.

Une liste de couche peut être créée à partir du menu Fichier dans la fenêtre principale ou en démarrant une opération qui requiert une liste de couches en entrée. On peut inclure autant de couches images que nécessaire dans une liste de couches.

Collection d'objets

Une collection d'objets est un set d'objets ILWIS.
Une collection d'objets ne stocke que les noms et les emplacements des fichiers de définition d'objet des couches, tables, etc. qui sont inclus dans la collection d'objets.

Les collections d'objets peuvent être utilisées pour organiser les données en projets et sont le résultat de l'import d'images ASTER via l'import de couches d'ILWIS.

Il existe aussi un cas spécial de collection d'objets, les collection de bases de données. Ces collections spéciales sont le résultat d'un aces à une base de donnée externe, et ne peuvent contenir que des tables en lecture seule de la base de donnée externe.

Vue de couche (MapView)

La vue de couche est l'enregistrement d'une fenêtre de couche.

Dans la fenêtre de couche, on peut afficher :

  • une ou plusieurs couches images et/ou une ou plusieurs couches de polygones, polylignes, et/ou points
  • un ou plusieurs objets texte d'annotation qui contiennent généralement les étiquettes de couches de polygones, polylignes, ou points.
  • des lignes ou des croix de carroyage.

Quand on enregistre une fenêtre de couche en vue de couche, toutes les couches dans la fenêtre de couche et leurs paramètres d'affichage sont sauvegardés, ainsi que la géoréférence de la fenêtre de couche. Quand on ouvre une vue de couche, la fenêtre de couche apparaît à l'identique du moment de la sauvegarde. Il est ainsi inutile de reconfigurer les couches ou les rajouter à nouveau.

Il est nécessaire de créer des vue de couche si on veut imprimer des cartes mises en page. Après avoir sauvegarder la fenêtre de carte en vue de carte, on peut créer une mise en page où l'on pourra rajouter de nouvelles vues de carte et des annotation supplémentaires comme des légendes, des bordures de carte incluant les encoches et les coordonnées pour les lignes ou les croix de carroyage, des flèches du nord, des barres et des textes d'échelle, des textes des boîtes, des images ou des bitmaps, et une bordure de page.

Attention : dans une mise en page, une vue de carte ne peut contenir qu'une seule couche image.

Dans l'éditeur de mise en page, on peut ensuite faire la composition finale des vues de carte et des annotations.

Fenêtre de carte (MapWindows) > Fenêtre de Plan

Une fenêtre de carte peut afficher une ou plusieurs couches images combinées avec une ou plusieurs couches polygones, polylignes ou points. Les couches affichées dans une fenêtre de carte sont appelées couches de données. La légende de chaque couche est affichée automatiquement dans le panneau du gestionnaire de couches de la fenêtre de carte.

Une fenêtre de carte peut aussi afficher 3 images d'une liste de couches en un composite couleur interactif, ou toutes les couches d'une liste de couches en diaporama.

Il est aussi possible de créer un objet texte d'annotation qui contient en général les étiquettes d'une couche de polygones, polylignes, points.Il est possible d'ajouter plusieurs objets texte d'annotation dans une fenêtre de carte.

Une fenêtre de carte affichant une ou plusieurs couches, une liste de couche, des lignes ou des croix de carroyage peuvent être sauvés dans une vue de carte. Les vues de carte peuvent être ajoutées à une mise en page qui est utilisée pour créer la composition finale avant impression. On peut également ajouter à cette mise en page des annotations supplémentaires comme des légendes, des bordures de carte incluant les encoches et les coordonnées pour les lignes ou les croix de carroyage, des flèches du nord, des barres et des textes d'échelle, des textes des boîtes, des images ou des bitmaps, et une bordure de page.

Mise en page (Layout)

Une mise en page est nécessaire pour imprimer une carte avec des annotations diverses. C'est une feuille de papier virtuelle sur laquelle on peut faire une composition d'une ou plusieurs vues de carte, spécifier l'échelle sur laquelle ces vues de carte devraient être imprimées, et sur lesquelles on peut insérer des annotations.

Dans l'éditeur de mise en page, on peut ajouter à la mise en page :

  • une ou plusieurs vue de carte, qui peuvent inclure chacune une couche image et/ou une ou plusieurs couches de polygones, polylignes, et/ou points, des couches d'annotation texte, des lignes ou des croix de carroyage.
  • des textes, comme des titres
  • des boîtes
  • des images et/ou des bitmaps
  • un bord de page.

En résumé : pour obtenir une mise en page, on peut sauver une fenêtre de carte contenant une ou plusieurs couches, éventuellement du texte d'annotation, des lignes ou des croix de carroyage. Ensuite, on créé la mise en page dans laquelle on ajoute une ou plusieurs vues de carte.

Texte d'annotation

Un objet texte d'annotation, aussi appelé couche de texte d'annotation, est utilisé pour afficher et stocker différents textes, comme les étiquettes de points, de polylignes ou de polygones, à différentes positions.

  • dans une fenêtre de couches, ouvrir le Menu Fichier et choisir “Créer un texte d'annotation”. La boîte de dialogue de création d'annotation texte propose de choisir d'utiliser une couche sur laquelle les textes/étiquettes doivent être basés.
  • ensuite, dans l'éditeur de texte d'annotation, il est possible de repositionner les différents textes, ainsi que de paramétrer le style (police, taille, apparence gras/italique souligné, couleur, rotation, etc. Les textes dans un objet texte d'annotation ne peut comporter qu'une seule ligne de caractères.

Astuce : quand une ou plusieurs couches, objet d'annotation texte, croix et lignes optionnelles de carroyage sont affichées dans une fenêtre de carte sont sauvées dans une vue de carte, et quand la vue de carte est ajoutée à une mise en page, on peut ajouter de nouveaux textes (comme un titre) à la mise en page.

Graphique

Un graphique peut être créé à partir de colonnes d'une table.

On peut soit créer ce graphique à partir de colonne (affiché comme des points, des barres, des escaliers ou en aiguille) ou un diagramme circulaire (Rose diagram). Le graphique sera affiché dans une fenêtre de graphique.

Après avoir affiché le graphique à partir des colonnes, on peut ajouter des graphiques à partir de formules, du moins les moindres carrés ou un modèle de semi-variogramme. Dans la fenêtre de graphique, les différentes couches de graphiques apparaissent dans le panneau de gestion des graphiques.

LES OBJETS DE SERVICE

Les objets de service sont des domaines, des représentations, des géoréférences et des systèmes de coordonnées. Ces objets sont utilisés par les objets de données. Ils contiennent des éléments dont les objets de données ont besoin au delà de la donnée seule. Ces objets peuvent être sélectionnés pour servir plusieurs objets de donnée . Ils peuvent être créés, édités, etc. via les propriétés de l'objet.

  • Domaines
  • Représentation
  • Géoréférence
  • Système de coordonnées

Domaines

Un domaine est un set de valeurs possibles pour une variable. Dans ILWIS, un domaine est le set d'identifiants possibles, des noms de classe, des valeurs qui doivent être utilisées pour une couche.

toutes les couches, tables et colonnes (objets de données) ont un domaine.
un domaine est un objet de service pour les couches, les tables et les colonnes
un même domaine peut être utilisé pour différents objets de données.

Les 4 types de domaines :

  • ID : valeurs uniques de type identifiant (ex: sortie 1024, sortie 1025)
  • Classe : pour les objets de données qui contiennent des classes (ex : argileux, sableux, limoneux)
  • Valeur : pour les objets de données qui contiennent des valeurs mesurables, calculées ou interpolées (ex : altitude, concentration)
  • Image : pour les images satellites dont les valeurs de pixel vont de 0 à 255.

Les cartes qui utilisent des domaines de classe, de valeur ou d'image peuvent avoir une représentation personnalisée.

Représentation

La représentation défini généralement la façon dont les classes d'une couche avec un domaine de classe ou les valeurs d'un domaine de valeurs seront représentées sur l'écran ou sur une imprimante. Une représentation est un objet de service pour un domaine, c'est à dire qu'un domaine utilise une certaine représentation.

Pour les couches qui ont une signification précise (ex: occupation du sol, valeurs d'altimétrie) et qui nécessite des couleurs fixes, il est conseillé de créer un domaine et une représentation personnalisée. Les couches qui utilisent le même domaine sont par défaut affichés dans la même couleur.

Types de représentation :

  • Classe de représentation : pour les couches qui ont un domaine de classes et pour les couches images avec un domaine de groupe ou un domaine d'images

Géoréférence

Une géoréférence est un objet de service qui stocke la relation entre les lignes/colonnes d'une couche image (lig/col) et les coordonnées (X,Y) et qui utilise un système de coordonnées. Il est conseillé d'utiliser des géoréférences identiques pour des couches images sur la même zone.

  • Pour les couches vecteurs rastérisées, en général orientées nord, on peut utiliser une géoréférence de coin (georef corners).
  • Pour les autres couches image, comme des images satellites, qui ne sont pas orientées Nord, and dans lesquelles les pixels ne représentent pas un carré exact, on peut utilise une géoréférence de points d'appui (georef tiepoints).
  • Pour ajouter des coordonnées à des photographies scannées en utilisant un modèle numérique de terrain (MNT), on utilise une géoréférence linéaire directe (georef direct linear).
  • Pour ajouter des coordonnées à des photographies aériennes scannées avec des points fiduciaux en utilisant un MNT, on utilise une géoréférence d'orthophoto (georef orthophoto).
  • Pour créer des vues tridimensionnelles de couches en utilisant un MNT, on utilise une géoréférence 3D (georef 3D).

Pour combiner des couches images avec des géoréférences différentes, par exemple avec “MapCalc” ou “Croisement”, on utilise d'abord le module de rééchantillonnage, afin que toutes les couches utilisent la même géoréférence.

Système de coordonnées

Un système de coordonnées définit les coordonnées XY ou Latitude/Longitude (Lat/Long) possibles qui sont utilisées dans les couches et par conséquent stocke l'information sur le type de coordonnées utilisées. Il est donc possible d'utiliser des coordonnées personnalisées, définies par un système national ou d'un zone UTM spécifique.

Les couches de points, de polylignes et de polygones utilisent toujours un système de coordonnées. LEs couche image ont une géoréférence, qui utilise un système de coordonnées.

Un système de coordonnées est un objet de service pour les couches vecteur ainsi que pour les géoréférences des couches image.

Il y a 5 types principaux de systèmes de coordonnées :

  • Coordsys Limites seulement : permet de définir les coordonnées de couches uniquement en spécifiant les limites de la zone d'étude.
  • Coordsys Projection : permet de définir des coordonnées de couche en spécifiant les limites de la zone d'étude en Lat/Long, éventuellement avec des informations sur l'ellipsoïde ou le système géodésique (datum).
  • Coordsys Formule : utilisé lorsque l'on récupère des données avec des coordonnées X/Y différentes du projet et quand on connaît les relations entre les deux systèmes.
  • Coordsys Points d'appui : utilisé lorsque l'on récupère des données qui utilisent des coordonnées X/Y différentes du projet et que l'on ne connaît pas les relations entre les deux systèmes.

Conseil : il est préférable d'utiliser un seul système de coordonnées pour toutes les couches. Dans le cas où des données comportent des systèmes différents, il est recommandé de transformer toutes les données dans un même système de coordonnée commun.

LES OBJETS SPÉCIAUX

Les objets spéciaux sont les histogrammes, les set d'échantillon, les paires stéréo, les arbres de critères, les tables à deux dimension, les matrices, les filtres, les fonctions personnalisées et les scripts.

  • Histogramme pour couche image
  • Histogramme pour couche de polygone
  • Histogramme pour couche de polylignes
  • Histogramme pour couche de points
  • Échantillons
  • Paires stéréo
  • Arbres de critères
  • Tables en deux dimension
  • Matrices
  • Filtres
  • Fonctions
  • Scripts

On trouve également les lignes et croix de carroyage qui peuvent être ajoutés à la fenêtre de couches.

Les annotations comme les légendes, les bords de carte y compris les coordonnées et les encoches pour les lignes et les croix des carroyage, l'échelle du Nord, la barre et le texte d'échelle, les textes, les boîtes, les bitmaps, les images et le bords de page peuvent également être ajoutés à une mise en page.

Histogrammes

Un histogramme est un objet spécial qui liste les information de fréquence de valeurs, classes ou identifiants dans une couche image, polygone, polyligne ou point. Il est calculer automatiquement quand on affiche une couche de valeur avec étirement. On peut aussi utiliser l'utilitaire d'histogramme.

Dans une fenêtre d'histogramme, celui est représenté comme une table et un graphique.

Des informations résumées de l'histogramme de valeurs, comme la moyenne, l'écart type, et les intervalles peuvent être visualisées dans la fenêtre d'histogramme ou dans les propriétés de l'histogramme.

  • Histogramme d'image : liste le nombre de pixels, le pourcentage et les aires par valeur, classe ou identifiant (ID). Si on utilise une couche image avec un domaine de valeur, on y lit le nombre de pixels cumulés et les pourcentages cumulés.

*Histogramme de polygone : liste le nombre de polygones ainsi que le périmètre et l'aire des polygones par classe, valeur ou identifiant (ID). Si on utilise une couche de polygones avec un domaine de valeur, on y lit le nombre de polygone cumulés, ainsi que les aires et les périmètres cumulés.

  • Histogramme de polylignes : liste le nombre de polylignes, la longueur des polylignes par valeur, classe ou identifiant (ID). Si on utilise une couche de polylignes avec un domaine de valeur, on y lit le nombre de polylignes cumulés, ainsi que leurs longueurs cumulées.
  • Histogramme de points : liste le nombre de points par valeur, classe ou identifiant (ID). Si on utilise une couche de points avec un domaine de valeur, on y lit le nombre de points cumulés.

Set d'échantillons (sample set)

Avant toute classification d'image, on utilise des pixels type échantillons de pixels sélectionnés en un set d'échantillons. Pour créer un set d'échantillons, il faut d'abord spécifier une liste de couches et un domaine. Ensuite, avec l'échantillonnage, on assigne des noms de classe à des groupes de pixels qui sont supposés représenter des entités connues au sol et qui ont des valeurs spectrales similaires dans les couches de la liste de couche.

Un set d'échantillon contient :

  • une référence à la liste de couche, c'est à dire le set d'images que l'on souhaite classifier par la suite. La valeur spectrale des images présentes dans la liste de couche, à la position des pixels type, donne une base sur laquelle les décisions seront faites lors de la classification. Pendant l'échantillonnage, ces valeurs peuvent être inspectées dans les statistiques d'échantillon pour une classe donnée de pixels type et peuvent être visualisées dans un espace dédié.
  • une référence au domaine de classe, c'est à dire la collection de noms de classe que l'on souhaite assigner aux pixels type pour la classification. La représentation de ce domaine détermine la couleur des pixels type qui seront affichés pendant l'échantillonnage.
  • une référence à la couche image qui est automatique créée et qui obtient le même nom que le set d'échantillons. Cette couche échantillonnée contient la localisation des pixels type et les noms de classe qui leur sont assignés.

Quand la carte graphique est configurée avec 256 couleurs, on localise les pixels type sur une couche de fond, par exemple un composite couleur. Si elle est configurée avec plus de 256 couleurs, on utilise un composite couleur interactif, sans besoin d'une couche de fond.

Paires stéréo

Une paire stéréo est calculée à partir d'une paire de couches image, par exemple 2 photographies aériennes avec une superposition, les points fiduciaux des photographies, le point principal de chaque photographie, les points principaux transférés et éventuellement un ou deux point d'échelle.

Une paire stéréo est calculée automatiquement quand elle est ouverte pour affichage. Elle contient alors :

  • 2 couches images rééchantillonées
  • où les couches images utilisent une nouvelle géoréférence, comportant les coordonnées originales

Une paire stéréo peut être affichée :

  • dans une fenêtre de stéréoscope, en utilisant un stéréoscope
  • Comme un anaglyphe dans une fenêtre de couche, en utilisant des lunettes rouges et vertes ou rouge et bleue.

Pour créer une paire stéréo, on utilise le module Paire Stéréo Epipolaire

Arbre de critères (Criteria Tree)

Un arbre de critères contient la définition de calculs complexes dans lesquels de multiples couches sont utilisées et des colonnes attributives combinées, à partir de règles utilisateur ou des critères, afin d'obtenir une couche image finale en utilisant l'Evaluation Spatiale Multi-Critères (ESMC).

On peut ajouter dans l'objectif de l'Arbre de critères :

  • des critères : règles avec facteurs ou des contraintes
  • des groupes : comme de nombreux critères peuvent être utilisés, on peut créer des groupes dans l'objectif de l'arbre de critères, afin de garder une vue d'ensemble de toutes les règles. Au sein d'un groupe, on peut ajouter des facteurs.

Un arbre de critères contient l'ensemble des règles qui ont été définies. Il contient donc la façon dont les données devraient être standardisées, groupées ou coefficientées, afin de de calculer la couche finale. Cette couche montrera la performance pour une aire définie pour l'objectif.

Pour construire un arbre de critères, il est nécessaire de :

  • spécifier sous forme de texte le nom de l'objectif principal, et préciser le nom de la couche image qui va contenir le résultat final.
  • ajouter des critères dans l'objectif principal, c'est à dire :

- ajouter des facteurs (bénéfices ou coûts) et ajouter des contraintes
- spécifier sous forme de texte le nom de chaque facteur ou contrainte
- sélectionner pour chaque facteur ou contrainte la couche image ou la colonne attributaire utilisée.

  • de façon optionnelle, ajouter des groupes (objectif partiel) dans l'objectif principal, ou dans un autre objectif partiel, comme

- spécifier sous forme de texte le nom du groupe
- de façon optionnelle, spécifier sous forme de texte le nom de la couche image finale qui contiendra le résultat calculé de ce groupe.
- ajouter des facteurs (bénéfices ou coûts) dans le groupe
- spécifier sous forme de texte le nom de chaque facteur
- sélectionner pour chaque facteur la couche image ou la colonne attributaire utilisée.

En option, il est possible de calculer la performance de scénarios multiples ou d'alternatives, afin de sélectionner le meilleur scénario ou alternative, et évaluer les scénarios ou alternatives peu adéquats. On utilise alors :

  • le même arbre de critères, c'est à dire les mêmes façon de standardiser, grouper ou coefficienter.
  • pour chaque alternative : d'autres couche en entrée.

Table à deux dimensions

Une table à deux dimensions est utilisée pour combiner 2 couches images avec des domaines de classe ou d'identifiant (ID).
Une vue de table à deux dimensions est constituée d'enregistrements qui qui représentent le domaine d'une couche et de colonnes qui représentent le domaine d'une autre couche. On exécute la table à deux dimensions dans la ligne de commande de la fenêtre principale pour obtenir une couche image contenant les valeurs, classes ou identifiants (ID) insérées dans la table.

Matrices

Une matrice est un tableau de valeur à deux dimensions. Elles sont calculées avec l'Analyse en Composantes Principales (ACP) et l'Analyse Factorielle (AF). L'ACP calcule entre autres la matrice de covariance et l'AF calcule entre autres la matrice de corrélation, qui peuvent ainsi être affichées.

Dans les propriétés de la boîte de dialogue d'une matrice, des informations supplémentaires sur la matrice peuvent être affichées, comme la variance totale des canaux de l'image finale.

Filtres

Les filtres sont utilisés dans le module de filtrage.
ILWIS propose :

  • un choix de 6 types de filtres : filtre linéaire, filtre de rang, filtre majoritaire, filtre binaire, filtre de motif, et filtre de déviation standard.. Chaque filtre opère un calcul différent.
  • un choix de 30 autres filtres standards
  • La possibilité de créer, éditer et stocker des filtres linéaires personnalisés, notamment via l'option “Nouveau filtre” de l'arborescence et la liste des modules.
  • La possibilité de modifier le filtre de moyenne, de médiane, de motif, de majorité, de rang, et celui de déviation standard via la boîte de dialogue “Filtres”.

Fonctions

Les fonctions peuvent être utilisées dans tous les calculateurs d'ILWIS : MapCalc, TabCalc, scripts et le calculateur de poche dans la ligne de commande. Environ 50 fonctions internes sont disponibles (voir aussi Calcul de couches et de tables), mais il est aussi possible de définir ses propres fonctions.

Scripts

Un script est une séquence d'expression d'ILWIS. En créant un script, il est possible de construire une analyse complète de SIG ou de télédétection pour une discipline de recherche. Les scripts sont l'équivalent des fichiers batchs des version précédentes.

Pour plus d'informations sur les scripts, voir “Les objets ILWIS : scripts” dans l'aide. Pour la syntaxe des scripts, voir “Calcul de couches et de tables”, “Annexes : expressions ILWIS” et “Annexes : langage syntaxique de scripts ILWIS”.

 
main/logiciels/ilwis/manuel.txt · Dernière modification: 2010/06/29 14:27 par Robin
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