La méthodologie décrite ci-dessous n'utilise pas les fonctions de reconnaissance spatiales (comparaison géométrique d'objets graphiques), pour les raisons suivantes :
Elle a été testée (et pourrait faire l'objet d'une fiche complémentaire), mais les résultats étaient trop aléatoires, ou non significatifs :
La réception et l'intégration d'un nouveau millésime de données cadastrales est toujours source d'interrogations.
La question récurrente est “comment détecter les changements intervenus au plan cadastral entre deux livraisons annuelles ?”
Cette analyse a été réalisée en limitant à la détection des changements intervenus sur le parcellaire seul.
Elle pourrait être consolidée en effectuant la même requête sur les données MAJIC III correspondantes.
L'analyse a été réalisée en se limitant à la détection des changements intervenus sur le parcellaire seul.
Elle pourrait être consolidée en effectuant la même requête sur les données MAJIC III correspondantes. Elle n'est pas abordée ici, mais pourrait faire l'objet d'une fiche spécifique.
Le principe retenu est simple : à partir des deux couches “parcelles” de l'année N (ici 2011) et N-1 (2010), effectuer une requête qui détermine quels sont les identifiants parcellaires de l'année N, n'existant pas l'année N-1.
Il suffit donc à l'aide de votre logiciel SIG de :
NOTA :
Le type de jointure LEFT JOIN (ou RIGHT JOIN selon les données à analyser) permet de sélectionner l'ensemble des enregistrements de la table de gauche, qu'ils aient ou non une correspondance dans la table de droite. Ce type de jointure est notamment utilisé pour effectuer des requêtes de non-correspondance (détecter les enregistrements différents d'une table à l'autre).
Dans le cas présent, la couche parcellaire de 2011 figure à gauche, celle de 2010 à droite.
Les copies d'écran sont données à titre indicatif : selon l'outil utilisé, les boites de dialogues ou les modalités de création de la requête peuvent différer.
La sélection des attributs peut être réduite aux seuls champs utiles, au cas présent seul l'IDU de chaque couche est utilisé (avec bien entendu selon le format utilisé, le ou les champs graphiques, de la couche 2011 en l’occurrence). L'IDU de 2010 pourra, par praticité, être aliasé en IDU2010 par exemple.
Résultat de la jointure : l'ensemble du parcellaire de 2011 est affiché, avec en attribut l'IDU correspondant de la couche 2010.
Si il n'y a pas de correspondance, le champ IDU2010 est vide.
Pour rappel la méthode employée se base sur la seule détection des parcelles (graphiques) de l'année en cours (2011) qui n'ont pas de correspondance dans la couche correspondante de l'année précédente (2010). Il s'agit donc de parcelles créées au cours de l'année 2010, si on part du principe que la situation est donnée au premier Janvier de l'année (ce qui n'est pas tout à fait vrai…)
Un examen visuel de la simple carte ci-dessus semble montrer un nombre de changements relativement élevé, pour une couverture géographique tout aussi importante. Pour information, l'analyse portait sur :
Visuellement, quelques constats :
Ces 4 cas seront détaillés ci-dessous.
Il convient au préalable de rappeler succinctement les diverses procédures de confection ou de réfection du plan cadastral, qui induisent toutes des changements de références cadastrales (modification des identifiants de parcelles.
Pour plus d'information, sur les procédures de confection du plan, consulter :
Les sections cadastrales sont identifiées selon leur mode de confection : (cf wiki de GeoRezo) :
Les sections sont toujours dénommées par une lettre simple A, B, C, D …..
Par contre, une section pouvait comporter plusieurs feuilles de plan, dénommées par exemple A1 , A2, A3 …pour la section A.
Il n'y a en principe pas de dénomination de section avec des lettres doublonnées (ZZ, BB, AA etc…).
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Image (carte , graphique) à intégrer monimage
texte explicatif, légende…
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