Elle a été réalisée à partir :
Elle est composée :
Cette documentation est donc à compléter, ou corriger.
La norme complète AFNOR NF Z 5200 est disponible ici : norme_edigeo.zip
Cette norme est destinée à l'échange d'informations géographiques numériques sur support informatique entre des Systèmes d'Informations Géographiques (SIG). Elle a été élaborée au sein de la commission EDIGéO du Conseil National de l'Information Géographique (CNIG) regroupant des organismes tels que EDF, l'ordre des géomètres experts, France Télécom, DGI, CNRS, RATP, BRGM, le centre géographique inter-armées, les ministères de l'intérieur et de l'environnement…
Lors de son élaboration (milieu des années 90) très peu de logiciels proposaient un filtre d'importation ou d'exportation au format EDIGéO. Ceci était en partie dû à la relative jeunesse de ce format d'échange mais aussi à son architecture orientée-objet difficilement récupérable sur des systèmes ne possédant pas ce type de modélisation des données.
Le format EDIGéO permet de stocker aussi bien des données de type VECTEUR (spaghetti, réseau, surface, topologie, …) que des données de type RASTER (images, matrices ..), ces informations étant liées à des entités plus abstraites possédant des attributs non-graphiques (revêtement d'une route, toponyme, densité de population d'une commune, …).
Cette information (appelée aussi donnée) est relative à une réalité du monde terrestre.
Elle est toujours reliée, pour EDIGéO, à une localisation (définie en termes de points, lignes, ou faces) sur la terre.
La localisation d'un point est connue par ses coordonnées.
Cette information peut aussi concerner les phénomènes naturels, les ressources culturelles ou humaines.
L'information géographique numérique est la représentation sous forme numérique d'une information géographique.
Cette information peut être
Un SIG est destiné à saisir, stocker, vérifier, intégrer, manipuler, analyser, modifier et visualiser des données géographiques qui sont référencées spatialement à la terre. Il comprend en principe :
La base d'un SIG est un système de référence spatial uniforme qui facilite la liaison des données du système avec d'autres données localisées.
Les logiciels qui traitent de l'information géographique font apparaître :
Cette distinction recouvre en réalité deux modes de représentation des données géographiques :
Le type (ou mode) vecteur permet de représenter les données géographiques à l'aide d'éléments linéaires orientés.
Le type vecteur recouvre en réalité les structures de type :
Il permet de représenter les objets géographiques par un quadrillage ou grille. Ce mode matriciel est appelé, selon la terminologie utilisée, mode RASTER ou mode MAILLE.
Chacune de ces structures supporte des données dont l'organisation est modélisée à l'aide :
Ce MCD applicatif détaillé peut ainsi être appelé, selon les cas rencontrés :
Une nomenclature de données est un dictionnaire qui détermine la codification et la définition littérale des informations géographiques au sein d'un SIG. Ces informations sont regroupées en :
Il est observé que chaque SIG dispose de sa propre nomenclature de données, celle définie par l'utilisateur en fonction de ses propres besoins.
Cette nomenclature est appelée nomenclature utilisateur ou nomenclature interne au SIG de l'utilisateur.
Exemple : nomenclature propre au SIG du CADASTRE, nomenclature propre au SIG de l'IGN, nomenclature propre au SIG de l'EDF, etc…
La nomenclature sectorielle peut être définie comme celle établie de manière consensuelle par les organismes concernés par un même secteur d'activité.
Elle peut par conséquent, embrasser un domaine plus large qu'une nomenclature utilisateur.
Entité : Phénomène réel qui apparaît à la surface de la terre, et qui ne se subdivise pas en phénomènes de même type. Exemple : maison
Objet Géographique : Représentation numérique de tout ou partie de l'entité, indépendamment de sa géométrie. Exemple : bâtiment
Attribut : Un attribut est une caractéristique ou une propriété déterminée :
Exemple : l'identificateur d'un objet peut être un attribut.
Les tronçons de routes peuvent être décrits par les revêtements, les largeurs, les maîtres d'oeuvre.
Il définit le degré de conformité ou de fiabilité des données (calculé ou estimé) par rapport à une référence.
Système de référence géographique dans lequel chaque objet est repéré par ses coordonnées. Concepts Généraux en matière d'Échange de Données
Cette convention est un acte établi contradictoirement entre un fournisseur et un utilisateur de données géographiques numériques.
L'émetteur est l'organisme qui fournit l'information géographique.
Le récepteur est l'organisme qui reçoit cette information géographique.
Tout échange de données met en oeuvre une organisation ou processus impliquant la mise au point entre l'émetteur et le récepteur :
Un ensemble de règles de construction des fichiers d'échange qui est reconnu et utilisé par un nombre important d'utilisateurs, est généralement appelé standard d'échange.
Ce standard d'échange peut s'appuyer intégralement sur une norme d'échange.
Une norme est un ensemble de règles de construction et d'utilisation qui ont été :
Elle est appelée :
Cet organisme est l'éditeur et le diffuseur de cette norme.
Une norme est immuable pendant plusieurs années. Elle est homologuée.
Une norme expérimentale est soumise à l'expérimentation des utilisateurs pendant plusieurs années (1 à 3 ans en général) avant d'en conserver le contenu tel que ou révisé.
Le produit strictement associé à cette norme est dénommé standard <nom de la norme>.
EXEMPLE :
Un fournisseur de données utilise dans ses conventions le terme de standard d'échange <nom du fournisseur> s'appuyant sur la norme EDIGéO et la nomenclature d'échange du CNIG.
Cette terminologie signifie que ce standard est un ensemble comprenant :
Ces SCD de l'échange sont les SCD ou les extraits de ces SCD, propre au SIG de ce fournisseur redéfinis conformément au MCD de EDIGéO (Pour la norme, un SCD = MCD applicatif détaillé de l'utilisateur)
Cette nomenclature est le dictionnaire des codes et des définitions littérales associés aux informations géographiques d'un échange de données.
Elle est communiquée au moins une fois pour l'ensemble des échanges entre un émetteur et un récepteur.
Cette contrainte s'explique par la nécessité pour le SIG qui reçoit et lit (récepteur) l'organisation d'échange communiquée, d'interpréter la codification et la définition des informations envoyées par le SIG origine (émetteur).
Toutefois, cette nomenclature ne peut en aucun cas apporter une directive quant à la structuration des données géographiques communiquées.
Cette nomenclature (ou dictionnaire) peut être :
Cette nomenclature (ou dictionnaire) peut :
Elle peut être :
Elles fixent la description logique et physique des fichiers ainsi que les règles d'implantation des données au sein des fichiers concernés.
Elle représente l'organisation propre des données communiquées par l'émetteur.
Elle est connue à l'aide :
il correspond à un modèle général des données.
Ce MCD peut être spécifique au produit utilisé pour l'échange (c'est le cas d'EDIGéO)
Il correspond à un modèle conceptuel de données applicatif détaillé.
Le SCD est en général celui de l'application de l'émetteur, redéfini par rapport au MCD du produit utilisé pour l'échange : c'est le cas d'EDIGéO.
Ce SCD peut aussi comprendre la composition des objets en terme d'attributs.
La modélisation de cette structure est communiquée au moins une fois par l'émetteur au récepteur.
Beaucoup d'informations géographiques numériques ont été échangées avec succès entre producteurs et utilisateurs ces dernières années, mais au prix d'un important effort d'écriture de logiciels.
Même quand la documentation est bonne, ce qui n'est pas souvent le cas, l'utilisateur doit écrire un nouveau programme vis à vis de chaque producteur.
Dès lors que l'utilisation des données géographiques se répand, le nombre de programmes d'interfaces croit d'une manière exponentielle et la situation risque de devenir inacceptable.
La raison d'établir une norme nationale répondait donc au besoin :
Cette norme fut réalisée par le Conseil National de l'Information Géographique qui créa à cet effet, en date du 3 mai 1988, la Commission de Normalisation des Formats d'échange appelée à ce jour commission EDIGéO.
Elle comprenait :
Cette réalisation fut conduite de la manière suivante :
Elle porte depuis sa validation le n° NF Z 52000
La diffusion est assurée par le CNIG et l'AFNOR.
La réalisation de cette norme a nécessité 2410 hommes/jour.
La norme est un ensemble de règles normalisées relatives aux échanges de données géographiques.
La norme EDIGéO permet d'échanger des données géographiques organisées selon les structures de type :
représentation des objets géographiques par un quadrillage.
La norme EDIGéO applique strictement les concepts relatifs au processus d'un échange
Elle s'articule autour :
Chapître à écrire
Le MCD est le modèle général qui gouverne l'ensemble de règles de structuration ou de modélisation de l'information géographique échangée par EDIGéO.
Les éléments de ce MCD sont :
L' OBJET GEOGRAPHIQUE est :
LES RELATIONS sont les liens :
Ces relations sont les suivantes :
Relation de composition = elle permet de décrire le mode de composition d'un objet complexe.
Cette relation concerne strictement le niveau OBJET.
Relation de construction = elle est réservée exclusivement à la définition proprement dite d'un objet.
Elle englobe :
Relation sémantique = elle est strictement réservée aux relations entre objets, ne relevant pas du domaine d'application de la relation de construction interne à un objet.
Elle est de ce fait, définie par l'utilisateur au sein de sa nomenclature.
EXEMPLES:
Le MCD utilisé au sein de la norme est un modèle de type vecteur topologique. Il permet de déduire le modèle associé à chaque structure échangée à savoir :
Pour chaque échange, la norme EDIGéO impose la présence d'une nomenclature interne à l'échange, appelée nomenclature d'échange EDIGéO.
Elle est destinée à permettre au récepteur d'interpréter les codes associées aux informations géographiques communiquées par l'émetteur.
Elle peut être :
Elle peut être strictement limitée aux seules données géographiques communiquées, ou couvrir un domaine plus vaste (totalité d'une application).
Elle est communiquée au moins une fois à l'aide d'un fichier spécifique de EDIGéO.
PORTEE :
Cette nomenclature est exclusivement destinée à l'échange.
Elle s'appuie sur une structure générale réalisée et approuvée par la commission EDIGéO du CNIG
En aucun cas, elle ne peut être :
MISE A JOUR et DIFFUSION :
Cette nomenclature est mise à jour :
Chaque mise à jour de la nomenclature du CNIG est validée par la commission EDIGéO du CNIG, afin de respecter l'aspect consensuel et la portée exacte du produit : l'échange exclusivement.
ECONOMIE APPORTEE PAR CETTE NOMENCLATURE :
Cette nomenclature a été mise en oeuvre dans un but économique : limiter, pour celui qui reçoit les données, le nombre de traducteurs de nomenclatures.
Un traducteur de nomenclature est un logiciel qui détermine les correspondances entre :
En effet, l'utilisation de “n” nomenclatures utilisateurs (ou nomenclatures sectorielles) comme nomenclatures d'échanges, implique un nombre égal de traducteurs de nomenclatures.
Par contre, l'utilisation d'une nomenclature d'échange ayant reçu le consensus des membres réunis au sein de la commission EDIGéO nécessite un nombre restreint de traducteurs : un seul dans la majorité des cas.
Elle offre de plus l'avantage d'interpréter une et une seule structure de codification.
MISE A DISPOSITION DES UTILISATEURS :
Cette nomenclature est disponible auprès du CNIG.
Le modèle de qualité permet d'identifier et de qualifier des informations en utilisant tout ou partie des critères énumérés ci-après.
La qualité est attachée à une donnée ou à un ensemble (jeu) de données précis.
Elle est le degré de fiabilité, estimé ou calculé, de cette donnée par rapport à une référence pré-établie.
La qualité d'une donnée ou d'un jeu de données peut être appréciée par les neuf critères suivant:
Le MCD de EDIGéO correspond à un MCD général. Il gouverne la structure générale des données au sein des structures échangées de type topologique, réseau, spaghetti ou maillé.
Selon la terminologie de EDIGéO, un SCD correspond à un MCD applicatif détaillé de l'émetteur.
Le SCD de l'échange est le SCD de l'émetteur ayant fait l'objet, selon la terminologie utilisée, d'une redéfinition, ou d'une reconstruction par rapport aux règles d'élaboration du Modèle Conceptuel de Données de la norme expérimentale EDIGéO.
Le SCD qui accompagne un échange EDIGéO peut concerner :
EXEMPLE :
L'échange concerne exclusivement les seules limites du département de l'Hérault, la réalisation du SCD (ou du MCD applicatif détaillé de l'émetteur) se réduira alors aux seuls objets de type limites départementales.
Ce SCD associé à chaque échange fixe ainsi à l'aide des éléments propres au MCD EDIGéO.
A l'aide de ce SCD, le récepteur dispose de tous les éléments permettant :
Sa présence est obligatoire pour les structures vectorielles.
Dans un échange :
D'un point de vue logique, un échange EDIGéO comprend :
L'organisation d'un lot de données géographiques est la suivante :
Il y a au moins deux paramètres dans un descripteur (son type et son identificateur)
Ces paramètres sont :
Le lot de données générales de la transmission ne contient que des descripteurs.
D'un point de vue physique :
Il existe un autre découpage des métafichiers en champs simples ou composés
A un champ correspond un ou plusieurs enregistrements du métafichier.
Chaque paramètre contient des données.
Le descripteur est identifié par :
Les types de descripteurs utilisés dans la norme sont les suivants :
GTS , GTL
DEG , GSE
GEO , RPR
QLI , QUP , QPA , QAA , QMA , QCO , QSA , QLC , QSP
DID, DIA , DIR
OBJ, PGE, ATT, ASS , REL
PAR, PNO, PFE, FEA , LNK
MAT
Une référence de descripteur est composée obligatoirement des quatre paramètres suivant :
Chacun de ces paramètres est séparé par le caractère “;”
Physiquement, ce descripteur fait appel à 1 ou plusieurs enregistrements(s) logiques du métafichier.
Désignation des noms de métafichiers selon le type de lot et de sous-ensemble
Tout nom de fichier est composé de :
Le type de métafichier :
Il comporte les codes de type de descripteurs suivant : GTS et GTL
Il comporte les codes de type de descripteurs suivant : DEG et GSE
Il comporte les codes de type de descripteurs suivant : GEO et RPR
Il comporte les codes de type de descripteurs suivant : QLI , QUP , QPA , QAA , QMA , QCO , QSA , QLC et QSP
Il comporte les codes de type de descripteurs suivant : DID , DIA et DIR
Il comporte les codes de type de descripteurs suivant : OBJ , PGE , ATT , ASS et REL
Il comporte les codes de type de descripteurs suivant : PAR , PNO , PFE , FEA et LNK
Il comporte le code de type de descripteurs suivant : MAT
Tout nom débute obligatoirement par une lettre majuscule.
Le descripteur de support donne des informations sur le support physique de l'échange.
Le descripteur de lot donne le nom et l'identificateur d'un lot de données géographiques.
Il donne également le nom et l'identificateur des sous-ensembles.