Le portail francophone de la géomatique

Aujourd'hui, en tant que président de l'association GeoRezo.net, je devais :
- soit envoyer un courrier au CNIG informant exactement que (deuxième paragraphe sans coupure du courrier élaboré en interne, faisant suite à http://georezo.net/forum/viewtopic.php? … 4#p184884) :

- soit démissionner de l'association.


J'ai choisi la deuxième solution car :
- Lorsque j'ai été élu au bureau de l'association au mois de mai 2010, j'avais diffusé peu de temps auparavant, au sein de l'association un document intitulé "Maison GeoRezo". J'insistais sur le besoin de définir sérieusement ce qu'était cette association GeoRezo.
- Il y avait un projet pour réviser les statuts. Avec les membres du bureau j'ai participé au porjet de refonte. Je proposais d'orienter ces statuts vers une représentation de la communauté rassemblée sur GeoRezo, cela me semblait assez naturel d'après les différentes actions de GeoRezo jusqu'à ce jour.
- Finalement les statuts ont été adoptés en enlevant toute notion de représentation de la communauté, et même la notion de promotion de la géomatique dans la francophonie. C'était un fait un peu surprenant, mais tout à fait compréhensible, GeoRezo n'est pas l'AFIGÉO et les usagers du forum ne veulent pas forcément être représentés par les modérateurs.
- Quelques jours après l'adoption de ces statuts, il fallait adopter les rôles a sein du bureau. Ma proposition d'être président a été retenue. On venait d'éclaircir ce qu'était l'association, on n'allait pas s'embarquer dans des délires institutionnels absolument pas à l'échelle de GeoRezo, mais plutôt consolider la gestion du site internet qu'est GeoRezo.
- Derniers jours de décembre, la mission de l'association s'est encore éclaircie lorsque j'ai proposé d'améliorer les cartes GeoRezo, que je trouve particulièrement ignoble pour un site de géomatique en 2011. Malgré un premier engouement de la part du reste du bureau, en réunion (skype), le refus a été bien clair, l'association est là pour gérer un site internet, le bureau pour gérer les bénévoles, rien de plus.
- Début février, le paradoxe surgit : GeoRezo pourrait avoir sa place au sein du CNIG en tant qu'association de consommateur !!!
- Aujourd'hui, après quelques débats, au sein du bureau, puis au sein de l'équipe de modérateurs, conclus par un repas à la période des journées SIG la Lettre (bon moment pour se rencontrer), il y a un quasi-consensus sur cette candidature et un courrier destiné au CNIG est rédigé. En tant que président de l'association je dois signer cette lettre de candidature et l'adresser au CNIG.


Face à cette définition à géométrie variable je ne peux que raisonnablement démissionner. C'est une démission de l'association, pas que du poste de président, puisque je ne reconnais plus cette association, comme j'avais cru naïvement la reconnaitre.

J'ai été clair sur cette position dès les premières discussions autour de cette candidature pour un siège au CNIG. Cette proposition est restée au sein du bureau de l'association. J'ai exprimé mon désaccord et rappelé cette petite histoire à l'ensemble des modérateurs de GeoRezo, mais en omettant la partie autour de ma démission. Je ne voulais pas transformer cette discussion en plébiscite.

Aujourd'hui, étant le président d'une association de gestion de site internet, je considère que je ne peux envoyer une demande de représentation des consommateurs de l'information géographique.

Je ne condamne absolument pas GeoRezo pour cette candidature. Mais ce n'est pas la candidature de l'association que je préside. C'est aussi une candidature qui doit se faire avec l'accord des usagers de GeoRezo. J'estime que c'est une décision qui ne peut être en accord avec les statuts actuels de l'association, mais les interprétations sont libres, et les statuts de l'association ne sont pas là pour l'entraver.



C'est donc par ce sujet que j'informe d'une part de ma démission de l'association et d'autre part que l'association GeoRezo pense représenter au CNIG des usagers de l'information géographique (certes, il n'est pas certain que ces usagers de l'information géographique sont les usagers de GeoRezo, mais avouons que c'est fortement ambigü, et que les modérateurs de GeoRezo ne représentent pas forcément grand chose).