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L’homme qui aimait les ours polaires
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueFlorian Ledoux n’a jamais rêvé d’un métier de bureau. Il est passionné par la beauté brute et sauvage de l’Arctique et des ours polaires. Il a choisi de leur consacrer sa vie, réalisant avec un drone des clichés inédits qui les magnifient et révèlent leur fragilité. Le 20 juin dernier, Florian Ledoux, photographe français de 34 ans, rentrait d’un séjour de six mois passés sur la banquise du Svalbard, à mi-chemin entre la Norvège continentale et le pôle Nord. Là, il consacrait jusqu’à vingt heures par jour à la capture d’images de gigantesques espaces blancs et vierges et des ours polaires qui les habitent. Il faut dire qu’il leur voue une adoration plus que profonde. «Environ 300 ours y vivent en permanence toute l’année. Durant l’hiver, on recense également le passage de 2.500 ours supplémentairesqui rejoignent l’île aux ours en mer de Norvège ou la mer de Barents, en bord de l’océan Arctique », s’enthousiasme l’aventurier.
Retrouvez la suite de cet article dans le magazine SIGMAG N°42
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14:00
Retour sur le SotM 2024
sur GeotribuRomain Lacroix était au State of the Map France 2024 à Lyon et nous livre ce qui l'a marqué et ce qu'il a retenu.
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9:39
Mise à jour des Instant Apps ArcGIS - Novembre 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierA l'occasion de la mise à jour ArcGIS Online de novembre 2024, Esri a introduit de nouvelles fonctionnalités et des mises à jour clés sur l'ensemble des contenus et des apps de votre portail ArcGIS Online. C'est donc le cas aussi pour les Instant Apps ArcGIS. Pour mémoire, les Instant Apps ArcGIS sont des modèles d'applications web prêtes à l'emploi et configurables, en quelques clics, sur vos données et vos cartes.
Esri a introduit de nombreuses évolutions et de nouvelles fonctionnalités sur les modèles d'application existants, en améliorant le choix et la gestion de vos applications sur la page d'accueil d'Instant Apps, en introduisant 3 nouveaux modèles d'application et en corrigeant divers bugs et améliorations pour aider à stabiliser et à améliorer votre expérience sur le site. Dans cet article, je détaille les principales évolutions...
Nouvelle application : Comparaison
Avec ce modèle, vous pouvez visualiser vos données à un ou plusieurs emplacements à l'aide de plusieurs cartes et scènes avec une disposition "côte à côte" ou "empilées". Vous pouvez choisir entre deux modes de comparaison pour comparer plusieurs cartes au même emplacement ou comparer plusieurs emplacements de la même carte. Cette application prend en charge jusqu'à 4 cartes ou 4 scènes, ou une combinaison des deux. Vous importerez des signets ou des diapositives, ou vous créerez des emplacements manuellement pour comparer des zones de la même carte (ou scène). Les vues peuvent être synchronisées ou désynchronisées a niveau de leur étendue lors de l'utilisation de l'application.
Vous pourrez utiliser le mode "Plusieurs cartes" pour comparer différentes cartes (ou scène) sur une même étendue, telles que le coût du logement, l'accession à la propriété et le revenu moyen par exemple. Vous utiliserez la configuration de l'application pour choisir chaque carte contenant les différentes variables de données.
Vous utiliserez le mode "Une seule carte" pour comparer les données d'une carte à plusieurs emplacements, comme l'impact de l'élévation du niveau de la mer pour différentes villes du monde par exemple. Vous pourrez choisir une carte contenant des données sur l'élévation du niveau de la mer dans la configuration de l'application, puis vous créerez manuellement les emplacements à ajouter à la mise en page ou importerez des signets pour créer automatiquement des emplacements à comparer.
La synchronisation des cartes a été mise à jour et simplifiée. Activez le paramètre « Synchroniser les cartes » dans la configuration pour ajouter un bouton de synchronisation à l'application. L'utilisateur de l'application peut choisir ce bouton pour activer la navigation cartographique synchronisée universellement sur toutes les cartes ou emplacements de l'application. Activez le paramètre "Synchroniser les cartes au chargement" dans la configuration si vous souhaitez que l'application se charge avec toutes les cartes ou emplacements automatiquement synchronisés. Pour des raisons de simplicité, ce paramètre utilise l'étendue de la carte choisie comme "Carte 1" dans la configuration.
Un nouveau paramètre a été ajouté aux deux modes de comparaison pour permettre au créateur de l'application de décider du nombre de cartes ou d'emplacements visibles dans la présentation de l'application. Utilisez ce paramètre pour contrôler l'apparence de la présentation, quel que soit le nombre de cartes incluses pour la comparaison. Par exemple, choisissez d'avoir "2" cartes visibles dans les présentations pour conserver l'aspect "côte à côte", mais proposez jusqu'à quatre cartes différentes dans l'application à comparer. L'utilisateur de l'application peut accéder aux cartes supplémentaires à l'aide des menus déroulants des en-têtes de titre.
La nouveauté réside également dans la barre d'outils de droite qui contient des outils universels. Il s'agit de des outils concernant l'ensemble de l'application, tels que Synchroniser les cartes, Changer de langue, Partager, etc. Vous noterez que cette barre d'outils est conditionnée par la présence ou pas de l'en-tête de l'application. Lorsque l'en-tête de l'application est activé, ces outils s'affichent dans l'en-tête et la barre d'outils de droite est supprimée.
Nouvelle application : Observateur
Ce nouveau modèle permet de résumer les valeurs des attributs à partir des couches d'entités d'une scène à l'aide d'un tableau de bord dynamique. Cette nouvelle application basée sur une scène 3D vous permet d'inclure un ensemble de base d'outils d'exploration de scène pour vous aider à inspecter les emplacements et à proposer des statistiques qui pourraient intéresser les utilisateurs. Vous pouvez configurer le résumé des statistiques dans la configuration de l'application sur l'onglet "Observateur" pour afficher les statistiques sur les entités de la scène. Vous pourrez alors utiliser des opérateurs tels que moyenne, nombre total, somme, valeur maximale et valeur minimale sur les attributs d'entité qui seront mis à jour de manière dynamique à mesure que l'étendue de la scène dans l'application change. Par exemple, configurez des statistiques récapitulatives pour afficher des mesures clés sur les sentiers locaux tels que le gain maximal et le point culminant. Faites un panoramique et un zoom sur la scène pour voir ces valeurs statistiques mises à jour pour l'étendue visible des données.
La nouveauté dans cette version est la possibilité de configurer des filtres d'attributs et la prise en charge des données temporelles. Dans l'onglet "Interactivité > Filtre attributaire" de la configuration de l'application, vous configurerez des filtres qui peuvent être utilisés dans l'application pour affiner davantage les fonctionnalités affichées dans la scène. Vous pourrez configurer des filtres prédéfinis et des filtres de saisie utilisateur lors de la création ou de la configuration d'un nouveau filtre.
Vous pourrez désormais utiliser les paramètres de l'onglet "Interactivité > Temps" de la configuration pour définir la manière dont l'application affichera et prendra en charge les couches temporelles dont vous disposez. Ce paramètre ajoute un curseur temporel à l'application avec des commandes de base.
Nouvelle application : Visionneuse de débit
Avec ce nouveau modèle, vous interagissez avec les données de prévision du débit des cours d'eau via un graphique et un curseur temporel. Cette application comprend deux services de prévision fluviale sur 10 jours différents : le service de prévision de débit GEOGLOWS pour une couverture mondiale du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) et le service National Water Model des États-Unis pour une couverture américaine du National Weather Service.
Les créateurs d'applications basées sur ce modèle peuvent générer des applications qui aident à alerter les utilisateurs sur les risques potentiels d'inondation avec un graphique permettant de comparer les données historiques aux données de débit actuellement prévues. Les deux services fournissent des valeurs de débit prévisionnel mises à jour une fois par jour et celles-ci sont automatiquement ajoutées à votre application lorsque vous choisissez une carte ou une scène dans la configuration de l'application. Le graphique et le curseur temporel sont tous deux interactifs et peuvent être utilisés pour explorer plus en détail les données de débit dans votre région.
Pour tous les détails sur la création et la configuration d'une application "Visionneuse de débit", vous pouvez consulter cet article de blog (en anglais).
Mise à jour du sélecteur de langue
Le paramètre "Sélecteur de langue" est présent dans la plupart des Instant Apps, dans la configuration de l'application. Il vous permet de publier une application multilingue qui combine vos textes personnalisés traduits et les traductions de l'interface utilisateur pour les langues prises en charge par ArcGIS.
Vous utiliserez les options disponibles dans l'onglet "Sélecteur de langue" dans la configuration pour choisir les langues supplémentaires que vous souhaitez inclure, les textes spécifiques qui seront traduits et la nature de ces traductions, ainsi que l'icône qui sera utilisée dans l'application publiée pour les utilisateurs de l'application. Pour allez plus vite sur la traduction de vos propres textes, vous pouvez désormais profiter aussi de la traduction automatique pour traduire automatiquement votre texte en quelques clics.
Les traductions automatiques utilisant l'assistant IA de traduction (en version beta) prennent désormais en charge partiellement les langues qui n'étaient pas prises en charge auparavant. Les langues entièrement prises en charge incluront les traductions de textes créés par l'application et de textes de l'interface utilisateur Esri. Les langues partiellement prises en charge ne prennent en charge que les traductions de textes créés par l'application. Lorsque vous sélectionnez les langues à ajouter dans la configuration de l'application, la liste déroulante des choix est divisée en deux sections indiquant Prise en charge complète et Prise en charge partielle . Les langues partiellement prises en charge choisies s'affichent en bleu plus clair pour faciliter leur identification.
Veuillez noter que certaines langues prises en charge partiellement ne sont pas prises en charge dans l'assistant IA de traduction (version beta). Pour plus de détails à ce sujet, veuillez consulter la page de documentation.
Le sélecteur de langue a été ajouté à davantage d'applications dans cette version, notamment "Comparaison", "Décompte", "Exposition", "Encarts", "Observateur" et "Reporter." Vous trouverez ce paramètre en mode Express ou dans la configuration complète de l'application dans l'onglet "Sélecteur de langue". Pour obtenir une liste de toutes les applications prenant en charge le sélecteur de langue, veuillez consulter cet article de blog (en anglais).
On notera que la fonctionnalité "Assistant de traduction (version beta)" ne sera pas utilisable pour la configuration de vos Instant Apps si votre organisation a choisi de bloquer les applications et les fonctionnalités Esri en version beta. Il s'agit d'un paramètre contrôlé par l'administrateur de l'organisation. Pour plus d'informations à ce sujet, faites défiler la page jusqu'à la section « Applications Esri bloquées » tout en bas de cette page de documentation .
Mise à jour du modèle : Manager
Le modèle d'application Manager permet de passer en revue et de modifier les données de plusieurs cartes et couches. Par exemple, vous examinez les problèmes et les commentaires concernant les nouvelles stations de transport en commun qui ont été collectés à l'aide du modèle Reporter. Vous pouvez utiliser la configuration de l'application pour choisir chaque carte utilisée dans le projet que vous souhaitez inclure pour révision. Une fenêtre de parcours dans la configuration vous permet de rechercher et de trouver n'importe quelle carte à laquelle vous avez accès afin que vous n'ayez pas besoin de compter sur le fait que tout soit contenu dans un seul groupe.
Deux mises à jour sont à annoncer pour Manager. Tout d'abord, la prise en charge de la création de nouvelles entités a été ajoutée. Les utilisateurs de l'application ont désormais la possibilité de créer de toutes nouvelles entités sur la carte, de modifier les entités existantes (géométrie et attributs) et de modifier les attributs directement dans le tableau. Pour activer ces fonctionnalités dans votre application, accédez au menu d'édition d'une carte dans l' onglet Manager de la configuration de l'application. En bas, activez les options "Créer de nouvelles entités", "Modifier la géométrie" et "Modifier dans la table".
La seconde nouveautés concerne la possibilité permet de choisir parmi une liste de nouvelles mises en page. Choisissez d'afficher uniquement la carte, uniquement le tableau ou une vue fractionnée des deux. Pour faire ce choix lors de la configuration de votre application, recherchez le paramètre de mise en page de l'application dans l'onglet "Thème et mise en page > Mise en page". Les choix incluent "Vue fractionnée", "Vue cartographique" et "Vue tabulaire". Elles sont également présentées sous forme d'options dans l'application pour la visionneuse d'applications.
Mises à jour du modèle : 3D Viewer
Le modèle d'application 3D Viewer permet de présenter une scène 3D avec divers outils d'exploration. Esri a ajouté la possibilité d'activer la visionneuse d'images orientées. Cet outil permet aux utilisateurs de l'application de visualiser et d'explorer des images prises sous différents angles (y compris des images au niveau de la rue, des images provenant d'appareils mobiles et des images à 360°) dans le contexte d'une scène Web. Cet outil nécessite une couche d'images orientées, qui peut être publiée à partir d'ArcGIS Pro ou à l'aide d'ArcGIS QuickCapture. Pour l'activer dans votre application, recherchez le paramètre "Imagerie orientée" dans l'onglet "Interactivité > Explorer/naviguer" de la configuration de l'application.
Un nouvel outil d'analyse du champ de vision a également été ajouté. Vous pouvez utiliser cet outil pour évaluer les zones visibles depuis un point d'observation dans la scène. Par exemple, vous pourrez analyser les zones visibles depuis une propriété immobilière ou la visibilité de points de repère importants autour d'une ville. Pour ajouter cet outil à votre application, activez le paramètre "Analyse du champ de vision" dans l'onglet "Interactivité > Modifier" dans la configuration de l'application. Pour utiliser l'outil dans l'application, ouvrez-le puis cliquez sur "Créer un champ de vision". Cliquez quelque part dans la scène pour placer le point d'observation, puis cliquez pour placer la cible. Tous les angles du champ de vision peuvent être ajustés selon les besoins.
Mise à jour du modèle : Atlas
Atlas fournit aux utilisateurs des outils pour explorer des cartes et des couches avec des capacités de cartographie légères et d'exploration de données. Les utilisateurs peuvent ouvrir une carte et y ajouter des couches individuelles. Ils peuvent utiliser des outils de mesure, générer un profil d'élévation, basculer la vue entre 2D et 3D, utiliser un outil de balayage et ajuster la transparence des couches, et afficher les données sous forme de tableau. Lorsqu'ils utilisent l'outil d'esquisse pour ajouter des esquisses à la carte, les utilisateurs peuvent désormais créer et inclure des fenêtres contextuelles contenant des informations générales sur cette esquisse. Dans le panneau d'outils Esquisse de l'application, utilisez le bouton "Ajouter" sous la section "Fenêtre contextuelle" pour fournir des informations telles que le titre et la description, ainsi qu'une URL d'image.
Atlas prend désormais également en charge les données temporelles. Lorsque vous visualisez une carte qui inclut des données temporelles, le curseur temporel apparaît en bas de l'application, vous permettant de parcourir les données ou de cliquer et de faire glisser manuellement pour voir des vues spécifiques des données dans le temps. Aucune configuration n'est nécessaire pour profiter de cette nouvelle fonctionnalité, l'application affichera le curseur temporel tant que des données temporelles sont présentes sur la carte.
Pour en savoir plus sur ce que vous pouvez faire avec Atlas, consultez notre blog Présentation d'Atlas .
Mises à jour du modèle "Média Map"
Media Map vous permet d'afficher une carte interactive avec des outils de base et un ensemble d'options pour limiter la navigation sur la carte. Elle est conçue pour s'adapter aux petits espaces d'une page Web ou en tant qu'application autonome. Utilisez l'outil de balayage pour comparer différentes couches sur la même zone directement dans l'application. Il est désormais possible de sélectionner les couches de votre carte qui sont utilisées dans l'outil de balayage. Dans la configuration de l'application, recherchez ces nouveaux paramètres dans l'onglet "Interactivité > Balayer". Utilisez les cases à cocher en regard de chaque couche pour déterminer celles qui sont incluses dans la vue principale du balayage et celles qui sont incluses dans la vue arrière.
Mises à jour du modèle "Recherche de zone"
Le modèle "Recherche de zone" permet de rechercher des emplacements dans une zone ou une région pour fournir des informations liées aux attributs des objets trouvés dans la zone. Cette application est idéale pour identifier les districts scolaires, les secteurs commerciaux, les zones d'évacuation d'urgence et bien plus encore en fonction de l'emplacement actuel ou d'un emplacement fourni par l'utilisateur de l'application. La nouveauté de cette mise à jour est la possibilité de générer des statistiques basées sur les résultats de recherche sur la carte à l'aide de statistiques simples telles que le nombre, la somme, la moyenne et les valeurs min/max. Par exemple, supposons que vous souhaitiez trouver toutes les gares ferroviaires dans une zone de recherche donnée, puis déterminer le nombre total de passagers par jour pour toutes ces gares, vous pouvez utiliser les nouvelles options de statistiques dans l'onglet "Recherche de zone". Pour configurer les statistiques, recherchez l'onglet "Recherche de zone > Statistiques" dans la configuration de l'application. Vous configurerez ainsi vos statistiques comme vous le souhaitez et choisissez d'en afficher jusqu'à 6 à la fois dans l'application.
Mises à jour de l'outil d'export
L'ajout d'un outil d'export à votre application est un excellent moyen de permettre aux utilisateurs de capturer et de partager ce qu'ils voient. Esri a étendu les choix de types de fichiers pour inclure désormais les formats PDF, JPG et PNG. Lors de l'exportation de votre carte, l'outil comprend une liste déroulante pour choisir le type de fichier souhaité. Si votre application utilise une image personnalisée pour le logo de l'application, celle-ci sera également incluse dans l'exportation. L'outil d'exportation peut être ajouté à la plupart des applications en l'activant dans la configuration de l'application dans l'onglet "Interactivité > Partager".
Mises à jour du modèle "Notification publique"
Avec ce modèle vous pouvez créer une liste d'entités à l'aide d'une carte pouvant être exportée au format CSV ou PDF. Vous pouvez rechercher un emplacement unique ou dessinez une zone d'intérêt à l'aide des outils d'esquisse pour définir un ensemble d'entités. Vous pouvez également utiliser la géométrie d'une entité existante ou appliquer un tampon de recherche pour développer les entités résultantes utilisées pour créer la liste. Lors de la configuration d'une liste, profitez des outils de liste récemment ajoutés qui se trouvent dans la configuration de l'application dans l'onglet "Notification publique > Outils des listes". Vous personnalisez la liste en activant ou en désactivant des éléments tels que le nom de la liste, les outils d'esquisse et la distance de recherche.
Mises à jour de la page d'accueil des Instant Apps
La page d'accueil d'Instant Apps offre un emplacement centralisé pour parcourir, choisir, créer et gérer les applications instantanées ArcGIS. Nous avons ajouté des informations supplémentaires au panneau "En savoir plus" qui fournit des conseils et astuces utiles sur la création et la gestion des applications instantanées. Recherchez le nouvel onglet "Se lancer dans le panneau "En savoir plus" pour accéder aux nouvelles informations. Découvrez comment utiliser les suggestions pour la sélection d'applications, choisir une carte pour aider à élever les modèles compatibles et enregistrer des copies des applications utiles que vous trouvez détenues par des membres de votre organisation.
Nous avons ajouté des exemples d'applications en direct aux modèles de l'onglet Créer. Vous pouvez désormais voir des exemples d'applications en direct pour chaque exemple répertorié. Consultez-les pour voir à quoi peut ressembler un produit fini pour un modèle d'application donné. Dans la vue Galerie, cliquez sur l'icône en forme de flèche vers le bas à côté du nom d'un modèle pour afficher sa description d'application et voir les exemples. Dans la vue "Détails", la description de l'application et les exemples sont déjà affichés par défaut dans cette vue et les nouveaux hyperliens d'application en direct pour chaque modèle le sont également. Le commutateur à bascule pour les vues "Galerie" et "Détails" se trouve dans le coin supérieur droit au-dessus des choix de modèles.
Avis de dépréciation pour les applications configurables ArcGIS
Depuis la mise à jour de juin 2023 d'ArcGIS Online, un avis d'obsolescence a été émis pour les anciennes apps configurables ArcGIS. La dépréciation n'a aucun impact sur la disponibilité, les fonctionnalités et la phase de support du cycle de vie du produit d'ArcGIS Configurable Apps.
Les apps configurables ArcGIS restent disponibles jusqu'à leur retrait officiel, mais ne bénéficieront pas de nouvelles fonctionnalités ni d'autres améliorations. Avant son retrait, les utilisateurs peuvent toujours créer des applications à l'aide des modèles ArcGIS Configurable Apps et les applications existantes continueront de fonctionner.
La mise hors service des applications configurables est prévue vers la fin de l'année 2025. Je vous recommande de consulter mon article détaillée sur le sujet publié en mai 2024 : Plan de retrait des applications configurables ArcGIS
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7:30
IA, réducteur culturel : vers un monde de similitudes
sur Dans les algorithmesDans sa newsletter, Programmable Mutter, le politiste Henry Farrell – qui a publié l’année dernière avec Abraham Newman, Underground Empire (qui vient d’être traduit chez Odile Jacob sous le titre L’Empire souterrain) un livre sur le rôle géopolitique de l’infrastructure techno-économique mise en place par les Etats-Unis – estime que le risque de l’IA est qu’elle produise un monde de similitude, un monde unique et moyen.
Comme le disait la professeure de psychologie, Alison Gopnick, dans une tribune pour le Wall Street Journal, les LLM sont assez bons pour reproduire la culture, mais pas pour introduire des variations culturelles. Ces modèles sont « centripètes plutôt que centrifuges », explique Farrell : « ils créent des représentations qui tirent vers les masses denses du centre de la culture plutôt que vers la frange clairsemée de bizarreries et de surprises dispersées à la périphérie ».
Farrell se livre alors à une expérience en générant un podcast en utilisant NotebookLM de Google. Mais le bavardage généré n’arrive pas à saisir les arguments à discuter. Au final, le système génère des conversations creuses, en utilisant des arguments surprenants pour les tirer vers la banalité. Pour Farrell, cela montre que ces systèmes savent bien plus être efficaces pour évoquer ce qui est courant que ce qui est rare.
« Cela a des implications importantes, si l’on associe cela à la thèse de Gopnik selon laquelle les grands modèles de langues sont des moteurs de plus en plus importants de la reproduction culturelle. De tels modèles ne soumettront probablement pas la culture humaine à la « malédiction de la récursivité », dans laquelle le bruit se nourrit du bruit. Au contraire, ils analyseront la culture humaine avec une perte qui la biaise, de sorte que les aspects centraux de cette culture seront accentués et que les aspects plus épars disparaîtront lors de la traduction ». Une forme de moyennisation problématique, une stéréotypisation dont nous aurons du mal à nous extraire. « Le problème avec les grands modèles est qu’ils ont tendance à sélectionner les caractéristiques qui sont communes et à s’opposer à celles qui sont contraires, originales, épurées, étranges. Avec leur généralisation, le risque est qu’ils fassent disparaître certains aspects de notre culture plus rapidement que d’autres ».
C’est déjà l’idée qu’il défendait avec la sociologue Marion Fourcadedans une tribune pour The Economist. Les deux chercheurs y expliquaient que l’IA générative est une machine pour « accomplir nos rituels sociaux à notre place ». Ce qui n’est pas sans conséquence sur la sincérité que nous accordons à nos actions et sur les connaissances que ces rituels sociaux permettent de construire. A l’heure où l’IA rédige nos CV, nos devoirs et nos rapports à notre place, nous n’apprendrons plus à les accomplir. Mais cela va avoir bien d’autres impacts, explique encore Farrell, par exemple sur l’évaluation de la recherche. Des tests ont montré que l’évaluation par l’IA ne ferait pas pire que celle par les humains… Mais si l’IA peut aussi bien que les humains introduire des remarques génériques, est-elle capable d’identifier et d’évaluer ce qui est original ou nouveau ? Certainement bien moins que les humains. Pour Farrell, il y a là une caractéristique problématique de l’IA : « plus une caractéristique culturelle est inhabituelle, moins elle a de chances d’être mise en évidence dans la représentation de la culture par un grand modèle ». Pour Farrell, ce constat contredit les grands discours sur la capacité d’innovation distribuée de l’IA. Au contraire, l’IA nous conduit à un aplatissement, effaçant les particularités qui nous distinguent, comme si nous devenions tous un John Malkovitch parmi des John Malkovitch, comme dans le film Dans la peau de John Malkovitch de Spike Jonze. Les LLM encouragent la conformité. Plus nous allons nous reposer sur l’IA, plus la culture humaine et scientifique sera aplanie, moyennisée, centralisée.
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6:17
(En) [Story] Oslandia x QWC : épisode 7 / 8
sur OslandiaDésolé, cet article est seulement disponible en Anglais Américain.
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11:45
Découvrir le mode Express d’ArcGIS Experience Builder
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierAvec la mise à jour d’ArcGIS Online en novembre 2024, Experience Builder propose désormais un mode Express. Il est pensé pour rendre la création d’expérience web plus simple et rapide, en particulier pour les utilisateurs habitués à l'ancien générateur d'applications ArcGIS Web AppBuilder. Ce mode Express repose pour l'essentiel sur la limitation des options de configurations pour conserver uniquement les éléments indispensables au paramétrage de votre expérience.
En partant d’une pré-selection de modèles, ce mode vous propose de suivre un workflow allégé et optimisé pour construire votre application. Vous gardez la possibilité d’ajouter et configurer des widgets supplémentaires en plus de ceux déjà présents dans le modèle choisi, et pouvez prévisualiser le rendu de l’application dans une vue bureautique ou mobile avant de la publier. Cependant, si vous vous rendez compte que vous avez besoin de plus de latitude dans la configuration de votre application, que ce soit dans la mise en page ou dans la nécessité d’accéder à des capacités plus avancées, vous gardez la possibilité de basculer dans le mode Complet d’Experience Builder à tout moment.
Avec ce nouveau mode Express , voici les étapes générales à suivre pour créer des applications :
• Se connecter à ArcGIS et ouvrir Experience Builder ;• Basculer en mode Express ;• Choisir un modèle ;• Sélectionner une carte ;• Ajouter et configurer des widgets ;• Choisir un thème ;• Sauvegarder et publier.
Dans cet article, je vous propose de passer en revue un peu plus précisément chacune de ces étapes pour vous aider à prendre en main le mode Express d’Experience Builder.
Ouvrir Experience Builder Il y a 4 manières de lancer Experience Builder :
En démarrant de zéro
1- Rendez-vous sur experience.arcgis.com et connectez-vous à votre compte ArcGIS.
2 - Depuis votre portail, lancez Experience Builder depuis le lanceur d’application.
En démarrant à partir d’une carte 3 - Dans votre item de carte sur votre portail, depuis l’onglet Aperçu, cliquez sur Créer une application Web puis choisissez Experience Builder.
4 - A partir du Map Viewer, cliquez sur Créer une application puis choisissez Experience Builder.
Basculer en mode Express
Experience Builder a donc maintenant deux modes pour construire des applications : le mode Express et le mode Complet. Le mode Express se concentre sur la configuration des fonctions les plus essentielles, tandis que le mode complet permet d’accéder à toutes les fonctions d’édition de l’application. Notez qu’il est possible de passer à tout moment du mode Express au mode Complet, mais que l’inverse n’est pas possible.
Lorsque vous ouvrez Experience Builder, l’interface s’ouvrira avec le dernier mode dans lequel vous avez travaillé. Pour passer de l’un à l’autre, utilisez le sélecteur de mode en haut à droite de l’interface. Assurez-vous d’être en mode Express. Si vous avez lancé Experience Builder de zéro, cliquez sur "+ Créer" en haut à droite. Une carte vide va apparaître dans le modèle par défaut. Vous allez pouvoir configurer la carte et le modèle par la suite.
Si vous avez ouvert Experience Builder à partir d’une carte, votre carte va automatiquement apparaître dans le modèle par défaut.
Sélectionner un modèle
Le mode Express supporte actuellement 9 modèles, similaires à ceux disponibles dans Web AppBuilder.
Les différents modèles apparaissent sur la gauche de l’interface, vous pouvez les testez puis sélectionner celui qui vous convient et cliquer sur Créer une nouvelle application.
Sélectionner une carte
Si vous avez lancé Experience Builder de zéro, vous aurez besoin d’ajouter une carte. Si vous avez démarré à partir d’une carte, celle-ci sera présente par défaut, mais vous pouvez toujours la changer et en sélectionner une autre.
Cliquer sur le widget de carte, puis sur "Sélectionner une carte".
Servez-vous ensuite de l’onglet " Sélectionner des données " pour aller chercher la carte ou la scène de votre choix. Une fois la carte sélectionnée, vous pouvez configurer davantage le widget carte, par exemple en modifiant la vue initiale, en y ajoutant ou en y retirant des outils ou encore en activant des actions.
Configurer et ajouter des widgets
Chaque modèle d’application utilise des widgets contenus dans un ou plusieurs emplacements. Ces emplacements sont eux-mêmes des widgets (Contrôleur de widgets) et peuvent être configurés pour inclure les widgets de votre choix. Notez que la plupart des modèles incluent également des widgets présents par défaut, que vous pouvez choisir de conserver ou de supprimer.
Par exemple, le modèle "Compact" propose une légende, une liste de couches et une bibliothèque de fonds de cartes en haut à droite.
A gauche, en dessous du widget de recherche, il possède également des emplacements configurables sans widgets par défaut.
Configurer un widget existant
Pour modifier la configuration d’un widget existant, vous pouvez le sélectionner puis ajuster ses paramètres dans le panneau à droite.
Ajouter un nouveau widget
Pour ajouter un nouveau widget, sélectionnez un des emplacements présents dans le modèle (cela peut être un emplacement totalement vide, ou un emplacement contenant déjà des widgets par défaut). Dans le panneau du haut, cliquez ensuite sur " Ajouter un widget " (+).
Vous pourrez ensuite sélectionner le widget de votre choix dans la liste qui s’affiche. La liste contient tous les widgets d’Experience Builder, à défaut de ceux permettant de contrôler la mise en page.
Le widget que vous venez d’ajouter va apparaître dans le contrôleur, vous pouvez ensuite cliquer dessus puis le configurer dans le panneau de droite.
Supprimer un widget
Vous pouvez également supprimer des widgets (qu’ils soient présents par défaut ou non) grâce à la poubelle qui s’affiche dans le panneau supérieur lorsque vous sélectionnez le widget.
Organiser les widgets
Lorsque vous sélectionnez un widget ou un contrôleur de widgets, l’option " Gérer les widgets " devient visible dans le bandeau supérieur. En cliquant sur cette option, vous afficherez la liste des widgets présents au sein du contrôleur. Vous pourrez alors les réarranger dans l’ordre de votre choix. Vous pouvez également faire glisser un widget sur un autre afin de créer un nouveau groupe de widgets.
Titre et logo de l’application
Le modèle que vous aurez choisi inclura éventuellement un emplacement pour configurer un titre et un logo pour votre application. Vous pourrez les modifier en cliquant dessus.
Choisir un thème
Experience Builder propose un certain nombre de thèmes vous permettant de modifier les couleurs de votre application. En ouvrant l’onglet " Thème " à gauche, vous pourrez choisir entre l’un des thèmes par défaut, ou bien cliquer sur " Personnaliser " pour configurer les couleurs et police d’écriture de votre choix.
Sauvegarder et publier
Une fois que votre application est publiée, vous pouvez la sauvegarder et la publier dans le bandeau supérieur. Vous pouvez également observer un Aperçu avant de la publier afin de vérifier sa mise en page et son comportement.
Aller plus loin...
Nous avons les étapes essentielles pour créer une application, mais il est encore possible d’en faire plus avec Experience Builder !
Prévisualiser son application sur des appareils spécifiques
Les applications créées sur Experience Builder sont responsives, c’est-à-dire qu’elles adaptent leur mise en page selon la taille d’écran sur laquelle elles sont visualisées. Vous pouvez prévisualiser ce à quoi ressemblera votre application sur différents périphériques en cliquant sur les différentes tailles d’écran dans le bandeau supérieur.
Cependant, contrairement au mode Complet, le mode Express ne vous permet pas de modifier la configuration des différentes tailles d’écran.
En faire plus avec le mode Complet
Le mode Express vous permet d’accéder uniquement aux options de configuration vous permettant de créer une application de la manière la plus simple et la plus rapide possible.
Cependant, si vous réalisez que vous allez avoir besoin d’options de configuration plus avancées, vous pouvez très facilement passer en mode Complet pour accéder à toutes les capacités d’Experience Builder.Pour cela, cliquez sur " Plus " (...) dans le bandeau du haut, puis sélectionnez "Basculer en mode Complet ".
Notez qu’une fois que vous basculez en mode complet, vous ne pourrez plus faire marche arrière. Cependant, Experience Builder vous propose de générer une copie au moment de la bascule, que vous pouvez utiliser au cas où vous souhaitez conserver une version de l’application en mode Express.
Le mode Express fait partie des mises à jour de novembre 2024 dans la version ArcGIS Online, et devrait être disponible dans la version 1.16 de la Developer Edition (prévue avant la fin de l’année 2024) et 11.5 d’ArcGIS Enterprise (prévue pour le premier semestre 2025). Dans un article à paraître très bientôt, nous passerons en revue les autres nouveautés de ces versions.
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11:00
Nos projets nominés aux Trophées Innovation et Makina Corpus participe aux Aqua Business Days
sur Makina CorpusMakina Corpus participe aux Aqua Business Days 2024, un événement dédié à l’innovation dans le domaine de l’eau, avec deux projets nominés pour les Trophées Innovation.
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10:54
Le dessin du géographe n° 102. Michel Sivignon : une géographie sensible
sur Les cafés géographiquesMichel Sivignon a disparu au printemps dernier.
Parmi les multiples facettes de son œuvre de géographe, la rubrique « Le Dessin du Géographe » du site internet des Cafés Géographiques tient une place à part qui révèle un peu une face cachée de son talent. Par-delà une grande érudition, un souci de recherche des nœuds entre géographie, histoire et cultures, il prenait le dessin comme un moyen de développer une géographie spontanée (comme il l’a décrite dans un texte de Géographie Humaine de 2016).
Michel Sivignon croqué par Roland Courtot au cours de l’excursion de géographie rurale en Thessalie en 2001 (Le Dessin du Géographe n°81, 2020) « Le Dessin du Géographe »
Michel Sivignon a créé avec Roland Courtot cette rubrique originale portée par les Cafés Géographiques. Au demeurant peu académique, cette série est destinée à mettre en valeur les croquis et dessins dont nombre de géographes anciens ou plus récents se sont servi pour explorer un paysage, nourrir leurs analyses ou pour illustrer leur propos. La série compte désormais une centaine de livraisons.
Si Michel Sivignon dessinait beaucoup à côté de ses recherches de géographie rurale, historique et culturelle, il n’a, par modestie, publié aucun de ses dessins dans la rubrique du dessin du géographe. Le seul qu’héberge le site de l’association des Cafés Géographiques se trouve sur une autre rubrique, celle des cartes postales.
Un caïque à Volos (Grèce).
Aquarelle de Michel Sivignon publiée dans la rubrique « cartes postales » des cafés géographiques en 2006A côté de ses recherches de géographie rurale, historique et culturelle, Michel Sivignon dessine beaucoup. Mais ses dessins ne figurent pas dans la rubrique. Quelques croquis de voyage au japon et en Italie qui nous ont été confiés par Michèle, son épouse, pourront ici illustrer son talent.
Michel Sivignon a développé une géographie sensible. Le dessin est pour lui un outil formidable pour appréhender le monde qu’il parcourt. De la Thessalie autour de son ancrage à Volos, jusqu’aux aux nombreux voyages de recherche ou de loisirs, le carnet et le crayon sont ses outils. Sa perception s’attache à donner sens aux paysages, aux constructions ou aux pratiques sociales. Son regard éclaire aussi les personnages qu’il pouvait croiser. Et il a du talent pour exécuter rapidement des paysages ou des scènes observées. La palette de Michel est variée. Dessinateur infatigable, son œil accroche ce qui éclaire la scène, et son trait est plein de générosité et d’humour.
Paysages
Au cours d’un voyage au Japon, voici la région d’Hiroshima
Un croquis d’Osaka vue d’une tour
La vue du centre-ville d’Osaka à travers Google Earth
Un petit croquis rapide pour une vue plongeante depuis une grande tour située au-dessus de la « gare gigantesque » d’Osaka, trace un faisceau d’autoroutes urbaines et de ponts ferroviaires sur la rivière. On devine une rame de train, les rives vertes au milieu d’un monde tours qui se concentrent sur les deux rives du fleuve. Cette sorte de gribouillis place les éléments du centre-ville avec son réseau d’autoroutes.
Scènes de vie sociale et culturelle
Des scènes de vie quotidienne
Le Dessin du Géographe : du projet à la série
« Un certain nombre de géographes dessinent lors d’excursions sur le terrain ou de missions scientifiques. Certains en ont même fait une activité régulière, et en illustrent leur production. Mais cette activité demeure presque confidentielle. Beaucoup de dessins restent dans les tiroirs, n’ayant bénéficié que d’un regard furtif et admiratif des collègues qui jettent un coup d’œil sur le carnet. » ainsi s’ouvre la série du « Dessin du Géographe »
Le projet de la rubrique est donc de mettre en valeur des croquis de terrain ou des esquisses plus élaborées qui ponctuent les travaux de certains géographes. Cette initiative se veut à contre-courant de la tendance actuelle des universitaires à multiplier les prises de vue par photographie ou cinéma, à construire des raisonnements sur des plan zonés, des images satellitaires, des diagrammes statistiques sans lien immédiat avec le réel sensible.
Les livraisons reprennent les dessins d’anciens maitres comme des croquis de Paul Vidal de La Blache ou des blocs-diagramme de Emmanuel De Martonne, ou encore des paysages ruraux de Pierre Deffontaines. Ce sont aussi des croquis d’artilleurs qui replacent les images dans le champ de l’histoire. Ou encore des images métaphoriques illustrant des ouvrages généraux. Ainsi les Dessins du Géographe tracent une trajectoire de croquis à travers plus d’un siècle. La rubrique a offert une place à des générations différentes de géographes, des gens venus d’horizons différents (graveurs, affichistes, archéologues…), et des dessins de nature différente (caricature, illustration de manuel). C’est un lieu de rencontre des images, des perspectives, des questionnements des géographes ou d’autres qui ont appréhendé une portion du monde par des outils graphiques. Il s’agit aussi de faire connaitre des travaux originaux à travers un outils qui n’est pas démodé, le carnet et le crayon. Il s’agit encore de susciter les gribouillis, les croquis de terrain, les schémas qui font naitre les idées par-delà le discours académique. Le carnet de terrain peut ainsi être exposé et prendre sa place dans les perspectives sensibles de l’enquête, les interrogations et même esquisser des interprétations.
La série dans sa diversité met en valeur l’outil graphique comme moyen de perception et d’échange autour des paysages ou de scènes sociales. C’est aussi un support pour des constructions ou des reconstructions, voire de modèles empiriques d’un espace.
Le Dessin du Géographe est conçu par Michel Sivignon avec Roland Courtot pour accueillir les images dans leur diversité pour en expliciter le sens. Il est finalement resté très pudique avec ses propres dessins et s’est attaché à valoriser ceux des autres. Il y avait là une vraie générosité. La rubrique, au fil des livraisons, s’est construite comme une défense et illustration du dessin. Elle a rassemblé avec une grande ouverture d’esprit des images riches de sens qui éclairent la diversité de la démarche géographique.
Michel Sivignon a ouvert une fenêtre, une belle fenêtre, où s’établit un dialogue entre géographie, culture et histoire autour de dessins plus ou moins aboutis, mais qui sont riches de sens. Ces rencontres qui passent autant par l’image que par les mots pourront se donner un bel avenir.
Nous sommes reconnaissants à Michel Sivignon de la réussite de son projet.
Charles Le Cœur, Roland Courtot et Simon Estrangin, novembre 2024
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10:30
Les territoires en déprise, espaces privilégiés de l’accueil d’exilés ? Une analyse des dynamiques du dispositif Asile et intégration dans la région Auvergne-Rhône-Alpes
sur CybergeoCet article porte sur l’hébergement des demandeurs d’asile dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et questionne la part des espaces en déprise dans l’accueil de ces personnes. Il analyse la répartition du parc d’hébergement qui leur est dédié dans le cadre du dispositif national français Asile et intégration, à l’aide d’une base de données inédite fournie par la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités Auvergne-Rhône-Alpes en 2023. Cette étude est complétée par des entretiens semi-directifs avec des responsables de centre d’accueil. L’analyse à l’échelon fin de la commune permet de faire ressortir plusieurs points. D’une part, la dynamique de dispersion du parc Asile et intégration se poursuit entre 2017 et 2022, mais tend désormais à privilégier les agglomérations urbaines au détriment des espaces ruraux et les petites villes. D’autre part, on observe une tendance à un rééquilibrage territorial du parc d’hébergement des communes en déprise vers des...
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10:30
Delineating African cities (large urban regions) to compare them within global urban networks
sur CybergeoAn important issue for Africa is evaluating cities' capacities to leverage global networks effectively to foster local development. However, this evaluation is complicated by the absence of a unified framework and criteria, making it difficult to compare African cities to both each other and with cities around the world. The first step, therefore, is to establish a basis for comparing African cities. In this paper, we address the challenges of defining urban boundaries for cities across Africa's 54 countries. We outline our methodology and present the results of adapting the concept of Large Urban Regions (LURs) (Rozenblat, 2020), which encompass regional urbanized areas surrounding the main African cities. In total, we delineated 304 African Large Urban Regions, covering 5,522 Local Administrative Units (LAU). This delineation of LURs enables African urban areas to be comparable with others worldwide and paves the way for evaluating their integration into global urban networks, esp...
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10:30
Los gemelos digitales: una mediación territorial a vigilar
sur CybergeoExisten distintas soluciones tecnológicas digitales que resultan eficientes para ser utilizadas regularmente en las ciudades. Sin embargo, estas suscitan críticas. Un ejemplo es cuando se habla de “Smart cities”- las cuales no funcionan de correcta manera cuando se enfrentan a la diversidad de formas y funciones urbanas (Caruso, Pumain & Thomas, 2023). Otra, corresponde al concepto de “mobility-as-a-service”, el cual induce efectos no anticipados sobre la equidad del acceso (Pangbourne et al. 2020). También es posible apreciar el caso de las “city dashboards” que no ofrecen más que una vista muy limitada de los procesos urbanos y que cuestionan problemáticas éticas (Kitchin & McArdle, 2017). En este sentido, actualmente el concepto que se impone para las ciudades y territorios corresponde al de Gemelos Digitales ¿Será este un nuevo instrumento que propicie mayor utilidad?
El gemelo digital de un sistema es una representación informatizada que simula los procesos internos y que intera...
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10:30
Digital twins: a territorial mediation to watch
sur CybergeoDigital technological solutions, supposedly turnkey and always effective, are regularly offered to cities. They can however attract many criticisms: for example, if they are "smart cities" - which work with difficulty when they clash with the diversity of urban forms and functions (Caruso, Pumain & Thomas, 2023); or if it is the concept of "mobility-as-a-service" that induces unanticipated effects on accessibility equity (Pangbourne et al., 2020); or "city dashboards" that ultimately offer only a very limited view of urban processes and raise ethical issues (Kitchin & McCardle, 2017). In this vein, it is the concept of Digital Twin that becomes the most fashionable for cities and territories. Would this new instrument be more convincing?
In the strict sense, the digital twin of a system is a computerized representation that simulates its internal processes and interacts with it in real time by two-way coupling (Batty, 2018). When it applies to the city, the practical meaning of the c...
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10:30
Les jumeaux numériques : une médiation territoriale à surveiller
sur CybergeoDes solutions technologiques numériques, supposées clé-en-main et toujours efficaces sont régulièrement proposées aux villes. Pourtant, elles s’attirent maintes critiques : par exemple si ce sont des “smart cities” - qui fonctionnent difficilement quand elles se heurtent à la diversité des formes et fonctions urbaines (Caruso, Pumain & Thomas, 2023) ; ou s’il s’agit du concept de “mobility-as-a-service” qui induit des effets non anticipés sur l’équité d’accessibilité (Pangbourne et al., 2020) ; ou encore des “city dashboards” qui n’offrent finalement qu’une vue très limitée des processus urbains et qui soulèvent des enjeux éthiques (Kitchin & McArdle, 2017). Dans cette veine, c’est le concept de Jumeau Numérique qui devient le plus à la mode pour les villes et les territoires. Ce nouvel instrument serait-il plus probant ?
Au sens strict, le jumeau numérique d’un système est une représentation informatisée qui simule ses processus internes et interagit avec celui-ci en temps réel par ...
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10:30
Couplage de données et méthodes, une approche méthodologique originale de modélisation de la trame noire
sur CybergeoAlors que les impacts anthropiques sur la biodiversité urbaine et péri-urbaine sont étudiés depuis au moins cinquante ans, les effets de la pollution par l'éclairage artificiel sur la biodiversité nocturne par les politiques publiques est moins explorée. Cet article présente une cartographie des surfaces éclairées sur le territoire de Brest métropole, fondée sur les données de gestion du parc d'éclairage public, et son croisement avec les données d'occupation du sol pour construire un modèle de trame noire. La cartographie est d'abord générée en combinant une typologie des distributions photométriques avec les valeurs de flux lumineux. Puis, le modèle est construit par le calcul d'indices de biodiversité carroyés (méthode déductive) et par le calcul de graphes paysagers (méthode intégrative) expérimenté sur une espèce de chauve-souris. Un facteur de correction est intégré afin de permettre d'affiner le modèle par des mesures de terrain. Les résultats obtenus montrent que la cartogra...
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10:30
Le domaine public, une réserve d’urbanisation invisible ? Application d’une méthode géomatique aux cas d’étude de Rennes et de Bordeaux
sur CybergeoAlors que la propriété foncière publique constitue un levier pour la maîtrise de l’aménagement du territoire, sa connaissance demeure partielle. Une partie seulement de la propriété foncière publique est consignée dans les données cadastrales. En effet, le domaine public, majoritairement non cadastré, n’est de fait pas pris en compte dans les principales bases de données existantes. Cet article propose une méthode d’identification de ces espaces et de leur évolution à partir d’une chaîne de traitements géomatiques. La méthode améliore les données cadastrales historicisées permettant en creux d’identifier l’espace non cadastré et sa correspondance avec le domaine public. À partir des cas d’étude de Bordeaux Métropole et de Rennes Métropole, les résultats montrent que, s’il est théoriquement inaliénable et imprescriptible, le domaine public enregistre, dans les faits, de nombreuses transformations, et est le support de dynamiques d’urbanisation qui échappent à l’actuelle mesure instit...
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10:30
Une trame communale immuable ? La nécessaire géohistoire des communes françaises (1800-2024)
sur CybergeoLes communes constituent la plus petite des mailles de l’administration territoriale française depuis la Révolution. Ces entités sont également les plus nombreuses. L’évolution de ce maillage est peu connue. Cet article propose une approche spatialisée de l’évolution du nombre de communes françaises. Les données exploitées sont extraites de la base dite "Cassini" qui est ici présentée, tout en pointant ses limites. L’article analyse tout d’abord les rythmes de l’évolution du nombre de communes françaises. On note trois périodes de diminution rapide du nombre de communes : 1800-années 1830, années 1960-1970 et années 2010. Chaque période présente une géographie spécifique, qui invite à penser le département comme un cadre pertinent pour penser l’échelon communal, en raison du rôle que joue l’administration déconcentrée de l’État et particulièrement le préfet. Partant de ce constat, l’article propose une typologie des départements du point de vue de l’évolution du nombre de communes.
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10:30
Vélo et pandémie du Covid-19 : une structuration multiscalaire du réseau associatif en Île-de-France
sur CybergeoLes travaux réalisés autour de la pandémie de Covid-19 présentent cette dernière comme une période de changement radical en matière de mobilité. La crise sanitaire a permis de renouveler les discours sur le vélo comme mode de déplacement quotidien et de franchir de nouvelles étapes en matière de politiques publiques (aides à la réparation de vélos, aménagements cyclables provisoires tels que les "coronapistes"). Cet article étudie la structuration du réseau associatif pro-vélo en Île-de-France, en analysant ses dynamiques spatiales et son évolution de 1970 à 2023. Dans quelle mesure la crise du Covid-19 a-t-elle constitué un accélérateur des processus en cours, ou bien un levier de changements plus radicaux ? L’article mobilise des données quantitatives (recensement d’associations) et qualitatives (récits d’histoires associatives, entretiens d’acteur.rice.s associatifs, de collectivités territoriales et institutions) issues de deux corpus : l’un constitué avant 2020, l’autre après c...
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10:30
De la adaptación urbana a la escasez del agua en Phoenix y Tucson (Arizona): una aproximación desde la ecología política
sur CybergeoEn el contexto del cambio climático, las sequias aumentan y los territorios sufren un grave estrés hídrico. Este artículo examina la gestión del desequilibrio entre la disponibilidad de agua y la creciente demande en Phoenix y Tucson, en el árido oeste de Estados Unidos. A partir de un estudio de caso que pone de relieve las cuestiones socioecologicas de la escasez, esta investigación propone considerar las ciudades de Phoenix y Tucson como laboratorios de adaptación urbana al cambio climático para explorar diferentes modalidades de adaptación. El análisis moviliza los conceptos de la ecología política urbana para examinar las relaciones de poder entre los actores de la gestión del agua en un contexto en el que se cuestiona cada vez más el sistema de infraestructuras hídricas que sustenta el crecimiento urbano. Por un lado, el artículo muestra que los actores dominantes aplican estrategias de adaptación para mantener la trayectoria de crecimiento de ciudades especialmente atractivas...
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10:25
Mises à jour décembre 2024
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNTous les nouveaux services web géoservices et toutes les mises à jour de données en téléchargement du mois de Décembre 2024.
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10:22
Données conflictuellesx
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa source mondiale de données sur les conflits armés ACLED est mise à disposition des utilisateurs ArcGIS. Ces données sont issues d’un projet d’analyse en temps réel et de cartographie de données désagrégées. Elles sont de grande qualité et exploitées pour les violences politiques et les manifestations mondiales, par les chercheurs, les journalistes, les analystes des risques, les responsables de la sécurité des entreprises et les gouvernements. Disponibles sur le Living Atlas of the World ArcGIS, au sein d’un fichier de données agrégées, les informations ACLED sont proposées via une couche d’entités, un groupe de couches d’indicateurs clés ainsi qu’une carte web. La carte comprend une dimension temporelle allant du 1er avril 2023 au 1er avril 2024, pour le moment. Elle reprend le nombre total d’événements par division administrative et par typologie d’événement, par mois et une estimation prudente des décès signalés par division administrative. Le nombre total d’acteurs violents distincts actifs dans la division administrative correspondante est aussi repris.
+ d'infos :
acleddata.com
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9:30
Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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9:30
Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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9:30
MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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9:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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9:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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15:37
Sixième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2024)
sur Cartographies numériques
La 6e édition du défi cartographique du #30DayMapChallenge s'est terminée fin novembre 2024. Lancé en 2019 par Topi Tjukanov, un cartographe finlandais, le défi est devenu au fil des années un projet de cartographie sociale qui se déroule chaque année au mois de novembre. L'édition 2024 introduit des thèmes nouveaux concernant la cartographie collaborative, les conflits, la mémoire, la planète bleue, le micomapping, les heatmaps. L'Arctique remplace l'Antarctique qui était au défi de l'an dernier, deux couleurs remplace noir & blanc. Une place importante est réservée aux données (Data : HDX - Data : my data - Data : OpenStreetMap - Data : overture). Enfin le dernier challenge (The final map) laisse une grande liberté.
Les réalisations peuvent être retrouvées à partir du hashtag #30DayMapChallenge sur différents réseaux sociaux :30 cartes pour voir le territoire autrement (IGN)
[https:]]#30DayMapChallenge J29 ??#OVERTURE
— IGN France (@IGNFrance) November 29, 2024
Pourquoi partir à l'autre bout du monde quand on peut simplement se rendre dans le massif des Bauges ?
Avec ses 14 sommets de plus de 2000 m, il est surnommé "Le Petit Himalaya", en référence aux 14 sommets de plus de 8000 m de la chaîne de… pic.twitter.com/NXFf9m5pRz#30DayMapChallenge day 30: c'est fini ?
— Jean-Marc Viglino (@jmviglino) November 30, 2024
? J'ai fait 2??4?? cartes, dont 3 avec @IGNFrance
? visible sur mon #github ?? [https:]]
? Thanks everyone for the beautiful maps, as usual#mappymeme #cartography #geomatique pic.twitter.com/RnBuNFbMac#30DayMapChallenge, Day 30, The final map:
— Georgios Karamanis (@geokaramanis) November 30, 2024
A basketball globe with cities with population >5000
Code: [https:]] #dataviz #map #Rstats pic.twitter.com/MNi7GsRKCkSuperficie de l'Algérie : 2 382 000 km²
Superficie du Groënland : 2 166 000 km²
— Kevin Prieur (@KevinGis) November 26, 2024
Si vous êtes curieux, découvrez ce site : [https:]] #ArcGIS #Maps pic.twitter.com/cBghJf5osEAnother masterpiece from Jo Wood. His #30DayMapChallenge 2024 is absolutely incredible. Very inspiring. #Observable #JavaScript #VintageCartography [https:]] pic.twitter.com/kaU1CGA8wp
— Nicolas Lambert (@neocartocnrs) November 27, 2024Cette carte animée depuis #ArcGIS Online se base sur les données du modèle numérique d'évolution de l'océan établi par l'HYCOM.#Cartographie #Ocean pic.twitter.com/reU8AJi9or
— Kevin Prieur (@KevinGis) November 28, 2024#30DayMapChallenge Jour28/ Day28 - Planète bleue / Bonne journée de la Méditerranée pic.twitter.com/8HUEJdLZvr
— Joseph Benita (@JsphBen) November 28, 2024
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Cinquième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2023)
Quatrième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2022)
Troisième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2021)
Deuxième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2020)
Un défi cartographique de 30 jours en novembre 2019 (#30DayMapChallenge)
Le #30DayChartChallenge, un défi communautaire pour réaliser la meilleure datavisualisation
Les cartes et data visualisations de Topi Tjukanov : entre art et cartographie
La cartographie du monde musulman et ses nombreux mapfails
Vidéos des présentations au congrès cartographique NACIS 2022
Comment différencier infographie et data visualisation ?
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10:10
Le samedi, c'est Map Story !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Longtemps ignoré par les médias, le rap français s'est progressivement imposé comme le genre musical préféré des Français, devenant aujourd'hui le plus écouté dans le pays. Avec une demande en constante augmentation, l'offre s'est naturellement diversifiée. La seconde moitié des années 2010 a vu l'émergence de nombreux rappeurs, rendant la scène extrêmement compétitive, où chaque artiste tente de se démarquer dans une course où seuls les chiffres de vente font la différence. C'est le point de départ et un sujet plutôt original pour cette StoryMap que j'ai retenu cette semaine. Réalisée par Fabian Moestar, cette StoryMap propose un classement des rappeurs français les plus écoutés en France selon les statistiques de la plateforme Spotify.
Après une cartographie des 50 rappeurs français les plus écoutés, le récit cartographique nous propose un focus sur le Top 10 des artistes de rap français les plus populaires.
N'étant pas un spécialiste du sujet, l'ajout de vidéos pour chaque artiste est très appréciable, cela m'a permis de réviser mes "classiques" !
On signalera qu'elle est configurée sur ArcGIS StoryMaps et hébergées (application et contenus) sur ArcGIS Online, la plateforme Cloud Esri.
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19:31
La carte de Cassini embellie sur le site du Géoportail
sur Cartographies numériquesSource : « Une nouvelle version interactive de la carte de Cassini, la première carte intégrale du royaume (XVIIIe siècle), a été mise en ligne sur le Géoportail » (BNF-IGN, Communiqué de presse du 28 novembre 2024).
- Lien vers le Géoportail (Cartes >> Culture et patrimoine >> Carte de Cassini)
- Lien vers Ma Carte IGN (avec liens directs à partir du tableau d'assemblage)
La Bibliothèque nationale de France (BnF) et l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) ont noué un partenariat afin de rendre accessible sur le Géoportail, portail web permettant l’accès à des services de recherche et de visualisation de données géographiques ou géolocalisées, une nouvelle version numérisée de la célèbre carte de Cassini. Il s’agit de la première carte générale et détaillée du royaume de France réalisée entre 1756 et 1815 par la famille de cartographes Cassini.
La "Carte générale de la France" est réalisée par la famille de cartographes Cassini entre 1756 et 1815. L’exemplaire conservé @laBnF est aquarellé à la main (1780). Chaque feuille est découpée en 21 rectangles collés sur une toile de jute pour permettre le pliage et le transport pic.twitter.com/Xh199eCOoc
— Bibliothèque BnF (@laBnF) November 28, 2024Composée de 180 feuilles accolées, cette carte exceptionnelle conservée au département des Cartes et plans de la BnF, est l’un des rares exemplaires aquarellés à la main réalisé dans les années 1780. Elle donne une vision d’ensemble du royaume dans ses frontières de l’époque, ce qui explique l’absence de Nice, de la Savoie et de la Corse, mais aussi la présence de villes aujourd’hui belges, luxembourgeoises ou allemandes. Chaque feuille a été découpée en 21 rectangles collés sur une toile de jute afin d’en permettre le pliage et le transport. Grâce à ce partenariat, les utilisateurs peuvent naviguer de façon interactive à travers une version assemblée de la carte, tout en la superposant à des cartes modernes ou à des prises de vues aériennes actuelles. Cette version est de bien meilleure qualité, avec une résolution et un contraste plus importants que celle diffusée précédemment sur le Géoportail. Numérisée en 2015 par la BnF en haute résolution, la Carte de Cassini est également accessible sur Gallica la bibliothèque numérique de la BnF, ainsi que sur l’application mobile Cartes IGN et le site « Remonter le temps ».
Déjà numérisée en 2015 par @laBnF en haute résolution, la Carte de Cassini est également accessible sur @GallicaBnF et sur l’application mobile Cartes @IGNFrance et le site « Remonter le temps » : [https:]]
— Bibliothèque BnF (@laBnF) November 28, 2024La nouvelle version est vraiment plus précise. La possibilité de zoomer sur des traits permet de placer les moulins, notamment, avec plus de précision. Toutefois les versions ayant été aquarellées à la main ont parfois des petites différences qui méritent d'être comparées ponctuellement. La carte de Cassini intégrée dans le Géoportail est la version en couleur (feuilles gravées et aquarellées) issue de l’exemplaire dit de « Marie-Antoinette » du XVIIIe siècle. La légende qui accompagne la carte de Cassini sur le Géoportail vaut le coup d'oeil par la précision et la beauté de ses symboles (à télécharger en pdf). Jean-Marc Viglino en a tiré une police svg utilisable dans un SIG.
Au même titre que les autres couches du Géoportail, la carte de Cassini peut être intégrée dans un SIG sous la forme de flux WMTS (voir les Geoservices WMS/WMTS sur le site de l'IGN). Exemple ici d'intégration de la carte dans QGIS.
On ne dispose pas de cartes de Cassini pour l'outre-mer. Le Géoportail comporte malgré tout une belle carte du XVIIIe siècle pour la Guyane. En toute logique, le Géoportail devrait mettre d'autres cartes du XVIIIe pour les autres territoires d'outre-mer. Pour la Corse, il y a le plan Terrier du XVIIIe disponible via les Géoservices de l'IGNPour compléter
« Portrait cartographique du Royaume de France : l’aventure des Cassini » (La Fabrique de l'Histoire).
Au XVIIIe siècle, la France a vu naître une œuvre cartographique sans précédent : la carte de Cassini, la première représentation géométrique et topographique de tout le territoire national. Réalisée sur plus de 70 ans par quatre générations d’une même famille d’astronomes et cartographes, cette carte est bien plus qu’un simple outil : elle est un témoignage historique, scientifique et technique unique. Débutée sous Louis XV, la carte de Cassini a marqué une rupture avec les anciennes méthodes. Grâce à des techniques comme la triangulation et des relevés sur le terrain, elle a permis de produire une carte rigoureuse et détaillée. Ses créateurs ont relevé de nombreux défis, alliant innovation scientifique, observation astronomique et expertise topographique. La carte de Cassini ne se contente pas de montrer les frontières et les routes : elle représente les clochers, moulins, forêts, cours d’eau, et autres éléments essentiels à la vie des territoires. Elle reflète une vision civique et scientifique, tout en ayant une utilité militaire stratégique. Aujourd’hui, les avancées numériques permettent de superposer les cartes de Cassini aux représentations modernes, offrant un regard unique sur l’évolution des territoires. Un véritable trésor scientifique et culturel pour comprendre le passé et planifier l’avenir. La carte de Cassini témoigne de valeurs de persévérance et de transmission. Ce projet ambitieux, fruit de décennies de travail, continue d’inspirer par sa précision et son utilité. Une nouvelle version interactive est désormais accessible sur le Géoportail de l’IGN.Articles connexes
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Cartes et atlas historiques
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16:35
Café géo de Montpellier, 5 décembre 2024 : Les deux quartiers gare de Montpellier : regards croisés urbanismes-transport
sur Les cafés géographiquesavec Laurent Chapelon et Alexandre Brun
jeudi 5 décembre 2024: Gazette Café, 6 rue Levat, Montpellier, 18H
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14:00
Revue de presse du 29 novembre 2024
sur GeotribuUne GeoRDP bourrée de hashtags, en plein #30DayMapChallenge, à lire avec son smartphone orienté vers le Sud
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11:55
La géo à Bourges Plus
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueConnaissez-vous le travail réalisé par le service SIG de la communauté d’agglomération de Bourges ? Notre rédaction a réalisé un reportage sur leur quotidien et la mise en place de Geobourgesplus.fr. L’occasion de découvrir l’importance de l’information géographique pour ceux qui vivent et travaillent sur ce territoire et du rôle d’appui technique que joue le SIG pour les agents de Bourges Plus. Ce reportage valorise tout particulièrement l’utilisation du SIG par les élus, avec Philippe Martin, maire-Adjoint spécial d'Asnières-les-Bourges, délégué au Numérique, dans la gestion du cycle de l’eau, la politique de la ville (NPNRU), avec Anne Cambianica, Médiatrice de projet à Bourges Plus, et la gestion des cimetières. Jean Cartier, directeur des Usages Numériques et systèmes d’Information, Jennifer Gangloff et Claudie Verchery présentent aussi les actions mises en place pour la formation et la communication autour du SIG.
Reportage réalisé par Xavier Fodor et Geoffrey Boyer.
+ d'infos :
carto.bourgesplus.fr/
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14:30
Pourquoi les projets échouent-ils ?
sur Dans les algorithmesLe site ressource de l’école d’affaires de l’université de Colombie britannique est une mine d’or qui recense les catastrophes industrielles et documente d’exemples, leurs échecs. Il rappelle que les dépassements de calendriers et de budgets sont des symptômes plus que des causes de raisons plus profondes, erreurs et problèmes structurels, et que la prise de décision dysfonctionnelle est plus courante qu’on le pense. On y découvre, par exemple, que les 2 ans de retard dans la construction de l’Airbus A380 était dû au fait que les équipes de conception utilisaient 2 versions différentes du logiciel de conception. Le site recense 101 causes courantes de fiasco. Instructif.
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11:30
Avancer avec une IA de Confiance dans ArcGIS
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierJe l'évoque régulièrement depuis plusieurs années sur ce blog, comme de nombreux autres domaines, les SIG n'échappent pas à l'introduction d'outils et d'assistants d'IA pour augmenter les capacités des utilisateurs. Pour ArcGIS, l'année 2025 sera particulièrement riche en termes d'IA, en particulier avec l'arrivée de plusieurs assistants IA dans différentes applications. L'usage de l’intelligence artificielle peut inquiéter tout autant le grand public que les experts SIG et les scientifiques de la donnée que vous êtes. Les fantasmes sont nombreux, mais certaines craintes sont fondées. Face à cela, la charge est du côté des éditeurs de solutions logiciels tels qu'Esri d'expliquer les principes, les règles, les processus et les précautions qui régissent l'implémentation de ces nouvelles capacités dans leurs solutions.
L'Intelligence Artificielle de Confiance (IA) va au-delà de la simple obtention de résultats plus précis ou pertinents dans les produits ArcGIS. Elle implique une approche holistique, priorisant la sécurité, la confidentialité, la transparence, l'équité, la fiabilité et le développement responsable. Esri reconnaît le potentiel transformateur de l'IA pour construire un avenir durable mais les avancées rapides de l'IA générative mettent en lumière le besoin de cadres de déploiement de confiance, comblant le fossé de confiance envers l'IA. Pour cela, Esri vient de publier sur le site trust.arcgis.com ce document important décrivant les principes et les engagements du leader mondial des SIG pour fournir un IA de Confiance dans ArcGIS. Je résume l'essentiel dans cet article mais je vous recommande vivement la lecture complète de ce document.
Une IA de Confiance dans ArcGIS : un engagement durable vers une IA responsable et éthique
L’intelligence artificielle (IA) est en passe de transformer radicalement notre manière d’analyser et d’utiliser les données spatiales. Chez Esri, l’objectif ne se limite pas à obtenir des résultats précis et pertinents : il s'agit de bâtir une IA de confiance. Cela signifie garantir la sécurité, la transparence, l’équité, la fiabilité et le respect de la vie privée. Face aux récents progrès de l’IA générative, qui révolutionne la création de contenus (texte, images, etc.), des cadres robustes deviennent essentiels pour renforcer la confiance des utilisateurs.
Depuis plus de dix ans, Esri intègre des modèles d’apprentissage automatique (machine learning) et d’apprentissage profond (deep learning) pour analyser les données spatiales. Ces approches, regroupées sous l’appellation GeoAI, permettent d’identifier des modèles, de faire des prédictions ou encore de détecter des changements dans les données géospatiales. À mesure que l’IA générative se développe, Esri travaille à concilier innovation et responsabilité en s’assurant que ses outils intègrent des garanties solides.
Une approche structurée basée sur des principes forts
Esri a défini six principes directeurs pour le développement de ses solutions d’IA dans ArcGIS. Ces valeurs guident chaque étape de la conception et de la mise en œuvre :- Sécurité : Adopter une approche "secure by design" pour prévenir les risques liés aux cyberattaques et garantir la robustesse des systèmes.
- Confidentialité : Protéger les données utilisateurs via des méthodes comme l’anonymisation et le respect des normes internationales en matière de vie privée.
- Transparence : Offrir une visibilité sur le fonctionnement des modèles d’IA, leurs limites et leurs impacts.
- Équité : Intégrer l’éthique dans les décisions pour éviter tout biais discriminatoire.
- Fiabilité : Tester les outils dans divers scénarios pour assurer des résultats constants et pertinents.
- Responsabilité : Maintenir une supervision humaine sur les décisions critiques, appuyée par des cadres de gouvernance clairs.
De la conception au contrôle utilisateur : des mesures concrètes
Esri s’engage à transformer ses principes en actions tangibles, avec des pratiques conçues pour bâtir la confiance :- Conception : Chaque outil passe par un processus d'évaluation des risques et des tests rigoureux en laboratoire. Les solutions d'IA générative sont encadrées par des garde-fous éthiques et des validations contre les biais.
- Choix utilisateur : Les fonctionnalités d’IA générative d’ArcGIS sont optionnelles et activées uniquement lorsque l’utilisateur y consent. Cette approche garantit un contrôle total à chaque organisation.
- Données protégées : Les données fournies par les utilisateurs restent leur propriété et ne sont jamais utilisées pour entraîner des modèles, sauf autorisation explicite. Esri privilégie des pratiques de segmentation et collabore avec des tiers partageant ses exigences élevées en matière de sécurité.
Transparence et gouvernance : un partenariat nécessaire
Un aspect novateur introduit par Esri est la création de fiches de transparence d’IA (AI Transparency Cards). Ces documents décriront le fonctionnement des outils d’IA dans ArcGIS, les sources de données utilisées et les validations effectuées. Ces fiches offriront une vue complète aux utilisateurs, leur permettant d'intégrer ces outils en toute confiance.
Par ailleurs, Esri a mis en place en interne un comité de gouvernance transverse pour superviser l’utilisation de l’IA, garantissant ainsi l'alignement avec les principes et les réglementations internationales comme le Pacte sur IA introduit au niveau Européen en aout 2024.
Ensemble vers un avenir responsable
L’avenir de l’IA dans ArcGIS repose sur une collaboration active entre Esri et ses utilisateurs. Alors qu’Esri continue d’innover avec des outils comme les assistants génératifs, les organisations sont invitées à jouer un rôle actif : respecter les bonnes pratiques en matière de données, fournir des retours d’expérience et rester attentifs aux implications éthiques de leurs usages.
En combinant technologie et responsabilité, Esri ouvre la voie à une IA qui soutient les objectifs sociétaux tout en préservant la confiance. Ensemble, nous pouvons construire un avenir où l’IA transforme positivement le monde, avec des solutions fiables, transparentes et éthiques.
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7:30
Les enjeux de l’IA
sur Dans les algorithmesSur son blog, le prof de philo Serge Cospérec a traduit et adapté l’une des conférences vidéo de Melanie Mitchell, auteure de l’excellent Intelligence artificielle, triomphes et déceptions. C’est souvent clair, trop complet, plutôt pédagogique : 1, 2, 3, 4 et 5.
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6:47
Eclairez vos terrains avec Giro3D
sur OslandiaPièce jointe: [télécharger]
Cet article concerne des fonctionnalités en cours de développement et sujettes à évolution.
L’éclairage dans Giro3DL’éclairage est un élément déterminant dans une scène 3D, et permet d’améliorer la lisibilité des volumes et du relief, notamment du terrain.
Giro3D dispose de deux modes d’éclairage pour les terrains: simplifié et réaliste.
L’éclairage simplifié (hillshading)Ce mode d’éclairage n’est compatible qu’avec l’entité Map dans un système de coordonnées projeté.
Il s’exprime par un couple de valeurs (azimut, zénith) décrivant la position du soleil telle que perçue depuis le centre de la scène. C’est un mécanisme très similaire à celui proposé par QGIS par exemple.
L’avantage de ce système est qu’il est très simple d’emploi, et familier des utilisateurs d’outils cartographiques.
Son inconvénient majeur, en revanche, est qu’il ne fonctionne pas avec le mode globe, puisque l’axe des rayons du soleil n’est pas le même en tout point du globe (alors qu’il l’est en tout point d’une carte plane).
Son autre inconvénient est l’absence de support de multiples sources lumineuses ainsi que les ombres portées.
Une couche d’élévation sans éclairage actif
La même couche éclairé par l’éclairage simplifié
L’éclairage réalisteCe mode d’éclairage n’était jusqu’ici pas supporté par l’entité Map.
Le mode d’éclairage réaliste utilise les mécanismes du moteur three.js comme l’éclairage physiquement réaliste et les ombres portées pour produire une scène plus réaliste.
Ce système permet d’utiliser un nombre arbitraire de sources lumineuses représentées par des objets 3D:
- Lumière d’ambiance permettant de simuler une lumière douce sans source précise comme le ciel,
- Lumière directionnelle permettant notamment de simuler la lumière du soleil,
- Lumières ponctuelles permettant de simuler des sources lumineuses comme les lampadaires ou autre éclairage artificiel local.
La même couche d’élévation éclairée par une lumière directionnelle, une lumière d’ambiance et des ombres portées
Les ombres portéesLe système d’éclairage réaliste permet également de visualiser des ombres portées ouvrant la voie à de nombreux cas d’usage, comme par exemple:
- visualisation de l’ensoleillement d’une vallée à une heure donnée,
- visualisation des ombres portées par des bâtiments sur une rue
Les ombres portées par le Grand Canyon se combinent à celle de la sphère
ConclusionLe support complet de l’éclairage three.js pour l’entité Map s’inscrit dans la philosophie de Giro3D de s’intégrer de façon aussi transparente que possible à l’écosystème three.js.
Les ombres portées représentent une addition intéressante pour améliorer la qualité visuelle des scènes et aider à la prise de décision lors des analyses d’ensoleillement.
Vous retrouverez toutes les fonctionnalités de Giro3D sur le site web et sur la page d’exemples interactifs.
Si vous souhaitez en savoir plus, intégrer Giro3D dans votre système d’information, utiliser ces fonctionnalités pour de nouveaux usages, n’hésitez pas à contacter notre équipe à infos+3d@oslandia.com ! Nous serons ravis d’échanger avec vous.
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15:13
Les sessions plénières de SIG2024 sont disponibles en replay
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
En octobre dernier avait lieu la conférence francophone Esri "SIG2024 - Le Géo-événement". Parmi les différents moments forts de ces deux journées, Esri France a proposé deux sessions plénières qui sont désormais accessibles en replay.
La première, présentée par Christophe Tourret (PDG d'Esri France) et de Marjorie Paillon (Journaliste), a permis d'offrir une vision approfondie de nombreux cas d'usages des SIG et de leur impact dans des domaines d'activités très diverses à travers plusieurs témoignages d'utilisateurs comme Engie Green, Scor, Systra, Première Urgence Internationale, Ville de Paris, Orléans Métropole,... La seconde, présentée par Gaëtan Lavenu et l'équipe du Marketing Produit d'Esri France, a passé en revue la vision, la stratégie et l'actualité technologique du système ArcGIS. De la vision générale du système SIG aux grands axes de R&D du leader des SIG, cette session est illustrée de plusieurs démonstrations concrètes des dernières évolutions d'ArcGIS. D'autres interventions et moments importants de la conférence SIG2024 sont également accessibles en replay sur le site web de la Géo-Communauté.
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14:01
Conférence des Cafés Géo de Paris, 30 novembre 2024 : Trieste et l’Istrie
sur Les cafés géographiquesInstitut de Géographie, 191 rue Saint-Jacques, Paris 5ème
Samedi 30 novembre 2024, de 10h à 12h30L’association des Cafés géographiques propose à ses adhérents un voyage de 5 jours en mai 2025 dont l’intitulé est « Trieste et l’Istrie ». Dans cette perspective nous avons pensé qu’une matinée à l’Institut de géographie pouvait être utile aux adhérents inscrits à ce voyage ainsi qu’à d’autres personnes curieuses d’en savoir plus sur cette région fascinante marquée par son identité de frontière.
Pour cela nous vous proposons deux petites conférences. Dans un premier temps, Daniel Oster a choisi de mettre en valeur quelques faits, essentiellement historiques, permettant de décrire un espace particulièrement complexe situé sur l’une des principales lignes de fracture de l’Europe. Dans un second temps, Henry Jacolin, ancien ambassadeur de France, se propose de présenter certains aspects de cette région dont il a une connaissance intime depuis longtemps. Il restera un peu de temps en fin de matinée pour des échanges entre les conférenciers et le public.
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13:59
« Il nous reste environ 30 ans de numérique devant nous »
sur Dans les algorithmes« On devrait se poser sérieusement la question de ce qui va se passer quand les écrans s’éteindront et commencer à anticiper le monde d’après le numérique ». Corinne Morel Darleux.
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13:17
NART’MUR
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueNamur est une ville de StreetArt avec ses rues parées de fresques, de sculptures, de motifs ou de mobiliers inattendus. Entre les silhouettes de Pop Art, les personnalités de Wallonie, les pierres sculptées ou le banc géant, la ville a pour objectif de rendre accessible l’art au plus grand nombre. Cette démarche est accentuée depuis une dizaine d’années par le programme Namur Confluent Culture. La ville tente aussi d’interpeller le public et de lui faire découvrir à nouveau les lieux. Une carte interactive propose de fouiller dans la ville et de visualiser les oeuvres d’art proposées. Triés par StreetArt, sculptures, minisculptures de l’artiste espagnol Isaac Cordal et oeuvres de Kalbut, de l’artiste Maxime Gesquière, les points offrent des informations sur les éléments avec leurs adresses, leurs descriptions assez précises, des photos et des liens utiles. De quoi faire une chasse à l’oeuvre.
+ d'infos :
sig.ville.namur.be
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7:30
Les agents IA arrivent
sur Dans les algorithmesCes dernières semaines, des avancées significatives ont été réalisées dans le domaine des agents IA capables d’utiliser des ordinateurs, des services web ou certaines de leurs fonctionnalités de manière autonome. Anthropic a lancé une fonction dédiée. OpenAI préparerait Operator et ChatGPT s’interface déjà avec des applications. Google travaillerait à Jarvis. L’enjeu est de faire sortir l’IA des fenêtres de discussion où elle est assignée, explique Dharmesh Shah, le cofondateur de HubSpot dans sa lettre d’information sur l’IA, Simple.ai. Désormais, elles vont pouvoir accomplir des actions concrètes, sans même avoir besoin d’API dédiées : ces agents vont pouvoir faire ce que chacun d’entre nous peut faire depuis un ordinateur (prendre un rendez-vous, commander quelque chose à notre place, interconnecter des services entre eux…). Pour les développeurs et entrepreneurs, cela signifie que les feuilles de routes de produits IA à venir doivent dès à présent intégrer ces nouvelles capacités, explique l’entrepreneur à ses pairs, qui a déjà lancé une plateforme d’agents IA, prêtes à l’emploi.
Dans sa newsletter, One Useful Thing, le professeur de management et d’innovation, Ethan Mollick, auteur du livre Co-Intelligence, analyse également la promesse des agents intelligents après avoir testé Claude, l’IA d’Anthropic. Que se passe-t-il quand on confie une souris à une IA ? Mollick a fait jouer Claude au jeu du trombone en lui demandant simplement de gagner. Pour Mollick, l’expérience illustre les forces et faiblesses des agents actuels. D’un côté, l’agent a été capable de jouer, de développer une stratégie et de l’exécuter. De l’autre, l’agent se montre facilement têtu, très sensible aux erreurs et au final peu perspicace. Il faut bien plus le guider que laisser en autonomie.
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6:03
OpenSource eXperience – 4 & 5 Décembre 2024
sur OslandiaOslandia sera présent à OSXP les 4 et 5 décembre 2024 à Paris. Le salon OpenSource eXperience est la grande rencontre annuelle des acteurs de l’open source.
Retrouvez Vincent et Bertrand sur le stand de notre partenaire et client Orange E14 pour échanger sur vos projets ! Nous pourrons également vous présenter nos dernières réalisations.
Le Groupe Orange a d’abord été utilisateur de produits open source, puis contributeur et éditeur. L’opensource est désormais une direction stratégique du groupe, avec un réel engagement pour être un acteur moteur de l’écosystème. En tant que premier partenaire OpenSource d’Orange, Oslandia est fière d’accompagner ce mouvement !
L’entrée est gratuite, vous pouvez créer votre badge ici : [https:]]
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17:28
Le SDK ArcGIS Maps for JavaScript 4.31 est disponible
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La nouvelle version 4.31 du SDK ArcGIS Maps for JavaScript est disponible depuis quelques jours. Comme chaque à mise à jour, l'API JavaScript introduit de nombreuses évolutions dont les plus notables sont les suivantes :- Sauvegarde des configurations d'affichage des tables
- Capacité d'export des enregistrements en CSV depuis les tables
- Visualiser et mettre à jour les pièces jointes depuis les tables
- Accrochage à la grille lors de l'édition en 2D
- Décalage des arêtes lors de la saisie/modification de géométries en 3D
- Infobulles déplaçables lors de la saisie/modification de géométries en 3D
- Support des lignes et des polygones pour l'agrégation et le regroupement
- Animation des symboles (en beta)
- Rotation des icônes en 3D
- Nouveau composant intégrable "Embeded Map"
- 4 Nouveaux composants cartographiques : Feature Table, Swipe, Catalog Layer List et Oriented Imagery Viewer.
- Utilisation de composants non rattachées aux vues (Map ou Scene)
- Capacité d'interaction entre des étendues visibles en 2D et en 3D
- Nouvelle notion d'opérateurs géométriques
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8:53
ArcGIS CityEngine 2024.1 est disponible
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Depuis quelques jours, la nouvelle version d'ArcGIS CityEngine est disponible. Une des évolutions notable est l'arrivée de CityEngine dans l'environnement ArcGIS Enterprise mais l'application de modélisation 3D de contexte urbain regorge aussi de nouvelles fonctionnalités pour améliorer vos travaux de conception : créer des modèles plus complexes, parcourir les librairies de matériaux ou encore configurer le mode perspective à deux points pour garder vos lignes architecturales parfaitement alignées.
Pour les plus pressés d'entre-vous, la vidéo ci-dessous résume ces principales nouveautés :
Lancement d'ArcGIS CityEngine dans ArcGIS Enterprise
Les organisations qui s'appuient sur ArcGIS Enterprise peuvent désormais gérer et distribuer les licences CityEngine depuis le portail ArcGIS Enterprise 11.4, et les utilisateurs de CityEngine peuvent accéder directement aux données du portail lors de la création de modèles et les partager pour la collaboration.
Intégration avec ArcGIS Urban
L'intégration d'ArcGIS CityEngine et d'ArcGIS Urban continue de s'améliorer. Avec cette version, les utilisateurs peuvent désormais importer les espaces au sol (ground spaces) depuis ArcGIS Urban, et ces espaces importés correspondront désormais visuellement à leur apparence dans Urban, créant ainsi davantage de cohérence entre les deux environnements.
Présentation du mode perspective à deux points
Cette fonctionnalité ravira tous les architectes, CityEngine offre désormais la possibilité d'activer la fonction tilt-shift (également appelée correction de perspective à deux points). Vous pourrez travailler avec votre modèle dans la perspective dont vous avez besoin en activant facilement ce paramètre pour faire apparaître automatiquement les lignes verticales parallèles.
Contrôle étendu des règles CGA
Vous pourrez désormais créer des géométries plus complexes lors de la génération de modèles avec de nouvelles fonctionnalités CGA. Cette version introduit l'intégration de règles en mode "inline", les balises de composants et les opérations 3D de type booléenne, ouvrant de nouvelles possibilités intéressantes pour consolider et rationaliser les flux de travail lors de la création de règles CGA.
Rechercher facilement dans le navigateur de matériaux
La recherche de matériaux n'a jamais été aussi simple dans l'éditeur Visual CGA grâce à la nouvelle barre de recherche et à la fonction de filtrage. Vous lancerez simplement le navigateur depuis l'inspecteur et recherchez des matériaux, ou vous parcourrez la bibliothèque pour trouver l'apparence dont votre modèle a besoin.
IFC et BIM
CityEngine supporte dorénavant l'import des versions 4x1 et 4x2 de modèles IFC. Il est désormais d'importer plusieurs fichiers BIM et DWG en même temps dans une scène CityEngine.
Vous pouvez consulter le détail de toutes les mises à jour de cette version 2024.1 dans les notes de version, et si vous êtes nouveau sur CityEngine et prêt à l'essayer, vous pouvez accéder à une version d'essai gratuite de 21 jours et démarrer avec l'aide de les tutoriels.
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7:30
Réinventer le mérite
sur Dans les algorithmesNotre façon de mesurer le mérite est problématique. Dans son petit livre éponyme (Mérite, Anamosa, 2021), la sociologue Annabelle Allouch rappelait que celui-ci est d’abord un mode de justification de l’ordre social et des inégalités, dénonçant sa transformation en métrique qui masquent leurs biais sous leur fausse objectivité. Elle y invitait déjà à repolitiser le mérite. Dans Le talent est une fiction (JC Lattès, 2023), la neuroscientifiique Samah Karaki dénonçait à son tour la fiction du talent : “Croire que notre mérite découle de nos talents et de notre travail personnel encourage l’égoïsme, la discrimination et l’indifférence face au sort des autres”, écrivait-elle. Le philosophe Michael Sandel dans La tyrannie du mérite (Albin Michel, 2021) invitait également à le défaire notamment parce qu’il nous rend aveugle « aux causes et influences sociales qui échappent pourtant au contrôle individuel ».
Le mérite n’est pas unique. Or, la façon dont nous le promouvons, l’instrumentons tend à saper la diversité des talents dont nous avons besoin. Ces auteurs soulignent tous que la façon dont nous concevons et instrumentons le mérite ne fonctionne pas.
C’est également le constat que dresse le journaliste américain David Brooks dans un passionnant article fleuve pour The Atlantic : la méritocratie ne fonctionne plus, observe avec dépit le journaliste américain, en proposant des pistes particulièrement stimulantes pour la réinventer.
Image : l’article de David Brooks pour The Atlantic. La méritocratie, un idéal déçuDans son article, Brooks rappelle que jusque dans les années 50, l’idéal méritocratique était d’abord un idéal bourgeois qui s’appuyait sur la seule reproduction sociale des élites entre elles. C’était l’âge des privilèges sociaux, où les élèves des grandes universités élitaires n’étaient pas les meilleurs élèves du pays, mais les descendants des élites en place. C’est dans le recrutement universitaire que les choses ont bougé, notamment par l’influence de James Conant, président de Harvard de 1933 à 1953, qui a dénoncé cette « aristocratie héréditaire » et son « féodalisme industriel ». Conant a fait bouger les critères d’admission pour privilégier l’intelligence, révélée par la réussite scolaire. C’est lui qui va introduire des tests d’admission à Harvard qui vont devenir le SAT, cet examen standardisé utilisé par toutes les universités américaines. « En modifiant ainsi les critères d’admission, il espérait réaliser le rêve de Thomas Jefferson d’une aristocratie naturelle des talents, en sélectionnant les personnes les plus intelligentes de toutes les couches de la société. Conant voulait créer une nation avec plus de mobilité sociale et moins de conflits de classes ». Il incarnait une époque où les gens avaient une foi inébranlable dans les projets d’ingénierie sociale et la planification centralisée.
La société s’est très vite adaptée à cette « maximisation » du talent. L’école et l’université sont devenues des systèmes de tri, censés produire une classe dirigeante variée et diverse. « L’ère de l’homme bien élevé était révolue. L’ère de l’élite cognitive était arrivée. » L’effet a été transformateur, souligne Brooks. La société a changé. Les parents ont essayé de produire le type d’enfants qui pourraient entrer dans les universités sélectives, certains y arrivant tout de même mieux que d’autres, notamment ceux dotés eux-mêmes de diplômes, pratiquant une « culture concertée » comme l’explique la sociologue Annette Lareau dans son livre, Unequal Childhoods, c’est-à-dire en apportant à leurs enfants les activités qui sont valorisées par la sélection. Toute l’éducation s’est adaptée à cette évolution. Dans les écoles primaires et secondaires, les temps consacrés à la récréation, aux arts plastiques ou au bricolage ont été réduits…
Le problème, c’est que la maximisation de l’intelligence a eu des effets de bords. L’évaluation permanente conduit à orienter les élèves de plus en plus tôt. Alors que les élèves méritants sont canalisés vers les bonnes écoles, les autres, dès 9 ou 10 ans, savent déjà que l’école ne veut pas d’eux.
La structure des opportunités aux Etats-Unis a également évolué en regard. Il est devenu de plus en plus difficile d’obtenir un bon emploi si vous n’avez pas un diplôme universitaire, en particulier un diplôme d’une université d’élite. « Lorsque j’ai commencé dans le journalisme, dans les années 1980, des journalistes âgés de la classe ouvrière parcouraient encore les salles de rédaction. Aujourd’hui, le journalisme est une profession réservée presque exclusivement aux diplômés de l’université, en particulier de l’élite. Une étude de 2018 a révélé que plus de 50 % des rédacteurs du New York Times et du Wall Street Journal avaient fréquenté l’une des 34 universités ou collèges les plus prestigieux du pays. Une étude plus vaste, publiée dans Nature cette année, a examiné les meilleurs éléments de diverses professions – avocats, artistes, scientifiques, chefs d’entreprise et dirigeants politiques – et a constaté le même phénomène : 54 % avaient fréquenté les mêmes 34 institutions d’élite. » Les entreprises d’élites de la finance, du conseil ou du droit sont également obsédées par le recrutement de prestige, explique la sociologue Lauren Rivera, qui montre que passé une poignée d’écoles d’élites, elles, ne regardent plus les candidatures provenant d’ailleurs.Cette réforme méritocratique aurait dû conduire à un âge d’or à une société plus juste. Et c’est ce qui s’est en partie passé. La classe dirigeante américaine est devenue plus diversifiée et plus intelligente. « Mais nous n’avons pas produit une relation plus saine entre notre société et ses élites ». Nombre de diplômés de ces écoles ont mis leur talent au service d’un emploi bien rémunéré. Certes, cette élite a produit le New Deal, la paix et la prospérité américaine, mais elle a aussi produit les bourbiers militaires, la crise financière, l’essor des réseaux sociaux toxiques et notre actuel dysfonctionnement politique, estime Brooks. « Aujourd’hui, 59 % des Américains pensent que le pays est en déclin, 69 % pensent que l’élite politique et économique ne se soucie pas des travailleurs, 63 % pensent que les experts ne comprennent pas leur vie et 66 % pensent que l’Amérique a besoin d’un dirigeant fort pour reprendre le pays aux riches et aux puissants », estime une enquête Ipsos sur le populisme. En bref, sous la direction de notre classe méritocratique actuelle, la confiance dans les institutions a chuté au point que « une grande masse d’électeurs a fait un gros doigt d’honneur aux élites en votant pour Donald Trump ».
Les 6 péchés capitaux de la méritocratieBrooks confesse qu’il a passé une grande partie de sa vie à fréquenter cette élite et à enseigner dans ces universités d’élites. « Ce sont des institutions impressionnantes remplies de personnes impressionnantes », mais qui restent coincées dans le système que Conant a mis en place avant les années 50. Nous sommes prisonniers de ce système de tri. « Les étudiants ne peuvent pas se concentrer sur les matières académiques qui les passionnent, car les dieux de la moyenne générale exigent qu’ils aient toujours des A partout ». Le piège sélectif s’est refermé sur chacun.
Pour David Brooks, la méritocratie est coincée dans ses 6 péchés capitaux qui en pointent les contradictions insolubles :
1. Le système surestime l’intelligence et ses indicateurs spécifiques, qu’ils aient la forme de tests standardisés ou de tests de QI. « Le QI – malgré toutes ses déficiences – est devenu la mesure non pas de ce que vous faites, mais de qui vous êtes », explique l’historien Nathaniel Comfort. Certes, l’intelligence est importante, mais elle ne fait pas tout. Une étude sur les jeunes mathématiciens précoces, à 12 ou 13 ans, montre que leurs résultats sont corrélés à une plus forte probabilité d’obtenir des doctorats ou de déposer des brevets. Cependant, l’intelligence est moins signifiante qu’on le pense. A partir des années 1920, le psychologue Lewis Terman – qui est l’un des inventeurs du test de QI – et ses collègues de Stanford ont suivi environ 1500 enfants à QI élevé tout au long de leur vie. Le groupe a obtenu 97 doctorats, 55 doctorats en médecine et 92 diplômes en droit… Mais aucun génie n’est sorti du groupe. Ces jeunes gens brillants ont occupé des emplois parfaitement respectables en tant que médecins, avocats et professeurs, mais il n’y a pas eu de figures transformatrices, pas de changeurs de monde ou de lauréats du prix Nobel. Les jeunes prodiges ne sont pas devenus des adultes prodiges. Comme l’a conclu le journaliste scientifique Joel Shurkin, qui a écrit un livre sur l’étude Terman, le QI ne mesure pas la créativité. En 2019, les chercheurs de l’université Vanderbilt ont étudié 677 personnes dont les scores SAT à 13 ans les situaient dans le top des 1%. 12% de ces adolescents ont atteint une « éminence » (c’est-à-dire le fait d’atteindre le sommet dans son domaine, comme de devenir professeur dans une grande université, PDG d’une entreprise Fortune 500, juge, écrivain primé…) dans leur carrière à 50 ans. C’est un pourcentage important, mais cela signifie que 88% d’entre eux n’ont pas atteint ce niveau de réussite. Faire passer un test standardisé à quelqu’un permet d’apprendre quelque chose d’important sur lui, mais ne permet pas de faire une prédiction sur le fait qu’il contribuera utilement à la société.
« L’intelligence n’est pas la même chose que l’efficacité », rappelle Brooks. Le psychologue cognitif Keith E. Stanovich a inventé le terme de dysrationalité pour décrire le phénomène qui conduit des personnes intelligentes à prendre des décisions stupides ou irrationnelles. « Être intelligent ne signifie pas que vous êtes prêt à essayer des points de vue alternatifs, ou que vous êtes à l’aise avec l’incertitude, ou que vous pouvez reconnaître vos propres erreurs. Cela ne signifie pas que vous avez une vision claire de vos propres préjugés. En fait, les personnes à haut QI sont peut-être meilleures que les autres pour se convaincre que leurs propres opinions erronées sont vraies », cingle Brooks.
2. La réussite scolaire n’est pas la même chose que la réussite dans la vie… notamment parce que l’école n’est pas vie. « La réussite scolaire consiste à franchir les obstacles que les adultes mettent devant vous quand la réussite dans la vie implique surtout de tracer sa propre voie ». À l’école, une grande partie de la réussite est individuelle. Dans la vie, les réussites sont souvent bien plus collectives et nécessitent de savoir travailler à plusieurs, ce que les tests évaluent assez mal. « Les notes révèlent qui est persévérant, autodiscipliné et docile, mais elles ne révèlent pas grand-chose sur l’intelligence émotionnelle, les compétences relationnelles, la passion, la capacité de leadership, la créativité ou le courage ». Le mérite est non sequitur. Les étudiants sont classés dans un domaine, puis on les place dans des domaines qui ont peu à voir avec ce pour quoi ils ont été entraînés. Pour le psychologue Adam Grant, « l’excellence académique n’est pas un bon indicateur de l’excellence professionnelle. Dans tous les secteurs, les recherches montrent que la corrélation entre les notes et les performances professionnelles est modeste la première année après l’université et insignifiante au bout de quelques années », expliquait-il dans une tribune pour le New York Times. Dans une étude portant sur 28 000 jeunes étudiants, ceux qui fréquentaient des universités de rang supérieur n’ont obtenu des résultats professionnels dans le conseil que très légèrement supérieurs à ceux qui fréquentaient des universités de rang inférieur. Pire, les étudiants des universités et collèges les mieux classés, étaient plus susceptibles de ne pas accorder suffisamment d’attention aux relations interpersonnelles et, dans certains cas, d’être « moins amicaux », « plus enclins aux conflits » et « moins susceptibles de s’identifier à leur équipe ». Enfin, souligne Brooks, à l’ère de l’IA, qui est déjà capable de rédiger des articles permettant d’obtenir un A à Harvard, ces étudiants ont désormais des talents qui pourraient bientôt se révéler obsolètes.
3. La méritocratie est truquée. Elle ne trie pas les gens selon leurs capacités innées, mais prend en compte la richesse de leurs parents, notamment parce que les parents aisés investissent très massivement dans l’éducation de leurs enfants pour qu’ils puissent gagner la course aux admissions. Selon le professeur de droit Daniel Markovits, auteur de The Meritocracy Trap, les familles plus riches consacrent énormément d’argent à l’éducation de leurs enfants. Les étudiants issus de familles appartenant au 1% des plus riches, ont 77 fois plus de chances de fréquenter une université d’élite que les étudiants de familles gagnant 30 000 dollars par an. Un enfant de 3 ans qui grandit avec des parents gagnant plus de 100 000 dollars par an a environ deux fois plus de chances d’aller à l’école maternelle qu’un enfant de 3 ans dont les parents gagnent moins de 60 000 dollars. Et ces écarts se sont creusés de 40 à 50% au cours des dernières décennies. Selon les données des résultats d’admissions les plus récents, au moment où les étudiants postulent à l’université, les enfants de familles gagnant plus de 118 000 dollars par an obtiennent 171 points de plus au SAT que les étudiants de familles gagnant entre 72 000 et 90 000 dollars par an, et 265 points de plus que les enfants de familles gagnant moins de 56 000 dollars. Comme l’a noté Markovits, l’écart académique entre les riches et les pauvres est plus grand que l’écart académique entre les étudiants blancs et noirs dans les derniers jours des lois instituant la ségrégation raciale américaine. Conant imaginait un monde où les universités ne seraient pas seulement pour les enfants des riches, rappelle Brooks. Ce n’est plus le cas. Les écoles d’élites se sont refermées sur les enfants riches. En 1985, selon l’écrivain William Deresiewicz, 46 % des étudiants des 250 universités les plus sélectives venaient du quart supérieur de la distribution des revenus. En 2000, ce chiffre était de 55 %. En 2006, il était de 67 %.
La méritocratie intellectuelle a « rétabli l’ancienne hiérarchie fondée sur la richesse et le statut social ». « Mais les nouvelles élites ont une plus grande arrogance, car elles croient que leur statut a été gagné par le travail acharné et le talent plutôt que par la naissance ». Elles ont le sentiment qu’elles méritent leur succès, qu’elles ont obtenu le droit d’en tirer les fruits. Le talent n’est pas aussi inné qu’on l’a longtemps pensé. Le talent comme l’effort, comme l’a observé le professeur de droit Joseph Fishkin n’est pas isolé des circonstances de naissances.
4. La méritocratie a créé un système de castes. « Après des décennies de ségrégation cognitive, un gouffre sépare les personnes instruites des moins instruites ». « Le diplômé du secondaire moyen gagnera environ 1 million de dollars de moins au cours de sa vie que le diplômé moyen d’un cursus universitaire de quatre ans. La personne moyenne sans diplôme universitaire de quatre ans vit environ huit ans de moins que le diplômé moyen d’un cursus universitaire de quatre ans. Trente-cinq pour cent des diplômés du secondaire sont obèses, contre 27 pour cent des diplômés d’un cursus universitaire de quatre ans. Les diplômés du secondaire ont beaucoup moins de chances de se marier, et les femmes diplômées du secondaire ont environ deux fois plus de chances de divorcer dans les dix ans suivant leur mariage que les femmes diplômées de l’université. Près de 60 pour cent des naissances chez les femmes diplômées du secondaire ou moins surviennent hors mariage, ce qui est environ cinq fois plus élevé que le taux des femmes titulaires d’au moins une licence. Le taux de mortalité par opioïdes chez les personnes titulaires d’un diplôme du secondaire est environ dix fois plus élevé que chez celles titulaires d’au moins une licence. » Les écarts sociaux sont plus forts que jamais. « Selon une étude de l’American Enterprise Institute, près d’un quart des personnes ayant un diplôme d’études secondaires ou moins déclarent ne pas avoir d’amis proches, alors que seulement 10 % de celles ayant un diplôme universitaire ou plus le disent. Ceux dont l’éducation ne s’étend pas au-delà du lycée passent moins de temps dans les espaces publics, moins de temps dans les groupes de loisirs et les ligues sportives. Ils sont moins susceptibles d’accueillir des amis et de la famille chez eux. » Pire, souligne Brooks, les avantages d’une éducation supérieure d’élite se multiplient au fil des générations. « Des parents aisés et bien éduqués se marient entre eux et confèrent leurs avantages à leurs enfants, qui vont ensuite dans des universités prestigieuses et épousent des personnes comme eux. Comme dans toutes les sociétés de castes, la ségrégation profite aux ségrégateurs. Et comme dans toutes les sociétés de castes, les inégalités impliquent des inégalités non seulement de richesse mais aussi de statut et de respect. » La méritocratie dans son ensemble est un système de ségrégation. Et cette ségrégation par l’éducation a tendance à se superposer à la ségrégation par la race et à y contribuer, un problème qui ne fait que s’aggraver depuis la disparition de la discrimination positive en 2023. Les Noirs constituent environ 14 % de la population américaine, mais seulement 9 % de la classe de première année actuelle de Princeton. En 2024, le MIT a constaté que le nombre de Noirs dans sa classe de première année est passé de 15 % à 5 %.
Depuis environ 50 ans, l’élite cognitive s’est retirée de l’engagement avec le reste de la société américaine. Depuis 1974 environ, comme l’a noté la sociologue de Harvard Theda Skocpol, les Américains diplômés de l’enseignement supérieur ont quitté les organisations sociales où ils côtoyaient les personnes des classes sociales peu éduquées pour rejoindre des organisations où ils se côtoient seulement entre eux. Les classes sociales se sont contractées et se sont refermées sur elles-mêmes, comme l’explique le journaliste David Goodhart dans son livre La tête, la main et le cœur qui dénonce la toute puissance d’une classe cognitive, avec des conséquences sociales délétères : une désillusion massive parmi la jeunesse diplômée et une frustration chez celle qui ne l’est pas.
5. La méritocratie a endommagé la psyché de l’élite américaine. « La méritocratie est un gigantesque système de récompenses extrinsèques. Ses gardiens – les éducateurs, les recruteurs d’entreprise et les superviseurs sur le lieu de travail – imposent une série d’évaluations et d’obstacles aux jeunes. Les étudiants sont formés pour être de bons franchisseurs d’obstacles ». Nous couvrons d’approbation ou de désapprobation ceux qui franchissent ou pas les obstacles des admissions. Ceux qui ne réussissent pas à franchir les critères sociaux que nous avons mis en place s’effondrent. Certains jeunes sont submergés par la pression qui s’impose à eux. D’autres apprennent à trouver les astuces pour franchir les obstacles. « Les personnes élevées dans ce système de tri ont tendance à devenir réticentes au risque, consumées par la peur qu’un seul échec les fasse chuter définitivement ». La réussite professionnelle est devenue le seul critère du jeu.
6. Mais surtout, explique Brooks, cette « méritocratie a provoqué une réaction populiste qui déchire et fracture la société ». Le psychologue Robert Rosenthal et la directrice d’école Leonore Jacobson ont étudié dans les années 60 « l’effet Pygmalion » montrant que les enseignants se comportent différemment envers les élèves qu’ils considèrent comme intelligents. Des années de recherche ont montré qu’ils sourient et hochent la tête plus souvent à ces enfants, leur offrent plus de commentaires, leur accordent plus de temps pour poser des questions… Les autres par contre, eux, se rendent vite compte que ce système n’est pas pour eux. « Beaucoup de personnes qui ont perdu la course au mérite ont développé un mépris pour l’ensemble du système et pour les personnes qu’il élève. Cela a remodelé la politique nationale. Aujourd’hui, la fracture politique la plus importante se situe au niveau de l’éducation : les personnes moins instruites votent républicain, et les personnes plus instruites votent démocrate ». En 1960, John F. Kennedy a perdu le vote des diplômés universitaires blancs par deux contre un et est arrivé à la Maison Blanche grâce à la classe ouvrière. En 2020, Joe Biden a perdu le vote de la classe ouvrière blanche par deux contre un et est arrivé à la Maison Blanche grâce aux diplômés de l’enseignement supérieur. Le problème, c’est que des dirigeants populistes exploitent et rallient désormais les moins instruits et les déclassés, à l’image de Trump. « Ces dirigeants comprennent que la classe ouvrière en veut plus à la classe professionnelle qui sait tout et qui a de beaux diplômes qu’aux magnats de l’immobilier milliardaires ou aux riches entrepreneurs. Les dirigeants populistes du monde entier se livrent à des exagérations grossières, à des généralisations grossières et à des mensonges éhontés, tous destinés à dire à la classe instruite, en substance : « Allez vous faire foutre ! » »
« Lorsque le niveau de revenu est la division la plus importante d’une société, la politique est une lutte pour savoir comment redistribuer l’argent. Lorsque la société est davantage divisée par l’éducation, la politique devient une guerre de valeurs et de culture ». « Dans un pays après l’autre, les gens diffèrent en fonction de leur niveau d’éducation sur l’immigration, les questions de genre, le rôle de la religion sur la place publique, la souveraineté nationale, la diversité et la confiance que l’on peut accorder aux experts pour recommander un vaccin. »
« Alors que les électeurs de la classe ouvrière se sont déplacés vers la droite, le progressisme est devenu un signal élitaire ». En 2023, 65 % des étudiants de dernière année de Harvard, l’école la plus riche du monde, se sont identifiés comme progressistes ou très progressistes.
« James Conant rêvait de construire un monde de mélange de classes et de courtoisie sociale ; nous nous sommes retrouvés avec un monde de lignes de castes rigides et de guerre culturelle et politique à tous les étages. Conant rêvait d’une nation dirigée par des dirigeants brillants. Nous nous sommes retrouvés avec le président Trump. »
Comment changer la méritocratie ?Régulièrement, des gens de gauche proposent de démanteler la méritocratie actuelle, de se débarrasser des admissions sélectives, proposent que les écoles aient toutes les mêmes ressources… Mais pour Brooks, c’est peut-être oublier que toutes les sociétés humaines ont été hiérarchisées, même la Russie soviétique et la Chine maoïste. « Ce qui détermine la santé d’une société n’est pas l’existence d’une élite, mais l’efficacité de l’élite, et le fait que les relations entre les élites et tous les autres soient mutuellement respectueuses. »
« Nous devons toujours trouver et former les personnes les mieux équipées pour devenir des physiciens nucléaires et des chercheurs en médecine. Si la méritocratie américaine ne parvient pas à identifier les plus grands jeunes génies et à les former dans des universités comme Caltech et MIT, la Chine – dont la méritocratie utilise depuis des milliers d’années des tests standardisés pour sélectionner les plus brillants – pourrait nous dépasser dans la fabrication de puces électroniques, l’intelligence artificielle et la technologie militaire, entre autres domaines. Et malgré tous les défauts du système éducatif américain, nos universités d’élite font de la recherche pionnière, génèrent des avancées considérables dans des domaines tels que la biotechnologie, propulsent des étudiants brillants dans le monde et stimulent une grande partie de l’économie américaine. Nos meilleures universités continuent de faire l’envie du monde. »
« Le défi n’est pas de mettre fin à la méritocratie », estime Brooks, « mais de l’humaniser et de l’améliorer ». Un certain nombre d’événements récents rendent cette tâche encore plus urgente – tout en rendant peut-être le moment politiquement propice à une vaste réforme (ou à son délitement dans une idiocratie qui pourrait être le point terminal de la méritocratie, pourrait-on ajouter, dans une perspective plus pessimiste).
Tout d’abord, la fin de la discrimination positive par la Cour suprême a limité la capacité des universités à accueillir des étudiants issus de milieux moins favorisés, estime Brooks. Désormais, pour intégrer des enfants de milieux sous-représentés, elles devront trouver de nouveaux moyens d’y parvenir. Deuxièmement, la concurrence intellectuelle de l’IA nécessite de trouver la manière pour détecter et former les personnes créatives, capables de faire ce que l’IA ne sait pas faire. Enfin, les universités sont confrontées à une crise de valeur lié au conflit Israélo-Palestinien que les Républicains instrumentisent pour intensifier leur guerre contre l’enseignement supérieur. Pour Brooks, cela invite les universités à reposer leurs principes et leurs valeurs. Enfin, le déclin démographique oblige les universités à réformer et réinventer leurs modalités d’inscriptions pour ne pas devenir exsangues.
Mais la première étape consiste à changer la définition du mérite. Nous devons trouver les moyens d’élargir la définition de Conant. Et Brooks de proposer de commencer par pointer les limites de la définition. « Lui et ses pairs travaillaient à une époque où les gens étaient optimistes quant à la possibilité de résoudre les problèmes sociaux grâce à l’application rationnelle des connaissances dans des domaines tels que les statistiques, l’économie, la psychologie, la théorie de la gestion et l’ingénierie. Ils admiraient les techniciens qui valorisaient la quantification, l’objectivation, l’optimisation et l’efficacité. Ils avaient une grande foi dans la puissance cérébrale brute et ont naturellement adopté une vision rationaliste de l’être humain : la raison est distincte des émotions. » Le problème, c’est que l’ingénierie sociale et ses planifications rationalistes, des grands ensembles sociaux à la planification économique, ont échoué. « Et ils ont échoué pour la même raison : les rationalistes partaient du principe que tout ce qui ne peut être compté et mesuré n’a pas d’importance. Ce n’est pas le cas. Les plans rationalistes échouent parce que la vie est trop complexe pour leurs méthodes de quantification. »
Dans L’Oeil de l’Etat, l’anthropologue James C. Scott raconte l’industrialisation de la forêt allemande et son échec. En cherchant à éliminer le désordre organique de la forêt, le cycle nutritif des arbres s’est déréglé. « En se concentrant uniquement sur les parties de la forêt qui semblaient essentielles à leurs usages, les planificateurs n’ont pas réussi à voir la forêt dans sa globalité. En essayant de standardiser et de contrôler le processus de croissance, les planificateurs ont en fait assassiné les arbres. »
« La méritocratie moderne méconnaît les êtres humains de la même manière que les rationalistes allemands méconnaissaient les arbres ». Pour rendre les gens lisibles par le système de tri, les chercheurs établissent une distinction entre ce qu’ils appellent les compétences « cognitives » et « non cognitives » (on dirait plutôt entre compétences académiques, mesurées par les résultats scolaires et les autres, NDT). Les compétences cognitives sont les compétences « dures » qui peuvent être facilement mesurées, comme le QI et les résultats à un test d’algèbre. Les compétences non cognitives sont des choses plus floues et plus difficiles à quantifier, comme la flexibilité émotionnelle, le courage, l’agilité sociale et les qualités morales (et ce sont aussi des compétences cognitives, rappelle bien sûr Brooks). « Ce que cette méthode de catégorisation révèle, c’est à quel point les rationalistes se soucient peu des capacités qui vont au-delà du QI ». La méritocratie moderne traite ce qui ne relève pas du QI ou de ses substituts, comme les résultats scolaires, comme négligeables, alors que ces autres compétences sont certainement plus essentielles qu’on ne le pense. « Avoir un processeur mental rapide est une bonne chose, mais d’autres traits peuvent jouer un rôle plus important pour déterminer votre contribution à la société : Faites-vous des efforts ? Pouvez-vous établir des relations ? Êtes-vous curieux ? Êtes-vous digne de confiance ? Comment réagissez-vous sous pression ? » En ne regardant que les résultats scolaires, la méritocratie actuelle semble favoriser certaines formes de personnalités sur d’autres, à savoir des personnalités plus égocentriques, plus manipulatrices, plus imbues d’elles-mêmes.
Pourtant, les caractéristiques non cognitives sont manifestes. L’économiste Raj Chetty et ses collègues ont tenté de comprendre ce qui caractérise les bons enseignants par exemple. Ce qui les distingue, c’est qu’ils semblent transmettre plus efficacement des compétences générales, comme s’entendre avec les autres, rester concentré. « Les chercheurs ont découvert que ces compétences générales, lorsqu’elles sont mesurées vers 9-10 ans, sont 2,4 fois plus importantes que les résultats en mathématiques et en lecture pour prédire le revenu futur d’un élève ». L’expert en leadership organisationnel Mark Murphy a découvert quelque chose de similaire lorsqu’il a étudié les raisons pour lesquelles les gens sont licenciés. Dans son ouvrage Hiring for Attitude, Murphy indique que seulement 11 % des personnes qui ont échoué dans leur travail (c’est-à-dire qui ont été licenciées ou ont obtenu une mauvaise évaluation de performance) l’ont été à cause d’un manque de compétences techniques. Pour les 89 % restants, les échecs étaient dus à des traits sociaux ou moraux qui ont affecté leur performance au travail (humeur maussade, difficulté à être coaché, faible motivation, égoïsme…). Ils ont échoué parce qu’ils manquaient des compétences non cognitives adéquates. Près de 50% des recrues démissionnent ou sont remerciées dans les 18 mois suivant leur embauche. Les effets du défaut de compétences non cognitives est cataclysmique.
« Pourquoi avons-nous une vision si déformée et incomplète de ce qui constitue les capacités humaines ? »
Les 4 qualités d’une méritocratie humaniste« Pour repenser la méritocratie, nous devons prendre davantage en compte ces caractéristiques non cognitives », estime Brooks. « Nous devons cesser de traiter les gens comme des cerveaux sur un bâton et prêter davantage attention à ce qui les motive ».
Pour Leslie Valiant, professeur d’informatique à Harvard et spécialiste de la cognition, ce qui compte le plus pour le progrès humain n’est pas l’intelligence mais l’éducabilité, c’est-à-dire la capacité à apprendre de l’expérience. C’est là le cœur des qualités que nous devrions chercher à développer pour une méritocratie humaniste.
Pour Brooks, il faudrait redéfinir le mérite autour de 4 qualités cruciales :
- La curiosité. Les enfants naissent curieux, rappelle-t-il. Une étude d’observation a noté que les enfants entre 14 mois et 5 ans posaient en moyenne 107 questions par heure… puis ils vont à l’école et n’en posent plus. La psychologue Susan Engel, dans son livre, The Hungry Mind a montré qu’en maternelle les enfants exprimaient leur curiosité seulement 2,4 fois toutes les 2 heures de cours. A 10-11 ans, ce chiffre tombe à 0,48 fois. La productivité que l’on demande à l’enseignement empêche les élèves de poser des questions. « Notre méritocratie actuelle décourage la curiosité au profit d’une simple accumulation de contenu dans le but d’améliorer les résultats aux tests ». Le problème, c’est que lorsque les enfants ont perdu leur curiosité, vers l’âge de 11 ans, estime Engel, ils ont tendance à rester incurieux pour le reste de leur vie. Dans son étude sur les grandes personnalités de l’histoire, le psychologue Frank Barron estime que la curiosité constante est essentielle à leur réussite, c’est elle qui les aide à rester « flexibles, innovants et persévérants ». Notre système méritocratique encourage les gens à se concentrer étroitement sur les tâches cognitives, mais la curiosité exige du jeu et du temps libre non structuré. Si vous voulez comprendre à quel point quelqu’un est curieux, regardez comment il passe son temps libre, comme le recommandent dans leur livre, Talent : How to Identify Energizers, Creatives, and Winners Around the World, le capital-risqueur Daniel Gross et l’économiste Tyler Cowen.
- Un sens de la motivation et de la mission. Alors qu’il était emprisonné dans les camps de concentration nazis, le psychiatre autrichien Viktor Frankl remarqua que ceux qui survivaient le plus longtemps étaient des personnes qui s’étaient engagés. Comme il le montra dans son livre Découvrir un sens à sa vie (1988), la vie avait un sens pour eux, avant les camps, et ce sentiment les a soutenus dans les circonstances les plus déshumanisantes qui soient. Les personnes qui ont une perception du sens de la vie ou d’un engagement vont là où se trouvent les problèmes, estime Brooks. Certaines personnes sont motivées par des émotions morales, comme l’indignation face à l’injustice, la compassion pour les faibles, l’admiration pour un idéal. « Elles ont un fort besoin d’une vie qui ait un sens, le sentiment que ce qu’elles font compte vraiment ». Ce sentiment transcendant, cette cause qu’ils portent et les dépasse, les pousse à aller de l’avant et leur donne une cohérence interne.
- L’intelligence sociale. Lorsque Boris Groysberg, professeur de comportement organisationnel à la Harvard Business School, a examiné les carrières de centaines de spécialistes de l’investissement qui avaient quitté une société financière pour travailler dans une autre, il a Il a découvert quelque chose de surprenant : « Dans l’ensemble, les performances professionnelles de ceux qui ont changé d’entreprises ont chuté de manière spectaculaire et ils ont continué à souffrir pendant au moins cinq ans après avoir changé d’entreprise », explique-t-il dans Chasing Stars : The Myth of Talent and the Portability of Performance. Ces résultats suggèrent que parfois, le talent est inhérent à l’équipe, pas à l’individu. Dans une méritocratie efficace, nous voudrions trouver des personnes qui sont de fantastiques bâtisseurs d’équipe, qui ont d’excellentes compétences en communication et en cohésion. En sport, les facilitateurs sont des joueurs qui ont une capacité ineffable à rendre une équipe plus grande que la somme de ses parties. Pour l’économiste David Deming, ces compétences sociales sur le lieu de travail sont un fort prédicateur de la réussite professionnelle. Des recherches ont montré que ce qui rend certaines équipes spéciales n’est pas principalement l’intelligence de ses membres les plus intelligents, mais plutôt la façon dont ses dirigeants écoutent, la fréquence à laquelle ses membres prennent la parole, la façon dont ils s’adaptent aux mouvements des autres, la façon dont ils construisent la réciprocité.
- L’agilité. Dans des situations chaotiques, la puissance cérébrale brute peut être moins importante que la sensibilité de perception. Les grecs parlaient de la métis ou ruse de l’intelligence pour désigner cette capacité à synthétiser tous les aspects d’une situation pour la comprendre, une forme d’agilité qui permet l’anticipation. Les tests SAT comme l’apprentissage par les connaissances ne permettent pas d’acquérir cette capacité prédictive. Le psychologue et politologue de l’Université de Pennsylvanie Philip E. Tetlock a découvert que les experts sont généralement très mauvais pour faire des prédictions sur les événements futurs. En fait, il a découvert que plus l’expert est éminent, moins ses prédictions sont précises. Tetlock explique que cela est dû au fait que les opinions des experts sont trop figées : ils utilisent leurs connaissances pour soutenir des points de vue erronés. Les personnes agiles, au contraire, peuvent changer d’état d’esprit et expérimenter des perspectives alternatives jusqu’à ce qu’elles trouvent celle qui s’applique le mieux à une situation donnée. L’agilité vous aide à prendre de bonnes décisions en temps réel. Le neuroscientifique John Coates était un trader financier. Pendant les poussées haussières des marchés qui ont précédé les gros krachs, Coates a remarqué que les traders qui ont ensuite subi d’énormes pertes étaient devenus trop confiants. L’émotion fausse leur jugement, explique Coates dans The Hour Between Dog and Wolf. Ceux qui évitent les pertes dans ces situations ne sont pas ceux qui ont un meilleur QI, mais ceux qui sont capables de comprendre la signification des émotions qui les saisissent. Comme l’explique Leonard Mlodinow dans son livre Emotional: How Feelings Shape Our Thinking, « le contrôle et la connaissance de son état émotionnel sont ce qui est le plus important pour la réussite professionnelle et personnelle ».
Si nous pouvons orienter notre méritocratie autour d’une définition des capacités humaines qui prend davantage en compte des traits tels que la motivation, la générosité, la sensibilité et la passion, alors nos écoles, nos familles et nos lieux de travail se réajusteront de manière fondamentale veut croire David Brooks.
Dans leur livre, In Search of Deeper Learning, les spécialistes de l’éducation Jal Mehta et Sarah Fine ont montré que dans bon nombre d’écoles, la plupart des élèves passent la majeure partie de leur journée à s’ennuyer, à se désintéresser et à ne pas apprendre. Mehta et Fine n’ont pas constaté beaucoup d’engagement passionné dans les salles de classe. Mais ils les ont observé dans les cours optionnels : le club de théâtre et autres activités parascolaires. Dans ces activités là, les élèves dirigeaient leur propre apprentissage, les enseignants faisaient office de coachs et les progrès étaient réalisés en groupe. Les élèves avaient plus d’autonomie et ressentaient un sentiment d’appartenance et de communauté.
« Plusieurs types d’écoles essaient de faire en sorte que la journée entière ressemble davantage à des activités parascolaires – où la passion est éveillée et le travail d’équipe est essentiel. Certaines de ces écoles sont centrées sur « l’apprentissage par projet », dans lequel les élèves travaillent ensemble sur des projets du monde réel. Les relations professeur-étudiant dans ces écoles ressemblent davantage à celles d’un maître et d’un apprenti qu’à celles d’un professeur et d’un auditeur. Pour réussir, les élèves doivent développer des compétences de leadership et de collaboration, ainsi que des connaissances bien sûr. Ils apprennent à se critiquer les uns les autres et à échanger des commentaires. Ils s’enseignent les uns aux autres, ce qui est une manière puissante d’apprendre. » Dans leur livre, Mehta et Fine documentent ces écoles que l’on retrouve également dans le documentaire Most Likely to Succeed et soulignent que dans ces programmes d’apprentissage par projets, les élèves ont plus d’autonomie. Ces écoles permettent aux élèves de faire des erreurs, de se sentir perdus et en difficulté, un sentiment qui est le prédicat de la créativité. « L’échec occasionnel est une caractéristique de cette approche ; elle cultive la résilience, la persévérance et une compréhension plus profonde. Les élèves font également l’expérience de la maîtrise et de la confiance en soi qui accompagne une réussite tangible ».
« Plus important encore, les élèves apprennent à s’engager pleinement dans un projet avec d’autres. Leurs journées d’école ne sont pas consacrées à la préparation d’examens standardisés ou à des cours magistraux, ce qui stimule leur curiosité, et non l’éteint ». Pour Brooks, cet apprentissage par projet nécessite bien sûr d’investir dans la formation des enseignants. Les données suggèrent en tout cas que les élèves de ces écoles ont tendance à réussir mieux que leurs pairs, même aux tests standardisés, et sans passer tout leur temps à s’y préparer.
« Construire un système scolaire axé sur la stimulation de la curiosité, de la passion, de la générosité et de la sensibilité nous obligera à changer la façon dont nous mesurons les progrès des élèves et repérons leurs capacités. Aujourd’hui, nous vivons dans un monde de cours magistraux et de relevés de notes : mais un relevé de notes ne vous dit pas si un élève peut mener un dialogue avec les autres, ou s’il est ouvert ou fermé d’esprit ».
Aux Etats-Unis, quelques 400 lycées font désormais partie d’une organisation appelée Mastery Transcript Consortium, qui utilise des mécanismes d’évaluation alternatifs. Alors qu’un bulletin scolaire standard indique ce qu’un élève sait par rapport à ses camarades de classe à une date donnée, le relevé de maîtrise montre avec beaucoup plus de précision dans quelle mesure l’élève a progressé vers la maîtrise d’un domaine de contenu ou d’un ensemble de compétences donné. Le rapport de maîtrise comprend également des compétences de vie plus larges : quel élève est bon dans l’établissement de relations, qui est bon dans les solutions créatives…
« Aucune évaluation ne peut à elle seule prédire parfaitement le potentiel d’une personne. Le mieux que nous puissions faire est de combiner des techniques d’évaluation ». Notes, portfolios de réalisations de projets, tests de mesures de compétences non cognitives, comme l’échelle de courage imaginée par la psychologue Angela Duckworth, le questionnaire de caractère moral, les évaluations d’apprentissage social et émotionnel, l’indicateur de trait à haut potentiel…
L’enjeu est de comprendre les personnalités, pas de les classer, estime Brooks. En Australie, par exemple, certaines écoles utilisent le Big Picture Learning Credential, qui évalue les traits que les étudiants ont développés en classe et en dehors : compétences en communication, définition d’objectifs, responsabilité, conscience de soi.. La création d’un réseau de centres d’évaluation indépendants dans ce pays qui utilisent de tels outils pourraient aider les étudiants à trouver l’université ou le programme de formation le mieux adapté à leurs intérêts fondamentaux. Ces centres pourraient aider les responsables des admissions à l’université à trouver les étudiants qui conviennent à leur établissement. Ils pourraient aider les employeurs à trouver les bons candidats. En bref, ils pourraient aider tous les membres de la méritocratie à prendre des décisions plus éclairées.
« Ces méthodes d’évaluation seraient inévitablement moins « objectives » qu’un score au SAT, mais c’est en partie là que réside l’intérêt. Notre système actuel est construit autour de la standardisation. Ses concepteurs voulaient créer un système dans lequel tous les êtres humains pourraient être placés sur une seule échelle, soigneusement disposés le long d’une seule courbe en cloche ». Comme l’écrit le spécialiste de l’éducation Todd Rose dans The End of Average, le système méritocratique actuel est construit sur « l’hypothèse paradoxale selon laquelle on peut comprendre les individus en ignorant leur individualité ». L’ensemble du système dit aux jeunes : « Vous devriez être comme tout le monde, mais en mieux ». La réalité est qu’il n’existe pas d’échelle unique que nous puissions utiliser pour mesurer le potentiel humain ou la capacité à diriger efficacement. Nous avons besoin d’un système d’évaluation qui valorise l’individu d’une manière plus complète et plus diverse qu’un relevé de notes. Les gardiens d’une méritocratie plus efficace ne se poseraient pas seulement les questions « Devrions-nous accepter ou rejeter ce candidat ? » ou « Qui sont les meilleurs ? » mais d’abord « En quoi chaque personne est-elle excellente et comment pouvons-nous l’amener à un poste approprié ? »
Pour améliorer et rendre plus juste la méritocratie, nous devons combiner ces mesures avec une refonte de ce que Joseph Fishkin appelle la « structure des opportunités ». À l’heure actuelle, la structure des opportunités de l’Amérique est unitaire. Pour atteindre des sommets, il faut obtenir d’excellentes notes au lycée, obtenir de bons résultats aux tests standardisés, aller à l’université et, dans la plupart des cas, obtenir un diplôme d’études supérieures de préférence dans les meilleures écoles. En chemin, il faut naviguer à travers les différents canaux et goulets d’étranglement qui vous guident et vous limitent.
Historiquement, lorsque les réformateurs ont essayé de rendre les voies d’accès à l’élite plus équitables, ils ont tenu pour acquis la structure des opportunités existante, essayant de donner un coup de pouce à certains individus ou groupes d’individus. Comme l’a proposé la discrimination positive. Pour Fishkin c’est la structure même des opportunités qu’il faut changer, qu’il faut rendre plurielle. « L’objectif doit être de donner aux gens accès à un plus large éventail de voies qu’ils peuvent suivre », écrit Fishkin, afin de donner un choix plus riche à chacun.
Avec un plus grand pluralisme des opportunités, les gardiens auront moins de pouvoir et les individus qui s’efforcent de s’épanouir au sein de la structure en auront plus. « Si la méritocratie avait plus de canaux, la société ne ressemblerait plus à une pyramide, avec un pic minuscule et exclusif au sommet ; elle ressemblerait à une chaîne de montagnes, avec de nombreux pics. »
« Dans une telle société, la reconnaissance serait plus largement distribuée, ce qui diminuerait le ressentiment populiste et rendrait la cohésion culturelle plus probable ».
Pour atteindre cet idéal, il faudra une stratégie à multiples facettes, en commençant par la redéfinition fondamentale du mérite lui-même. « Certains des leviers politiques que nous pourrions actionner incluent la relance de l’enseignement professionnel, l’obligation du service national, la création de programmes de capital social et le développement d’une politique industrielle plus intelligente », estime encore Brooks.
De 1989 à 2016, tous les présidents américains ont pris des mesures pour réformer l’enseignement professionnel et mieux préparer les élèves aux emplois du futur. Mais cela s’est surtout traduit par un recours accru aux tests standardisés, alors que l’enseignement technique dépérissait. La conséquence est que nous n’avons plus assez de travailleurs qualifiés pour faire fonctionner les usines.
Si le retour du service national peut paraître un cliché de la mobilisation sociale, Raj Chetty a montré que les amitiés entre classes sociales stimulent considérablement la mobilité sociale, en cela, la diversité que permet le service national peut être un moteur qui ne devrait pas être négligé (même s’il peut s’obtenir bien différemment et plus efficacement, me semble-t-il, en créant des écoles plus diverses socialement qu’elles ne sont).
Pour Brooks, nous devrions également chercher à réduire l’importance de l’école dans la société. Nombre de recherches ont montré pourtant que les relations de quartiers, les pairs et le contexte familial ou amical, peuvent avoir une plus grande influence sur la réussite scolaire que la qualité d’une école. Nous devrions investir davantage dans les organisations communautaires non scolaires.
Enfin, Brooks estime que pour vivre dans une économie qui récompense la diversité des compétences, il faut soutenir des politiques économiques qui stimulent le secteur industriel afin d’offrir des voies alternatives à tous. « Si nous trions les gens uniquement en fonction de leur intelligence supérieure, nous les trions en fonction d’une qualité que peu de gens possèdent ; nous créons inévitablement une société stratifiée et élitiste. Nous voulons une société dirigée par des gens intelligents, certes, mais aussi sages, perspicaces, curieux, attentionnés, résilients et engagés envers le bien commun. Si nous parvenons à trouver comment sélectionner la motivation des gens à grandir et à apprendre tout au long de leur vie, alors nous trierons les gens en fonction d’une qualité qui est distribuée de manière plus démocratique, une qualité que les gens peuvent contrôler et développer, et nous nous retrouverons avec une société plus juste et plus mobile. » Nous avons besoin d’une méritocratie qui valorise l’initiative et l’énergie. « Notre QI n’est pas la chose la plus importante pour nous ». Le plus important, ce sont nos désirs, ce qui nous intéresse, ce que nous aimons. C’est cela que la méritocratie devrait promouvoir.
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7:18
[Story] Oslandia x QWC : épisode 6 / 8
sur OslandiaNous avons détaillé précédemment notre activité de développement fonctionnel autour de QWC, et les ajouts que nous avons pu réaliser. Aujourd’hui, nous évoquons la maintenance !
En plus de ces fonctionnalités, nous sommes confrontés lors des développements ou via des remontées de clients à des anomalies dans QWC. Oslandia réalise donc un travail continu de maintenance corrective sur la solution, pour améliorer sa qualité et sa robustesse.
Nous avons résolu ces dernières années plusieurs problèmes dont:
- l’amélioration du plugin de Ligne de temps (qui permet d’utiliser les données temporelles) où beaucoup de petits problèmes cumulés faisaient crasher l’application
- certains bugs dans la fonctionnalité de recherche
- Divers soucis sur les services QWC ont été corrigés
- problèmes de génération de la configuration
- problèmes de permissions pour l’édition de données
La maintenance des produits OpenSource est un sujet critique, et souvent plus difficile à financer que les développements fonctionnels. Concernant QWC, la maintenance est possible grâce à :
- la collaboration et la mutualisation de la maintenance entre les différents contributeurs ( e.g. SourcePole )
- l’auto-investissement OpenSource d’Oslandia, dont une partie est dédiée à la maintenance des composants clef de nos infrastructure SIG
- les contrats de maintenance QWC attribués à Oslandia
Si vous souhaitez garantir la pérennité de vos applicatifs QGIS web, le meilleur moyen est d’opter pour un contrat de maintenance. Vous aurez ainsi une assurance contre toute mauvaise surprise. Contactez-nous ( infos+qgis@oslandia.com ) !
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14:00
Créer un environnement virtuel Python pour le développement de plugin QGIS avec VS Code sous Windows
sur GeotribuPour le bonheur d'Intellisense
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10:30
Les territoires en déprise, espaces privilégiés de l’accueil d’exilés ? Une analyse des dynamiques du dispositif Asile et intégration dans la région Auvergne-Rhône-Alpes
sur CybergeoCet article porte sur l’hébergement des demandeurs d’asile dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et questionne la part des espaces en déprise dans l’accueil de ces personnes. Il analyse la répartition du parc d’hébergement qui leur est dédié dans le cadre du dispositif national français Asile et intégration, à l’aide d’une base de données inédite fournie par la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités Auvergne-Rhône-Alpes en 2023. Cette étude est complétée par des entretiens semi-directifs avec des responsables de centre d’accueil. L’analyse à l’échelon fin de la commune permet de faire ressortir plusieurs points. D’une part, la dynamique de dispersion du parc Asile et intégration se poursuit entre 2017 et 2022, mais tend désormais à privilégier les agglomérations urbaines au détriment des espaces ruraux et les petites villes. D’autre part, on observe une tendance à un rééquilibrage territorial du parc d’hébergement des communes en déprise vers des...
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10:30
Delineating African cities (large urban regions) to compare them within global urban networks
sur CybergeoAn important issue for Africa is evaluating cities' capacities to leverage global networks effectively to foster local development. However, this evaluation is complicated by the absence of a unified framework and criteria, making it difficult to compare African cities to both each other and with cities around the world. The first step, therefore, is to establish a basis for comparing African cities. In this paper, we address the challenges of defining urban boundaries for cities across Africa's 54 countries. We outline our methodology and present the results of adapting the concept of Large Urban Regions (LURs) (Rozenblat, 2020), which encompass regional urbanized areas surrounding the main African cities. In total, we delineated 304 African Large Urban Regions, covering 5,522 Local Administrative Units (LAU). This delineation of LURs enables African urban areas to be comparable with others worldwide and paves the way for evaluating their integration into global urban networks, esp...
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10:30
Los gemelos digitales: una mediación territorial a vigilar
sur CybergeoExisten distintas soluciones tecnológicas digitales que resultan eficientes para ser utilizadas regularmente en las ciudades. Sin embargo, estas suscitan críticas. Un ejemplo es cuando se habla de “Smart cities”- las cuales no funcionan de correcta manera cuando se enfrentan a la diversidad de formas y funciones urbanas (Caruso, Pumain & Thomas, 2023). Otra, corresponde al concepto de “mobility-as-a-service”, el cual induce efectos no anticipados sobre la equidad del acceso (Pangbourne et al. 2020). También es posible apreciar el caso de las “city dashboards” que no ofrecen más que una vista muy limitada de los procesos urbanos y que cuestionan problemáticas éticas (Kitchin & McArdle, 2017). En este sentido, actualmente el concepto que se impone para las ciudades y territorios corresponde al de Gemelos Digitales ¿Será este un nuevo instrumento que propicie mayor utilidad?
El gemelo digital de un sistema es una representación informatizada que simula los procesos internos y que intera...
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10:30
Digital twins: a territorial mediation to watch
sur CybergeoDigital technological solutions, supposedly turnkey and always effective, are regularly offered to cities. They can however attract many criticisms: for example, if they are "smart cities" - which work with difficulty when they clash with the diversity of urban forms and functions (Caruso, Pumain & Thomas, 2023); or if it is the concept of "mobility-as-a-service" that induces unanticipated effects on accessibility equity (Pangbourne et al., 2020); or "city dashboards" that ultimately offer only a very limited view of urban processes and raise ethical issues (Kitchin & McCardle, 2017). In this vein, it is the concept of Digital Twin that becomes the most fashionable for cities and territories. Would this new instrument be more convincing?
In the strict sense, the digital twin of a system is a computerized representation that simulates its internal processes and interacts with it in real time by two-way coupling (Batty, 2018). When it applies to the city, the practical meaning of the c...
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10:30
Les jumeaux numériques : une médiation territoriale à surveiller
sur CybergeoDes solutions technologiques numériques, supposées clé-en-main et toujours efficaces sont régulièrement proposées aux villes. Pourtant, elles s’attirent maintes critiques : par exemple si ce sont des “smart cities” - qui fonctionnent difficilement quand elles se heurtent à la diversité des formes et fonctions urbaines (Caruso, Pumain & Thomas, 2023) ; ou s’il s’agit du concept de “mobility-as-a-service” qui induit des effets non anticipés sur l’équité d’accessibilité (Pangbourne et al., 2020) ; ou encore des “city dashboards” qui n’offrent finalement qu’une vue très limitée des processus urbains et qui soulèvent des enjeux éthiques (Kitchin & McArdle, 2017). Dans cette veine, c’est le concept de Jumeau Numérique qui devient le plus à la mode pour les villes et les territoires. Ce nouvel instrument serait-il plus probant ?
Au sens strict, le jumeau numérique d’un système est une représentation informatisée qui simule ses processus internes et interagit avec celui-ci en temps réel par ...
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10:30
Couplage de données et méthodes, une approche méthodologique originale de modélisation de la trame noire
sur CybergeoAlors que les impacts anthropiques sur la biodiversité urbaine et péri-urbaine sont étudiés depuis au moins cinquante ans, les effets de la pollution par l'éclairage artificiel sur la biodiversité nocturne par les politiques publiques est moins explorée. Cet article présente une cartographie des surfaces éclairées sur le territoire de Brest métropole, fondée sur les données de gestion du parc d'éclairage public, et son croisement avec les données d'occupation du sol pour construire un modèle de trame noire. La cartographie est d'abord générée en combinant une typologie des distributions photométriques avec les valeurs de flux lumineux. Puis, le modèle est construit par le calcul d'indices de biodiversité carroyés (méthode déductive) et par le calcul de graphes paysagers (méthode intégrative) expérimenté sur une espèce de chauve-souris. Un facteur de correction est intégré afin de permettre d'affiner le modèle par des mesures de terrain. Les résultats obtenus montrent que la cartogra...
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10:30
Le domaine public, une réserve d’urbanisation invisible ? Application d’une méthode géomatique aux cas d’étude de Rennes et de Bordeaux
sur CybergeoAlors que la propriété foncière publique constitue un levier pour la maîtrise de l’aménagement du territoire, sa connaissance demeure partielle. Une partie seulement de la propriété foncière publique est consignée dans les données cadastrales. En effet, le domaine public, majoritairement non cadastré, n’est de fait pas pris en compte dans les principales bases de données existantes. Cet article propose une méthode d’identification de ces espaces et de leur évolution à partir d’une chaîne de traitements géomatiques. La méthode améliore les données cadastrales historicisées permettant en creux d’identifier l’espace non cadastré et sa correspondance avec le domaine public. À partir des cas d’étude de Bordeaux Métropole et de Rennes Métropole, les résultats montrent que, s’il est théoriquement inaliénable et imprescriptible, le domaine public enregistre, dans les faits, de nombreuses transformations, et est le support de dynamiques d’urbanisation qui échappent à l’actuelle mesure instit...
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10:30
Une trame communale immuable ? La nécessaire géohistoire des communes françaises (1800-2024)
sur CybergeoLes communes constituent la plus petite des mailles de l’administration territoriale française depuis la Révolution. Ces entités sont également les plus nombreuses. L’évolution de ce maillage est peu connue. Cet article propose une approche spatialisée de l’évolution du nombre de communes françaises. Les données exploitées sont extraites de la base dite "Cassini" qui est ici présentée, tout en pointant ses limites. L’article analyse tout d’abord les rythmes de l’évolution du nombre de communes françaises. On note trois périodes de diminution rapide du nombre de communes : 1800-années 1830, années 1960-1970 et années 2010. Chaque période présente une géographie spécifique, qui invite à penser le département comme un cadre pertinent pour penser l’échelon communal, en raison du rôle que joue l’administration déconcentrée de l’État et particulièrement le préfet. Partant de ce constat, l’article propose une typologie des départements du point de vue de l’évolution du nombre de communes.
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10:30
Vélo et pandémie du Covid-19 : une structuration multiscalaire du réseau associatif en Île-de-France
sur CybergeoLes travaux réalisés autour de la pandémie de Covid-19 présentent cette dernière comme une période de changement radical en matière de mobilité. La crise sanitaire a permis de renouveler les discours sur le vélo comme mode de déplacement quotidien et de franchir de nouvelles étapes en matière de politiques publiques (aides à la réparation de vélos, aménagements cyclables provisoires tels que les "coronapistes"). Cet article étudie la structuration du réseau associatif pro-vélo en Île-de-France, en analysant ses dynamiques spatiales et son évolution de 1970 à 2023. Dans quelle mesure la crise du Covid-19 a-t-elle constitué un accélérateur des processus en cours, ou bien un levier de changements plus radicaux ? L’article mobilise des données quantitatives (recensement d’associations) et qualitatives (récits d’histoires associatives, entretiens d’acteur.rice.s associatifs, de collectivités territoriales et institutions) issues de deux corpus : l’un constitué avant 2020, l’autre après c...
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10:30
De la adaptación urbana a la escasez del agua en Phoenix y Tucson (Arizona): una aproximación desde la ecología política
sur CybergeoEn el contexto del cambio climático, las sequias aumentan y los territorios sufren un grave estrés hídrico. Este artículo examina la gestión del desequilibrio entre la disponibilidad de agua y la creciente demande en Phoenix y Tucson, en el árido oeste de Estados Unidos. A partir de un estudio de caso que pone de relieve las cuestiones socioecologicas de la escasez, esta investigación propone considerar las ciudades de Phoenix y Tucson como laboratorios de adaptación urbana al cambio climático para explorar diferentes modalidades de adaptación. El análisis moviliza los conceptos de la ecología política urbana para examinar las relaciones de poder entre los actores de la gestión del agua en un contexto en el que se cuestiona cada vez más el sistema de infraestructuras hídricas que sustenta el crecimiento urbano. Por un lado, el artículo muestra que los actores dominantes aplican estrategias de adaptación para mantener la trayectoria de crecimiento de ciudades especialmente atractivas...
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9:30
Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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9:30
Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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9:30
MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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9:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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9:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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7:30
« La biométrie comme fonctionnalité »
sur Dans les algorithmesEn Europe on ne connait pas très bien Clear Secure, l’entreprise américaine de gestion d’identité, qui permet à ses 27 millions de clients de ne pas faire la queue à l’aéroport pour les contrôles d’identité, pas plus qu’à l’entrée des stades. Mais la plateforme d’identification sans friction veut désormais s’étendre bien au-delà, rapporte la Technology Review. Sa PDG, Caryn Seidman Becker a déclaré que Clear avait pour objectif de n’être rien de moins que la « plateforme d’identité universelle » du monde physique, une sorte de compte Google pour la vie réelle. Pour elle, « la biométrie n’est pas le produit… c’est une fonctionnalité ». Mais cette désintermédiation de l’identité par une entreprise privée pose d’innombrables problèmes. D’abord, l’entreprise n’est pas sans avoir connu des défaillances. Une enquête de l’autorité des transports suite à plusieurs incidents a montré par exemple « près de 50 000 photos utilisées par Clear pour inscrire des clients ont été signalées comme non concordantes par le logiciel de reconnaissance faciale de l’entreprise ». Ensuite, Clear a plusieurs fois exploité ses données sans le consentement de ses clients. Enfin, l’entreprise a connu plein de problèmes de vérification d’identité défaillante. Reste que Clear fait partie des entreprises qui pousse à l’intégration de la biométrie partout où elle est possible, comme une commodité, alors que les contrôle d’identité ont tendance à s’étendre à de plus en plus de lieux. Clear participe activement à la normalisation et à l’extension de la surveillance. Enfin, le risque est grand que Clear devienne un système de reconnaissance VIP, une surveillance de luxe, pour ceux qui peuvent se payer l’abonnement. D’ailleurs ses clients commencent à se plaindre d’être parfois trop nombreux et de devoir attendre dans les coupe-files.
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18:51
Open Source Places, une base de données de 100 millions de POI en open source (Foursquare)
sur Cartographies numériques
Source : « Foursquare Open Source Places : A new foundational dataset for the geospatial community » (Foursquare)La plate-forme Foursquare, qui se présente comme « leader du secteur pour tout ce qui concerne le géospatial », lance Open Source Places, un ensemble de données ouvertes comprenant 100 millions de lieux d’intérêt (POI) classés selon 22 attributs de base. La carte reflète la diversité des lieux d'intérêt dans le monde. L'inégale densité de l'information traduit l'inégale répartition de la population (les pleins et les vides de l'oekoumène). Cette couverture inégale est aussi celle de millions d'utilisateurs qui ont contribué à saisir l'information (principalement dans les zones développées bénéficiant de bonnes connexions et d'utilisateurs bien équipés). D'une certaine manière, la carte reflète l'inégale géonumérisation du monde.
L'inégale densité des « lieux d'intérêt » ou POI selon Open Source Places (source : Foursquare)1) Diffuser des POI en open source, un enjeu majeur
Les données rassemblent des informations livrées par des sociétés « à partir de sources tierces faisant autorité ainsi que de milliards de photos, de conseils et d'avis générés par les utilisateurs, issus de 10 ans d'expérience en matière de collecte de commentaires des consommateurs ». Ces données POI sont destinées selon Foursquare à « stimuler l'innovation dans l'ensemble de la communauté géospatiale ». Étant donné leur origine, il n'est pas étonnant de voir dominer les données concernant des lieux ayant un usage commercial.
Même si ces données sont gratuites, il s'agit pour Foursquare de valoriser son image d'entreprise spécialisée dans le géospatial. Les POI fournissent souvent la couche fondamentale pour le développement open source. Foursquare a bâti nombre de ses applications à partir de ces données ouvertes. Foursquare Places a été construit sur un système de crowdsourcing, à partir des données d'utilisateurs utilisant ses applications mobiles. Tout l'enjeu est désormais de parvenir à maintenir une base de données synchronisée avec le monde réel. C'est certainement l'une des raisons qui ont conduit à la mise à disposition de ces données POI en open source : poursuivre, voire amplifier le travail de saisie et de mise à jour de ces données sur une base contributive, ce qui est l'objectif de sa Placemaker Community, souvent mise en avant par Foursquare comme une des spécificités de l'entreprise.
2) L'accès aux données au format parquet
L’ensemble des données est fourni au format parquet. Il est prévu qu'il soit mis à jour mensuellement. Ces données peuvent être filtrées par catégories et par type de lieux commerciaux ou non commerciaux (voir le schéma de base ici).
L'extraction des données à partir de gros fichiers au format parquet nécessite des compétences techniques. On peut utiliser l'interface Fused qui permet de faire des extractions simples à partir d'un secteur géographique (téléchargement des données au format geojson). Mark Litwintschik et Simon Willison fournissent des conseils pour procéder à des extractions avec DuckDB ou pour les récupérer sur Github (plus de 10 Go de données à télécharger en plusieurs fichiers).
Certains data analystes comme Tim Wallace soulignent l'intérêt de pouvoir disposer d'une telle masse de données ouvertes. Mais comme pour tout jeu de données, ouvert ou non, il est bon de savoir à quoi on a affaire. Bien que Foursquare garantisse des données gratuites et de haute qualité, certaines données sont quelque peu incohérentes ou mal renseignées. Avec le temps, il devrait être possible d'éliminer ces bizarreries.
3) La consultation à travers une interface cartographique
Les données peuvent être visualisées directement à travers l'interface cartographique Fourquare Studio
À mesure que l'on zoome, on voit apparaître les cellules géométriques qui donnent la somme de lieux et leurs grandes catégories (vente de détail, manger et boire, voyage et transports, services aux entreprises et professionnels, événementiel). Pour aller plus loin, il faut s'abonner à l'application Studio. D'où l'intérêt de télécharger les données dans un SIG pour pouvoir faire des analyses plus fines à l'échelle des sous-catégories. A noter cependant : on ne dispose pas de la nature et de la géolocalisation précises des données, celles-ci ayant été catégorisées et agrégées avant diffusion à l'échelle de chaque cellule. En cela, le jeu de données Open Source Places montre bien l'intérêt et les limites du big data et de l'open data tels qu'ils sont mis en oeuvre aujourd'hui par les grandes entreprises.
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Cartographier l'empreinte humaine à la surface du globe
Utiliser Wikidata pour chercher des informations géographiques
Une base de données historiques sur les personnages célèbres dans le monde (de 3500 avant JC à 2018)
Geonames, une base mondiale pour chercher des noms de lieux géographiques
OpenDataSoft : une plateforme avec plus de 1800 jeux de données en accès libre
Data France, une plateforme de visualisation de données en open data
Numbeo, une banque de données et de cartes sur les conditions de vie dans le monde
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6:23
La cartographie dans la tradition islamique : ??rat al-Ar?
sur Cartographies numériques
Source : Mapping in the Islamic Tradition : ??rat al-Ar? (2024). Library of Congress.Dans une présentation intitulée « ??rat al-Ar? : des manières de voir les représentations islamiques du monde et au-delà », Karen Pinto, chercheuse associée en études religieuses à l'Université du Colorado, présente la vision du monde du point de vue de la tradition cartographique islamique. Dans cette tradition dite ??rat al-Ar? (Configuration du monde d'après le célèbre ouvrage d'Ibn Haqwal), l'art, la géographie, la religion et la philosophie fusionnent pour présenter des images aux origines cosmographiques et à l'identité spatiale orientée vers le Sud. À partir des messages codés dans ces cartes, la chercheuse nous fait découvrir des récits historiques longtemps cachés et nous permet de revisiter les contributions de cette tradition cartographique à l'histoire de la cartographie de notre monde. Cette conférence fait partie de la présentation d'automne 2024 de la Philip Lee Phillips Society, « Cartographie dans la tradition islamique ».
Karen Pinto, originaire de Karachi au Pakistan, formée à Dartmouth et à Columbia, s'est spécialisée dans l'histoire de la cartographie islamique et ses intersections entre les traditions cartographiques ottomanes, européennes et autres au niveau mondial. Elle a passé trois décennies à traquer des cartes dans les collections de manuscrits orientaux du monde entier. Elle possède un référentiel de 3 000 images de cartes islamiques, dont beaucoup n'ont jamais été publiées auparavant. Son livre Medieval Islamic Maps and Exploration a été publié par la University of Chicago Press en novembre 2016, et a remporté le prix Outstanding Academic Title Award 2017 de Choice. Elle a également remporté le prix Ibn Khaldun pour son travail sur la Méditerranée dans l'imaginaire cartographique islamique. En plus de ses études sur le Moyen-Orient et l'Islam, elle s'intéresse aux humanités numériques, aux études spatiales et au développement de modèles 3D pour améliorer notre compréhension des cartes médiévales.
Quelques extraits de la conférence
« Aujourd'hui nous sortons notre téléphone et Google Maps, nous disons que nous voulons aller ici, là et partout... Mais comment faisions-nous au VIIe siècle ? Tous ces musulmans partant à la conquête du monde, comment savaient-ils où ils allaient ? C'est une question fascinante. »
« La première chose que je fais est de dire à mes étudiants, rangez tous vos livres, prenez un morceau de papier et dessinez la première carte qui vous vient à l'esprit. Combien d'entre eux font celle qui montre le nord en haut avec l'Amérique au centre ? Ils font ce type de carte, mais certains d'entre eux en dessinent d’autres différentes. C'est vraiment intéressant de voir, quelle est la carte qui tourne dans leur tête ? Quelle est votre carte mentale ? Où est votre carte mentale ? »
« L'océan qui nous entoure c'est, comme vous le savez, le motif de toutes les cartes pré-modernes. Au début de la période moderne, soudainement on voit apparaître l'Atlantique et le Pacifique. Étaient-ils été divisés ? Non. Vous pensez qu'ils sont divisés. Mais si vous regardez Google Maps sous un angle particulier, vous verrez que les océans sont tous connectés. Nous avons toujours un océan qui nous entoure. »
« J'ai passé des heures et des heures à regarder ces cartes en me demandant, qu'est-ce que c'est ? Des lignes et des cercles étranges et quelques créatures ornementales, et puis vous commencez à lire et vous commencez à dire, oh, ce sont des noms de lieux que je reconnais. Oh, c'est le golfe Persique, vraiment ? Et ça ce n'est pas l'Afrique et l'Espagne ? »
« Ce que tous les amateurs de cartes aiment universellement, c'est d'identifier des lieux et déterminer quel lieu se trouve où. Sur ces cartes, un certain nombre de lieux ont disparu. Je suis allé sur le terrain à la recherche de lieux car ils ne figurent pas dans les manuscrits. Ils ont été oubliés. Et la seule façon de les trouver est d'aller sur place. J'ai donc été sur place en Syrie et en Turquie, à la recherche de lieux sur la carte de la Méditerranée, c'est dire à quel point les gens qui s'intéressent aux cartes sont obsédés. »
« C'est juste comme ça que sont les cartes. C'est quand vous ne les comprenez pas, quand elles n'ont aucun sens, quand vous devez aller creuser pour trouver le sens derrière ces cartes ou ce qu'elles essaient de vous montrer, c'est ce qui est fascinant. »
« Et puis cette idée : si on commençait à regarder le monde avec une autre direction en haut, en particulier avec les musulmans, avec le sud en haut, ils privilégient l'Afrique, n'est-ce pas ? Ils regardent vers l'Afrique. Ils ne privilégient pas l'Europe. Donc le sud est en haut. »
« Si vous prenez une goutte de cartographie chinoise pré-moderne, une goutte de cartographie européenne pré-moderne, une goutte de cartographie africaine pré-moderne, vous les prenez et les additionnez, qu'est-ce que vous obtenez ? Vous obtenez une carte islamique. Parce que le truc à propos du monde musulman, qui est si intéressant et qui est représenté ici, c'est la figure de la péninsule arabique qui est au centre des cartes. Donc ils sont au carrefour. Le centre de la croix. Ils sont au centre de la croix du monde. Et même maintenant, quand vous pensez au monde, si vous pensez simplement à la carte, la péninsule arabique est juste là connectant l'Afrique à l'Asie, à l'Europe. Vous avez donc cette connectivité incroyable ».
Pour compléter
« Quand j'étais étudiant diplômé à Columbia en 1991, ma professeure, la regrettée mais incroyablement grande Olivia Remie Constable (1961-2014), m'a suggéré d'écrire un article de séminaire sur les géographes musulmans médiévaux. Cela m'a envoyé dans les recoins sombres de la collection d'histoire et de géographie islamiques au 11e étage de la bibliothèque Butler. Là, je suis littéralement tombé sur les 6 volumes de Konrad Miller de la fin des années 1920 : Mappae Arabicae : Arabische Welt und Länderkarten des 9–13. Jahrunderts. (6 vol. Stuttgart, 1926–1931) réimpressions en noir et blanc de centaines de cartes islamiques médiévales cachées dans des manuscrits orientaux jusqu'alors peu connus dans le monde de l'histoire de la cartographie occidentale.
« L'harmonie masque le conflit : la Méditerranée dans l'imaginaire islamique médiéval » (exposition de Karen Pinto)
« Tout est dans la carte » (New York Review of Books)
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Découvrez les évolutions majeures de Python de 3.9 à 3.13
sur Neogeo TechnologiesPython, le langage de programmation dynamique créé par Guido van Rossum, est devenu l’un des outils les plus populaires pour les développeurs en raison de sa simplicité, de sa flexibilité et de sa puissance. À Neogeo, nous l’utilisons pour développer le backend de nos applications, pour faire des scripts d’administration et de la data-science.
Pour marquer la sortie de Python 3.13 le 7 Octobre dernier, nous allons passer en revue les changements importants qui ont été introduits dans les versions 3.9 (dernière version encore maintenue) à 3.13 de Python.
Ces nouvelles versions apportent des améliorations significatives en termes de performances, avec l’optimisation du code JIT et la suppression du GIL, véritable goulot d’étranglement pour les applications multi-thread. Elles offrent également des évolutions syntaxiques comme l’expression « matching ».
Autres nouveautés : la librairie standard de Python a elle aussi été mise à jour. La gestion du typage en Python a également été améliorée, avec l’introduction de types dynamiques. Nous verrons ces changements dans un article dédié.
Dans cet article, nous allons vous guider dans l’exploration des principaux changements apportés par Python 3.9 à 3.13, et nous vous proposerons des exemples pour exploiter ces nouvelles fonctionnalités et améliorer vos applications.
PerformancesDans la version 3.9 de Python, les performances de certaines structures built-in telles que dict, list ou set ont été améliorées. L’accès aux variables Python depuis les modules C a aussi été accéléré (nous n’aborderons pas ce sujet dans cet article).
La version 3.11 a été beaucoup optimisée, la documentation parle de 25% de gain de performances en moyenne, entre 10% et 60% d’amélioration selon le type de tâches.
Les travaux sur le GIL ont porté leurs fruits sur les versions 3.12 et 3.13. Le GIL, Global Interpreter Lock, est un mécanisme de Python qui évite l’accès simultané à une variable par plusieurs threads. Très simple pour le développeur, cela empêche la création de programmes multi-thread efficaces en Python. À une époque où on multiplie les CPU et les cores, c’est un fardeau pour notre petit langage. Les développeurs ont travaillé à retirer ce mécanisme, mais ils doivent procéder par étapes. Dans la version 3.12, Python peut désormais utiliser un GIL par interpréteur, on peut même le désactiver en ligne de commande dans la 3.13.
On peut noter qu’asyncio a été optimisé dans la version 3.12, avec jusqu’à 75% de gains de performances. Cette version de Python bénéficie d’une nouvelle API pour faire du monitoring de façon moins intrusive (impactant moins les performances).
En complément, la version 3.13 bénéficie aussi d’un compilateur JIT expérimental, il est activable en ligne de commande. La documentation indique que les gains de performances sont modestes. On peut imaginer que les versions suivantes de Python intégreront un compilateur JIT plus sophistiqué et plus performant.
Évolutions syntaxiquesLa version 3.9 de Python voit l’introduction d’opérateurs d’union de dictionnaire | et | =. Sans être révolutionnaire, on peut toujours utiliser la fonction update pour faire la même chose, mais c’est plus simple à écrire.
Peut-être moins impactant, on peut désormais utiliser des expressions Python comme décorateur. Cela permet de faire des appels de fonctions ou demander un élément d’une liste quand on utilise le décorateur :
Par ailleurs, les chaînes de caractère ont deux nouvelles méthodes pour supprimer les suffixes et préfixes :
Le pattern matching est enfin arrivé en Python dans la version 3.10. C’est l’équivalent du célèbre switch-case existant en C ou en Java. Je reprends l’exemple de la documentation :
Le Structural Pattern Matching est très puissant en Python car on peut faire du unpacking de paramètres, de l’assignation de variables, rajouter des conditions, je vous recommande de parcourir la PEP636 pour plus de détails.
L’autre évolution syntaxique de Python 3.10 est la possibilité d’utiliser des parenthèses dans une clause with, notamment pour pouvoir utiliser plusieurs lignes :
La version 3.11 de Python a vu la création de groupes d’exceptions. On peut désormais envoyer plusieurs exceptions en même temps. Cela peut-être utile pour passer dans plusieurs sections except pour corriger plusieurs problèmes. Voici l’exemple très explicite de la documentation qui permet de comprendre comment s’en servir (encore merci la documentation pour l’exemple) :
L’autre ajout dans les Exceptions qui me semble très utile est la fonction add_note() qui permet d’ajouter des détails lors de l’interception/renvoi d’exception :
Si vous regardez bien dans les messages d’erreur de Python (dans le traceback notamment), vous verrez désormais que l’interpréteur indique plus précisément où l’erreur se situe dans la ligne et pas seulement dans quelle ligne est l’erreur.
La version 3.12 a vu une petite modification de syntaxe mais qui va simplifier l’utilisation des f-strings : on peut désormais utiliser les mêmes séparateurs de string dans le contexte que celui de la chaîne parente :
Par contre, il n’y a pas de changement syntaxique dans la version 3.13. Il y a tout de même des améliorations dans les messages d’erreurs et l’interpréteur retournera des messages d’erreurs en couleur.
Librairie standardDe moins en moins d’évolutions sont apportées à la bibliothèque standard. Dans la version 3.9 de Python, on note juste l’ajout d’un module zoneinfo pour gérer les fuseaux horaires :
Il y a aussi un nouveau module de tri topologique graphlib.
Dans la version 3.10 de la librairie standard, la fonction zip possède un nouveau paramètre strict qui permet de vérifier que la taille des deux itérateurs en entrée sont identiques.
La version 3.11 de la librairie voit un nouveau module tomllib permettant de lire le format de fichier TOML (mais pas de l’écrire). L’API est similaire à celle du module json :
ConclusionOn voit que Python est un langage de plus en plus stable, il y a peu de chose à rajouter à sa syntaxe pour améliorer la lisibilité du code. On peut dire la même chose de sa bibliothèque de fonctions standard.
Un gros travail pour améliorer les performances et le nettoyage de la bibliothèque standard a été entrepris et porte petit à petit ses fruits.
Nous avons hâte de profiter des avancées de cette nouvelle version 3.13 dans nos projets.
Ce qui bouge le plus dans Python en ce moment, c’est clairement le typage. Mais ça, ce sera pour un prochain article !
Rédacteurs : Mathilde Pommier et Sébastien Da Rocha
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7:30
A quoi sert l’innovation si elle ne fonctionne pas pour tout le monde ?
sur Dans les algorithmesA quoi sert l’innovation si elle ne fonctionne pas pour tout le monde ? interrogent, dans un essai provocateur, Rachel Coldicutt et Matt Dowse. La politique d’innovation au Royaume-Uni (mais c’est également le cas bien au-delà) se concentre sur deux priorités que sont la croissance des entreprises et l’amélioration de la recherche. Des perspectives qui négligent le monde réel de l’innovation, celle qui se déploie au quotidien, alimentée par l’ingéniosité, l’expérimentation et l’adaptation des technologies existantes. Pourtant, l’innovation communautaire a un impact plus local, une application plus disparate et une intention plus régénératrice que de nombreuses grandes technologies et percées primées – ce qui signifie qu’elle est également plus difficile à classer dans des tableaux ou à traduire en gros titres accrocheurs. En tant que telle, elle est moins visible pour les décideurs politiques.
« Pourtant, l’innovation communautaire – qui permet la résolution de problèmes contextuels, le développement d’infrastructures sociales et la création de biens communs de la connaissance – se produit partout au Royaume-Uni, souvent avec peu ou pas de soutien. Nous pensons que soutenir et encourager l’innovation locale et indépendante est essentiel pour relancer l’économie de l’innovation au Royaume-Uni de manière à ce qu’elle profite à davantage de personnes à travers le pays. Cela permettra de développer des compétences, des capacités et des équipements locaux qui ne dépendent pas d’un petit nombre d’entreprises de la Silicon Valley, de construire une infrastructure sociale solide et de créer de nouvelles opportunités pour davantage de personnes, dans davantage d’endroits – en fin de compte, de construire une économie de l’innovation plus diversifiée avec des niveaux plus élevés d’avantages publics et de participation ».
Changer d’échelleLes technologies à plus petite échelle sont pourtant un élément essentiel de la résilience à long terme, en particulier dans le contexte de l’urgence climatique.
« Plutôt que de faire profiter un petit groupe d’innovateurs appartenant à l’élite sociale, une économie de l’innovation véritablement moderne doit chercher à créer des opportunités plus plurielles et équitables, accessibles au-delà des grandes institutions de recherche et des grandes entreprises technologiques, qui privilégient la régénération plutôt que l’extraction, et qui élèvent et autonomisent les personnes et les communautés dans leur diversité ».
Petite dans ce cas ne signifie pas un manque d’ambition. Des technologies à plus petites échelles signifient des technologies peu concentrées et plurielles, c’est-à-dire des technologies qui puissent apporter une alternative à la nature intensive en ressources des technologies modernes à grande échelle. La question écologique rend ce changement d’échelle urgent, et il est probable qu’un passage à des approches informatiques à plus petite échelle et plus distribuées deviendra un impératif au cours de la prochaine décennie. C’est particulièrement vrai des technologies d’IA, comme le rappelaient récemment Gael Varoquaux, Alexandra Sasha Luccioni et Meredith Whittaker dans un article, soulignant que l’IA a développé un « goût malsain pour l’échelle », excluant structurellement les petits acteurs. Nous devons œuvrer à ce que le passage à grande échelle ne soit pas la solution universelle à tous les problèmes et nous concentrer plutôt sur des modèles qui peuvent être exécutés sur du matériel largement disponible, à des coûts modérés. « Cela permettra à davantage d’acteurs de façonner la manière dont les systèmes d’IA sont créés et utilisés, offrant une valeur plus immédiate dans des applications allant de la santé aux services aux entreprises, tout en permettant une pratique plus démocratique de l’IA ».
Pour y parvenir, estiment Coldicutt et Dowse, il est nécessaire d’opter pour un changement de culture et un changement de discours, afin que l’innovation à petite échelle et à long terme qui construit l’infrastructure sociale, cultive les compétences et autonomise les personnes et les communautés puisse être célébrée, recevoir des investissements et jouer un rôle actif. Les deux auteurs estiment que pour cela, il faut modifier l’investissement technologique, pour donner la priorité aux rendements sociaux à long terme plutôt qu’aux profits à court terme. Qu’il faut produire des infrastructures pour favoriser les investissements à long terme en faveur de sociétés équitables, plutôt que de soutenir les rendements d’un petit nombre d’entreprises et d’investisseurs de la Silicon Valley. Cela nécessite également de réfléchir à adapter nos modalités d’organisation pour faciliter cette autre économie de l’innovation. « Faisons en sorte que la technologie fonctionne pour 8 milliards de personnes et non pour 8 milliardaires ».
Des technologies pour tous dans une économie du soinL’enjeu est de favoriser des technologies qui améliorent la qualité de vie, la santé, le bien être, le travail, les loisirs, les relations sociales et les opportunités économiques pour tous, partout. Nous devons passer d’une innovation top-down à une innovation communautaire, comme le propose Careful Trouble, l’initiative que Coldicutt a lancé, à la fois cabinet de conseil et entreprise sociale communautaire – rappelons que Rachel Coldicutt a été longtemps l’animatrice de DotEveryone, le think tank britannique dédié au développement de technologies responsables, dont les activités ont été continuées par l’Ada Lovelace Institute et l’Open Data institute. Carfeul Trouble vient soutenir des personnes et des communautés qui gèrent des coopératives d’énergie responsables, des collectifs de soins sociaux, des pubs et des bibliothèques communautaires, des studios de technologie et des centres artistiques, des programmes de rénovation de logements et des entreprises de médias locaux. Autant d’exemples et d’initiatives qui servent à renforcer le réseau technologique communautaire et qui montrent que les technologies peuvent être utilisées pour renforcer les liens sociaux, la résilience et créer de la valeur économique de proximité, s’ils ne manquaient pas de soutiens et d’investissements (à New York également, Community Tech propose de reconstruire la technologie pour bâtir des communautés, en développant également une autre approche et un autre rapport à la technologie).
Coldicutt et Dowse rappellent que la population reste pessimiste quant à l’impact actuel des technologies. Et elle a raison : les opportunités créées par l’innovation technologique, telle qu’on la pratique, ne sont pas réparties équitablement, bien au contraire. Pour résoudre ce problème, il est nécessaire de repenser les normes d’innovation, ce qui ne se fera pas simplement par des investissements accrus dans les grandes entreprises ou dans l’innovation de pointe. « Si l’on ne peut pas compter sur un petit nombre d’entreprises pour créer la prospérité pour tous, il faut alors promouvoir un autre modèle d’innovation », plus inclusif, défendent-ils.
Bien sûr, il reste difficile de traduire la nécessité d’un pluralisme d’innovation en politique. Dans le domaine technologique, on considère que l’innovation ne se déroule que dans un contexte capitaliste, déconnecté des contextes sociaux, économiques et politiques où les technologies opèrent. Le passage à l’échelle et le rendement financier sont partout les principaux indicateurs de réussite et ne bénéficient qu’à un petit nombre d’initiatives. A l’inverse, les approches sociotechniques plus complexes reçoivent relativement peu de soutien, ce qui signifie qu’elles sont plus susceptibles de rester au stade pilote ou de démonstrateur, ou d’être reclassées comme des initiatives « Tech for Good » à faibles enjeux qui dépendent du financement caritatif. Mis en concurrence avec des investissements technologiques de plusieurs milliards visant à fournir des solutions universelles à grande échelle, l’innovation communautaire peut sembler pittoresque et quelque peu amateur, avec peu de portée ou d’impact ; cependant, cela est simplement dû au cadrage que nous portons sur l’innovation – « une grande partie de la vie réelle, en ligne et hors ligne, se déroule dans le plurivers des relations plutôt que dans des transactions ou des bilans d’entreprises, et les technologies que nous développons et utilisons devraient refléter et améliorer cela ».
Il n’existe pas de solution miracle, de modèle, de pilote ou d’innovation qui puisse résoudre les défis systémiques qui sont devant nous, rappellent les auteurs. Le changement de système nécessite de multiples innovations transformatrices à différents moments et niveaux.
Mais, fondamentalement, soutenir un modèle mixte d’innovation signifie s’éloigner d’une tendance à faire de gros paris sur une seule technologie ou un seul mécanisme réglementaire et s’engager à gérer une variété d’interventions à des vitesses et des rythmes différents, comme le disent l’ethnographe Vanessa Lefton et la designer Alex Fleming du Policy Lab. Pour Hilary Cottam, auteure de Radical Help (Virago, 2018), une société florissante ne peut pas être atteinte en maintenant une vision économique du monde figée et unique, expliquait-elle dans une tribune : « Nous avons besoin d’un code de conception – les valeurs et les paramètres qui permettent aux petites solutions à échelle humaine de se développer dans un cadre national. Il s’agit d’un processus d’élaboration des politiques qui repose sur une vision claire, des réseaux et des relations humaines. Il est à l’opposé du processus actuel d’élaboration des politiques de commandement et de contrôle industriel. Les paramètres définiront de nouvelles formes de mesures et de réglementation, au sein d’une culture dans laquelle nos relations les uns avec les autres sont ce qui compte le plus. Cela nécessite à son tour un nouveau cadre économique : une économie du soin.«
Les technologies et l’innovation n’existent pas seulement comme des intensificateurs économiques. « Les interventions communautaires sont essentielles pour concevoir et créer des infrastructures qui reflètent notre vie réelle au-delà des exigences de la croissance économique ; pour réaliser le plein potentiel des initiatives existantes et cultiver les conditions nécessaires à un changement plus axé sur la communauté, l’innovation communautaire doit être visible, avec une place à la table des grandes entreprises, avec un investissement proportionnel et un soutien politique ».
Pour y parvenir, Coldicutt et Dowse proposent de rediriger une partie significative de l’investissement et du soutien politique vers ces autres formes d’innovation. « Une bonne croissance nécessite les bonnes conditions pour prendre racine. L’innovation communautaire est un excellent compost, mais elle a besoin de la lumière du soleil des investissements et d’une bonne politique pour s’épanouir et se développer. »
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6:48
[Equipe Oslandia] Julien Moura, consultant SIG
sur OslandiaAprès son BAC, Julien s’oriente vers une prépa littéraire Khâgne et Hypokhâne au Prytanée national militaire à la Flèche. Il fait ce choix pour profiter de la méthodologie de travail et du challenge qu’offrent la prépa et poursuit son cursus en géographie : Licence de Géographie Urbanisme et Environnement puis le Master parcours Carthagéo à la Sorbonne.
« J’ai depuis toujours associé la géographie au mouvement, et c’est une discipline intéressante qui en croise plein d’autres : environnement, géopolitique, statistiques, mathématiques, … c’est ce qui m’a donné envie de rejoindre cette voie »
Dans le cadre de ses études, il part à Madagascar pour un stage de cartographie prospective sur le traitement et la valorisation des déchets en milieu urbain dense, puis direction La Réunion où Julien est embauché à l’Établissement Public Foncier de la Réunion (EPF Réunion) pour identifier le foncier éligible à des projets d’intérêt général. En parallèle de cet emploi, il s’engage !
« J’aime l’associatif et le partage de connaissances, je commence à donner des cours en géomarketing à l’IAE de la Réunion, je m’investis dans le Club Géomatique de la Réunion pour animer des groupes notamment sur GéoSource (pour INSPIRE), QuantumGIS (l’ancien nom de QGIS) et je rejoins Geotribu ».
Après 3 ans passés à La Réunion, Julien décide de partir du Vénézuela avec son sac à dos comme seul compagnon et parcourt l’Amérique du Sud jusqu’à un coup du hasard dans une gare routière en Équateur où il voit sur GeoRezo une proposition de VIA (Volontariat International en Administration) de l’IRD à Lima !
2 ans plus tard, Julien décide de rentrer en France et reprend des études : le Mastère SILAT – Systèmes d’informations localisées pour l’aménagement des territoires orienté en gestion de projet à Montpellier qu’il réalise en partenariat avec Isogeo, une start-up dédiée à la gouvernance des données géographiques.
Pendant 6 ans, il enchaîne les missions et les postes chez Isogeo : de chef de projet à directeur de produit tout en continuant à contribuer à Geotribu et à donner des cours à l’ESIPE (École supérieure d’ingénieurs de Paris-Est) et l’ENSG, l’école de référence en géomatique en France.
Après une période en indépendant, Julien est embauché chez Oslandia en 2020 en tant que Consultant SIG. Julien est embauché chez Oslandia en 2020 en tant que Consultant SIG.
Projets emblématiques
Très orienté qualité logicielle et DevOps, Julien apporte son expertise sur l’industrialisation de process, des projets de déploiement de QGIS sur des gros parcs, des audits de systèmes complexes et hybrides, recommandations sur les flux de la donnée géographique tout en continuant à donner des cours, notamment à l’École Urbaine de Sciences Po Paris, à animer Geotribu et à s’investir à l’OSGeo FR.« La Géoplateforme de l’IGN où j’ai assuré la coordination interne du projet. Pour cette fin d’année et 2025, j’anime une dynamique action visant à entraîner et accompagner les métropoles dans une migration open source avec comme fenêtre d’opportunité le décomissionnement de la suite Elyx d’une part et le renouvellement des licences ELA Esri d’autre part, le Grand Lyon faisant office de tête de pont. »
Technologies de prédilectionPython et CI/CD (YAML)
Ta philosophieFaire du travail sérieux sans se prendre au sérieux, plutôt que l’inverse !
Oslandia en 1 motOVNI !
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7:30
L’État artificiel : la vie civique automatisée
sur Dans les algorithmesLe philosophe Rob Horning rapporte que des chercheurs de Google ont publié un article décrivant un projet de « Machines d’Habermas » – hommage au philosophe et à sa théorie de l’espace public – décrivant des machines permettant de faciliter la délibération démocratique. L’idée consiste à utiliser des IA génératives pour générer des déclarations de groupes à partir d’opinions individuelles, en maximisant l’approbation collective par itération successive. Le but : trouver des terrains d’entente sur des sujets clivants, avec une IA qui fonctionne comme un médiateur.
Vers des machines pour délibérer à notre placeDans leur expérimentation, les chercheurs rapportent que les participants ont préféré les déclarations générées par les IA à celle des humains. Pour Horning, cela signifie peut-être que les gens « sont plus susceptibles d’être d’accord avec une position lorsqu’il semble que personne ne la défende vraiment qu’avec une position articulée par une autre personne ». Effectivement, peut-être que le fait qu’elles soient artificielles et désincarnées peut aider, mais peut-être parce que formulées par la puissance des LLM, ces propositions peuvent sembler plus claires et neutres, comme le sont souvent les productions de l’IA générative, donc plus compréhensibles et séduisantes. Les chercheurs mettent en avant l’efficacité et la rapidité de leur solution, par rapport aux délibérations humaines, lentes et inefficaces – mais reconnaissent que les propositions et les synthèses faites par les outils nécessiteraient d’être vérifiées. 404 media rapportait il y a peu le développement d’une IA pour manipuler les réseaux sociaux permettant de cibler les messages selon les discours politiques des publics. Pas sûr effectivement qu’il y ait beaucoup de différence entre les machines d’Habermas de Google et ces outils de manipulation de l’opinion.
Ces efforts à automatiser la sphère publique rappellent à Horning le livre de Hiroki Azuma, General Will 2.0 (2011) qui défendait justement l’utilisation de la surveillance à grande échelle pour calculer mathématiquement la volonté générale de la population et se passer de délibération. « Nous vivons à une époque où tout le monde est constamment dérangé par des « autres » avec lesquels il est impossible de trouver un compromis », expliquait Azuma, en boomer avant l’heure. Il suffit donc d’abandonner la présomption d’Habermas et d’Arendt selon laquelle la politique nécessite la construction d’un consensus par le biais de discussions… pour évacuer à la fois le compromis et les autres. D’où l’idée d’automatiser la politique en agrégeant les données, les comportements et en les transformant directement en décisions politiques.
Rob Horning voit dans cette expérimentation un moyen de limiter la conflictualité et de lisser les opinions divergentes. Comme on le constate déjà avec les réseaux sociaux, l’idée est de remplacer une sphère publique par une architecture logicielle, et la communication interpersonnelle par un traitement de l’information déguisé en langage naturel, explique-t-il avec acuité. « Libérer l’homme de l’ordre des hommes (la communication) afin de lui permettre de vivre sur la base de l’ordre des choses (la volonté générale) seule », comme le prophétise Azuma, correspond parfaitement à l’idéologie ultra rationaliste de nombre de projets d’IA qui voient la communication comme un inconvénient et les rencontres interpersonnelles comme autant de désagréments à éviter. « Le fantasme est d’éliminer l’ordre des humains et de le remplacer par un ordre des choses » permettant de produire la gouvernance directement depuis les données. Les intentions doivent être extraites et les LLM – qui n’auraient aucune intentionnalité (ce qui n’est pas si sûr) – serviraient de format ou de langage permettant d’éviter l’intersubjectivité, de transformer et consolider les volontés, plus que de recueillir la volonté de chacun. Pour Horning, le risque est grand de ne considérer la conscience de chacun que comme un épiphénomène au profit de celle de la machine qui à terme pourrait seule produire la conscience de tous. Dans cette vision du monde, les données ne visent qu’à produire le contrôle social, qu’à produire une illusion d’action collective pour des personnes de plus en plus isolées les unes des autres, dépossédées de la conflictualité et de l’action collective.
Mais les données ne parlent pas pour elles-mêmes, nous disait déjà danah boyd, qui dénonçait déjà le risque de leur politisation. La perspective que dessinent les ingénieurs de Google consiste à court-circuiter le processus démocratique lui-même. Leur proposition vise à réduire la politique en un simple processus d’optimisation et de résolution de problèmes. La médiation par la machine vise clairement à évacuer la conflictualité, au cœur de la politique. Elle permet d’améliorer le contrôle social, au détriment de l’action collective ou de l’engagement, puisque ceux-ci sont de fait évacués par le rejet du conflit. Une politique sans passion ni conviction, où les citoyens eux-mêmes sont finalement évacués. Seule la rétroaction attentionnelle vient forger les communautés politiques, consistant à soumettre ceux qui sont en désaccord aux opinions validées par les autres. La démocratie est réduite à une simple mécanique de décisions, sans plus aucune participation active. Pour les ingénieurs de Google, la délibération politique pourrait devenir une question où chacun prêche ses opinions dans une application et attend qu’un calculateur d’opinion décide de l’état de la sphère publique. Et le téléphone, à son tour, pourrait bombarder les utilisateurs de déclarations optimisées pour modérer et normaliser leurs opinions afin de lisser les dissensions à grande échelle. Bref, une sorte de délibération démocratique sous tutelle algorithmique. Un peu comme si notre avenir politique consistait à produire un Twitter sous LLM qui vous exposerait à ce que vous devez penser, sans même s’interroger sur toutes les défaillances et manipulations des amplifications qui y auraient cours. Une vision de la politique parfaitement glaçante et qui minimise toutes les manipulations possibles, comme nous ne cessons de les minimiser sur la façon dont les réseaux sociaux organisent le débat public.
Dans le New Yorker, l’historienne Jill Lepore dresse un constat similaire sur la manière dont nos communications sont déjà façonnées par des procédures qui nous échappent. Depuis les années 60, la confiance dans les autorités n’a cessé de s’effondrer, explique-t-elle en se demandant en quoi cette chute de la confiance a été accélérée par les recommandations automatisées qui ont produit à la fois un électorat aliéné, polarisé et méfiant et des élus paralysés. Les campagnes politiques sont désormais entièrement produites depuis des éléments de marketing politique numérique.
En septembre, le Stanford Digital Economy Lab a publié les Digitalist papers, une collection d’essais d’universitaires et surtout de dirigeants de la Tech qui avancent que l’IA pourrait sauver la démocratie américaine, rien de moins ! Heureusement, d’autres auteurs soutiennent l’exact inverse. Dans son livre Algorithms and the End of Politics (Bristol University Press, 2021), l’économiste Scott Timcke explique que la datafication favorise le néolibéralisme et renforce les inégalités. Dans Théorie politique de l’ère numérique (Cambridge University Press, 2023), le philosophe Mathias Risse explique que la démocratie nécessitera de faire des choix difficiles en matière de technologie. Or, pour l’instant, ces choix sont uniquement ceux d’entreprises. Pour Lepore, nous vivons désormais dans un « État artificiel », c’est-à-dire « une infrastructure de communication numérique utilisée par les stratèges politiques et les entreprises privées pour organiser et automatiser le discours politique ».
Une société vulnérable à la subversionLa politique se réduit à la manipulation numérique d’algorithmes d’exploration de l’attention, la confiance dans le gouvernement à une architecture numérique appartenant aux entreprises et la citoyenneté à des engagements en ligne soigneusement testés et ciblés. « Au sein de l’État artificiel, presque tous les éléments de la vie démocratique américaine – la société civile, le gouvernement représentatif, la presse libre, la liberté d’expression et la foi dans les élections – sont vulnérables à la subversion », prévient Lepore. Au lieu de prendre des décisions par délibération démocratique, l’État artificiel propose des prédictions par le calcul, la capture de la sphère publique par le commerce basé sur les données et le remplacement des décisions des humains par celles des machines. Le problème, c’est qu’alors que les États démocratiques créent des citoyens, l’État artificiel crée des trolls, formule, cinglante, l’historienne en décrivant la lente montée des techniques de marketing numérique dans la politique comme dans le journalisme.
À chaque étape de l’émergence de l’État artificiel, les leaders technologiques ont promis que les derniers outils seraient bons pour la démocratie… mais ce n’est pas ce qui s’est passé, notamment parce qu’aucun de ces outils ne sont démocratiques. Au contraire, le principal pouvoir de ces outils, de Facebook à X, est d’abord d’offrir aux entreprises un contrôle sans précédent de la parole, leur permettant de moduler tout ce à quoi l’usager accède. Dans l’État artificiel, l’essentiel des discours politiques sont le fait de bots. Et X semble notamment en avoir plus que jamais, malgré la promesse de Musk d’en débarrasser la plateforme. « L’État artificiel est l’élevage industriel de la vie publique, le tri et la segmentation, l’isolement et l’aliénation, la destruction de la communauté humaine. » Dans sa Théorie politique de l’ère numérique, Risse décrit et dénonce une démocratie qui fonctionnerait à l’échelle de la machine : les juges seraient remplacés par des algorithmes sophistiqués, les législateurs par des « systèmes de choix collectifs pilotés par l’IA ». Autant de perspectives qui répandent une forme de grande utopie démocratique de l’IA portée par des technoprophètes, complètement déconnectée des réalités démocratiques. Les Digitalist Papers reproduisent la même utopie, en prônant une démocratie des machines plutôt que le financement de l’éducation publique ou des instances de représentations. Dans les Digitalists Papers, seul le juriste Lawrence Lessig semble émettre une mise en garde, en annonçant que l’IA risque surtout d’aggraver un système politique déjà défaillant.
La grande difficulté devant nous va consister à démanteler ces croyances conclut Lepore. D’autant que, comme le montre plusieurs années de problèmes politiques liés au numérique, le risque n’est pas que nous soyons submergés par le faux et la désinformation, mais que nous soyons rendus toujours plus impuissants. « L’objectif principal de la désinformation n’est pas de nous persuader que des choses fausses sont vraies. Elle vise à nous faire nous sentir impuissants », disait déjà Ethan Zuckerman. Dans une vie civique artificielle, la politique devient la seule affaire de ceux qui produisent l’artifice.
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7:19
L'histoire par les cartes : histoire du quartier Richelieu à Paris (1750-1950)
sur Cartographies numériques
Le site dédié au projet de recherche Richelieu. Histoire du quartier (1750-1950) est né de la collaboration de plusieurs institutions publiques situées au cœur du IIe arrondissement de Paris dont la BNF, l'Institut national d'histoire de l'art, l'École nationale des chartes, le Centre Allemand d'histoire de l'art DFK Paris, et le Centre André Chastel Sorbonne Université.Ce projet étudie le patrimoine du quartier compris entre le Louvre, l’Opéra, la place des Victoires et les grands boulevards, communément désigné sous le nom de "Richelieu" , à travers ses dynamiques architecturales, humaines et économiques et en croisant des sources iconographiques et cartographiques.
La navigation s'effectue à partir de thèmes regroupant des documents iconographiques ou à partir de la carte qui permet d'identifier l'implantation des rues, des bâtiments, des jardins à l'échelle des parcelles cadastrales. La carte interactive donne un accès direct à chaque source avec son descriptif.
Site du projet de recherche Richelieu. Histoire du quartier (1750-1950).Le project Richelieu donne accès aux données de la recherche produites et réutilisées, ainsi qu'au code et aux outils numériques produits, sous des licences libres. L'ensemble des données du projet sont disponibles sous licence Creative Commons CC BY-BC-SA 4.0, qui permet le partage, la réutilisation et la modification des données.
Pour accéder aux données brutes, une API est disponible et permet une réutilisation facile. Un datapaper est en cours de constitution pour faciliter la réutilisation des données du projet. Pour citer les données du projet :
Duvette, C., Thiroux, L., Gain, J., Kervegan, P., Akgönül, T., Dasilva, E., & Baranger, L. (2024). Richelieu. Histoire du quartier (données de recherche) (1.0). [https:]]
L'intégralité des outils produits par le projet Richelieu sont accessibles sur le dépôt GitLab de l'INHA. Plus spécifiquement, le code du site est disponible à cette adresse. Le code produit par le projet Richelieu est rendu disponible sous la licence libre GNU GPL v. 3.0. Pour citer le site :
Kervegan, P., Hervieu, M., Duvette, C., Thiroux, L., Gain, J., Akgönül, T., Dasilva, E., & Baranger, L. (2024). Richelieu. Histoire du quartier (site) (1.0). 2024-11. [https:]]
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Cartes disponibles en Lambert 93
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNDepuis cet automne l'ensemble des couches de données publiées sur le Géoportail en Lambert93 est disponible depuis la nouvelle infrastructure de la Géoplateforme. -
10:00
L’évolution de l’offre IGN « fonds de plan » à l'ère numérique : une démarche centrée sur l'utilisateur
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNDécouvrez comment la démarche centrée sur les utilisateurs fait avancer l’offre « fond de plan » de l’IGN.
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20:01
Cartographie des résultats à la présidentielle de 2024 aux États-Unis
sur Cartographies numériques
Ce billet se propose d'analyser la manière dont les médias français et étrangers ont cartographié l'élection présidentielle de novembre 2024 aux États-Unis.
Donald Trump a remporté l'élection présidentielle de novembre 2024 avec 312 grands électeurs pour les républicains contre 226 pour la candidate démocrate Kamala Harris. Fait assez inattendu : le candidat républicain a remporté tous les swing states ou États pivots (Géorgie, Caroline du Nord, Pennsylvanie, Wisconsin, Michigan, Nevada et Arizona) où le scrutin est d'habitude assez serré. Si Trump signe un grand chelem dans les Etats-clés (Libération), ce n'est pas pour autant un raz de marée en nombre de voix. Trump obtient un plus de 74 millions de voix contre un peu moins de 71 millions pour Kamala Harris. Au final, il ne réunit guère plus de voix qu’en 2020. C’est son adversaire qui, elle, décroche par rapport au score réalisé par Joe Biden qui avait réuni plus de 81 millions de voix. Les électeurs démocrates se sont peu mobilisés pour cette élection (score inférieur de 10 millions de voix par rapport au scrutin de 2020). Pour gouverner, Donald Trump pourra s’appuyer sur le Sénat, que les républicains ont repris aux démocrates (source : Le Monde).
Résultats à la Présidentielle américaine de 2024 (Le Monde - Les Décodeurs)Les principales raisons invoquées par les électeurs pour ne pas soutenir Kamala Harris sont l'inflation trop forte, l’immigration illégale jugée trop élevée, les questions culturelles et sociétales, notamment les personnes transgenres et le wokisme désignés comme des cibles à combattre pour les républicains. Les démocrates semblent de leur côté avoir délaissé leur électorat traditionnel (classe ouvrière et minorités). Le profond gender gap n’a pas permis à Harris de gagner l’élection (Le Grand Continent). Le dégagisme a pu aussi jouer un rôle, Trump n'étant pas le candidat sortant comme en 2020. Le rôle central d'Elon Musk dans la campagne lui a procuré des avantages comparatifs immenses. Le réseau Twitter/X est devenu une chambre d'écho de ses idées. Surtout Musk, en utilisant la dérégulation du financement politique indépendant, a pu littéralement subventionner sans limite la campagne de Trump (voir la carte des dons pour les deux candidats). Pour Asma Mhalla, politologue spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques de la Tech et de l'IA, « ce que Musk apporte à Trump, c’est une sorte de rétrofuturisme, à la fois ultra conservateur bloqué dans les années 1970 et une projection vers le futur qui participe de la puissance trumpienne » (France Inter). « Une nouvelle ère s'ouvre. Les technophiles américains se pavanent désormais dans les couloirs du pouvoir » (The Guardian).
En moins de dix ans, le Parti républicain est devenu le Parti de Trump. Le président élu l’a baptisé le « mouvement Maga » d'après son slogan « Make America Great Again ». Les soutiens et courants sont divers, mais on peut les classer selon un triptyque simple : religion, argent et pétrole (Mediapart). Pour le politiste Wendy Brown, les facteurs qui permettent de comprendre la nette victoire de Donald Trump face à Kamala Harris sont le populisme économique, l’épuisement de la démocratie libérale, la destruction de l’éducation, en particulier de l’enseignement supérieur (AOC media). Les gains de Donald Trump chez les Latinos ont été décisifs (sauf à Porto Rico qui reste un bastion démocrate). Le président républicain élu n'a progressé que très modestement chez les électeurs noirs et stagné voire un peu régressé parmi les électeurs blancs. Les états de la Rust Belt, marqué par le déclin industriel et démographique, ont voté en majorité pour Trump. Aux facteurs économiques s'ajoutent des facteurs psychologiques. Pour Paul Schorr, historien des États-Unis, « une minorité blanche vieillissante craint que les minorités deviennent la majorité aux États-Unis. Trump joue de cette peur ancienne de l’altérité raciale dont le suprémacisme blanc est le débouché » (Le Monde). Ce n'est pas un hasard si Donald Trump a tenu ses plus gros meetings dans les sundown towns ("villes du coucher du soleil" en majorité constituées de blancs).Sélection de cartes de résultats de la Présidentielle américaine de 2024 sur le site Inconsolata.
Sélection de cartes et data visualisations sur le site Datawrapper. Voir également celles du Spiegel.
Téléchargement des résultats des élections fédérales depuis 1982 sur le site de la Federal Election Commission (FEC).
La collection de cartes des élections présidentielles américaines depuis 1789 (par états sur GisGeography, par états et comtés sur Brilliant Maps).
« L'Amérique de Trump » (Le Dessous des cartes, novembre 2024).
« L’Amérique de Trump, carte des résulats par comtés » (MapPorn). Cette carte choroplèthe montre l'importance du vote républicain (en rouge) par rapport au vote démocrate (en bleu). Il convient toutefois de rappeler que ce ne sont pas les territoires mais les populations qui votent. Comme lors des élections présidentielles de 2016 et 2020, ce type de carte est largement diffusé par les républicains pour alimenter l'idée d'une "vague rouge", d'un raz de marée républicain.
Il convient de se méfier des cartes donnant seulement le candidat arrivé en tête. Un dégradé de couleurs indiquant les scores précis en pourcentages donne déjà une vision plus nuancée. Le site Purple States of America permet ainsi de faire des comparaisons entre élections présidentielles de 1980 à 2024.
Le Financial Times propose une cartographie plus exacte qui rapporte l'importance du vote au poids de la population d'une part et au nombre de Grands électeurs d'autre part.
The Economist en donne une représentation encore plus détaillée sous la forme d'une carte par densité de points.
Karim Douïeb propose une vision alternative de la carte électorale américaine de 2024. Cette carte met à l'échelle les États en fonction de leur poids électoral, préservant ainsi la forme des États pour q'uon puisse les reconnaître. Les formes basées sur des diagrammes de Voronoi pour chaque État montrent le nombre exact d'électeurs.Pour ce que ça vaut : une vue alternative sur la carte des élections américaines de 2024 ??
– Karim Douïeb (@karim_douieb) 6 novembre 2024
Cette carte met à l'échelle les États en fonction du poids électoral, en préservant la forme des États-Unis pour la reconnaissance. Les formes basées sur Voronoi dans chaque État montrent le nombre exact d'électeurs. #Election2024 #DataViz #Cartogram #ElectoralCollege pic.twitter.com/WmKcAI8wKd
Le New York Times propose une carte montrant le décalage de voix (principalement à droite) par rapport au vote présidentiel de 2020.
Bloomberg propose le même type de carte, mais les déplacements de voix y sont indiqués sous la forme de pics en relief.
Le Parisien ne se contente pas de donner le candidat en tête mais fournit le score par comté, ce qui donne une vision plus nuancée. Pour chacun des deux partis, l'évolution est également précisée par rapport à la Présidentielle de 2020.
Quand on représente chaque comté en une bulle dont la taille est proportionnelle à la population, Trump gagne surtout dans les comtés les moins peuplés et perd dans ceux les plus peuplés.
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) 6 novembre 2024
D'où l'impression d'une carte précédente très rouge malgré un score proche de 50-50.
3/9 pic.twitter.com/bBIbDAh2DR
A l'inverse, Kamala Harris fait moins bien que Joe Biden il y a quatre ans dans une très grande majorité des comtés (plus c'est rouge, plus elle fait moins bien).
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) 6 novembre 2024
5/9 pic.twitter.com/JYyHff0RN4
Lors de sa campagne de 2016, Trump a recueilli 12 % des voix à Chicago. En 2024, il a presque doublé son pourcentage, en obtenant 22 %. Trump a remporté le district de la prison du comté de Cook, les districts de la classe ouvrière blanche avec des électeurs parmi les policiers et les pompiers, ainsi que les districts juifs orthodoxes (@FrankCalabrese)En 2016, Trump avait recueilli 12 % des voix à Chicago. Cette fois, il a presque doublé son pourcentage, en obtenant 22 %. Trump a remporté le district de la prison du comté de Cook, les districts de la classe ouvrière blanche avec des électeurs de la police et des pompiers, et les districts juifs orthodoxes. #twill pic.twitter.com/lOWBPxnOR3
– Frank Calabrese (@FrankCalabrese) 8 novembre 2024
Même des états comme New York ou le New Jersey, traditionnellement démocrates, ont connu une progression du vote républicain lors des élections de novembre 2024.Voici l'élection présidentielle de 2024 à New York, cartographiée par circonscription. Trump a obtenu la meilleure performance pour un républicain ici depuis 1988, faisant près de 20 % de mieux qu'en 2020. Il a enregistré les plus fortes hausses dans le Bronx et le sud de Brooklyn. pic.twitter.com/3cQXTIQFIF
– Kraz Greinetz (@krazgreinetz) 7 novembre 2024L'élection du Congrès de 2024 dans le 9e district du Congrès du New Jersey, une compétition entre la sénatrice de l'État de Paterson, Nellie Pou, et le triple candidat éternel Billhy Prempeh, a été la course la plus serrée dans le 9e district du Congrès du New Jersey depuis 1982, pic.twitter.com/lIUrGLUHv2
– sageoftime.bsky.social?? (@SageOfTime1) 9 novembre 2024
Il est difficile de se fier aux experts et aux sondeurs qui n'avaient guère anticipé les résultats. Une étude parue en octobre 2024 avant l'élection présidentielle avait en partie prédit les scores des deux partis. Fondée sur un modèle économétrique appelé « State Presidential Approval/State Economy Model », elle utilisait des données économiques et des taux d'approbation présidentielle pour prédire la part des votes des deux partis dans chaque État. Les prévisions suggèraient que les résultats étaient largement en faveur de Trump 100 jours avant l'élection. Cela pourrait expliquer en partie la décision soudaine du président Biden de se retirer de la course, car le modèle indiquait qu'il avait moins de 10 % de chances de gagner s'il restait candidat. Pour que les démocrates l'emportent, il fallait que Kamala Harris surmonte des problème extrêmement difficiles et/ou que Trump et le Parti républicain gaspillent leur avantage considérable au sein du Collège électoral.Un groupe de politologues a publié cet article en octobre, avant les élections. Ils ont prédit correctement *tous* les États, une victoire du vote populaire pour Trump et une chance sur quatre de victoire de Trump au Collège électoral.
– Mafalda Pratas (@MafaldaPratas) 7 novembre 2024
Les fondamentaux vous en disent plus que les experts et les sondeurs. pic.twitter.com/27EBBlk4Pp
Deux Amérique irréconciliables ? « Comment les Américains démocrates ou républicains achètent, mangent et vivent » (The New York Times). Les auteurs ont passé au crible des millions de magasins, restaurants, salles de spectacles et autres lieux. Si l'on ne sait pas exactement qui fréquente quel lieu, on sait comment votent les lieux qui sont fréquentés. Si il y a des corrélations évidentes (les terrains de golf et les magasins d'armes sont davantage implantés dans des lieux votant républicains, les salles de yoga, les bars à cocktail et les brasseries davantage démocrates), on trouve aussi des corrélations plus surprenantes.« Des millions de déménagements révèlent la polarisation américaine en action » (The New York Times). A partir des registres d'inscription des électeurs, le NYT a analysé plus de 3,5 millions d'Américains qui ont déménagé depuis la dernière élection présidentielle, offrant un aperçu très détaillé de la façon dont les Américains se séparent les uns des autres.
Les chiffres sur l'immigration légale et illégale aux États-Unis ont largement alimenté les débats pendant la présidentielle américaine (VisualCapitalist). « Fermer hermétiquement la frontière et mettre fin à l'invasion des migrants » figure en tête du programme en 20 points écrit en lettres majuscules par le candidat Trump. Il convient au passage de rappeler qu'Elon Musk, ennemi des « frontières ouvertes », a lancé sa carrière en travaillant illégalement (The Washington Post). « Dans les États-Unis de Trump comme en France, l’immigration est devenue un puissant vecteur d’expression des malaises sociaux et de contestation des élites » (Le Monde). La manière d'interpréter ces chiffres peut être source de nombreux biais.Graphique : Immigration nette aux États-Unis, par président (2001-2024) ? https://t.co/RPaFtwQPkO pic.twitter.com/iRWpWLE4qO
— Visual Capitalist (@VisualCap) 17 octobre 2024
La carte objet éminemment politique. Le propriétaire de la société X, Elon Musk a publié le 10 novembre 2024 une capture d'écran d'une diffusion de Newsmax. On y voit apparaître une carte électorale rouge et bleue, état par état, publiée dans l'émission « Carl Higbie Frontline ». L'objectif est de montrer que presque tous les États qui ont élu la vice-présidente Kamala Harris étaient des États qui n'avaient pas de lois sur l'identification des électeurs (sous entendu des migrants auraient pu voter de manière illégale). Il s'agit d'une fausse corrélation, la carte montrant l'identification des électeurs selon les Etats apparaît quelque peu différente sur Wikipedia.Must be a coincidence ? pic.twitter.com/npsMqqatx0
— Elon Musk (@elonmusk) November 10, 2024
Elections américaines et lutte contre la désinformation.
« La plupart des analyses rétrospectives des élections négligent un facteur clé dans la manière dont les gens votent : où ils s’informent » (Politico).
« Lors des élections américaines de 2024, quelles sources ont le plus influencé les décisions de vote ? » (The Journalist' resource).Entre le 30 août et le 8 octobre 2024, une équipe de chercheurs de quatre universités a interrogé des milliers d’adultes américains et leur a posé la question suivante : « Lorsque vous prenez une décision concernant un vote, quelle est votre source d’information la plus importante ? »- Dans l’ensemble de l’échantillon, les discussions avec les amis/la famille et les articles d’actualité ont été les deux principales sources d’information sur les élections en 2024, respectivement 29 % et 26 %. Les recommandations du clergé (2 %) et les médias sociaux (9 %) figuraient parmi les autres sources principales.
- Les démocrates et les indépendants sont plus susceptibles que les républicains de s'appuyer sur les articles d'actualité comme principale source d'information électorale. Un pourcentage plus élevé de républicains ont cité leurs amis et leur famille comme principale source d'information électorale que les démocrates ou les indépendants.
- Les Américains qui n’avaient pas fréquenté l’université étaient plus susceptibles de s’appuyer sur leurs amis et leur famille pour obtenir des informations sur les élections que les Américains ayant fait des études plus formelles, qui étaient plus susceptibles de s’appuyer sur les médias d’information.
- Interrogés spécifiquement sur les sources d’information les plus importantes pour eux au moment de prendre une décision de vote, 41 % des répondants ont choisi les informations télévisées nationales comme principale source d’information.
Le journal Le Point [@claradealberto) propose une infographie originale montrant la relative stabilité du vote républicain et du vote démocrate depuis 1960 à l'échelle de chaque état.?? Retour sur l'élection de Donald Trump en cartes@claradealberto #Trump #Harris #DonaldTrump [https:]] pic.twitter.com/qTFtFp3thb
— Le Point (@LePoint) November 10, 2024
Kenneth Field (@kennethfield) propose une représentation originale des résultats sous forme de cartogramme de Dorling. "Oubliez les cartes en rouge et bleu, celle-ci couvre pratiquement toutes les mesures auxquelles vous pouvez penser, apportant des nuances au résultat". A télécharger en pdf.The 2024 US Presidential Election Eclipse: a multivariate moonpie symbolised Dorling cartogram. Forget red/blue #maps , this one covers virtually every metric you can think of, providing nuance to the result.
— Kenneth Field (@kennethfield) November 20, 2024
Get a hi-res copy: [https:]]
Happy #GISDay #GISChat pic.twitter.com/yozYozEZPh
Lee Masson propose une analyse des résultats par auto-corrélation spatiale. L'indice de Moran local sert à mesurer l'autocorrélation spatiale, elle est utilisée principalement pour détecter des clusters. Cet indice peut fournir des informations importantes, mais il peut être difficile à interpréter. Pour cette raison, les visualisations de l'indice de Moran local sont souvent utilisées pour simplifier l'analyse.Interactive plots for Local Moran's I analysis, by Lee Mason [https:]] pic.twitter.com/OrEcHWbGrx
— Nicolas Lambert (@neocartocnrs) November 21, 2024
Ben Schmidt propose une datavisualisation qui montre les changements de polarisation politique aux États-Unis depuis 1840. Le « Sud solide » démocrate de 1880 à 1964 est clairement présent ainsi que les régions républicaines implantées dans l'Ouest montagneux et les Grandes plaines.
Articles connexesNew blog post! Updated for 2024, my favorite example of why alphabetical ordering is bad for geographic features -- US presidential results since 1828. The left image shows regional patterns in a geographic ordering that the right (alphabetical) simply loses. benschmidt.org/post/2024-11...
— Ben Schmidt (@bschmidt.bsky.social) 1 décembre 2024 à 17:46
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Simulateur de vote et résultats aux élections présidentielles aux États-Unis
La carte, objet éminemment politique : le monde vu à travers les tweets de Donald Trump
S'initier à la cartographie électorale à travers l'exemple des élections présidentielles de novembre 2020 aux Etats-Unis
L'attaque du Capitole reconstituée en cartes et en vidéos
Cartographie électorale, gerrymandering et fake-news aux Etats-Unis
La suppression de la Racial Dot Map et la question sensible de la cartographie des données ethniques aux Etats-Unis
Le « redlining » : retour sur une pratique cartographique discriminatoire qui a laissé des traces aux Etats-Unis
Analyser les cartes et les données des élections présidentielles d'avril 2022 en France
Dis-moi où tu vis, je te dirai ce que tu votes ? (Géographie à la carte, France Culture)
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11:29
Le Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges, 4-5-6 octobre 2024
sur Les cafés géographiquesAffiche officielle du FIG 2024 (adfig@ville-saintdie.fr)
Pour sa 35ème édition, le FIG, fondé par Christian Pierret, convie toujours les géographes et leurs amis à Saint-Dié pour le premier week-end du mois d’octobre. La thématique retenue cette année s’intitule sobrement « Terre » et le territoire à l’honneur est une chaîne de montagne, les Alpes.
Le cartel de présentation (ci-dessus) retient bien tous les enjeux : entre agriculteurs et éleveurs, promoteurs urbains ou gestionnaires d’entreprises multinationales. De façon un brin ironique le Monsieur Gestionnaire est en costume-cravate-chapeau et il surplombe tous les autres acteurs. Quelle est cette terre que l’on foule, que l’on creuse, que l’on pétrit ? Nourricière, protectrice, accueillante (ou pas), elle offre au vivant (Homme et Animal), la vie tout simplement.
Les intervenants sont géographes, enseignants, écrivains, dessinateurs. Ceux qui se rendent dans les Vosges, année après année, le font pour approfondir leurs connaissances, leur réflexion mais aussi se retrouver dans un même hôtel ou partager un repas entre deux conférences. Ils viennent de toute la France, mais aussi de la Belgique ou d’autres pays voisins. Les enseignants sont autorisés à quitter leur établissement pour suivre une programmation élaborée par l’Inspection générale. Les autres participants sont souvent membres d’associations comme Les Cafés géographiques, ou la Société de Géographie. Enfin, les habitants de la Région Grand Est souhaitent participer à la mise en valeur de leur région et dans ce cas on croise des enseignants accompagnés de leurs élèves.
Le Festival propose des conférences, des tables rondes, des débats. Mais il y a aussi un Salon de la gastronomie, un Salon du livre et un Espace Géo-Numérique qui offre une vue d’ensemble sur les méthodes et outils utilisés par les géographes pour analyser un territoire.
Toutes les manifestations sont en accès libre et gratuites, mais il faut se précipiter pour avoir une place, accepter de faire la queue et le soleil n’est pas garanti ! Mais cela ne réduit pas les ardeurs : alors prêts, partez ! Et, par avance, acceptez ma sélection toute subjective des comptes rendus proposés.Terres d’ici ou d’ailleurs. La thématique retenue par le FIG sera déclinée sous toutes ses formes puisque la terre est le terrain de jeu des géographes. La terre c’est un sol, plus ou moins fertile, reposant sur un sous-sol, plus ou moins riche en minerais. Elle est à présent très largement appropriée ou convoitée. Elle est donc à l’origine de l’essentiel des conflits violents que nous connaissons.
Les Cafés géographiques, sous la direction de l’ADFIG (association pour le développement du FIG) et de ses vice-présidents, Gilles Fumey et Catherine Viry, ont organisé plusieurs rencontres dont voici quelques titres :
Protéger les terres. Les géographes s’engagent. C’est le titre d’un ouvrage publié aux éditions du CNRS, sous la direction d’Adrien Baysse-Laine et Florence Nussbaum, codirecteurs scientifiques du FIG 2024.
Comment étudier la terre en géographie ? Nous écouterons Denis Mercier, géomorphologue, auteur d’un Atlas des glaciers paru aux éditions Autrement.
Où commencent et où finissent les Alpes ? Ici se rejoignent les deux thématiques du FIG. C’est Xavier Bernier, auteur d’un Atlas des montagnes paru aux éditions Autrement, qui vient nous éclairer.
Où en est la révolution verte en Inde ? Frédéric Landy qui a publié un ouvrage intitulé, L’Inde, du développement à l’émergence, éditions Armand Colin, essaie de faire un bilan d’une politique qui devait mettre le sous-continent à l’abri des famines.
Cohabitons nous propose Michel Lussault, dans un livre paru aux éditions du Seuil. Il intime : Cohabitons pour une urbanité planétaire ! Il s’inquiète d’une crise d’habitabilité de la planète soumise à des prédateurs. Il propose un « habiter autrement ».Hmong nous est présenté par Vicky Lyfoung, autrice de BD.
Cette fois nous mettons le cap sur l’Asie, avec Vicky, jeune femme qui nous raconte, dans un amphithéâtre de Saint-Dié, avec sensibilité et humour la vie de sa famille.
Son peuple vient d’Indochine et plus précisément du Laos. Peuple sans écriture et donc perçu comme peuple sans histoire, les Hmongs (ou Mongs) n’ont d’autre religion que l’animisme. En outre ils sont divisés en 18 clans, le plus puissant étant celui des Mongs blancs. La place des femmes dans la société n’est autre que celle de faire des enfants. Vicky est la plus jeune d’une famille de 8 enfants. Ne renonçant pas à leur âme, ils furent encore et encore massacrés, perdant à chaque fois des terres laborieusement mises en valeur.
Considérés comme rebelles au Laos, confinés par procuration du mauvais côté de l’histoire car ils avaient choisi de combattre aux côtés des Français puis des Américains. Ils ont fui aux Etats-Unis (300 000) et en France (80 000). Une partie d’entre eux habite à présent en Guyane. L’Etat français leur a donné des terres sur lesquelles ils cultivent des fruits et des légumes. Hmong signifie « être libre ».Couverture de l’album Hmong (Delcourt, 2023)
Conférences et Rencontres « terres rurales / terres urbaines »
De quoi le ZAN est-il le nom ? C’est quoi le ZAN ? C’est l’objectif Zéro Artificialisation Nette, fixé à 2050 par la loi Climat et résilience, votée en 2021. C’est la mise en cause du modèle dominant de développement dans les territoires ruraux ou dans les villes où prolifère l’habitat pavillonnaire. On pourrait dire « là où le ZAN passe, la bétonisation trépasse…. ».
Certes, la responsabilité de l’aménagement revient aux collectivités locales mais la question se pose de savoir si elles ont des marges de manœuvre et des moyens à la hauteur de cet objectif.
Plusieurs conférences ont été organisées sur le sujet avec comme intervenants : Eric Charmes, Rémi Delattre, Morgane Brissaud, Michel Fournier, Stella Gass.Quelle agriculture en France en 2050 ? Autour de cette table ronde on écoute Monique Poulot, Philippe Mauguin, Eric Fottorino, Hélène Béchet et Thibault Sardier. Dans l’actualité de l’année écoulée, les agriculteurs ont souvent manifesté leur défiance vis-à-vis des politiques mises en œuvre. On se rappelle la mobilisation contre les mégabassines….
Atterrissements et sols artificialisés des villes dans l’anthropocène. Eric Verdeil s’interroge sur le devenir des périphéries urbaines à partir des cas de Paris, Dubaï, Tokyo, Beyrouth et New York : ici et là, l’artificialisation combine des excavations ou des accumulations toujours plus massives de déblais et de déchets.
Transitions en tension : les valeurs de la terre face à l’exploitation du lithium dans le Massif Central. Marie Forget et Camille Girault étudient à Echassières, commune rurale de l’Allier, la perspective de la mise en valeur d’une mine de lithium qui résulte de la volonté du Green deal européen de relocaliser les ressources minières en Europe pour réaliser la transition énergétique.
L’usage des terres, source de conflits entre villages des Vosges (18ème et 19ème siècles). Jean-Claude Fombaron, historien, a étudié les heurts et procès entre villages et seigneuries ou entre villageois dans le bassin de la Meurthe et aussi les conflits parfois sanglants. Cette étude régionale pourrait s’appliquer à la quasi-totalité de la planète !
Colombie : quand la monoculture maintient son emprise, entre marchés politiques et violences. Benjamin Lévy analyse le maintien de la monoculture au regard de la reproduction du régime local de contrôle de la terre et de la violence politique étatique.
Rapports conflictuels à des lieux sacrés
Rencontre autour de « Nos lieux communs ». Il s’agit d’un ouvrage paru aux éditions Fayard, qui explore le monde par des lieux, des plus banals aux plus exceptionnels. Les récits sont de Laurent Carroué, Fabrice Argounes et Martine Drozdz.
Les rapports à la terre des migrantes ukrainiennes en Pologne. Camille Robert-Bœuf et Cristina Del Baggio, s’intéressent à l’ancrage territorial des femmes ukrainiennes en Pologne.
Les réfugiés recensés en Pologne sont à 65 % des femmes, âgées de à 52 % de 18 à 59 ans et qui pour 20 % s’installent dans des communes rurales. Les hommes ne peuvent pas partir, ils doivent aller au front.
Avant la guerre, il s’agissait surtout de migrants saisonniers. A présent il s’agit de réfugiés auxquels les autorités polonaises essayent, tant bien que mal de procurer un toit et des repas et d’assurer la scolarisation des enfants.
Jérusalem, une terre disputée
Le plan de partage de la Palestine de 1947 prévoyait « deux Etats indépendants arabe et juif » et aussi « un régime international » pour la ville de Jérusalem. Bernard Philippe, ancien fonctionnaire européen nous explique la non-résolution de ces pactes.
Lieux sacrés et terres saintes : accessibles au commun des mortels ?
Jean-Robert Pitte et Eduardo Castillo (photo de l’auteur)
Jean-Robert Pitte, président de la Société de Géographie, installé dans la cathédrale, lieu des plus symboliques pour son intervention, nous parle d’une humanité toujours habitée par la spiritualité mais où beaucoup d’endroits sont réservés aux croyants.
Il prend d’abord l’exemple du Japon, qu’il connaît très bien : à Tokyo (30 millions d’habitants) les 300 ha du Palais impérial sont interdits au commun des mortels. Le Palais a été bâti sur le modèle chinois de la Cité impériale. Ni avions, ni drones ne peuvent le survoler. Seuls quelques chefs d’Etat y sont conviés.
Il prend ensuite l’exemple de la forêt de la Sainte-Baume, en France. Située au nord de Marseille, la forêt fut bois sacré celtique puis romain. Marie-Madeleine y vint se retirer dans une grotte en étant nourrie par les anges.
A Jérusalem, l’esplanade des mosquées est interdite aux Juifs, elle fut pourtant récemment foulée par un ministre d’Israël.
Il y a des lieux interdits aux hommes, dans les monastères carmélites et des lieux interdits aux femmes chez les Chartreux. Les harems n’ont pas disparu…
La liste des lieux interdits à une partie de l’humanité sont infinis : à Uluru (Australie) les Aborigènes interdisent la montée sur le rocher aux non Aborigènes ; à Bali il y a 22 montagnes sacrées, etc.… Que de mystères encore en ce début de XXIème siècleCarte blanche à Christian Grataloup pour son Atlas historique du ciel
Christian Grataloup, fidèle du FIG et Pierre Léna viennent de publier un Atlas historique du ciel (Les Arènes). Le géographe et l’astrophysicien se sont associés pour nous faire comprendre que l’intérêt pour l’observation du ciel n’est pas récent. Le ciel de l’Eurasie est exploré à l’œil nu dès 3000 ans avant notre ère, puis cartographié. De Galilée (1610) à Gagarine en 1995, les hommes se sont passionnés pour le ciel et l’espace.
A présent notre ciel est encombré d’objets, de messages les plus divers. Et si nous devions renoncer à cela ? A qui es-tu, la terre ? A qui es-tu, l’espace ?
Christian Grataloup est aussi intervenu sur Le pouvoir des Cartes lors d’une rencontre animée par Etienne Augris.Pour rester d’humeur légère, une dernière proposition : Bienvenue en Géozarbie avec Olivier Marchon. La série Bienvenue en Géozarbie, diffusée sur Arte.tv raconte les histoires baroques de petits morceaux de terre aux statuts étranges : enclaves, territoires prêtés, zones disputées, micro-Etats, îles fantasmées…
Le FIG de 2024 nous aura ouvert ou entrouvert bien des portes. L’an prochain il nous amènera en Indonésie et nous proposera comme thématique de réfléchir à la notion de Pouvoir. Nous avons hâte de revenir.
N’oublions pas de signaler :
– La revue La Géographie n°1594, Automne 2024, Terre des Hommes
– L’Atlas publié par l’IGN : Cartographier l’anthropocène à l’ère de l’Intelligence Artificielle
– Le Salon de la gastronomie qui cette année à Saint-Dié faisait la part belle aux tartes aux myrtilles, aux bières et aux fromages locaux.
– Le Salon du Livre, qui sous un grand chapiteau propose un choix important des œuvres publiées par les intervenants, souvent présents, entre deux conférences et soucieux d’échanger avec leurs lecteurs.Maryse Verfaillie, octobre 2024
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9:54
Biophysical parameter retrieval from Sentinel-2 images using physics-driven deep learning for PROSAIL inversion
sur Séries temporelles (CESBIO)The results presented here are based on published work: Y. Zérah, S. Valero, and J. Inglada. « Physics-constrained deep learning for biophysical parameter retrieval from sentinel-2 images: Inversion of the prosail model« , in Remote Sensing of Environment, doi: 10.1016/j.rse.2024.114309. This work is part of the PhD of Yoël Zérah, supervised by Jordi Inglada and Silvia Valero. […]
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20:13
Cartes et données sur la population mondiale (Population & Sociétés, 2024)
sur Cartographies numériquesGilles Pison et Svitlana Poniakina, « Tous les pays du monde (2024) », Population & Sociétés, n° 626, INED, octobre 2024 (disponible au format pdf).
Tous les deux ans, la revue Population & Sociétés publie un numéro intitulé « Tous les pays du monde » qui présente un tableau de la population mondiale s’appuyant sur les estimations et projections des Nations unies. La population mondiale compte 8,2 milliards d’habitants en 2024. Elle a été multipliée par plus de huit depuis deux siècles, et devrait continuer à croître jusqu’à atteindre peut-être 10 milliards à la fin du XXIe siècle. Comment est-elle répartie dans le monde ? Quels sont les pays dont la fécondité est la plus forte ? Ceux où l’espérance de vie est la plus élevée ?
Les indicateurs démographiques sont identiques aux éditions précédentes :
- superficie,
- population (estimée à la mi-2024),
- taux de natalité et de mortalité,
- taux de mortalité infantile,
- indice synthétique de fécondité,
- part des moins de 15 ans et des 65 ans et plus dans la population totale,
- espérances de vie masculine et féminine à la naissance,
- revenu national brut par habitant en parité du pouvoir d’achat.
Il faut noter que la plupart des indicateurs sont des estimations, car les données de recensement ou d’enquête et les statistiques d’état civil ne sont pas encore disponibles pour l’année 2024 elle-même.
Dans chacun des dix-huit petits tableaux, les pays ou entités sont classés selon un indicateur par ordre croissant ou décroissant. Dans les sept premiers tableaux, le total mondial est indiqué et une ligne sépare les pays dont le cumul dépasse la moitié du total mondial. Par exemple dans le tableau 2, les sept pays les plus peuplés (Inde, Chine, États-Unis, Indonésie, Pakistan, Nigeria, Brésil) totalisent 4,2 milliards d’habitants, soit plus de la moitié de la population mondiale estimée à 8,2 milliards. Les pays figurant dans les tableaux 8 à 18 ont été sélectionnés en combinant différents critères comme les pays en tête et en queue de classement, les pays les plus peuplés, les plus vastes, les pays francophones. Dans le tableau 10, les pays sont classés selon le taux de mortalité. Il peut paraître étonnant qu’avec 8 décès pour 1 000 habitants en 2024, le Burkina Faso soit mieux classé que le Japon qui en compte 12 ‰. Le nombre de décès relativement faible au Burkina Faso vient du fait que sa population est jeune et que la proportion de personnes âgées y est très faible, alors qu’à l’inverse elle est élevée au Japon. Le calcul de l’espérance de vie, qui tient compte de la répartition par âge de la population, donne une idée plus juste des contrastes de mortalité (tableau 12). Le Japon se retrouve alors en tête du classement avec l’espérance de vie la plus élevée du monde (85 ans), alors que le Burkina Faso se situe presque en fin du classement (61 ans). Dans le dix-septième et avant-dernier petit tableau, les pays sont classés selon la proportion des 15-64 ans dans la population totale. Elle donne une idée de l’importance de la population d’âge actif. Elle est particulièrement élevée dans les petits États du golfe Persique qui accueillent une importante population de travailleurs immigrés venus sans leur famille, et dans les pays où la fécondité a fortement baissé pour atteindre des niveaux bas (Espagne, Russie, Corée du Sud, Chine, Iran). La pyramide des âges de ces pays s’est rétrécie à la base, alors que leur sommet est encore très étroit. Cette situation ne devrait pas durer, et la proportion de 15-64 ans pourrait se réduire au fur et à mesure du vieillissement de la population.
Pour en savoir plus sur la population mondiale consultez le site de l’Ined : www.ined.fr
Nations unies, Division de la population, 2024, World Population Prospects : The 2024 Revision, New York : [esa.un.org]
Banque mondiale : [https:]]
Pour compléter
Le site Géoconfluences reprend ces données et propose une série de cartes thématiques à partir d'elles. Le fichier est à télécharger directement au format csv ou xls. Les cartes peuvent être réalisées dans le logiciel Khartis (fichier projet mis à disposition).
Population mondiale par pays en 2024 et projections 2050 via @InedFr et @ONU_fr
— Géoconfluences (@Geoconfluences) October 25, 2024
?? [https:]]
La croissance démographique mondiale va se poursuivre mais ralentir, d'après l'ONU. @Geoconfluences en profite pour faire quelques cartes. pic.twitter.com/Lshp4AwAnuArticles connexes
Utiliser Khartis dans le cadre de la géographie scolaire
Datavisualisation : une population mondiale à 8 milliards d’habitants (Visual Capitalist)
Journée mondiale de la population : 8 milliards d'habitants en 2022
Utiliser la grille mondiale de population de la plateforme Humanitarian Data Exchange
Données carroyées de population à l'échelle mondiale sur le site WorldPop
Le vieillissement de la population européenne et ses conséquences
Les villes face au changement climatique et à la croissance démographique
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8:11
Les géoservices bénéficient d’une Carte de Cassini embellie
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNLa carte de Cassini est disponible dans une version de meilleure qualité au sein des géoservices de la Géoplateforme, grâce une numérisation en haute définition de l’exemplaire de feuilles gravées et aquarellées conservé par la Bibliothèque nationale de France (BnF).
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11:50
Is Antarctica greening?
sur Séries temporelles (CESBIO)In a recent study, Roland and Bartlett et al. (2024) showed that the Antarctic Peninsula is « greening », i.e. the area covered by vegetation is growing. This article published in Nature Geoscience was featured in many media outlets. The authors drew this conclusion from the analysis of 35 years of Landsat images. More specifically, they computed […] -
12:25
Nouvel article : peu d’apport des images Sentinel-1 pour le suivi du dépérissement des chênes et châtaigniers
sur Séries temporelles (CESBIO)Dans le cadre du projet SuFoSat mené au CESBIO, une collaboration entre trois laboratoires (CESBIO, Dynafor et P2PE) a permis d’évaluer l’apport des images Sentinel-1 pour la détection précoce du dépérissement sur deux essences de feuillus : les chênes et les châtaigniers sur une vaste zone (12 tuiles Sentinel-2, voir Figure 1). Des classifications ont été […] -
18:32
Petition results (to keep S2A operational after S2C launch)
sur Séries temporelles (CESBIO)Last week, I issued a petition to keep S2A operational, this post will give you some results. i will keep updating this post regularly, so please go-on signing the petition or forwarding it to your colleagues. Although I have not been trained as a lobbyist, and I have some regrets on how i did it, […]
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16:39
Variabilisez vos profils QGIS avec QDT
sur OslandiaPièce jointe: [télécharger]
Variables d’environnement ?Les variables d’environnement sont, comme leur nom l’indique, des paires clé/valeur permettant de décrire et paramétrer des applicatifs selon un environnement. Une variable peut intervenir à différents niveaux ou périmètres : système d’exploitation, session avec droits d’administration, annuaire/domaine, session utilisateur, applicatif, processus.
Gestion des variables d’environnement sur Windows 11
Si vous êtes familier/ère avec l’utilisation de QGIS, c’est le même principe que pour les variables prédéfinies, liées à un projet, à des couches, etc. et utilisables à différents endroits (expressions, mode atlas/rapport…). D’ailleurs QGIS gère également des variables d’environnement à l’échelle de son installation et par profil (voir la documentation).
Remplacement dynamique par QDTDans QDT, vous pouvez définir des variables dans vos fichiers de configuration `QGIS3.ini` et `QGISCUSTOMIZATION3.ini`, qui seront ensuite interpolées avec les valeurs des variables d’environnement au moment du déploiement. Cette approche permet de paramétrer de manière flexible divers aspects de la configuration de QGIS sans modifier manuellement les fichiers sur chaque machine.
3 avantages :
– Flexibilité : adapter facilement la configuration à différentes machines sans modifications manuelles des fichiers.
– Maintenance réduite : gérez une seule version des fichiers QGIS*3.ini qui s’adapte dynamiquement aux conditions locales.
– Sécurité : séparer les données sensibles de la configuration en les conservant dans les variables d’environnement.Cet usage des variables est particulièrement utile dans des environnements où les chemins d’accès ou les configurations peuvent varier significativement entre les déploiements, permettant une personnalisation sans effort et à la volée de l’installation QGIS.
En bonus, nous avons intégré un mécanisme primaire de sauvegarde des paramètres en cas de conflit entre les valeurs poussées par QDT et celles changées par l’utilisateur. Concrètement, cela se traduit par des sections préfixées directement dans le fichier INI :
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15:01
Copernicus should keep S2A operational after S2C launch
sur Séries temporelles (CESBIO)The launch of Sentinel-2C (S2C) is scheduled on the 4th of September 2024, next week ! After 3 months of commissioning phase, S2C will replace S2A, to fulfill the Sentinel-2 mission together with S2B. S2B will later be replaced by S2D. The current plans are to keep S2A as a redundant satellite, in case something […] -
18:55
Premiers MNT LiDAR HD
sur Séries temporelles (CESBIO)Pièce jointe: [télécharger]
L’IGN communique actuellement sur la mise à disposition des premiers MNT dérivés des nuages de points LiDAR HD. A mon avis, cet exemple est mal choisi puisqu’un MNT de la citadelle de Gravelines de qualité équivalente était déjà disponible dans le RGE ALTI® 1m en libre accès depuis le 1er janvier 2021. Sur ce secteur […] -
2:27
Crue du Vénéon : que nous apprennent les images satellites ?
sur Séries temporelles (CESBIO)Pièce jointe: [télécharger]
Le 21 juin 2024, la crue torrentielle du Vénéon et de son affluent le torrent des Étançons a dévasté le hameau de la Bérarde dans le massif des Écrins. Cette crue a résulté des fortes pluies et de la fonte de la neige, et a peut-être été aggravée par la vidange d’un petit lac supra-glaciaire. […] -
9:52
Fin de la phase d’acquisitions d’images de VENµS
sur Séries temporelles (CESBIO)=> C’est avec une certaine tristesse mais aussi beaucoup de fierté que je vous rappelle que la phase opérationnelle de VENµS se terminera fin juillet après 7 ans de bon travail. La phase d’acquisition actuelle (VM5) s’arrêtera le 12 juillet. Les semaines restantes seront consacrées à quelques expériences techniques (les acquisitions au-dessus d’Israël se poursuivront […] -
12:05
The end of VENµS imaging phase
sur Séries temporelles (CESBIO)=> It is with some sadness but also a lot of pride that I remind you that the VENµS operational phase will end at the end of July after 7 years of good work. The current acquisition phase (VM5) will stop on the 12th of July. The remaining weeks will be devoted to a few […]
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9:41
NEOGEO et SOGEFI allient leur catalogue de données et leur SIG pour les besoins de leurs utilisateurs
sur Neogeo TechnologiesUne solution mutualisée donnant une gamme complète d’outils pour répondre aux besoins cartographiques des acteurs publics.
Chez NEOGEO, nous avons décidé de nous associer à SOGEFI pour offrir à nos utilisateurs toute la puissance des données. Grâce à cette collaboration, la plateforme OneGeo Suite de NEOGEO est enrichie par les applications métier Mon Territoire de SOGEFI.
Ensemble, nous proposons une solution mutualisée qui fournit une gamme complète d’outils adaptés aux besoins des administrateurs, des gestionnaires de données, des services techniques, des élus et du grand public.
La combinaison de nos deux solutions offre une réponse précise et adaptée aux divers acteurs d’un territoire. Elle repose sur un socle commun robuste solide, structuré et évolutif centré sur les données, ce qui permet de créer un cycle vertueux de gestion de la donnée pour l’ensemble des acteurs de la structure, au bénéfice de leur territoire. Le développement de nos solutions respectives est axé sur l’expérience utilisateur, chaque outil étant conçu pour répondre aux besoins spécifiques des différents profils d’acteurs impliqués.
OneGeo Suite propose aux administrateurs une gamme de modules pour gérer les référentiels métiers et satisfaire aux exigences de publication et de partage des données Open Data. OGS valorise ces données grâce à des modes de publication et de reporting (Dataviz) adaptés aux besoins des utilisateurs et de leurs publics, qu’il s’agisse de partenaires ou du grand public. Avec son module Explorer pour la recherche et la consultation intuitive des jeux de données, son module Maps pour les fonctionnalités cartographiques avancées, et son module Portal pour un portail collaboratif, OneGeo Suite offre une solution complète et innovante. Cette suite est fondée sur des principes de mutualisation et de co-construction d’outils open source.
Mon Territoire propose une gamme complète d’outils métiers prêts à l’emploi pour les services techniques et les collectivités. Couvrant de nombreuses compétences, la gamme Mon Territoire utilise une sélection de données Open Data pour assister les agents responsables de l’urbanisme, de l’habitat, des réseaux, de la voirie et du développement économique.
Schéma décrivant les usages et les rôles au travers des applications fusionnées OneGeo Suite et Mon Territoire
« La gamme d’outils clé en main proposée par SOGEFI permet de compléter notre solution OneGeo Suite de catalogage et de diffusion de données par des modules métiers opérationnels directement accessibles aux utilisateurs de la plateforme.L’interopérabilité des deux solutions permet de mutualiser l’accès aux référentiels cartographiques et aux bases de données métier et le partage des droits sur les différents jeux de données offre la possibilité de définir une véritable stratégie de gouvernance des données. Enfin l’accès aux API Opendata proposées par SOGEFI et alimentées en temps réel permet d’enrichir l’offre de référentiels proposés dans le catalogue de données mis à disposition ».
« OneGeo Suite est la réponse idéale pour les structures départementales et régionales qui disposent d’un socle important de données. Les administrateurs de ces dernières disposent alors de tous les outils pour gérer ces importants volumes de données du catalogage à sa publication pour ses adhérents. OneGeo Suite, plateforme complètement Open Source, est totalement interopérable avec notre gamme Mon Territoire, elle apporte une vraie valeur ajoutée pour la diffusion et la valorisation de l’ensemble des données ainsi consolidées au fil du temps par les services et permet à l’IDG la mise en place d’un cycle vertueux de l’information pour l’ensemble de ces acteurs. »
L’un des avantages de notre collaboration est de pouvoir déployer rapidement des solutions prêtes à l’emploi grâce à un accompagnement spécifique par métiers et compétences. Une équipe pluridisciplinaire est mobilisée pour le déploiement de notre offre commune et le planning établi peut mobiliser différentes équipes en parallèle pour le bon avancement du projet. Chacun sur son métier, NEOGEO et SOGEFI ont à cœur de vous accompagner et de vous conseiller sur vos problématiques. Chacun mène une veille permanente sur l’Opendata ainsi que sur les technologies du domaine et vous propose de vous en faire bénéficier au travers des solutions et des services que nous mettons en place depuis plusieurs années. Construit autour de communautés d’utilisateurs, nos deux solutions sont reconnues sur le marché depuis de nombreuses années, elles sont au service de nombreux usagers qui nous font part de leurs besoins d’évolution et idées pour les versions à venir notamment au travers d’espace d’échanges dédiés (forum, page web dédié…). Ces remontées d’informations sont précieuses pour nos équipes afin de définir les feuilles de route de nos produits.
« Les outils métiers de SOGEFI sont tout à fait en adéquation avec les besoins et les usages des collectivités de toutes tailles dans leurs tâches du quotidien. Les partenariats existants avec Géofoncier sont un vrai plus pour les secrétaires de mairie. Nous pouvons également répondre aux besoins des services techniques des collectivités, des syndicats des eaux, d’assainissement. Les solution OneGeo Suite va nous permettre de maitriser nos données et de les mettre à disposition de nos utilisateurs et partenaires de manière simple et structurée (flux, datavisualisation, carte Web).? Le tout parfaitement intégré à notre SI et répondant à nos exigences en termes d’administration des comptes utilisateurs et des droits sur les données. »
« Depuis une douzaine d’année, la plateforme territoriale Guyane-SIG favorise l’accessibilité des données spatiales et la démocratisation de leurs usages sur la Guyane. En 2020, la Collectivité Territoriale de Guyane a initié un travail de modernisation de l’ensemble des composants fonctionnels en deux étapes :
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- Nous avions besoins d’un outil performant pour proposer une lecture facilitée de l’information foncière pour l’ensemble de nos partenaires. Les attentes étaient fortes et avec Mon Territoire Carto, nous avons pu bénéficier rapidement d’un outil ergonomique mobilisant de nombreuses données en Opendata que nous avons pu compléter par des productions endogènes.
- Puis les efforts se sont portés sur les outils collaboratifs de partage et de valorisation des données dans le respect des standards. Avec la suite OneGeo, nos partenaires peuvent désormais publier en quelques clics leurs données.
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L’accompagnement nous permet également de proposer régulièrement à nos partenaires des webinaires de présentation des évolutions fonctionnelles.
NEOGEO et SOGEFI sont ravis de poursuivre et renforcer leur partenariat déjà éprouvé depuis plusieurs années auprès du Portail Géofoncier. Ce portail porté par l’Ordre des Géomètres-Expert est aujourd’hui une référence nationale dans la valorisation de l’information foncière. L’ambition portée par Géofoncier a su s’appuyer sur la complémentarité des expertises de chacun. Les différents projets ont nécessité un travail de coordination et d’enrichissement mutuel des pratiques et technologies mobilisées par les deux sociétés dans un objectif commun. Nos équipes se connaissent, elles ont l’habitude de travailler ensemble et savent mobiliser les ressources en interne pour assurer une couverture élargie des compétences nécessaires aux projets.
« Depuis de nombreuses années, NEOGEO et SOGEFI sont nos partenaires privilégiés chez Géofoncier. Leurs expertises complémentaires et incontestées dans le domaine de la diffusion et de la valorisation de la donnée cartographique, associée à leurs écoutes attentives de nos besoins, font de NEOGEO et SOGEFI un groupement pertinent et essentiel à notre réussite. Leur engagement fort au quotidien à fournir en concertation des solutions complètes et pérennes ont grandement contribué au succès de Géofoncier. Nous sommes reconnaissants de pouvoir compter sur ces équipes d’experts aussi fiables et compétentes pour nous accompagner dans notre croissance continue.
NEOGEO possède une expertise avérée dans la mise en œuvre de solutions innovantes de partage, de valorisation et de visualisation de données géographiques auprès d’un large public. NEOGEO développe et met en place depuis sa création en 2008 des infrastructures de données géographiques et des plateformes open-source. NEOGEO a intégré en 2022 le groupe Geofit (leader français dans l’acquisition de données spatiales), permettant ainsi de renforcer ses compétences (équipe de 40 collaborateurs) et ses références (une cinquantaine de plateformes cartographiques majeures déployées en France et à l’étranger). C’est aussi la fusion des savoirs faires technologiques des deux structures qui a permis de donner le jour à la solution OneGeo Suite.
SOGEFI, expert de la data et du webmapping depuis 33 ans propose des solutions pour la gestion et l’exploitation de données par la cartographie. La gamme Mon Territoire est réservée aux collectivités pour la gestion par métier de leur territoire. SOGEFI place l’utilisateur au cœur de ses réflexions et de sa feuille de route et son expertise de la donnée lui permet de proposer des exploitations poussées de la donnée au sein de ses applications. La société équipe aujourd’hui plus de 1000 collectivités et entreprises avec ses solutions web-SIG cadastre, urbanisme, réseaux et voirie. Elle accompagne également le portail Géofoncier sur son expertise de la donnée par la mise à disposition de ses API. »
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Éléments récents
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22:23
Free and Open Source GIS Ramblings: GeoParquet in QGIS – smaller & faster files for the win!
sur Planet OSGeotldr; Tired of working with large CSV files? Give GeoParquet a try!
“Parquet is a powerful column-oriented data format, built from the ground up to as a modern alternative to CSV files.” [https:]]
(Geo)Parquet is both smaller and faster than CSV. Additionally, (Geo)Parquet columns are typed. Text, numeric values, dates, geometries retain their data types. GeoParquet also stores CRS information and support in GIS solutions is growing.
I’ll be giving a quick overview using AIS data in GeoPandas 1.0.1 (with pyarrow) and QGIS 3.38 (with GDAL 3.9.2).
File sizeThe example AIS dataset for this demo contains ~10 million rows with 22 columns. I’ve converted the original zipped CSV into GeoPackage and GeoParquet using GeoPandas to illustrate the huge difference in file size: ~470 MB for GeoParquet and zipped CSV, 1.6 GB for CSV, and a whopping 2.6 GB for GeoPackage:
Reading performancePandas and GeoPandas both support selective reading of files, i.e. we can specify the specific columns to be loaded. This does speed up reading, even from CSV files:
Whole file Selected columns CSV 27.9 s 13.1 s Geopackage 2min 12s 20.2 s GeoParquet 7.2 s 4.1 s Indeed, reading the whole GeoPackage is getting quite painful.
Here’s the code I used for timing the read times:
As you can see, these times include the creation of the GeoPandas.GeoDataFrame.
If we don’t need a GeoDataFrame, we can read the files even faster:
Non-spatial DataFramesGeoParquet files can be read by non-GIS tools, such as Pandas. This makes it easier to collaborate with people who may not be familiar with geospatial data stacks.
And reading plain DataFrames is much faster than creating GeoDataFrames:
But back to GIS …
GeoParquet in QGISIn QGIS, GeoParquet files can be loaded like any other vector layer, thanks to GDAL:
Loading the GeoParquet and GeoPackage files is pretty quick, especially if we zoom into a small region of interest (even though, unfortunately, it doesn’t seem possible to restrict the columns to further speed up loading). Loading the CSV, however, is pretty painful due to the lack of spatial indexing, which becomes apparent very quickly in the direct comparison:
(You can see how slowly the red CSV points are rendering. I didn’t have the patience to include the whole process in the GIF.)As far as I can tell, my QGIS 3.38 ‘Grenoble’ does not support writing to or editing of GeoParquet files. So I’m limited to reading GeoParquet for now.
However, seeing how much smaller GeoParquets are compared to GeoPackages (and also faster to write), I hope that we will soon get the option to export to GeoParquet.
For now, I’ll start by converting my large CSV files to GeoParquet using GeoPandas.
If you want to see an even larger example, have a look at Matt Travis’ presentation using Overture data:
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12:03
I'm Sending You Back to the Future!
sur Google Maps ManiaI've spent today on a time-traveling adventure through 18th-century London. Standing in the bustling, tourist-filled Trafalgar Square, I opened up Allmaps Here and was instantly transported back to King’s Mews - an elaborate courtyard that stood here long before the Battle of Trafalgar was fought and etched its name onto London's streets. Suddenly the city came alive with elegant Georgian charm
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11:00
Mappery: Upside down
sur Planet OSGeoMichaël Galien shared this photo of a former globe converted into a lamp, placing the South on top of it
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15:30
Du 24 au 26 juin 2025 à Lille : formation "savoir utiliser DV3F"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 22 novembre 2024Une session de formation "Savoir utiliser DV3F" se tiendra du 24 au 26 juin 2025 dans les locaux du Cerema Hauts-de-France à Lille.Cette session est à destination des bénéficiaires des fichiers DV3F et des bureaux d'études.Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique AccompagnementInscription jusqu'au 23 mai (…)
Lire la suite -
15:30
Du 13 au 15 mai 2025 à Lille : formation "savoir utiliser les Fichiers Fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 22 novembre 2024Une session de formation "savoir utiliser les Fichiers Fonciers" se tiendra du 13 au 15 mai 2025 dans les locaux du Cerema à LILLE.Cette session est à destination des bénéficiaires des Données Foncières (Fichiers fonciers et DV3F) et des bureaux d'études.Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique AccompagnementInscription jusqu'au 18 avril (…)
Lire la suite
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12:58
Cartographie du surpoids et de l’obésité aux États-Unis et dans le monde
sur Cartographies numériques
Source : Ng, Marie et al., National-level and state-level prevalence of overweight and obesity among children, adolescents, and adults in the USA, 1990–2021, and forecasts up to 2050. [Prévalence du surpoids et de l’obésité aux États-Unis (1990-2021) et prévisions jusqu’en 2050]. The Lancet, article en accès ouvert.
Présentation
D’après la définition de l’OMS, une personne est en surpoids lorsque son indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 25 et elle est obèse lorsque celui-ci est supérieur à 30. Le surpoids et l’obésité ne cessent d'augmenter aux États-Unis. L'obésité a presque triplé au cours des 50 dernières années. Le monde compte plus d'un milliard de personnes obèses dont l'indice de masses corporelle (IMC) dépasse les 30 kg/m2. Il convient de comprendre les tendances actuelles et les trajectoires futures au niveau national et au niveau des États pour évaluer le succès des interventions actuelles et éclairer les futurs changements de politique de santé. Dans cet article, les auteurs ont estimé la prévalence du surpoids et de l’obésité de 1990 à 2021 avec des prévisions jusqu’en 2050 pour les enfants et les adolescents (âgés de 5 à 24 ans) et les adultes (âgés de plus de 25 ans). En outre, ils ont établi des estimations et des projections spécifiques pour chaque État concernant les adolescents âgés de 15 à 24 ans et les adultes pour les 50 états et Washington DC.Prévalence estimée du surpoids et de l'obésité dans 50 États américains en 2021 chez les adolescents et les adultes, par sexe (source : The Lancet)
Principaux résultats
En 2021, on estime qu'environ 15,1 millions d'enfants et jeunes adolescents (âgés de 5 à 14 ans), 21,4 millions d'adolescents (âgés de 15 à 24 ans) et 172 millions d'adultes (âgés de plus de 25 ans) étaient en surpoids ou obèses aux États-Unis.
Le Texas avait la prévalence standardisée selon l'âge la plus élevée concernant le surpoids ou l'obésité chez les adolescents de sexe masculin (âgés de 15 à 24 ans), soit 52,4 % (47,4-57,6), tandis que le Mississippi avait la prévalence la plus élevée chez les adolescentes (âgées de 15 à 24 ans), soit 63,0 % (57,0-68,5).
Chez les adultes, la prévalence du surpoids ou de l'obésité était la plus élevée dans le Dakota du Nord pour les hommes, estimée à 80,6 % , et dans le Mississippi pour les femmes à 79,9 % . La prévalence de l'obésité a dépassé l'augmentation du surpoids au fil du temps, en particulier chez les adolescents.
Entre 1990 et 2021, la variation en pourcentage de la prévalence standardisée de l'obésité selon l'âge a augmenté de 158,4 % chez les adolescents de sexe masculin et de 185,9 % (139,4–237,1) chez les adolescentes. Chez les adultes, la variation en pourcentage de la prévalence de l'obésité était de 123,6 % chez les hommes et de 99,9 % chez les femmes.
Les résultats des prévisions suggèrent que si les tendances et les schémas passés se poursuivent, 3,33 millions d'enfants et de jeunes adolescents supplémentaires, 3,41 millions d'adolescents et 41,4 millions d'adultes supplémentaires seront en surpoids ou obèses d'ici 2050. Le nombre total d'enfants et d'adolescents en surpoids et obèses atteindra 43,1 millions et le nombre total d'adultes en surpoids et obèses atteindra 213 millions en 2050. Dans la plupart des états des États-Unis, on prévoit qu'un adolescent sur trois et deux adultes sur trois souffriront d'obésité. Bien que les États du Sud, tels que l’Oklahoma, le Mississippi, l’Alabama, l’Arkansas, la Virginie-Occidentale et le Kentucky, devraient continuer à connaître une prévalence élevée de l’obésité, les changements de pourcentage les plus élevés à partir de 2021 sont prévus dans des États comme l’Utah pour les adolescents et le Colorado pour les adultes.
Interprétation
Les politiques actuelles n’ont pas réussi à lutter contre le surpoids et l’obésité. Sans réforme majeure, les tendances annoncées seront dévastatrices au niveau individuel et collectif, le poids de la morbidité et les coûts économiques associés continueront d’augmenter. Une gouvernance plus forte est nécessaire pour soutenir et mettre en œuvre une approche systémique multidimensionnelle visant à lutter contre les facteurs structurels du surpoids et de l’obésité aux niveaux national et local. Bien que les innovations cliniques doivent être exploitées pour traiter et gérer de manière équitable l’obésité existante, la prévention au niveau de la population reste au cœur de toute stratégie d’intervention, en particulier pour les enfants et les adolescents.
Les données et les cartes sont disponibles dans les annexes de l'article.
Fiche d'information de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l'obésité et le surpoids.
Pour compléter
« Tendances mondiales de l'insuffisance pondérale et de l'obésité de 1990 à 2022 : une analyse groupée de 3 663 études représentatives de la population portant sur 222 millions d'enfants, d'adolescents et d'adultes » (The Lancet). Accès aux données de l'article sur Zenodo ou sur le site de la Ncdrisc (National Adult Body-Mass Index).
« Quel État américain a le taux d’obésité le plus élevé ? » (Visual Capitalist, 30 juillet 2024).
Taux d'obésité chez les adultes en 2022 par État et territoire des États-Unis. L'obésité est définie comme un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 30. Les chiffres proviennent des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies et sont mis à jour en janvier 2024. Les chiffres sur l'obésité sont basés sur la taille et le poids autodéclarés. Accès aux données sur le site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)« Une personne sur huit vit désormais avec de l’obésité dans le monde » (Organisation mondiale de la Santé).
« L'obésité touche surtout les personnes d'âge moyen et les pauvres » (Robert Wood Johnson Foundation).
« Cartes. Géographie de l’obésité ». Par Hervé Théry, Patrick Caron (Diploweb, 30 octobre 2019).Il existe, dans nombre de pays du monde, une correspondance entre offre abondante de viande et obésité.
« Comment les villes aggravent l'épidémie d'obésité » (Fast Company).Le mythe selon lequel l'obésité n'est qu'une question personnelle ne tient pas compte du rôle que jouent les villes pour décourager les modes de vie sains.
« Relation entre obésité et vote électoral des États américains » (Data Is Beautiful).
On sait que l’obésité est liée au statut socio-économique, qui est lui-même l'un des déterminants du vote électoral. Si les États qui comptent le plus d'obèses votent républicain, il faut cependant faire la distinction entre corrélation et causalité. D'autres facteurs entrent en considération tels que l’appartenance religieuse ou l'éducation. Il convient de conduire des études au niveau individuel et non uniquement au niveau des Etats ou des comtés. Étant donné que les systèmes politique, économique et de santé aux États-Unis sont très différents de ceux d'autres pays, les recherches menées aux États-Unis sont difficilement généralisables (voir cette étude sur le Royaume-Uni).Articles connexes
L'insécurité alimentaire dans le monde (rapport du FSIN)
L’autosuffisance alimentaire est-elle possible pour La Réunion ?
Les grands enjeux alimentaires à travers une série de story maps du National Geographic
Des différentes manières de cartographier la pauvreté dans le monde
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11:00
Bluesky Mapping
sur Google Maps ManiaUpdate 2: And here is a third map. EU Skeet Capitals replaces the place-name labels of EU capital cities with the latest Bluesky messages which mention the city.Update: I got busy and created a second map. Social Media Locations (comment below with suggestions for a better name). This map allows you to search for real-time Bluesky mentions of locations around the world. To start a search you
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11:00
Mappery: Chopping boards
sur Planet OSGeoCartonaut saw these chopping boards at Costco
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7:30
L’IA inéluctable
sur Dans les algorithmesTechTonic Justice est une nouvelle initiative américaine pour combattre l’injustice algorithmique. Leur premier rapport explique que les personnes à faible revenu subissent plus que les autres des décisions basées sur l’IA et voient un aspect fondamental de leur vie décidée par l’IA. Pour eux, l’IA est déjà inéluctable. Elle restreint les opportunités des personnes à faible revenu dans tous les aspects fondamentaux de la vie : à la maison, au travail, à l’école, dans les bureaux gouvernementaux et au sein des familles… Aux Etats-Unis, ce sont « 92 millions de personnes à faible revenus qui ont un aspect fondamental de leur vie déterminé par l’IA ».
L’association, a été fondée par Kevin De Liban, qui l’a créé après avoir travaillé pendant 12 ans à l’assistance légale de l’Arkansas, où il a représenté des clients handicapés qui ont poursuivi le Département des services sociaux de l’État pour avoir réduit leurs services de soins à domicile en raison d’un système informatisé défectueux. « Le problème n’est pas que l’automatisation soit intrinsèquement mauvaise, a déclaré De Liban. Le problème est que les systèmes sont trop souvent conçus pour privilégier la réduction des prestations sociales plutôt que de garantir que les personnes puissent y accéder. Et ils sont utilisés comme un substitut moins coûteux à un examen plus minutieux et mené par des humains », rapporte le Washington Post. « Tous ces outils de prise de décision basés sur l’IA, finissent par éliminer des personnes qui devraient être éligibles aux programmes d’aides sociales ».
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11:00
Mappery: Underground at St Pancras
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Doug Greenfield shared this map situated in the underground at St Pancras
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9:24
Mapping Mythical Islands & Imaginary Lands
sur Google Maps ManiaHy-Brasil is a mythical island, which was once believed to be located west of Ireland. According to legend, the island was typically shrouded in mist and only visible once every seven years. It appeared on several maps from the 14th to 16th centuries, often depicted as a circular island divided by a central river or strait.Hy-Brasil is also shown in the Atlantic Ocean near Ireland on Map
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8:52
"La donnée, langage commun de nos territoires", table ronde au Salon des Maires 2024
sur Conseil national de l'information géolocalisée"La donnée, langage commun de nos territoires", table ronde au Salon des Maires 2024
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2:20
Compléter vos workflows Autodesk avec ArcGIS
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierPour les utilisateurs d'Autodesk, Esri propose ArcGIS, une suite d'outils puissants qui associent de manière transparente les données géospatiales aux processus de conception et de construction. Dans cet article, je vous présente les fonctionnalités qui aident les ingénieurs en BTP, les techniciens CAO et les chefs de projet, en vous expliquant comment ArcGIS peut améliorer vos projets et rationaliser vos opérations.
Optimiser les données et les flux de travail de votre projet
En tant qu'utilisateur d'outils de CAO/DAO, vous savez que vos conceptions doivent être précises et contextuellement exactes, c'est essentiel pour la réussite de vos projets. Pour y parvenir, vous avez besoin de bien plus que de simples outils de conception : vous devez avoir accès à des données géospatiales fiables et être capable d'effectuer des analyses spatiales avancées. Vous devez intégrer le contexte du monde réel dans vos conceptions pour prendre des décisions éclairées, améliorer les visualisations de vos projets et, en fin de compte, fournir un travail plus complet et plus efficace. Cette intégration d'informations géospatiales n'est pas seulement un avantage, c'est une nécessité pour les flux de travail de conception modernes.
C'est là qu'ArcGIS for AutoCAD entre en jeu, en offrant une intégration transparente des données SIG directement dans votre environnement de conception habituel, vous offrant une synchronisation des données sans effort et de puissantes capacités d'analyse spatiale. Le plug-in intègre ArcGIS à AutoCAD et Civil 3D pour enrichir les flux de travail CAO existants avec un contenu SIG fiable, augmentant considérablement l'efficacité de l'interopérabilité CAO-SIG en économisant du temps et des efforts dans les processus de contrôle qualité. Cela permet aux autres équipes de votre organisation, y compris les personnes opérant sur terrain, de travailler avec les mêmes données de manière synchrone (ou non), éliminant ainsi les lacunes de communication entre les équipes. Les concepteurs peuvent visualiser les couches du SIG de votre organisation et contextualiser leurs dessins, contribuant ainsi à un système d'enregistrement en collaboration avec leurs équipes de projet.
Modifier et synchroniser les données de votre projet de manière collaborative
ArcGIS for AutoCAD renforce la collaboration entre les équipes CAO et SIG, par exemple en prenant en charge les flux de travail d'édition multi-utilisateurs. Grâce au contrôle de version des branches, les professionnels de la CAO peuvent travailler sur les mêmes données de projet en même temps que leurs collègues CAO. Tous les membres de l'équipe effectuent des modifications et synchronisent les changements, de la manière habituelle, depuis leur environnement CAO.
Symbolisation et étiquetage simplifiés
ArcGIS for AutoCAD lie les attributs SIG à vos entités CAO, ce qui vous permet d'éliminer la fastidieuse symbolisation et l'étiquetage de vos dessins. Générez des étiquettes CAO à partir d'attributs SIG. Symbolisez des entités ponctuelles sous forme d'insertions de blocs, des points COGO ou des points AutoCAD. Et tout cela est dynamique. Toutes les modifications que vous apportez aux entités CAO liées mettent à jour le SIG, et toutes les modifications que vous apportez aux valeurs d'attributs SIG mettent à jour le SIG.
Collaborer sur la localisation et l'état de vos équipements
En travaillant dans AutoCAD et Civil 3D avec ArcGIS for AutoCAD, les techniciens CAO, tout en utilisant leurs logiciels et flux de travail familiers et en travaillant sur les mêmes données. Les statuts et les emplacements des actifs peuvent être confirmés sur le terrain et synchronisés avec le dessin CAO sous forme de couches d'entités, y compris des pièces jointes telles qu'une image confirmant le statut et l'emplacement de l'actif.
Intégrer les flux de travail CAO et SIG pour une gestion plus intelligente des espaces intérieurs
En tant qu'utilisateur de CAO qui s'aventure dans le domaine des SIG Indoor, vous savez que la conception et la gestion d'espaces intérieurs nécessitent bien plus que de simples dessins précis. Vous devez avoir une compréhension globale du contexte spatial, notamment de la manière dont les personnes et les actifs interagissent dans ces espaces.
Cela implique une modélisation 3D précise des intérieurs, une intégration transparente des données du monde réel et des outils d'analyse spatiale avancés. La capacité de visualiser et d'analyser les environnements intérieurs peut considérablement améliorer vos processus de conception, améliorer la gestion des installations et favoriser une meilleure prise de décision. Pour créer des espaces intérieurs plus optimisés, plus sûrs et plus conviviaux, ArcGIS Indoors for AutoCAD est un complément essentiel.
Import et conversion de données CAO
ArcGIS Indoors vous permet d'importer vos fichiers AutoCAD, Revit et IFC, en convertissant les données de conception détaillées en cartes d'intérieur interactives. Ce faisant, vous étendez l'utilité de vos données de construction au-delà de la phase de conception et dans les opérations quotidiennes.
Ces cartes intérieures deviennent des outils précieux pour une multitude de tâches, de la gestion des équipements et des espaces à l'amélioration de la sécurité et de l'expérience globale des occupants. ArcGIS Indoors for AutoCAD garantit que vos données de plan d'étage sont préparées de manière optimale pour une transition en douceur, vous permettant ainsi d'exploiter toute la puissance du SIG dans vos environnements intérieurs.
Assurer la compatibilité des données
L'intégration d'ArcGIS Indoors for AutoCAD dans vos flux de travail de données est essentielle pour les utilisateurs d'Autodesk, car les plans d'étage CAO, bien que détaillés, ne sont pas intrinsèquement conçus pour les SIG d'intérieur. Les dessins d'architecture, d'ingénierie et de construction (AEC) ne correspondent souvent pas parfaitement aux besoins des SIG d'intérieur, qui nécessitent une représentation précise des espaces pour prendre en charge des cas d'usage tels que la planification et la gestion de l'espace, les inspections d'actifs, le partage d'emplacement et l'orientation.
En utilisant ArcGIS Indoors pour AutoCAD, vous avez la garantie que toutes les lignes, blocs, textes et autres objets de vos dessins CAO sont positionnés avec précision et convertis en entités SIG significatives. Cela permet non seulement de combler le fossé entre les données de conception et les données opérationnelles, mais également d'exploiter l'ensemble des fonctionnalités SIG intérieures, rendant vos espaces intérieurs plus intelligents et plus efficaces.
Optimiser le partage des données
Le partage de données entre les plateformes CAO et SIG est simplifié avec ArcGIS Indoors for AutoCAD. Lorsque vous vous préparez à transférer des données de plan d'étage CAO vers un SIG, cet outil vous aide à évaluer et à vérifier l'état de préparation de vos données CAO. Il génère des rapports complets qui vous guident dans les ajustements nécessaires à l'aide de vos outils CAO existants, garantissant ainsi que vos données répondent à vos normes CAO.
À l'inverse, lors du partage de données SIG vers la CAO, ArcGIS Indoors for AutoCAD permet d'établir une base de référence pour la qualité des données. Cette base de référence sert de référence pour maintenir la qualité tout au long des phases de conception et de construction, garantissant que les plans d'étage définitifs conformes à l'exécution sont prêts pour l'intégration dans le SIG avec un minimum de préparation supplémentaire. Cette fonctionnalité bidirectionnelle permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d'améliorer la précision et la convivialité de vos données sur les deux plates-formes.
Unification des données de construction : une intégration transparente pour de meilleurs résultats de projetEn tant que chef de projet dans le secteur de la construction en constante évolution d'aujourd'hui, il est plus crucial que jamais de gérer et d'intégrer efficacement les données provenant de diverses sources. Avec l'adoption croissante de la modélisation des informations du bâtiment (BIM), de la CAO et du SIG, les chefs de projet sont confrontés au défi de tirer parti de ces technologies pour optimiser les flux de travail et améliorer la collaboration.
Faire le pont entre BIM, CAO et SIG
La solution à ce défi réside dans ArcGIS GeoBIM, une puissante application cloud-to-cloud qui comble le fossé entre BIM, CAO et SIG en se connectant directement à Autodesk Construction Cloud. En exploitant les capacités d'ArcGIS GeoBIM, les chefs de projet peuvent intégrer et gérer de manière transparente les données tout au long du cycle de vie du projet, de la planification et de la conception initiales à la construction et à la gestion des installations. Cela permet non seulement d'améliorer les résultats globaux du projet, mais également de garantir que toutes les parties prenantes travaillent à partir d'une source unique et fiable de vérité.ArcGIS GeoBIM connecte les données géospatiales aux informations de conception et de construction pour
vous permettre de voir vos projets et vos actifs en contexte.
Améliorer la collaboration avec des outils Web
ArcGIS GeoBIM offre une expérience web innovante permettant aux équipes de collaborer sur des projets et des problématiques BIM dans un contexte géospatial. Les équipes AEC et opérationnelles peuvent travailler avec des données et des documents liés à partir de plusieurs systèmes, notamment Autodesk Construction Cloud et Autodesk BIM 360, et configurer des applications web pour rendre plus efficace la communication et la collaboration.Vous conservez vos documents et vos données organisés dans les emplacements sources d'origine et accédez
au contenu de votre projet BIM et SIG via une expérience d'application Web commune.
Simplifier l'accès aux données et la prise de décision
Avec ArcGIS GeoBIM, les équipes passent moins de temps sur des tâches de conversion de fichiers souvent coûteuses et chronophages, améliorant ainsi l'accès à des données de projet et d'actifs fiables et à jour, notamment des modèles BIM 3D, la capture de la réalité, des cartes de terrain, de la documentation et des problèmes. En conséquence, les équipes peuvent voir des informations actives qui les aident à prendre de meilleures décisions et facilitent la collaboration pour de meilleurs résultats de projet.
Enfin, l'application ArcGIS GeoBIM permet d'étendre la valeur du BIM tout au long du cycle de vie de l'infrastructure. En utilisant ArcGIS GeoBIM pour les transferts de projets numériques vers les services d'exploitation et de maintenance, vous pouvez permettre aux propriétaires et aux exploitants de trouver et d'accéder facilement aux informations, en les réutilisant pour planifier des améliorations d'investissement ou améliorer l'efficacité. Offrir une vue unifiée des projets et des actifs permet d'améliorer les opérations, de réduire les coûts et d'atténuer les impacts environnementaux.ArcGIS GeoBIM fournit une expérience Web configurable à laquelle les travailleurs mobiles sur le terrain
peuvent également accéder pour une source unique de vérité.
Pour conclure...
En intégrant ArcGIS aux produits Autodesk, vous accédez à une suite complète d'outils conçus pour améliorer vos flux de travail BIM et CAO. De l'intégration transparente des données et de l'analyse spatiale sophistiquée en passant par la cartographie intérieure détaillée et à la gestion efficace du cycle de vie de vos données, ArcGIS fournit les outils dont vous avez besoin pour optimiser vos projets et rationaliser vos opérations. Aujourd'hui, vous tirez parti de ces puissantes intégrations pour gagner en efficacité et aider votre entreprise et vos projets à se démarquer. Esri et Autodesk poursuivent leur collaboration et d'autres évolutions notamment autour d'Autodesk Forma.
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15:01
Naofix.com : module Helpdesk
sur Makina CorpusNotre partenaire sur le Salon des Maires et des Collectivités Locales Nautilux lance Naofix, le module Helpdesk qui transforme la gestion des services d’assistance avec des fonctionnalités avancées, combinant productivité, personnalisation et automatisation.
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14:00
Suivre le Vendée Globe 2024 depuis un SIG
sur GeotribuCréer et visualiser les données SIG de l'avancement de la course du Vendée Globe 2024 à partir des tableurs officiels.
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11:00
Mappery: Florida place mat
sur Planet OSGeoCourtney Shannon shared this place mat
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10:04
The World's Changing Climate Zones
sur Google Maps ManiaClimate change is one of the defining challenges of our time. It is more important than ever to visualize and understand its likely impacts. The new Köppen-Geiger Explorer hopes to meet this challenge by providing a powerful and interactive way to visualize climate zones and their transitions over time, based on the widely used Köppen-Geiger climate classification system.The Köppen-Geiger
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9:53
Vers l’IA « physique »
sur Dans les algorithmesL’IA transforme la façon dont les robots apprennent à se déplacer et à naviguer dans les environnements. Ils acquièrent des compétences plus rapidement que jamais et s’adaptent d’une manière que l’on pensait auparavant impossible. Le Financial Times fait le point sur les progrès de l’IA robotique, celle qui comprend les lois de la physique pour travailler avec nous. Des robots qui tournent les pages d’un livre ou qui mettent des tee-shirts sur un cintre. L’article explique, très graphiquement, que la méthode utilisée pour que l’IA génère des images ou du texte, est désormais utilisée pour produire des actions. « Cela signifie que les robots peuvent apprendre une nouvelle tâche, comme utiliser un marteau ou tourner une vis, puis l’appliquer dans différents contextes ». Le problème pour l’instant reste encore de passer d’une tâche à l’autre, mais pour cela l’espoir consiste à construire des Large Action Models, c’est-à-dire de très grands modèles d’actions et de produire les données pour y parvenir.
De là à avoir des robots domestiques capables d’évoluer dans nos environnements complexes, il y a encore quelques progrès à faire. Mais l’idée d’un robot capable de faire le ménage dans nos intérieurs semble plus près de se réaliser qu’hier.
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9:00
Nouvelle Journée Technique du PRNSN : le numérique dans les pratiques sportives de nature
sur Makina CorpusLe 27 novembre 2024, Montpellier accueille la 18e Journée technique du réseau national des sports de nature, organisée par le PRNSN.
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8:53
Eaux sous contrôle
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa ville de Montréal met en ligne sa nouvelle carte interactive du Réseau de suivi du milieu aquatique (RSMA). Cette plate-forme vise à publier les résultats d’analyse des échantillons prélevés de mai à novembre dans les eaux autour et sur l’île de Montréal. Ces prélèvements sont effectués dans le cadre des programmes Qualo et Ruisso. Le premier vise à faire des analyses bactériologiques de l’eau pendant vingt semaines dans des zones stratégiques afin de déterminer les endroits propices à la création de nouveaux aménagements visant à favoriser la réappropriation, par les citoyens, des usages liés à la qualité de l’eau. Le second mesure la qualité des eaux des ruisseaux et des plans d’eau intérieurs en milieu urbain pour prioriser les actions de protections de ces derniers. La qualité des eaux est évaluée d’excellente à polluée et détaille les données de prélèvement comme la température ou le pH.
+ d'infos :
donnees.montreal.ca
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7:30
Où est passée la grande désinformation de l’IA ?
sur Dans les algorithmesL’effondrement de l’information a-t-il eu lieu ? En tout cas, la submersion des contenus par l’IA générative qu’annonçaient de nombreux médias au début de la campagne électorale américaine n’a semble-t-il pas eu lieu, ou pas comme on l’a escompté, explique Matteo Wong pour The Atlantic. C’est ce qu’explique un trio de chercheurs de l’université de Purdue, Christina Walker, Daniel Schiff et Kaylyn Jackson Schiff, qui ont collecté les images et vidéos politiques générées par l’IA depuis juin 2023. Les contenus générés par l’IA durant la campagne électorale ont été nombreux, mais ils ont surtout été utilisés sous forme de satire ou de divertissement que comme outils de désinformation. Leur usage a été bien plus transparent qu’attendue. Les images étaient fausses mais ne faisaient pas semblant d’être vraies.
Reste qu’on mesure mal l’impact de ces partages, modèrent les chercheurs. « Ces images et vidéos générées par l’IA sont instantanément lisibles et ciblent explicitement le partage d’émotions plutôt que les informations (…). » Ces images ont peut-être finalement très bien accompagné la disparition des faits, du consensus et de la rationalité. Elles ont d’abord permis de faire primer l’émotion sur la rationalité dans un moment où la vérité était particulièrement malmenée… mais d’abord par les discours politiques eux-mêmes.
MAJ du 21/11/2024 : « L’IA semble avoir moins contribué à façonner la façon dont les gens ont voté et bien plus à éroder leur foi dans la réalité », rapporte le Washington Post. Elle a été plus utilisée pour consolider les croyances partisanes que pour influencer les mentalités, brouillant la réalité. Des chercheurs de l’Institute for Strategic Dialogue ont constaté que les utilisateurs croyaient plus souvent que le contenu authentique était généré par l’IA que l’inverse. Nous sommes bien plus dans une crise de la réalité que dans une crise de désinformation.
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22:05
OSGeo Announcements: [OSGeo-Announce] FOSS4G Europe 2024 Tartu final press release
sur Planet OSGeoNews item: FOSS4G Europe 2024 Tartu final press release - OSGeo
November 2024Dear OSGeo community,
it has now been some months since FOSS4G Europe 2024 in Tartu, Estonia.
We, the LOC would like to thank you all for your participation, either on site or via the interwebs, for your proposals for presentations and workshops - you helped us put together this amazing event in our hometown. You've helped us create something that will always have a very special place in our hearts.
The final press-release for FOSS4G Europe 2024 is - finally - ready and can be accessed under the foundation news at osgeo.org [1]. Further links to photos, presentation videos on TIB-AV portal and YouTube, and to the academic track proceedings are all in there.
We hope you enjoyed your time in Tartu, and in the surrounding areas if you had time to explore a bit more.
So one last time - on behalf of the FOSS4G Europe 2024 LOC, thank you and see you very soon.
Tõnis Kärdi
FOSS4G Europe 2024 chair[1] - FOSS4G Europe 2024 Tartu final press release - OSGeo
About FOSS4G Europe
2024.europe.foss4g.org FOSS4G Europe 2024
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The FOSS4GE conference, a European extension of the Open Source Geospatial Foundation (OSGeo) annual FOSS4G event, connects professionals in the geoinformation software realm. FOSS4G Europe 2024 in Tartu was the eastern and northernmost (and as it turned out - largest) ever FOSS4G Europe conference to date.The FOSS4G Europe 2024 conference is taking place 1-7 July in the beautiful city of Tartu, Estonia.
OSGeo FOSS4G (Events) - OSGeoWith a robust schedule of keynote speakers, workshops, paper sessions and talks, FOSS4G offers a great opportunity for newcomers and regular visitors alike. This ‘annual gathering of the tribes’ boasts: A massive selection of presentations A...
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The Open Source Geospatial Foundation (OSGeo) is a non-profit
organization dedicated to the development and promotion of open-source
geospatial technologies and data. OSGeo serves as an umbrella
organization for the collaborative development of open source
geospatial software, and provides financial, organizational, and legal
support to the broader geospatial community.OSGeo, the OpenSource for GeoSpatial Fosters global adoption of open geospatial technology by being an inclusive software foundation.
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20:53
GeoTools Team: GeoTools 32.1 released
sur Planet OSGeoGeoTools 32.1 released The GeoTools team is pleased to announce the release of the latest stable version of GeoTools 32.1: geotools-32.1-bin.zip geotools-32.1-doc.zip geotools-32.1-userguide.zip geotools-32.1-project.zip This release is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with GeoServer 2.26.1 and GeoWebCache 1.26.1. -
20:51
OSGeo Announcements: [OSGeo-Announce] Welcoming our new OSGeo Charter Members 2024
sur Planet OSGeoNews item: Welcoming our new OSGeo Charter Members 2024 - OSGeo
November 2024OSGeo would like to welcome our new OSGeo Charter Members 2024.
We are happy to announce that the following people were accepted as OSGeo Charter Members:
Alberto Vavassori from Italy
Caitlin Haedrich from United States of America
Cholena Smart from Australia
Claudio Iacopino from Italy
Dave Barter from United Kingdom
Felipe Matas from Chile
Gresa Neziri from Kosovo
Hamidreza Ostadabbas from Iran
Mathieu Pellerin from Cambodia
Matthias Daues from Germany
Maxime Collombin from Switzerland
Petr Sevcik from Czech Republic
Ponciano da Costa de Jesus from Timor-Leste
Sami Mäkinen from Finland
Scott McHale from Canada
Tobias Wendorff from Germany
Vasil Yordanov from Bulgaria
Vincent Sarago from France
William Dollins from United States of America
Youssef Harby from EgyptYou are welcome to find out about our new members at the following page New Member Nominations 2024 - OSGeo
In 2024, we had 21 valid nominations and all were accepted.
This year 300 charter members casted their vote.
The board approved the new members in November 2024.OSGeo has 580 charter members
- from 74 countries
- 11 are retiredThanks a lot to Luís Moreira de Sousa, Iván Sánchez Ortega, Vicky Vergara (2024 OSGeo Elections CROs) for organizing the OSGeo Election 2024.
Share thisSee the full list of the OSGeo Charters member and find a link to every profile page there [https:]]
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11:09
GeoSolutions: FREE Webinar: MapStore at work, NORDIQ webgis product
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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11:00
Mappery: Traveling seeds
sur Planet OSGeoSeed store map of where they ship their heirloom seed. Source: Cartonaut
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9:44
Your Global Local Radio Map
sur Google Maps ManiaI'm currently listening to XEFO-AM from Mexico City, a radio station that seems to exclusively play classic, early 20th-century Spanish-language songs. The station is just one of about 100 local radio stations in Mexico City that appear on the Radiocast interactive map.Radiocast is an interactive globe featuring over 7,000 radio stations broadcasting from around the world—all of which can be
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7:10
Ajout du support de géométries 3D complexes dans QGIS 3.40
sur Oslandia[Un PolyhedralSurface de la forme d’un lapin dans le canvas 2D de QGIS]
Initialement conçu pour la cartographie 2D, QGIS a vu apparaitre des capacités 3D ces dernières années. Suite aux efforts continus de développement portés par Oslandia depuis 3 ans sur cette composante de l’application, QGIS supporte désormais dans sa version 3.40 l’affichage et la manipulation de géométries 3D complètes, comme les surfaces polyhédrales et les réseaux triangulés irréguliers (TIN). Cela permet de visualiser des formes en 3D bien plus réalistes et complexes que de simples polygones.
Pour mieux comprendre, voici une définition simple de ces géométries :
- Une surface polyhédrale est une surface 3D composée de multiples facettes planes (des polygones ou des triangles) qui sont assemblées pour créer une forme en volume, avec un rendu réaliste de courbes et de reliefs.
- Un réseau triangulé irrégulier (TIN) est une surface polyhédrale dont le maillage est constitué exclusivement de triangles de taille et d’angle variables.
Ce nouveau support offre désormais la possibilité d’effectuer des traitements 3D (comme découper, fusionner, déplacer, etc.) via le plugin QSFCGAL. Ces avancées élargissent les perspectives pour les projets nécessitant une analyse 3D.
Ces développements ont été rendus possible grâce au financement du CEA ainsi qu’à nos travaux de R&D financés par l’Union européenne – Next Generation EU dans le cadre du plan France Relance et du projet Cloud Platform for Smart Cities.
Ces évolutions permettent ainsi de répondre aux besoins concrets de nos clients, par exemple en représentant des couches géologiques et en permettant de réaliser des coupes afin de connaitre la nature du sous-sol.
Des PolyhedralSurface visualisés dans QGIS 3D. En rouge, un nuage de points. La géométrie représente une enveloppe concave du nuage de points calculé grâce à SFCGAL.
Extraction d’une section d’une géométrie 3D grâce au plugin QSFCGAL
Si vous êtes intéressés par le rendu ou la manipulation de données 3D dans QGIS, n’hésitez pas à nous contacter !
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4:48
Ilots de chaleur et inégalités urbaines en France
sur Cartographies numériques
Céline Grislain-Letrémy, Julie Sixou, Aurélie Sotura. « En milieu urbain, les ménages modestes sont en général plus exposés aux îlots de chaleur » (Insee Analyses, octobre 2024).Les vagues de chaleur se traduisent par des températures significativement plus élevées en milieu urbain que dans la campagne environnante. Au sein même des villes, ce phénomène d’îlot de chaleur affecte différemment les quartiers selon la densité et la qualité des bâtiments, selon la végétation et selon les niveaux d’activité humaine. À Paris, Bordeaux, Lille et Nantes, ce sont à la fois les ménages les plus aisés et les plus modestes qui sont les plus exposés, car ils habitent dans les centres-villes. À Lyon, Marseille, Montpellier, Nice et Strasbourg, les ménages modestes sont les plus exposés au phénomène d’îlot de chaleur urbain et les ménages aisés sont les moins exposés, car ils habitent dans des quartiers périphériques moins denses, plus verts et aux constructions récentes. De façon générale, les ménages pauvres avec au moins une personne particulièrement jeune ou âgée sont exposés à des températures en moyenne légèrement plus élevées que les autres ménages. Ces ménages sont plus vulnérables aux fortes températures, et disposent de moins de possibilités pour y faire face : ils ont notamment plus rarement la climatisation ou une résidence secondaire.
Au sein même des villes, certains quartiers sont davantage exposés aux îlots de chaleur en raison notamment de différences de densité, de caractéristiques des bâtiments, de végétation et de niveaux d’activité humaine [Institut Paris Région, 2010]. Le centre des agglomérations est ainsi nettement plus exposé aux îlots de chaleur, comme l’illustrent les exemples de Paris et Lyon. Selon leur lieu de résidence, souvent très lié au revenu, certaines populations sont ainsi davantage exposées. La relation entre niveau de vie et exposition aux îlots de chaleur découle principalement de l’organisation spatiale des villes. Parmi les neuf villes étudiées ici, deux configurations apparaissent.Indice d’îlot de chaleur nocturne, Paris et Lyon été 2017 (source : (Insee Analyses, octobre 2024)
Les autres exemples de villes françaises sont disponibles dans le rapport complet de l'INSEE :
Céline Grislain-Letremy, Julie Sixou, Aurélie Sotura. « Urban Heat Islands and Inequalities : Evidence from French Cities » (Insee, octobre 2024)
Pour compléter
Fontès-Rousseau C., Lardellier R., Soubeyroux J.-M., « Un habitant sur sept vit dans un territoire exposé à plus de 20 journées anormalement chaudes par été dans les décennies à venir » (Insee Première n°1918, août 2022).
Institut Paris Région, « Les îlots de chaleur urbains », Répertoire de fiches connaissance (Institut Paris Région, novembre 2010).
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16:03
Matrice des fonctionnalités ArcGIS Enterprise 11.4
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierComme je l'évoquais il y a quelques jours dans cet article, la version 11.4 d'ArcGIS Enterprise est désormais disponible. Dans la foulée, Esri a publié une version actualisée de la matrice de fonctionnalités d'ArcGIS Enterprise. Il s'agit d'un document synthétique reprenant les principales fonctionnalités par niveau de licence d'ArcGIS Enterprise (Standard et Advanced) et pour les différents composants (Serveur SIG, Portail, Rôles serveur complémentaires et extensions). Le document intègre notamment les 6 nouveaux types d'utilisateur introduits dans cette version 11.4.
Le document présente un récapitulatif des capacités relatives aux différents types d'utilisateur, extensions, rôles serveur et niveaux de licence (Standard ou Advanced) d'ArcGIS Enterprise. Il contient également des informations actualisées concernant :- la compatibilité des nouveaux types d'utilisateurs nommés avec les rôles utilisateurs du portail
- les versions des SGBD supportés
- les environnements Cloud sur lesquels ArcGIS Enterprise est déployable
- les versions des services web OGC et des standards supportés
- les standards de sécurité implémentés
- les plateforme Kubernetes supportées...
Vous trouverez le fichier PDF à cette URL.
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11:00
Mappery: Stepney City Farm
sur Planet OSGeoSource: The Geospatial Index
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10:30
Los gemelos digitales: una mediación territorial a vigilar
sur CybergeoExisten distintas soluciones tecnológicas digitales que resultan eficientes para ser utilizadas regularmente en las ciudades. Sin embargo, estas suscitan críticas. Un ejemplo es cuando se habla de “Smart cities”- las cuales no funcionan de correcta manera cuando se enfrentan a la diversidad de formas y funciones urbanas (Caruso, Pumain & Thomas, 2023). Otra, corresponde al concepto de “mobility-as-a-service”, el cual induce efectos no anticipados sobre la equidad del acceso (Pangbourne et al. 2020). También es posible apreciar el caso de las “city dashboards” que no ofrecen más que una vista muy limitada de los procesos urbanos y que cuestionan problemáticas éticas (Kitchin & McArdle, 2017). En este sentido, actualmente el concepto que se impone para las ciudades y territorios corresponde al de Gemelos Digitales ¿Será este un nuevo instrumento que propicie mayor utilidad?
El gemelo digital de un sistema es una representación informatizada que simula los procesos internos y que intera...
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10:30
Digital twins: a territorial mediation to watch
sur CybergeoDigital technological solutions, supposedly turnkey and always effective, are regularly offered to cities. They can however attract many criticisms: for example, if they are "smart cities" - which work with difficulty when they clash with the diversity of urban forms and functions (Caruso, Pumain & Thomas, 2023); or if it is the concept of "mobility-as-a-service" that induces unanticipated effects on accessibility equity (Pangbourne et al., 2020); or "city dashboards" that ultimately offer only a very limited view of urban processes and raise ethical issues (Kitchin & McCardle, 2017). In this vein, it is the concept of Digital Twin that becomes the most fashionable for cities and territories. Would this new instrument be more convincing?
In the strict sense, the digital twin of a system is a computerized representation that simulates its internal processes and interacts with it in real time by two-way coupling (Batty, 2018). When it applies to the city, the practical meaning of the c...
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Les jumeaux numériques : une médiation territoriale à surveiller
sur CybergeoDes solutions technologiques numériques, supposées clé-en-main et toujours efficaces sont régulièrement proposées aux villes. Pourtant, elles s’attirent maintes critiques : par exemple si ce sont des “smart cities” - qui fonctionnent difficilement quand elles se heurtent à la diversité des formes et fonctions urbaines (Caruso, Pumain & Thomas, 2023) ; ou s’il s’agit du concept de “mobility-as-a-service” qui induit des effets non anticipés sur l’équité d’accessibilité (Pangbourne et al., 2020) ; ou encore des “city dashboards” qui n’offrent finalement qu’une vue très limitée des processus urbains et qui soulèvent des enjeux éthiques (Kitchin & McArdle, 2017). Dans cette veine, c’est le concept de Jumeau Numérique qui devient le plus à la mode pour les villes et les territoires. Ce nouvel instrument serait-il plus probant ?
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Couplage de données et méthodes, une approche méthodologique originale de modélisation de la trame noire
sur CybergeoAlors que les impacts anthropiques sur la biodiversité urbaine et péri-urbaine sont étudiés depuis au moins cinquante ans, les effets de la pollution par l'éclairage artificiel sur la biodiversité nocturne par les politiques publiques est moins explorée. Cet article présente une cartographie des surfaces éclairées sur le territoire de Brest métropole, fondée sur les données de gestion du parc d'éclairage public, et son croisement avec les données d'occupation du sol pour construire un modèle de trame noire. La cartographie est d'abord générée en combinant une typologie des distributions photométriques avec les valeurs de flux lumineux. Puis, le modèle est construit par le calcul d'indices de biodiversité carroyés (méthode déductive) et par le calcul de graphes paysagers (méthode intégrative) expérimenté sur une espèce de chauve-souris. Un facteur de correction est intégré afin de permettre d'affiner le modèle par des mesures de terrain. Les résultats obtenus montrent que la cartogra...
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Le domaine public, une réserve d’urbanisation invisible ? Application d’une méthode géomatique aux cas d’étude de Rennes et de Bordeaux
sur CybergeoAlors que la propriété foncière publique constitue un levier pour la maîtrise de l’aménagement du territoire, sa connaissance demeure partielle. Une partie seulement de la propriété foncière publique est consignée dans les données cadastrales. En effet, le domaine public, majoritairement non cadastré, n’est de fait pas pris en compte dans les principales bases de données existantes. Cet article propose une méthode d’identification de ces espaces et de leur évolution à partir d’une chaîne de traitements géomatiques. La méthode améliore les données cadastrales historicisées permettant en creux d’identifier l’espace non cadastré et sa correspondance avec le domaine public. À partir des cas d’étude de Bordeaux Métropole et de Rennes Métropole, les résultats montrent que, s’il est théoriquement inaliénable et imprescriptible, le domaine public enregistre, dans les faits, de nombreuses transformations, et est le support de dynamiques d’urbanisation qui échappent à l’actuelle mesure instit...
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Une trame communale immuable ? La nécessaire géohistoire des communes françaises (1800-2024)
sur CybergeoLes communes constituent la plus petite des mailles de l’administration territoriale française depuis la Révolution. Ces entités sont également les plus nombreuses. L’évolution de ce maillage est peu connue. Cet article propose une approche spatialisée de l’évolution du nombre de communes françaises. Les données exploitées sont extraites de la base dite "Cassini" qui est ici présentée, tout en pointant ses limites. L’article analyse tout d’abord les rythmes de l’évolution du nombre de communes françaises. On note trois périodes de diminution rapide du nombre de communes : 1800-années 1830, années 1960-1970 et années 2010. Chaque période présente une géographie spécifique, qui invite à penser le département comme un cadre pertinent pour penser l’échelon communal, en raison du rôle que joue l’administration déconcentrée de l’État et particulièrement le préfet. Partant de ce constat, l’article propose une typologie des départements du point de vue de l’évolution du nombre de communes.
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Vélo et pandémie du Covid-19 : une structuration multiscalaire du réseau associatif en Île-de-France
sur CybergeoLes travaux réalisés autour de la pandémie de Covid-19 présentent cette dernière comme une période de changement radical en matière de mobilité. La crise sanitaire a permis de renouveler les discours sur le vélo comme mode de déplacement quotidien et de franchir de nouvelles étapes en matière de politiques publiques (aides à la réparation de vélos, aménagements cyclables provisoires tels que les "coronapistes"). Cet article étudie la structuration du réseau associatif pro-vélo en Île-de-France, en analysant ses dynamiques spatiales et son évolution de 1970 à 2023. Dans quelle mesure la crise du Covid-19 a-t-elle constitué un accélérateur des processus en cours, ou bien un levier de changements plus radicaux ? L’article mobilise des données quantitatives (recensement d’associations) et qualitatives (récits d’histoires associatives, entretiens d’acteur.rice.s associatifs, de collectivités territoriales et institutions) issues de deux corpus : l’un constitué avant 2020, l’autre après c...
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De la adaptación urbana a la escasez del agua en Phoenix y Tucson (Arizona): una aproximación desde la ecología política
sur CybergeoEn el contexto del cambio climático, las sequias aumentan y los territorios sufren un grave estrés hídrico. Este artículo examina la gestión del desequilibrio entre la disponibilidad de agua y la creciente demande en Phoenix y Tucson, en el árido oeste de Estados Unidos. A partir de un estudio de caso que pone de relieve las cuestiones socioecologicas de la escasez, esta investigación propone considerar las ciudades de Phoenix y Tucson como laboratorios de adaptación urbana al cambio climático para explorar diferentes modalidades de adaptación. El análisis moviliza los conceptos de la ecología política urbana para examinar las relaciones de poder entre los actores de la gestión del agua en un contexto en el que se cuestiona cada vez más el sistema de infraestructuras hídricas que sustenta el crecimiento urbano. Por un lado, el artículo muestra que los actores dominantes aplican estrategias de adaptación para mantener la trayectoria de crecimiento de ciudades especialmente atractivas...
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Katja Schicht, 2023, Alexander von Humboldts Klimatologie in der Zirkulation von Wissen. Historisch-kritische Edition der Berliner Briefe (1830-1859) und ihre Kontexte, Hildesheim, Zürich, New York, Olms, 577 p.
sur CybergeoAlexander von Humboldt (1769-1859) était l'un des naturalistes les plus productifs de son époque. L'explorateur a notamment contribué dans les domaines de la géologie et du magnétisme terrestre, ainsi que dans ceux de la connaissance de la biodiversité et de la géographie de l'Amérique du Sud. Ses travaux sur le climat ont récemment reçu une attention accrue. Le naturaliste lui-même n'a en effet jamais rassemblé ses thèses météorologiques et climatologiques dans une publication intégrale. Il est donc d'autant plus appréciable que soient parus presque simultanément plusieurs volumes contenant une sélection d'écrits de Humboldt sur la climatologie ainsi qu'une présentation des débuts de la recherche climatique moderne à l'aide de documents choisis dans le fonds (Nachlass) de Humboldt à la Bibliothèque d'État de Berlin (Erdmann, Brönnimann, 2023 ; Humboldt, 2023a ; Humboldt 2023b). Cette édition critique de trois correspondances d'Alexander von Humboldt datant des années 1830 à 1859 es...
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Dykes and ‘nature’. Results of a survey on the perception of dykes and their evolution in 21st century France
sur CybergeoThe traditional paradigm of dyke management focuses on water defense. This article analyzes the perception and representation of coastal and river dikes among a sample of 828 residents and users. Five scenarios for the evolution of dikes were proposed to the respondents. Among these scenarios, maintaining the dikes in their current state is the most desired, while vegetation is the least rejected. In contrast, the scenarios of reinforcement and opening/lowering the dikes encounter notable rejection. This surprising refusal of reinforcement could indicate a shift in the perception of dike management in France, while the rejection of their opening remains consistent with the limited development of soft coastal and river defenses. Furthermore, the respondents' choices are strongly influenced by their relationship with nature, even though they refer to a nature that is anthropized and tamed. These results are important for developing scenarios for the evolution of dikes in the face of c...
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The Butterfly Superhighway
sur Google Maps ManiaEvery year, millions of Monarch butterflies undertake an epic journey across North America, traveling thousands of miles from their breeding grounds in the United States and Canada to their wintering habitats in central Mexico. In the spring, they then return to their northern locations in the United States and Canada.What makes this migration even more astonishing is that no single butterfly
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Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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Moisson de prix francophones
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueÀ l’occasion de la conférence internationale des utilisateurs Esri, les organisations de plusieurs francophones ont été récompensées par le Special Achievement in GIS (SAG) Award 2024. À commencer par l’Agence algérienne du service géologique qui a été primée pour la modernisation et la mise en valeur du produit de la Banque Nationale des Données géologiques (BNDG) et de ses applications. Le ministère des Mines et de la géologie du Sénégal fait partie des lauréats du SAG, comme le projet d’urgence de développement territorial et de résilience du Burkina Faso et la Compagnie ivoirienne d’Électricité. En Europe, la Société Nationale des Chemins de fer luxembourgeois a été saluée pour son projet de numérisation de l’entièreté de ses anciens plans d’accès et leur transformation en une carte SIG interactive. En Belgique, le ministère de la Défense est aussi à l’honneur cette année, comme la section géospatiale de l’OTAN. En Suisse, outre les organisations onusiennes OCHA et INSARAG, c’est le travail de l’équipe SIG de la Ville de Genève (photo) qui a été applaudie pour son environnement SIG moderne et unifié des différents départements de l’administrationpublique de la ville. Enfin, le gouvernement de Nouvelle Calédonie a été salué pour son utilisation globale des SIG depuis 1995 à travers son portail GEOREP.
+ d'infos :
events.esri.com
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12 événements cartographiques qui ont bouleversé notre monde (Maphappenings.com)
sur Cartographies numériques
Le site MapHappenings.com, dédié à l'information et à la réflexion sur l'industrie de la cartographie, consacre une série de billets sur 12 événements cartographiques qui ont bouleversé notre monde. Racontées par James Killick, cartographe qui a travaillé sur le projet Mapquest, puis pour ESRI et Apple Maps, ces histoires renvoient à un passé qui semble déjà ancien, celui du début de l'ère informatique et de l'essor du géoweb. Que les initiatives proviennent de la sphère publique ou de la sphère privée (souvent des deux), on y découvre l'importance des grands projets qui ont permis l'essor des technologies et de la cartographie numérique.
Vous pouvez découvrir ces histoires en anglais. Votre navigateur devrait facilement faire la traduction si vous n'êtes pas familier avec la langue de Shakespeare. En voici les principales entrées thématiques :- Part 1 — The First Map
« La première carte » est difficile à déterminer, tout dépend de ce que l'on appelle carte (une représentation rupestre, une tablette d'argile, un papyrus...) - Part 2 — The Birth of Coordinates
« La naissance des coordonnées » remonte au moins à Eratosthène qui a inventé le système des latitudes et des longitudes, mais il faut attendre le XVIIIe siècle pour qu'on soit capable de mesurer avec un peu d'exactitude la longitude. - Part 3 — Road Maps !
« Cartes routières » : les atlas routiers ont une longue histoire. Aujourd'hui, la plupart des jeunes savent à peine lire une carte papier, et encore moins s'en servir (l'index des rues, ça vous dit quelque chose ?). Les cartes routières papier existent pourtant encore ! Au cas où vous ne me croiriez pas… - Part 4 — The Epic Quest for Longitude
« La quête épique de la longitude » a une longue histoire qui remonte au moins au début du XVIIIe siècle. - Part 5 — The Dawn of Tube Maps
« L’aube des plans de métro ». Depuis la carte d'Harry Beck publiée pour la première fois en 1933, les cartes de métro ont beaucoup évolué gagnant en complexité et schématisme. Est-ce à dire qu'elles ont perdu leur simplicité attrayante au profit de la complexité et de l'incohérence ? - Part 6 — The Advent of Computer Based Mapping
« L’avènement de la cartographie assistée par ordinateur ». Premier programme civil à avoir réussi à mettre au point un ordinateur en 1943, UNIVAC I a joué un rôle clé dans l'avènement de l'ère informatique. Il faut attendre les années 1960 pour que le Harvard Laboratory for Computer Graphics invente le système de cartographie synagraphique (SYMAP). - Part 7 — Those Views from Above…
« Ces vues d’en haut…». C'est au cours de la Première Guerre mondiale qu'apparaissent les premières images prises par avion. En 1972, la NASA lance le premier satellite Landsat annonçant une nouvelle ère, celle de la télédétection terrestre depuis l'espace. - Part 8 — Oh Brother, Where Art Thou?
« Oh frère, où es-tu ? ». Ce n'est qu'en 2016 que la pénétration mondiale des smartphones a dépassé les 50 %, on peut donc affirmer que cela ne fait que 8 ans que la majorité des gens sur cette planète sont capables de déterminer rapidement leur emplacement. Retour sur les techniques de positionnement, leur histoire et celles qui se profilent pour demain. - Part 9 — A Curious Phenomenon Called ‘Etak’
« Un phénomène curieux appelé Etak ». En 1985, les systèmes de navigation GPS n'existaient pas encore. Etak Navigator, lors de sa sortie, en étant le premier système de navigation automobile au monde, faisait figure de produit révolutionnaire. - Part 10 — A Relentless Quest for Maps
« Une quête incessante de cartes » revient sur l'histoire de Mapquest, un projet de 1996 qui semble déjà ancien. A son lancement, MapQuest ne fournissait même pas d'itinéraire. Il ne faisait qu'une chose : il affichait une carte statique pour une adresse, et seulement si cette adresse se trouvait aux États-Unis. Mais MapQuest savait où vous vouliez aller. MapQuest a donc été le premier site à proposer des publicités « géocentriques ». Les hôtels, les compagnies aériennes et les chaînes de restauration rapide ont adoré.
Pour compléter
Minds behind maps. « Les cartes sont partout. Internet a fait exploser le besoin de savoir ce qui se passe, où et quand. Ce sont les conversations avec des personnes derrière les cartes qui alimentent le monde moderne. De longues conversations qui prennent le temps de poser le contexte et d'expliquer la complexité de ces projets ». Voir l'interview de James Killick, cartographe qui a travaillé sur le projet Mapquest, puis chez ESRI et Apple et qui administre le site Map Happenings.
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L'histoire par les cartes : 18 globes interactifs ajoutés à la collection David Rumsey
Les plans de métro : retour sur une représentation simplifiée, souvent détournée
L'histoire par les cartes
Cartes et atlas historiques
- Part 1 — The First Map
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3:16
Sean Gillies: Python typing mulligan
sur Planet OSGeoThis is why I've been hesitant to add type hints to Fiona, Rasterio, and Shapely. David Lord on missteps and misgivings:
I want a "start over" tool for type annotating a Python library. I started with Flask as untyped code, then added annotations until mypy stopped complaining. But this didn't mean the annotations were _correct_. Over time I've fixed various reported issues. I feel like if I could start from scratch again, I'd probably get closer to correct with the experience I've gained. But removing all existing annotations and ignores is too time consuming on its own. #python
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1:00
GeoServer Team: GeoServer 2.26.1 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.26.1 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is a stable release of GeoServer recommended for production use. GeoServer 2.26.1 is made in conjunction with GeoTools 32.1, and GeoWebCache 1.26.1.
Thanks to Peter Smythe (AfriGIS) for making this release.
Security ConsiderationsThis release addresses security vulnerabilities and is considered an important upgrade for production systems.
- GEOS-11557 CVE-2024-45748 High. The details will be released later.
See project security policy for more information on how security vulnerabilities are managed.
Release notesImprovement:
- GEOS-11557 CVE-2024-45748 High
- GEOS-11561 Client-Delegating MapML Proxy
- GEOS-11588 GWC disk quota, check JDBC connection pool validation query
Bug:
- GEOS-11524 csw: default queryables mapping not generated
- GEOS-11543 Unable to use propertyName to filter properties in a GetFeature request when service is not set
- GEOS-11553 SLD Style: Empty SE Rotationelement throws RuntimeException (QGIS generated SLD)
- GEOS-11556 NullPointerException when GWC disk quota monitoring is disabled
- GEOS-11559 The customized attributes editor is prone to setting the wrong attribute source
- GEOS-11573 TileLayer preview doesn’t work anymore
Task:
- GEOS-11574 Bump org.eclipse.jetty:jetty-server from 9.4.52.v20230823 to 9.4.55.v20240627 in /src
- GEOS-11587 Update map fish-print-v2 2.3.2 - see new MAPFISH_PDF_FOLDER configuration option
- GEOS-11609 Bump XStream from 1.4.20 to 1.4.21
- GEOS-11610 Update Jetty from 9.4.55.v20240627 to 9.4.56.v20240826
For the complete list see 2.26.1 release notes.
Community UpdatesCommunity module development:
- GEOS-11107 Open search for EO community module: packaging missing gt-cql-json-xx.x.jar
- GEOS-11517 Using various OGC APIs results in service enabled check related WARN logs
- GEOS-11560 OGC API modules lack cql2-json in assembly
- GEOS-11563 Allow configuring a DGGS resolution offset on a layer basis
- GEOS-11565 Allow configuring the minimum and maximum DGGS resolution for a layer
- GEOS-11579 DGGS modules prevent GeoServer startup if JEP is not installed
Community modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you, please contact the module developer to make contact and offer assistance, even if it is just to say that it works for you.
About GeoServer 2.26 SeriesAdditional information on GeoServer 2.26 series:
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18:56
[Book] Traitements et cartographie de l’information géographique
sur Carnet (neo)cartographiqueLe domaine « Géographie et Démographie » de l’encyclopédie SCIENCES ISTE dirigé par Denise PUMAIN, a récemment publié le troisième des quatre volumes[1] qu’il consacre au champs de la cartographie, coordonné par Colette CAUVIN-REYMOND. Le volume dont il est question porte sur les traitements et la cartographie de l’information géographique.
Cet ouvrage collectif a été coordonné par Claire CUNTY (Université Lyon 2/UMR EVS) et Hélène MATHIAN (CNRS/UMR EVS) et préfacé par Colette CAUVIN-REYMOND (LIVE, CNRS, Université de Strasbourg).
Il suit les deux objectifs suivants : d’une part, de présenter « des méthodes et techniques d’exploitation et de transformation des informations » à des fins de cartographie thématique, en portant une attention tant aux composantes spatiales et temporelles que thématique, en mettant en œuvre des traitement allant de la production d’indicateurs à la modélisation spatio-temporelle des données mobilisées ; d’autre part, de souligner « l’importance et l’interdépendance des différentes étapes de la construction cartographique, ou l’étape des traitements est centrale ».Cet ouvrage est par conséquent focalisé sur la cartographie de données statistiques, réalisée dans le cadre d’une approche quantitative de l’analyse cartographique, plus précisément d’une approche d’analyse spatiale des données [et non seulement d’analyse des données spatiales ou localisées]. Il suit ainsi des principes rigoureux s’intéressant à la sélection des données ; aux traitements numériques et géo-carto-graphiques (du calcul d’indicateurs aux modélisations spatio-temporelles) à effectuer, incluant donc des « transformations cartographiques » (voir Figure 1) et à leur modalités de représentations « qui découlent des traitements choisis » ; tout cela, pour produire une image cartographique sensée, productrice de connaissance sur des structures spatiales.
Cette précision m’apparaît essentielle à l’heure du geoweb et de la popularisation du support-écran qui ont conduit à la prolifération de cartographies et d’images thématiques de toutes sortes, qui mettent d’avantage l’accent sur le design de la carte, sur son apparence visuelle plutôt que sur les traitements et opérations cartographiques réalisés en amont de la stylisation de la carte.Figure 1. Les transformations cartographiques
L’enjeu de cet ouvrage est, d’après les deux coordinatrices, de présenter les opérations de transformations qui relèvent des composantes spatiales (X,Y), thématiques (Z) dans une perspective cartographique (transformations d’état et de positions) qui correspondent aux entrées T2a, T2b et T3 du diagramme proposé par Colette CAUVIN (2008).
Ces différentes opérations cartographiques sont présentées, décomposées et systématiquement détaillées suivant différents contextes thématiques dans huit chapitres qui s’enchaînent selon une suite de progression assez logique, tout en restant nécessairement interreliés.
Chapitre 1. Cartes et graphiques pour explorer des relations statistiques (Jean-Benoit BOURON, Claire CUNTY, Hélène MATHIAN et Myriam BARON)
Chapitre 2. Intégration de données hétérogènes et représentations cartographiques du Géoweb (Marianne GUÉROIS et Malika MADELIN)
Chapitre 3. Données environnementales et objets cartographiques (Étienne COSSART)
Chapitre 4. Cartographier et identifier les formes géographiques : l’exemple de la ségrégation (Sylvestre DUROUDIER)
Chapitre 5. Carte et modèle statistique pour explorer l’hétérogénéité spatiale (Mohammed HILAL et Julie LE GALLO)
Chapitre 6. Cartographier les phénomènes temporels (Claire CUNTY et Hélène MATHIAN)
Chapitre 7. Cartogrammes, anamorphoses : des territoires transformés (Anne-Christine BRONNER)
Chapitre 8. Exploration, agrégation et visualisation spatiotemporelle de données massives (Claude GRASLAND)La description de ces chapitres fait l’objet d’une magnifique carte des chapitres montrant « ce qui les relie, les notions qui les jalonnent » présentée dans l’introduction proposée en accès libre, sur le site de l’éditeur.
Figure 2. La carte des chapitres de l’ouvrage Traitements et cartographie de l’information géographique
Source : Cunty C. et Mathian H. (2023)
Les enjeux liés aux supports contemporains de la cartographie ne sont pas en reste, l’ouvrage abordant également la dimension heuristique de la production cartographique par le prisme des modalités d’exploration et de géovisualisation où la carte est « une interface et devient le résultat temporaire du report d’information thématique sur un fond de carte pour en connaître la répartition spatiale. L’apport de connaissances et parfois le pouvoir révélateur de ces dispositifs ne sont pas à démontrer », lorsqu’ils sont mis en œuvre de manière non génériques, comme le précisent les coordinatrices dans la conclusion, afin de ne pas « appauvrir la production cartographique ».
Pour finir, un très bel ouvrage qui met l’accent sur une approche réflexive de la production cartographique contemporaine… qui mériterait de se trouver au pied de votre sapin !
Commander l’ouvrage sur le site de l’éditeur
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[1] Les trois autres volumes portant sur la cartographie sont consacrés à 1) l’histoire de la cartographie, à 2) l’information géographique et à la cartographie et 4) la communication cartographique publiée en français (MERICSKAY, coord. 2021) et en anglais (MERICSKAY, coord. 2024).
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Références :
CAUVIN C., ESCOBAR F., SERRADJ (2008), Cartographie thématique. Des voies nouvelles à explorer. Hermès Lavoisier.
MERICSKAY B. (coord.), 2021, Communication cartographique : sémiologie graphique, sémiotique et géovisualisation, ISTE Editions. Accéder
MERICSKAY B. (coord.), 2024, Cartographic communication: graphic semiology, semiotics and Geovizualisation, ISTE Editions. Accéder
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Billet lié : [Book] Communication cartographique
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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13:57
From GIS to Remote Sensing: Tutorial: Create a Sentinel-2 high resolution jpg image Using Remotior Sensus
sur Planet OSGeoThis is a tutorial about Remotior Sensus, a Python package that allows for the processing of remote sensing images and GIS data.In particular, this tutorial illustrates how to create a high resolution jpg image from a Sentinel-2 image. Of course, this tutorial could be extended to other satellite images such as Landsat.Following the video of this tutorial.
Read more » -
11:00
Mappery: Hank’s chalk map
sur Planet OSGeoAn enthusiastic chalk map on the menu board at Hank’s. Source: Cartonaut
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8:42
Une cartographie du génocide à Gaza (Forensic Architecture)
sur Cartographies numériques
« Une cartographie du génocide : la conduite d'Israël à Gaza depuis octobre 2023 » (Forensic Architecture).Depuis le début de la campagne militaire israélienne à Gaza en octobre 2023, Forensic Architecture collecte des données relatives aux attaques contre les civils et à la destruction des infrastructures par l'armée israélienne. L'analyse de ces activités révèle la destruction quasi totale de la vie civile à Gaza. Le site a collecté et analysé également les ordres d'évacuation émis par l'armée israélienne dirigeant les civils palestiniens vers des zones de Gaza désignées comme « sûres ». Ces ordres ont entraîné des déplacements répétés et à grande échelle de la population palestinienne à travers Gaza, souvent vers des zones qui ont ensuite été attaquées par Israël.
Les conclusions de Forensic indiquent que la campagne militaire israélienne à Gaza est organisée, systématique et vise à détruire les conditions de vie et les infrastructures civiles nécessaires à la vie.
À cette fin, la plateforme « Une cartographie du génocide » et le rapport qui l’accompagne élaborent une cartographie complète de la conduite militaire à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Elle déploie une gamme de méthodes pour observer la manière dont les opérations militaires d’Israël ont engendré des dommages généralisés et suggère comment ces observations pourraient éclairer des évaluations plus larges de la conduite militaire d’Israël pendant cette période.
Le terme « génocide » est utilisé au sens du juriste polonais Raphaël Lemkin, dont la réflexion a été déterminante pour la définition formulée à l'article II de la Convention de 1948. Le génocide, selon Lemkin, signifie un plan coordonné d'actions visant à la destruction des fondements essentiels de la vie des groupes nationaux, dans le but d'annihiler ces groupes eux-mêmes.
Les résultats de plus d'un an de surveillance et de recherche sont disponibles en ligne :
- Une plateforme cartographique interactive : « Une cartographie du génocide »
- Un rapport de 827 pages : « Une analyse spatiale de la conduite de l'armée israélienne à Gaza depuis octobre 2023 »
Les données collectées et analysées permettent de mettre en évidence 6 catégories spécifiques de conduite militaire :
- Contrôle spatial – le façonnage physique de Gaza selon une conception stratégique ;
- Déplacement – les déplacements répétés et forcés de civils et une évaluation des « mesures humanitaires » d’Israël ;
- Destruction de l’agriculture et des ressources en eau – destruction des champs, des vergers, des serres, des infrastructures agricoles et hydrauliques ;
- Destruction des infrastructures médicales – ciblage systématique des hôpitaux et du personnel de santé ;
- Destruction des infrastructures civiles – ciblage des services publics, des routes, des écoles, y compris celles servant d’abris, des édifices religieux et des bâtiments gouvernementaux ;
- Ciblage de l’aide – ciblage systématique des infrastructures et du personnel nécessaires au transport et à la distribution de l’aide humanitaire et à la préparation de la nourriture.
Voir aussi :- Cartographie des massacres – une carte des atrocités commises par le Hamas le 7 octobre.
- Carte des dégâts causés à Gaza - évaluation des dégâts causés aux bâtiments à Gaza
- Comment la guerre entre Israël et le Hamas a transformé Rafah à Gaza - cartographie des bâtiments endommagés à Rafah
- Comment Gaza sera reconstruite – cartographie des niveaux de dégâts à Gaza
- Quels pays ont soutenu la procédure de l'Afrique du Sud contre Israël auprès de la CIJ pour génocide ? (Le Grand Continent)
- Yann Jurovics et Iannis Roder, « Parler de génocide à Gaza est un non-sens juridique » (Le Monde)
- Amos Goldberg, historien israélien : « Ce qui se passe à Gaza est un génocide, car Gaza n’existe plus » (Le Monde)
- « Cartographie du génocide : pourquoi Netanyahou a effacé la Palestine de la carte » (Middle East Monitor)
- Olivier Beauvallet, « Lemkin, une œuvre en un mot : l’invention du génocide » (Les Cahiers de la Justice, 2014)
Liens ajoutés le 18 novembre 2024UNOSAT Bande de Gaza 7e évaluation complète des dommages - mai 2024
— Sylvain Genevois (@mirbole01) June 5, 2024
Environ 55 % du total des structures de la bande de Gaza et 135 142 logements endommagés, selon les estimations
Données SIG à télécharger [https:]] pic.twitter.com/Ib8GCNhya6Des images satellite montrent des Gazaouis contraints de s'entasser dans la ville de campement d'Al-Mawasi (une parcelle de terre côtière de la taille de l'aéroport d'Heathrow sur la côte méditerranéenne de Gaza ) [https:]] pic.twitter.com/N8PrqVEhi2
— Sylvain Genevois (@mirbole01) May 17, 2024
Lien ajouté le 23 novembre 2024Urbicide à Gaza
— Sylvain Genevois (@mirbole01) June 25, 2024
Suivi des dommages matériels sur les logements et équipements publics (écoles, hopitaux, bâtiments officiels...). Plus de 60% des infrastructures détruites [https:]]
5/ pic.twitter.com/ndvNBPjIEP
Articles connexesEthnic cleansing is unfolding in northern Gaza. We are witnessing an intensification and acceleration of military tactics previously used by the Israeli military throughout the Strip, this time aimed at enforcing large-scale displacement from the north. Analysis of Israeli ground… pic.twitter.com/IcRU7deWJj
— Forensic Architecture (@ForensicArchi) November 22, 2024
Israël-Hamas. Cartographie des massacres du 7 octobre 2023
Décrypter le conflit Israël-Hamas à partir de cartes
Palestine Open Maps, un site pour obtenir des cartes et des données spatiales sur la Palestine
Le Moyen-Orient, une construction instable et récente : la preuve en cartes et en schémas
La carte, objet éminemment politique : la cartographie du Moyen-Orient entre représentation et manipulation
La carte, objet éminemment politique. Les manifestations pro-palestiniennes aux États-Unis et dans le monde
La carte, objet éminemment politique : l’Etat islamique, de la proclamation du « califat » à la fin de l’emprise territoriale
La carte, objet éminemment politique : Nétanyahou menace d'annexer un tiers de la Cisjordanie s'il est réélu
La carte, objet éminemment politique : la montée des tensions entre l'Iran et les Etats-Unis
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13:20
From GIS to Remote Sensing: Semi-Automatic Classification Plugin major update: version 8.5
sur Planet OSGeo -
11:00
Mappery: New Mexico
sur Planet OSGeoJami wrote New Mexico has a lot of Maps In The Wild
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9:35
Welcome to the Metaverse
sur Google Maps ManiaImagine a digital world layered seamlessly over our own, where every street corner and landmark is brought to life in 3D by a global community of gamers. This is Niantic’s vision for the real-world metaverse, and it’s already starting to take shape.For several years, AR gaming company Niantic has been leveraging its hugely popular games, such as Pokémon GO and Pikman Bloom, to gather location
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20:36
gvSIG Batoví: Finalizó el VII Curso–Concurso Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica
sur Planet OSGeoUn año más de excelentes proyectos desarrollados por estudiantes de todo el país que han decidido animarse y experimentar con el uso de las Tecnologías de Información Geográfica. Y una vez más estos estudiantes nos sorprenden con el nivel y la calidad de sus trabajos, logrados en apenas 3 meses, debiendo además atender todas sus otras responsabilidades que el estudio les exige.
Ya son más de 1000 docentes y estudiantes (no sólo de Uruguay, sino que también de México -en 2022- y Colombia -en 2023-) que han participado de esta iniciativa que nació en 2017 y que se realiza anualmente desde entonces, solamente interrumpiéndose en 2020, especialmente por la pandemia del COVID-19.
Este año nos acompañaron como tutores de los equipos concursantes:
- Romel Vázquez, Universidad Central «Marta Abreu» de Las Villas (Cuba)
- Ramon Alejandro Claro Torres, Universidad Central «Marta Abreu» de Las Villas (Cuba)
- Williams Luis Morales Moya, Universidad Central «Marta Abreu» de Las Villas (Cuba)
- Neftalí Sillero, Faculdade de Ciências da Universidade do Porto (Portugal)
- Carlos Lara, Facultad de Ciencias de la Universidad Católica de la Santísima Concepción (Chile)
- A/P Nadia Chaer, Comunidad gvSIG Uruguay (Uruguay)
- Lic. Maximiliano Olivera, profesor de Geografìa, CeRP del Litoral (Uruguay)
- Antoni Pérez Navarro, profesor de los Estudios de Informática, Multimedia y Telecomunicación, Universitat Oberta de Catalunya (España)
- Agustín Reyna, Dirección Nacional de Topografía (Uruguay)
El jurado estuvo integrado por:
- por el Ministerio de Transporte y Obras Públicas: Arq. Sergio Acosta y Lara
- por la Dirección General de Educación Secundaria: Insp. Mónica Canaveris
- por Ceibal: Mag. Lic. Sofía García
- por la Dirección de Educación Técnico Profesional: Prof. Julio A. Rodríguez
- por la Universidad Politécnica de Madrid: Dr. Luis Manuel Vilches Blázquez
- por la Asociación Nacional de Profesores de Geografía: Prof. Irene Lucía Knecht Santana
- Por la Universidad Central «Marta Abreu» de Las Villas: Dr. Mikel Moreno Hernández
A continuación, los videos de los proyectos ganadores:
Una vez más debemos agradecer a todas y todos los que han hecho posible que esto sucediera: al equipo del MTOP; a las y los tutores; a los integrantes del jurado; a todas y todos los colaboradores en el Plan Ceibal (gracias por su invalorable asistencia); a toda la Asociación gvSIG (gracias a su incansable apoyo es que este proyecto es posible); a la ANEP, en especial a la Dirección General de Educación Secundaria pero también a la Dirección General de Educación Técnico Profesional; a la Universidad Politécnica de Madrid; a las instituciones que este año nos han apoyado: Universidad Central Marta Abreu de Las Villas y la Asociación Nacional de Profesores de Geografía; y a todas las autoridades de las instituciones involucradas que han decidido continuar apoyando esta iniciativa, la que continúa creciendo.
Nos vemos el año que viene
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17:55
Mini-guide à l’usage des collectivités : l’Open Data, entre nécessité et opportunité
sur Makina CorpusTout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’Open Data. Petit guide à destination des collectivités pour l’appréhender et se l’approprier.
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17:41
« Musk n’est pas notre projet »
sur Dans les algorithmes« La régulation est le prolongement de la démocratie et un moyen d’en assurer la défense », rappelle Jean Cattan, secrétaire général du Conseil national du numérique. « L’approfondissement de la portabilité des données, des contacts, graphes sociaux, historiques, préférences, etc. devrait être la priorité de la Commission européenne dans la mise en œuvre du règlement sur les marchés numériques à l’heure de la bascule des réseaux sociaux dominants dans un environnement politique potentiellement hors de contrôle. En soutien et en parallèle à l’élaboration de ce cadre, encourageons le déploiement des outils de portabilité. Certains existent, d’autres doivent encore être développés. » Et Cattan d’inviter à déployer des alternatives aux Big Tech libres et ouvertes, à repenser le panorama médiatique et à miser sur la proximité.
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12:05
Mise à jour ArcGIS Dashboards - Novembre 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
ArcGIS Dashboards est l'application configurable de votre portail ArcGIS qui vous permet de créer des tableaux de bord dans lesquels vous présentez vos données et vos analyses à l'aide de visualisations graphiques et cartographiques en étant connecté dynamiquement aux données de votre SIG. La mise à jour de novembre 2024 d'ArcGIS Online introduit plusieurs améliorations intéressantes, des correctifs et des améliorations de performance. Dans cet article je vous propose une vue détaillée des nouvelles fonctionnalités et améliorations disponibles lors de la création ou de la modification d'un tableau de bord dans ArcGIS Online.
Options de police
Les auteurs de tableaux de bord ont désormais la possibilité de sélectionner une police pour leur tableau de bord dans un thème personnalisé.
Choisir la bonne police peut grandement améliorer l'esthétique générale et la lisibilité des visualisations de données, en particulier lorsqu'elle est associée aux couleurs et aux options d'espacement du thème.
Dans la configuration du thème personnalisé, vous accéderez à la section "Typographie" et sélectionnerez une nouvelle police dans le menu déroulant des polices.
Cette sélection sera appliquée à divers éléments du tableau de bord, y compris les titres, en-têtes et libellés.
Amélioration des outils de la carte
Dans les options de carte, vous trouverez désormais une expérience utilisateur mise à jour et de nouveaux outils de mesure pour calculer la distance et la superficie.
Mise à Jour de l'expérience utilisateur
Esri a introduit un design simplifié qui a libéré de l'espace pour les outils de mesure et plus encore. Lorsque les utilisateurs ne se servent pas des outils sur la carte, ceux-ci peuvent être entièrement repliés, laissant la vue de la carte dégagée.
Les auteurs de tableau de bord apprécieront cette nouvelle approche sur les vues "mobile" et "bureau", où les éléments de la carte doivent occuper un espace compact.
Outils de Mesure
Vous pourrez désormais améliorer l'expérience de votre tableau de bord avec les nouveaux outils de mesure dans ArcGIS Dashboards. Ils sont tout simplement conçus pour répondre au besoin de réaliser des mesures précises depuis la carte.
Ces outils permettent aux utilisateurs de calculer à la fois les superficies ou les distances entre des points dans des environnements dynamiques en 2D et 3D.
Guides pour les axes de dates
Dans les diagrammes de série, lorsque "Analyser les dates" est activé, les auteurs peuvent désormais configurer des repères de date pour représenter une date unique ou une plage de dates représentant une période pour fournir un contexte supplémentaire aux données.
Vous pouvez ajouter plusieurs repères de date sur un même diagramme et combiner ainsi des repères sur une seule date et sur un plage de dates, comme dans le diagrammes "Cas cumulés confirmés" dans le tableau de bord ci-dessous :
Améliorations sur les scènes 3D
Les filtres sur l'étendue de la scène 3D sont désormais pris en charge et permettent ainsi de filtrer d'autres éléments du tableau de bord selon le cadrage courant de la scènes 3D. Lorsque la scène web est la source d'une action, un changement dans l'étendue dans la scène web peut filtrer un ou plusieurs éléments du tableau de bord ou modifier l'étendue d'un autre élément de carte.
Améliorations de l'accessibilité du tableau de bord
Dans cette version, Esri continue d'améliorer les capacités A11Y de l'application ArcGIS Dashboards, notamment pour les lecteurs d'écran et la navigation au clavier dans les tableaux de bord.
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11:00
Mappery: Muir Beach
sur Planet OSGeoCartonaut sent us this nice bronze relief and tactile map of Muir Beach.
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9:50
AI for Spatial Data Search
sur Google Maps ManiaAino claims to be 'the world’s first AI tool tailored specifically for retrieving and analyzing spatial data'. In essence, Aino is an AI-powered platform that allows you to search and (supposedly) download spatial data from over 10,000 datasets across more than 400 cities, covering points of interest (POI), urban infrastructure, social data, and much more.How Easy is Aino to Use?I found Aino
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8:39
Tout pour se développer
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiquearcOpole a publié une nouvelle ressource dédiée aux Zones d’activités économiques (ZAE) afin d’accompagner les collectivités dans leur stratégie foncière. En ce sens, il est nécessaire de faire l’inventaire et de caractériser ces ZAE tout en identifiant les solutions d’implantation de nouvelles activités économiques. La ressource propose un guide utilisateur pour offrir une première approche de la solution et de son contenu. Cet outil dispose d’un modèle conceptuel de données détaillé, réalisé en suivant les travaux du CNIG d’octobre 2023. Il s’agit d’une donnée standardisée, offrant de l’homogénéité à l’ensemble des acteurs sur l’ensemble du territoire. Un projet d’exemple est proposé avec une base de travail et un fichier de style exploitable dans ArcGIS Pro, facilitant la prise en main de la ressource. Elle aborde aussi le volet Zéro artificialisation nette en complétant celle existante sur les friches.
+ d'infos :
arcopole.fr
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14:10
WhereGroup: Material UI Themes und MapComponents
sur Planet OSGeoMit Material UI und MapComponents lassen sich flexible, ansprechende Kartenanwendungen gestalten. In unserem Blog zeigen wir, wie Themes und individuelle Anpassungen für eine konsistente und benutzerfreundliche Oberfläche sorgen.
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13:00
Actions à réaliser avec la mise à jour vers ArcGIS Enterprise 11.4
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier- la mise à jour des types d'utilisateurs et la gestion de cette migration depuis les types d'utilisateurs historiques en place jusqu'en version 11.3 vers les types d'utilisateurs mis à jour en versions 11.4 et suivantes
- la dépréciation du data store de cache de tuiles d'ArcGIS Data Store.
Mise à jour et gestion des types d'utilisateurs Que se passe-t-il si mon organisation dispose de licences additionnelles (add-ons) ?
Si votre organisation dispose d’add-ons, tels qu’ArcGIS Pro (Basic, Standard ou Advanced), avant la mise à niveau vers ArcGIS Enterprise version 11.4, vous pouvez voir une notification indiquant : "Des licences ont été attribuées à deux reprises à certains membres". Cette notification indique qu'en raison de la mise à jour du type d'utilisateur, certains utilisateurs ont des licences attribuées sous le type d'utilisateur mis à jour et la licence additionnelle du modèle de licence précédent. Lorsque cela se produit, vous pouvez facilement le résoudre dans le portail ArcGIS Enterprise > onglet Organisation.
Résolvez cette duplication en sélectionnant "Annuler l'attribution des licences en double". L'annulation de l'attribution des licences en double supprimera les licences additionnelles sous le modèle de licence précédent, en conservant uniquement les licences des types d'utilisateurs récemment mis à jour. Cette action ne perturbera pas votre flux de travail actuel. En effectuant cette action, votre organisation sera entièrement transférée vers les nouveaux types d'utilisateurs. Toutes les licences en double doivent être annulées après la mise à niveau.
Que se passe-t-il si mon organisation avait des membres attribués au type d'utilisateur GIS Professional Basic ?
Si votre organisation a des membres auxquels le type d'utilisateur GIS Professional Basic a été attribué avant la mise à niveau vers ArcGIS Enterprise version 11.4, vous devrez attribuer à ces membres le type d'utilisateur Creator. La mise à jour du type d'utilisateur d'un membre peut être effectuée facilement en accédant à l'onglet Membres de l'organisation dans le portail ArcGIS Enterprise et en sélectionnant le membre concerné, puis en cliquant sur le bouton "..." à droite, puis sur Gérer le type d'utilisateur :Cette opération peut être effectuée en bloc en sélectionnant plusieurs membres dans cette liste et en cliquant sur "Gérer les types d'utilisateurs" :
Les membres auxquels le type d'utilisateur GIS Professional Basic a été attribué dans la version 11.4 ne pourront pas accéder à ArcGIS Enterprise tant que leur type d'utilisateur n'aura pas été mis à jour vers le Creator ou un autre type d'utilisateur disponible dans votre organisation.
Que se passe-t-il si j'ai des scripts personnalisés ou d'autres flux de travail automatisés pour attribuer des types d'utilisateurs ?
Si vous avez des flux de travail automatisés, tels que des scripts ou d'autres systèmes, qui attribuent un type d'utilisateur à un nouvel utilisateur lors de l'intégration, vous devrez peut-être mettre à jour ces systèmes si vous avez utilisé le type d'utilisateur GIS Professional Basic par le passé. Étant donné que ce type d’utilisateur a été fusionné avec le type d’utilisateur Creator, l’ID de type d’utilisateur utilisé dans les scripts (TypeID) et autres systèmes qui interagissent avec l’API REST d’ArcGIS devra être mis à jour de GISProfessionalBasicUT vers creatorUT.
ArcGIS Data Store et la gestion du cache de tuiles Dépréciation du tile cache data store
Esri a annoncé la dépréciation du tile cache data store dans ArcGIS Data Store. Voici une description du contexte de cette dépréciation et des actions recommandées dans la gestion d'ArcGIS Data Store, de l'Object Store et du déploiement de base d'ArcGIS Enterprise.
Le tile cache data store d'ArcGIS Data Store est utilisé comme mécanisme de stockage sous-jacent pour prendre en charge les couches de scènes hébergées dans ArcGIS Enterprise. Dans ArcGIS Enterprise 11.4, ce type d'ArcGIS Data Store est déprécié et ses fonctionnalités sont remplacées par l’Object Store. Les couches de scènes hébergées existantes continueront de fonctionner, mais la publication de nouvelles couches de scènes hébergées nécessitera l’Object Store. L’Object Store peut prendre en charge une gamme plus complète de fonctions dans ArcGIS Enterprise. En abandonnant le tile cache data store et en migrant les caches qui prennent en charge les éléments de couche de scène hébergée vers l’Object Store, le nombre de types de data stores requis pour prendre en charge les déploiements ArcGIS Enterprise sur Windows et Linux est réduit.
Déploiement de base d'ArcGIS Enterprise en version 11.4
Quel est l'impact et quelles actions sont les à réaliser suite à cette dépréciation ?
La dépréciation du tile cache data store affecte tous les clients ArcGIS Enterprise effectuant une mise à niveau vers ArcGIS Enterprise 11.4 ou une version ultérieure, car l’Object Store est désormais requis pour un déploiement de base d’ArcGIS Enterprise (Base Deployment), la configuration minimale pour ArcGIS Enterprise. Dans ArcGIS Enterprise 11.3 et les versions antérieures, un déploiement de base incluait ArcGIS Server, Portal for ArcGIS, ArcGIS Web Adaptor et ArcGIS Data Store configuré pour les données relationnelles. À partir d'ArcGIS Enterprise 11.4, un déploiement de base inclut ArcGIS Server, Portal for ArcGIS, ArcGIS Web Adaptor et ArcGIS Data Store configurés pour les relations et un Object Store. L’Object Store peut être fourni par ArcGIS Data Store ou, pour les déploiements ArcGIS Enterprise exécutés dans le cloud AWS ou Azure, par des services de stockage cloud proposés par ces plateformes (Amazon S3 et Azure Blob Storage).
Une fois que les organisations ont effectué une mise à niveau vers ArcGIS Enterprise 11.4, il est recommandé aux administrateurs de s'assurer que leur serveur d'hébergement dispose de l’Object Store configuré. L’Object Store sera nécessaire pour publier de nouvelles couches de scènes hébergées sur ArcGIS Enterprise 11.4. Bien que les couches de scènes hébergées existantes utilisant le tile cache data store continuent de fonctionner, Esri recommande aux administrateurs de migrer tous les caches de couches de scènes hébergées vers l’Object Store dès que possible. Cela peut être fait à l'aide des outils spécialisés disponibles dans ArcGIS Enterprise 11.4 et 11.5, qui seront les dernières versions à prendre en charge le tile cache data store.
Après Enterprise 11.5, tous les caches de couches de scènes hébergés doivent être stockés dans l’Object Store et le tile cache data store ne sera plus pris en charge.
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11:25
OSGeo Announcements: [OSGeo-Announce] pgRouting version 3.7.0 release
sur Planet OSGeoThe pgRouting Team is pleased to announce the release of pgRouting version 3.7.0
The latest release is available at [1]
For discussions on the release, go to [2]To see all issues & pull requests closed by this release see the Git closed milestone for 3.7.0 on Github. [3]
*Support*
* #2656 Stop support of PostgreSQL12 on pgrouting v3.7
o Stopping support of PostgreSQL 12
o CI does not test for PostgreSQL 12*New experimental functions*
* Metrics
o pgr_betweennessCentrality*Official function changes*
* #2605 Standarize spanning tree functions output
o Functions:
+ pgr_kruskalDD
+ pgr_kruskalDFS
+ pgr_kruskalBFS
+ pgr_primDD
+ pgr_primDFS
+ pgr_primBFS
o Standarizing output columns to (seq, depth, start_vid, pred,
node, edge, cost, agg_cost)
+ Added pred result columns.*Experimental promoted to proposed*
* #2635 pgr_LineGraph ignores directed flag and use negative values
for identifiers.
o pgr_lineGraph
+ Promoted to proposed signature.
+ Works for directed and undirected graphs.*Code enhancement*
* #2599 Driving distance cleanup
* #2607 Read postgresql data on C++
* #2614 Clang tidy does not work*To update your database*
Download the packaged version from your operating system, and use this command in the database:
ALTER EXTENSION pgrouting UPDATE TO "3.7.0";[1]. Release v3.7.0 · pgRouting/pgrouting · GitHub
[2]. v3.7.0 · pgRouting/pgrouting · Discussion #2677 · GitHub
[3]. Issues · pgRouting/pgrouting · GitHub1 post - 1 participant
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11:09
Ciblage publicitaire : l’atténuation ne suffit pas
sur Dans les algorithmesTrès intéressant article de recherche sur l’usage de variables de substitution pour le ciblage publicitaire politique. Les chercheurs rappellent que les plateformes ont déployé ces dernières années des politiques d’atténuation pour limiter l’accès aux attributs de ciblage jugés problématiques, tels que l’orientation politique, la religion ou l’origine ethnique. Mais les annonceurs les ont largement contourné par le recours à des substituts, comme le fait d’apprécier certaines personnalités ou certains sports (le tir, la chasse…), des marques de voitures ou d’alcool – voir également l’analyse des catégories utilisées par les annonceurs qu’avait détaillé The Markup et dont nous parlions en analysant l’ouvrage de Tim Hwang. Les chercheurs proposent de mieux mesurer les biais de ciblage en observant la popularité des critères de ciblage utilisées par les annonceurs. Ils démontrent que les politiques mises en place par les plateformes sont inefficaces et constatent que les proxies utilisés par les annonceurs, eux, sont efficaces pour déterminer l’affiliation politique ou l’origine ethnique. Pour les chercheurs, l’étude montre qu’il est nécessaire de restreindre encore le ciblage publicitaire à des paramètrages larges et « sûrs » et invitent les plateformes à mettre en place des alertes de ciblage problématiques à l’attention des utilisateurs et des annonceurs. Une autre piste consisterait à réduire la visibilité des interactions des utilisateurs avec les contenus payants afin qu’il ne soit pas visibles aux autres utilisateurs. L’enquête est en tout cas assez éclairante sur les enjeux de granularité qu’offre la publicité numérique.
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10:46
NYC's Subway Stories
sur Google Maps ManiaNew York City's subway network is a bustling artery that connects millions of New Yorkers to their daily lives. A new interactive map, Subway Stories, developed for the 2024 MTA Open Data Challenge, visualizes some of the stories and patterns that emerge from the rich flow of New York's subway ridership data. Drawing on comprehensive data from 2023, the visualization provides an
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10:00
Mappery: Walking on London
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Joe shared this from his visit to the old City Hall in London “he map room in the lowest floor of the old city hall was pretty big”
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8:19
Les nouveautés d'ArcGIS Enterprise 11.4
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
ArcGIS Enterprise est la technologie serveur, installée dans votre infrastructure (on-premise), qui vous permet la diffusion de services web géospatiaux (couches 2D/3D, cartes, géotraitements, BigData, Imagerie, flux IoT temps-réel, flux vidéo, ....) dans un contexte sécurisé via le portail ArcGIS. Depuis quelques jours, la version 11.4 d'ArcGIS Enterprise est disponible. Cette nouvelle version est une version majeure STS (proposant un support à court terme) qui regorge de nouvelles fonctionnalités et d'améliorations pour améliorer l'expérience SIG des membres de votre organisation. De la prise en charge des nouveaux types d'utilisateurs à l'arrivée de l''application Web Editor en passant par de nombreuses évolutions clés dans l'administration et le déploiement d'ArcGIS Enterprise. Comme chaque nouvelle mise à jour, concernant toutes les apps du portail, ArcGIS Enterprise hérite également de la multitude d'améliorations issues d'ArcGIS Online
Mises à jour des licences et des types d'utilisateurs
Les types d'utilisateurs mis à jour sont désormais disponibles dans ArcGIS Enterprise 11.4.
À compter de juin 2024, Esri a mis à jour le modèle de licence de type d'utilisateur avec six (6) types d'utilisateurs basés sur les rôles qui étendent les fonctionnalités, simplifient l'administration et vous permettent d'évoluer à mesure que les besoins de votre organisation augmentent. Les types d'utilisateurs mis à jour sont désormais disponibles dans ArcGIS Enterprise 11.4. Vous pouvez découvrir ici les types d'utilisateurs mis à jour. Comme pour toute version, déterminez le meilleur moment pour effectuer la mise à niveau pour votre organisation. Les types d'utilisateurs mis à jour seront disponibles dès que votre organisation choisira de passer à la version 11.4 ou ultérieure.
Lors de la mise à niveau vers Enterprise 11.4, vous devrez peut-être effectuer certaines actions en tant qu'administrateur liées à ces modifications de type d'utilisateur. Si votre organisation dispose de licences complémentaires, telles que ArcGIS Pro, avant la mise à niveau vers Enterprise 11.4, vous constaterez que certains membres disposent désormais de licences en double. Cela est dû au fait qu'ArcGIS Pro est inclus avec certains des nouveaux types d'utilisateurs. Vous devrez annuler l'attribution de ces licences en double dans le portail Enterprise après votre mise à niveau.
Vous devrez peut-être également annuler l'attribution de licences qui n'existent plus avec le modèle de type d'utilisateur mis à jour. Par exemple, si des utilisateurs sont associés à une licence GIS Professional Basic, ces licences devront être annulées et un nouveau type d'utilisateur devra être attribué à ces utilisateurs avant de pouvoir se connecter au portail Enterprise.
Pour plus de détails sur ce flux de travail et d'autres flux de travail potentiels liés aux mises à jour des types d'utilisateurs, reportez-vous à la documentation du produit. Restez également à l'écoute pour un blog à venir dans un avenir proche qui approfondira davantage les détails.
Quelques évolutions de licences importantes, avant même de passer en version 11.4
Depuis juin 2024, Esri fournit ArcGIS Pro Basic à tous les clients ArcGIS Enterprise 10.9 à 11.3 qui ont acheté des types d'utilisateurs "Creator" ou ont reçu des droits "Creator" dans le cadre de leur achat d'ArcGIS Enterprise. Ces licences sont valables pendant toute la durée de la période de maintenance ou d'abonnement restante.
De plus, les utilisateurs peuvent commencer à utiliser les licences ArcGIS Excalibur en les attribuant à n’importe quel type d’utilisateur "Creator" (ou supérieur) et ArcGIS GeoBIM à n’importe quel type d’utilisateur "Editor" (ou supérieur).
Connectez-vous à votre espace "My Esri" pour activer ces nouveaux modules complémentaires disponibles à votre guise et les utiliser jusqu'à ce que vous effectuiez la mise à niveau vers ArcGIS Enterprise 11.4 ou une version ultérieure.
Suppression du composant ArcGIS License Manager
Alors que de plus en plus d'utilisateurs adoptent des licences d'utilisateur nommé, les organisations recherchent une expérience d'administration simplifiée tout en garantissant une sécurité robuste pour préserver l'intégrité des licences. Pour répondre à ce besoin, ArcGIS License Manager n'est plus nécessaire pour l'attribution de licences d'utilisateur nommé d'ArcGIS Pro, ArcGIS Drone2Map ou ArcGIS AllSource à partir d'Enterprise 11.4. Au lieu de cela, les licences d'utilisateur nommé sont gérées directement sur le portail ArcGIS Enterprise. Pour les utilisateurs, l'adoption sera très simple, la nouvelle expérience étant presque identique à l'attribution de licences ArcGIS Pro avec des utilisateurs nommés ArcGIS Online.
Au lieu de fournir une adresse MAC, l'utilisation d'une URL d'organisation liera désormais les licences ArcGIS Pro, ArcGIS Drone2Map et ArcGIS AllSource à votre portail Enterprise. Ensuite, ArcGIS Pro communiquera directement avec le portail Enterprise pour valider l'adhésion et obtenir les licences utilisateur.
Cette amélioration simplifie le déploiement et la gestion d'un portail devant servir des licences ArcGIS Pro en réduisant le nombre de composants système à gérer et réduit les complexités associées à l’exécution de License Manager dans des environnements virtualisés ou cloud.
Il est important de noter que, même si le gestionnaire de licences ne nécessite plus l'attribution de licences aux utilisateurs nommés, ArcGIS Enterprise 11.4 restera compatible avec ArcGIS Pro 3.3 et les versions antérieures.
Le magasin d'objets (Object Data Store), partie intégrante d'un déploiement de base
Le stockage dans le magasin de tuiles de cache (Tile Cache Data Store) d'ArcGIS Enterprise était utilisé comme mécanisme de stockage des caches 3D (I3S) des couches de scènes hébergées. Avec la version 11.4 d'ArcGIS Enterprise, ce type de stockage de données ArcGIS est obsolète et sa fonction est remplacée désormais par le magasin d'objets.
Avec ce changement, la définition d'un déploiement de base ArcGIS Enterprise a été mise à jour, car le magasin d'objets est désormais requis à la place du magasin de données de cache de tuiles. Ce changement prend également en charge deux nouvelles fonctionnalités vraiment intéressantes dans cette version : le stockage des tuiles des couches de tuiles 3D hébergées et les réponses de requêtes mises en cache pour les couches d'entités hébergées. Ce nouveau de type de magasin d'objets offre également la possibilité d'être implémenter via un service cloud.Déploiement de base d'ArcGIS Enterprise en version 11.4
Cette alternative à l'utilisation du magasin d'objets ArcGIS est disponible pour les organisations qui ont déployé ArcGIS Enterprise dans les clouds Amazon Web Services (AWS) ou Microsoft Azure et qui ont effectué une mise à niveau vers ArcGIS Enterprise 11.4 ou une version ultérieure. Bien que les deux aient le même objectif, les services de stockage cloud tels qu'AWS S3 et Azure Blob Storage offrent des avantages en termes d'évolutivité, de disponibilité et de résilience.
Que le magasin d'objets de votre serveur d'hébergement soit fourni par le magasin d'objets ArcGIS ou par l'un des services de stockage cloud pris en charge, toutes les organisations qui ont effectué une mise à niveau à partir de la version 11.3 ou d'une version antérieure sont encouragées à migrer tous les caches de couches de scènes hébergées du magasin de cache de tuiles obsolète vers le magasin d'objets après la mise à niveau vers ArcGIS Enterprise 11.4 à l'aide des outils fournis par Esri.
Outillage pour migrer les caches de couches de scène hébergées
La migration des caches de couches de scènes hébergées vers le magasin d'objets est extrêmement simple. Elle peut être réalisée sans interruption de service et offre aux organisations une flexibilité dans l'approche qui correspond le mieux à leur préférence de migration : vous pouvez soit migrer les caches des couches de scènes couche par couche à partir du portail d'entreprise, soit le faire en masse à l'aide d'un nouvel utilitaire de migration fourni avec ArcGIS Server.
Pour les organisations qui n'ont pas beaucoup d'éléments de couche de scène hébergée publiés sur leur portail d'entreprise, la migration du cache d'une couche de scène hébergée à partir de la page d'élément du portail d'entreprise peut être l'approche préférée. Les propriétaires d'éléments et les administrateurs d'organisation peuvent lancer la migration du cache en accédant à la page d'élément de la couche de scène hébergée, onglet Paramètres. Tous les éléments de couche de scène hébergée dont le cache doit être migré vers le magasin d'objets afficheront un bouton Migrer le cache. Le temps nécessaire à la migration d'un cache varie en fonction de la taille du cache, mais la couche sera disponible pendant la migration sans interruption de service. De plus, les utilisateurs pourront visualiser la progression de la migration du cache en affichant l'état de la tâche résultante.
Pour les organisations qui souhaitent une approche plus rationalisée, il est recommandé d'utiliser le nouvel utilitaire "MigrateSceneServices" comme alternative à la migration des caches sur une base de couche individuelle à partir du portail Enterprise. Cet utilitaire a été conçu spécifiquement pour faciliter cette migration et propose différents modes (analyse et exécution) ainsi que la journalisation. Le mode par défaut de l'utilitaire est le mode d'analyse, qui renvoie des détails sur tous les services dont les caches sont stockés dans le magasin de données de cache de tuiles, y compris leurs tailles estimées, tandis que le mode d'exécution est utilisé pour migrer les caches, comme ce qui est fait sur le back-end lorsqu'un utilisateur clique sur le bouton Migrer le cache à partir du portail Enterprise.
Cet utilitaire de migration peut également être utilisé pour confirmer que votre migration est terminée, car il renverra qu'aucun service n'est éligible à la migration une fois que tous les caches de couches de scènes hébergées auront été migrés avec succès vers le magasin d'objets.
Ce passage au magasin d’objets est essentiel pour assurer la pérennité de vos systèmes, car le magasin de données de cache de tuiles est en cours de suppression et ne sera pas pris en charge après la version ArcGIS Enterprise 11.5.
Portail ArcGIS Entreprise
Administration
Dans ArcGIS Enterprise 11.4, les utilisateurs peuvent désormais mettre à jour plus facilement l'URL de leur portail public pour les déploiements ArcGIS Enterprise sous Windows ou Linux. Cette amélioration est particulièrement utile lors de changements de marque ou d'organisation tels que des fusions et des acquisitions. Cette fonctionnalité simplifiera le processus d'alignement des URL publiques avec les nouvelles identités d'entreprise ou les changements structurels, éliminant ainsi le besoin de reconfigurations manuelles complexes. Les utilisateurs ne seront plus confrontés à des défis ou à des erreurs lors de la modification des URL établies. En permettant les mises à jour d'URL via des API, le logiciel réduit les risques et garantit un service continu.
Classification des éléments de contenus
Une nouvelle fonctionnalité de classification des éléments du portail ArcGIS Enterprise permet de prendre en charge les politiques de gestion des données pour travailler avec du contenu contenant des informations sensibles. Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs d'attribuer des étiquettes de classification aux éléments, en indiquant clairement le niveau de sensibilité et les mesures de protection nécessaires. La classification des éléments prend en charge les schémas de classification personnalisables, qui peuvent être adaptés pour répondre à des besoins organisationnels spécifiques, y compris des attributs tels que les contrôles de diffusion et les affectations de programmes. La classification d'un élément sera visible lors de la visualisation de l'élément via la page de l'élément ou lors de la visualisation de l'élément dans Map Viewer. Les utilisateurs peuvent également rechercher facilement des éléments avec une classification particulière.Attribuer des étiquettes de classification aux éléments de votre portail Avertissement lors de l'utilisation d'éléments classifiés
Cette nouvelle fonctionnalité est particulièrement utile pour les secteurs d'activité ayant des exigences strictes en matière de gestion des données et de conformité, comme la défense, la banque et la santé. En attribuant des étiquettes qui reflètent la sensibilité des données, la classification aide à organiser le contenu et à garantir qu'il est traité avec le niveau de sécurité approprié. Il est important de noter que la classification des éléments est un mécanisme d'étiquetage mais ne gère pas l'accès ou la sécurité liés à l'élément. Vous devrez donc vérifier que les autorisations d'accès aux éléments sont gérées conformément à votre politique de gestion des données.
Journaux d'audit
Les journaux d'audit sont essentiels pour maintenir la responsabilité, se conformer aux normes réglementaires et identifier les menaces de sécurité. Dans la version 11.4, la nouvelle fonction de journalisation d'audit enrichit les mécanismes de SIEM d'ArcGIS Enterprise en permettant une surveillance continue en enregistrant l'occurrence d'une action, l'heure à laquelle elle s'est produite et l'utilisateur ou le service qui en est responsable. Cette dernière se concrétise sous la forme de fichiers dans le dossier des journaux du portail. Elle peut être analysée avec des outils tels que Splunk pour offrir des informations et des rapports en temps réel. Dans la version 11.4, les actions du portail seront suivies, telles que les connexions des utilisateurs et la génération de jetons, ainsi que les opérations de création, de mise à jour et de suppression des utilisateurs, des rôles, des groupes et des éléments. Cette nouvelle fonctionnalité, destinée aux déploiements d'ArcGIS Enterprise sur Windows et Linux, souligne l'engagement d'Esri à fournir des solutions sécurisées et conformes aux exigences des organisations qui déploient le système ArcGIS.
Map Viewer
Cette version fournit des fonctionnalités d'équivalence importantes de Map Viewer Classic avec une expérience améliorée. Auparavant, toute gestion de champ pour une couche d'entités était uniquement disponible à partir de la page d'élément et dans Map Viewer Classic. Dans la version 11.4, vous pouvez gérer, ajouter et supprimer des champs à partir du volet "Champs" dans Map Viewer.
Une autre amélioration clé de la version 11.4 est la possibilité de calculer des champs dans Map Viewer pour les couches hébergées. Le calcul de champ était disponible dans Map Viewer Classic et à partir de l'onglet Données. ArcGIS Enterprise 11.4 offre une nouvelle expérience de calcul pour gérer vos données. Cette amélioration vous permet de filtrer facilement les données, de visualiser les entités impactées sur la carte, d'exécuter des calculs de test et de télécharger votre script de calcul de champ sans quitter Map Viewer. Cette fonctionnalité est disponible pour les propriétaires et les administrateurs de couches d'entités en sélectionnant le menu de débordement pour une table d'attributs de champ.
La prise en charge des couches de catalogue est également introduite dans la version 11.4. Ce nouveau type de couche vous permet d'organiser plusieurs couches en une seule expérience au sein d'une carte pour une visualisation plus facile. Toute couche affichée dans le catalogue peut facilement être ajoutée à la carte en tant que couche que vous pouvez configurer et enregistrer dans la carte.
Pour la mise à jour des données dans vos couches d'entités, l'interface des tables a évolué pour vous permettre d'accéder directement au formulaire de saisie pour chaque enregistrement. De même, un bouton "Créer une entité" vous permettra désormais de créer un nouvel enregistrement dans la table.
Vous pouvez désormais afficher les enregistrements associés pour la couche dans la table attributaire . Lorsque vous travaillez avec des couches d'entités et des couches d'images de carte contenant des données associées, vous pouvez voir et explorer les relations via la table. Faites simplement défiler jusqu'au champ de relation, puis cliquez sur le lien pour afficher une table filtrée de vos entités ou enregistrements associés. L'en-tête de la table affiche également des guides de "fil d'Ariane" pour revenir aux relations et tables précédemment consultées.
Dans la version 11.4, vous avez également accès à des options d'analyse et de visualisation supplémentaires telles que l'ouverture de l'éditeur de fonctions raster. Cette nouvelle fonctionnalité vous permet d'utiliser l'éditeur de fonctions raster directement à partir de Map Viewer. De plus, on notera de nouvelles options de statistiques zonales pour le paramètre de type de statistiques et les statistiques zonales sous forme de tableau, qui incluent le nombre majoritaire, le pourcentage majoritaire, le nombre minoritaire et le pourcentage minoritaire, pour n'en citer que quelques-unes.
Scene Viewer
Le nouveau curseur temporel de Scene Viewer est un outil puissant conçu pour améliorer la visualisation et l'exploration des données temporelles. Cette fonctionnalité prend en charge les couches 2D avec attributs temporels, ainsi que les couches de points, d'objets 3D et de scènes voxels temporelles, offrant une vue complète des changements de données au fil du temps. Vous pouvez interagir avec le curseur temporel en lisant, en mettant en pause et en naviguant dans différentes périodes. Les paramètres temporels peuvent être enregistrés dans des diapositives pour un accès facile ou intégrés dans d'autres applications comme ArcGIS StoryMaps, en conservant le même contexte temporel.
De plus, vous pouvez définir une période de visibilité des couches dans les propriétés des couches avec des contrôles de temps spécifiques aux couches . Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs d'afficher ou de masquer des couches entières en fonction de périodes sélectionnées, facilitant ainsi l'intégration de divers ensembles de données dans un récit temporel homogène. Par exemple, dans un projet de construction, vous pouvez désormais visualiser des images de drone d'un chantier de construction ou comparer des images avant et après un événement naturel comme un glissement de terrain, ce qui vous offre des informations plus approfondies et une meilleure gestion de projet.
Un panneau de paramètres pour une couche de scène, affichant des options d'élévation, de plage de visibilité, de modifications de maillage et une bascule pour définir la plage de temps de la couche.
Plusieurs évolutions ont été intégrées dans Scene Viewer comme l'ajout du curseur temporel, le support des couches multimédias et des couches de catalogue.
On notera également le support des couches de tuiles 3D (3D Tiles Layers) existantes et la possibilité de publier de nouvelles couches de tuiles 3D hébergées sur le portail.
Gestion des contenus
Living Atlas
ArcGIS Living Atlas dans ArcGIS Enterprise 11.3 a introduit une approche dynamique pour accéder au contenu géographique le plus récent. Cette approche a été améliorée dans Enterprise 11.4. Désormais, le package du Living Atlas n'est plus préconfiguré sur le portail de votre organisation. En effectuant le déploiement initial du package au moment de l'installation du logiciel, cela garantit que vos utilisateurs exploitent les contenus les plus récents du Living Atlas. De plus, à mesure que de nouveaux éléments deviennent disponibles, les mises à jour peuvent être intégrées de manière transparente, enrichissant ainsi continuellement votre expérience avec les informations géographiques les plus récentes et les plus complètes.
Nouvelle interface utilisateur pour l'exportation/importation de groupe
Le déplacement de contenu entre des environnements ArcGIS Enterprise est désormais plus simple. Avec la version 11.4, vous pouvez migrer du contenu hébergé entre des environnements avec une interface utilisateur (IU), éliminant ainsi le besoin d'utiliser l'API REST pour l'import/export de paquetages.
Gestion des services dans le portail d'entreprise
Les types de services pris en charge pour la gestion dans le portail Enterprise ont été étendus dans la version 11.4, réduisant ainsi la nécessité d'accéder au "Server Manager" pour terminer certains flux de travail. Désormais, les administrateurs d'organisation et les propriétaires de couches d'imagerie avec des privilèges de publication peuvent arrêter et démarrer un service exposé par la couche en accédant à la section "Couche d'imagerie" de la page des paramètres de l'élément. Ici, ils peuvent également gérer les extensions d'objet serveur (SOE) et les intercepteurs d'objet serveur (SOI) de leur service d'imagerie dans le portail Enterprise. Ces fonctionnalités permettent aux organisations d'optimiser leurs opérations de serveur, en garantissant que leurs systèmes sont à la fois adaptables et sécurisés. Une autre fonctionnalité intéressante, accessible via la page des éléments de type "localisateur", est la possibilité de démarrer et d'arrêter les services de géocodage et de configurer les propriétés.
Extensibilité
Avec la nouvelle opération "applyEdits" pour les flux de données personnalisés (custom data feeds), vous avez désormais accès à des fonctionnalités d'édition améliorées sur les services d'entités publiés à partir de vos flux de données personnalisés. Cette opération améliore les processus de gestion des données, offrant un contrôle plus fin sur les mécanismes de mises.à jour des données et mieux coller aux exigences opérationnelles spécifiques de votre organisation.
Esri annonce également le lancement de la fonctionnalité "Long Lived API Token", qui offre aux développeurs la possibilité de créer des jetons API qui s’étendent au-delà de la limite traditionnelle de 14 jours directement via l’interface utilisateur. Cette amélioration permet aux développeurs d’intégrer ces informations d’identification étendues jusqu’à 365 jours dans leurs applications personnalisées, offrant ainsi une flexibilité et une commodité accrues dans la gestion de leurs processus d’authentification.
Mises à niveau
Si vous effectuez une mise à niveau d'ArcGIS Enterprise via l'utilitaire de ligne de commande, vous pouvez désormais obtenir des informations d'état en temps réel sur l'opération post-mise à niveau d'ArcGIS Server. Ces informations vous permettent d'avoir un aperçu de l'état d'avancement de la mise à niveau de votre serveur, ce qui n'était pas disponible auparavant, en suivant la progression à travers sept étapes clés de mise à niveau.
Applications et extensions
ArcGIS Web Editor
ArcGIS Web Editor est une application d'édition légère conçue pour rendre l'édition plus rapide et plus simple que jamais. Dans ArcGIS Enterprise 11.4, les utilisateurs peuvent profiter de cette nouvelle application puissante au niveau du type d'utilisateur "Creator", sans aucune installation supplémentaire.
Modification des entités d'un réseau de distribution (Utility Network) avec ArcGIS Web Editor
Nouvelles capacités en termes d'imagerie dans ArcGIS Enterprise
Nous continuons d'ajouter des fonctionnalités d'imagerie aux extensions et applications ArcGIS Enterprise pour garantir une expérience utilisateur fluide et cohérente dans ArcGIS. Qu'il s'agisse de rendre les tâches de traitement d'images complexes plus accessibles avec des modèles de fonctions raster dans ArcGIS Image Server, d'inclure ArcGIS Excalibur dans les types d'utilisateurs "Creator" (et supérieurs) pour un accès plus facile sans licences supplémentaires, ou encore d'améliorer la stabilité et la prise en charge de sources vidéo plus diverses dans ArcGIS Video Server, ces améliorations contribuent à accroître l'accès à des flux de travail d'imagerie efficaces à l'échelle de l'organisation.
Explorateur de collections d'images servies par ArcGIS Image Server
Ajout de métadonnées dans ArcGIS Excalibur
Administration des utilisateurs et sélection des dossiers Autodesk simplifiées dans ArcGIS GeoBIM
ArcGIS GeoBIM est une application cloud-to-cloud qui connecte les données géospatiales d'ArcGIS aux informations d'architecture, d'ingénierie et de construction (AEC) d'Autodesk Construction Cloud. Cette version d'ArcGIS Enterprise 11.4 étend l'accès à ArcGIS GeoBIM à tous les utilisateurs (sauf "Viewer") grâce aux nouveaux types d'utilisateurss, simplifiant ainsi l'administration en supprimant la nécessité de gérer des licences complémentaires. Avec la nouvelle sélection de dossiers, il est désormais plus facile de choisir les données de projet BIM pertinentes à partir d'un compte Autodesk connecté pour un traitement plus rapide et un meilleur contrôle de vos données.
Sélection de dossier dans ArcGIS GeoBIM
ArcGIS StoryMaps
Les nouvelles fonctionnalités intéressantes d'ArcGIS StoryMaps incluent des modèles (en beta) pour aider votre organisation à maintenir des récits cohérents et de haute qualité. Les collections sont un excellent moyen de regrouper du contenu associé et vous pouvez désormais partager vos éléments de collection sur une carte (en beta). Dans les briefings, la galerie d'images, le code et les blocs de table ont été ajoutés et vous pouvez présenter des diapositives en mode plein écran et collecter des métriques à l'aide de Google ou d'Adobe Analytics. Vous pourrez explorer ces mises à jour et bien plus encore pour une expérience de narration plus riche.Créer des modèles (beta) pour partager des modèles de narration
ArcGIS Urban
Concevez les espaces entre les bâtiments pour découvrir comment les différentes surfaces et le revêtement du sol influencent les environnements urbains. En intégrant des couches d'élévation dans chaque scénario de planification, vous pouvez examiner comment les différentes surfaces interagissent avec les changements d'élévation. De plus, grâce à des outils de dessin améliorés, vous pouvez concevoir ces espaces avec une plus grande précision, en veillant à ce que vos plans reflètent précisément les dimensions du monde réel.Concevoir les espaces entre les bâtiments pour explorer comment diverses surfaces et couvertures
de sol influencent les environnements urbains.
ArcGIS ExperienceBuilder
Enterprise 11.4 introduit de nouvelles améliorations et fonctionnalités. Le widget "Ma localisation" vous permet d'enregistrer votre position et vos déplacements sur une carte, en capturant des données essentielles telles que l'heure, l'altitude, la vitesse et la précision. Le widget "Mesure" permet de calculer facilement les distances, les périmètres et les surfaces à l'aide de vos unités préférées. Avec le widget "Rapport sur les entités", vous générez des rapports à partir des enregistrements ArcGIS Survey123 et vous recueillez les commentaires des utilisateurs de manière transparente. La couche de groupe de sous-types est désormais prise en charge comme source de données. Enfin, le widget "Explorateur de bâtiments" vous permet de filtrer et d'explorer les composants complexes des couches de scènes de bâtiments par niveau et date de construction.Widget d'exploration de bâtiments d'ArcGIS Experience Builder
Instant Apps ArcGIS
Enterprise 11.4 inclut de nouveaux modèles et améliorations pour ArcGIS Instant Apps. Vous pourrez découvrir, explorer et analyser des cartes avec le nouveau modèle "Atlas", gérer et modifier des données avec le nouveau modèle "Manager" et signaler des problèmes et des observations avec le nouveau modèle "Reporter". Des modèles supplémentaires offrent des fonctionnalités améliorées telles que la lecture automatique pour "Visionneuse de pièces-jointes", des notes de diapositives personnalisables pour le modèle "Exposition" et des fonctionnalités de dessin améliorées pour "Recherche de zone". De plus, Esri a apporté des améliorations à la page d'accueil et ajouté des options de configuration supplémentaires pour le sélecteur de langue.Affichage rapide des évolutions apportées au modèle
d'application "Recherche de zone"
Apprendre encore plus
Cette nouvelle version d'ArcGIS Enterprise propose encore beaucoup d'autres nouveautés que je n'ai pas évoqué dans cet article. Pour plus de détails sur ce qui est inclus dans cette version, vous pouvez la documentation disponible dans la rubrique Nouveautés d'ArcGIS Enterprise pour découvrir l'ensemble des améliorations et la manière dont elles peuvent bénéficier à votre organisation.
Lorsque vous êtes prêt à démarrer avec ArcGIS Enterprise 11.4, accédez à votre compte My Esri pour le téléchargement de vos licences et de vos logiciels.
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6:22
Des silos qui réunissent BIM et SIG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueInstallé au Québec, l’entrepreneur général Pomerleau jongle avec les technologies pour mieux superviser ses chantiers. Une approche futuriste, prometteuse et récompensée... Avec près de 200 chantiers actifs au Canada, l’entrepreneur général Pomerleau intervient sur tous types de projets de construction, notamment les projets d’infrastructures de grande ampleur. Chez Pomerleau, le service SIG existe officiellement depuis quelques années seulement. Française d’origine, Zoé Sabourin est l’une des premières arrivées de l’équipe, il y a quatre ans et demi . « Le département SIG est là pour supporter les opérations et créer des outils dans le but d’améliorer les processus et la prise de décision pour toutes les phases d’un projet », explique l’analyste SIG. Aujourd’hui, elle travaille avec six autres experts aux profils multiples et Anthony le Guen, le chef d’équipe. L’équipe développe les SIG au sein de l’entreprise pour faciliter la collaboration et le partage des données. « Une des phases clés dans le service a été l’intégration de l’IoT en complément des SIG et du BIM, confie Anthony le Guen. On s’intéresse au jumeau numérique depuis très longtemps, c’était le sujet d’un de nos axes de recherche. »
Retrouvez la suite de cette enquête dans le magazine SIGMAG N°42
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4:02
L'histoire par les cartes : Atlas historique du Ciel
sur Cartographies numériques
Pierre Léna et Christian Grataloup (2024). Atlas historique du Ciel. Vivre sous le Ciel et comprendre l’Univers : une quête de toutes les sociétés humaines. Éditions Les Arènes.
Toutes les sociétés ont cherché à comprendre l’Univers. Les premiers passionnés du ciel étaient aussi bien mathématiciens que philosophes, horlogers que navigateurs. Ils s’appelaient Thalès, Ptolémée, Al-Khwarizmi, Kepler, Galilée, Newton, Shoujing, Einstein, Herschel, Hubble… Grâce à eux, nous envoyons aujourd’hui des fusées dans l’espace, nous explorons la Lune et les planètes, nous cherchons à savoir s’il existe une vie extraterrestre… Cet atlas raconte l’histoire des découvertes de ces hommes et de ces femmes, connus ou anonymes, qui sur tous les continents ont participé à cette formidable épopée. Avec le concours de Sciences et Avenir/La Recherche, Pierre Léna et Christian Grataloup ont réuni les meilleurs chercheurs (physiciens, anthropologues, historiens, astronomes…) pour rendre accessibles 6000 ans de découvertes. Un atlas qui est autant un livre d’histoire qu’un livre de science.
Pour la sortie en librairie de l'Atlas historique du Ciel de Christian Grataloup et Pierre Lena, les éditions Les Arènes présentent plusieurs double-pages :- Constellations et catalogues du ciel
- Le zodiaque et l'astrologie
- L'ouest archaïque de l'Eurasie
- Les précurseurs hellènes
- Les télescopes
- Les télescopes optiques
- Des observatoires dans l'espace
« Satellite Starlink ou météore : quel était l’objet lumineux vu dans le ciel en France ? » (Numerama). La lumière qui a traversé le ciel français le mardi 27 août 2024 était bien due au retour sur Terre de l'un des 6000 satellites Starlink d'Elon Musk. Il pourrait en envoyer jusque 40 000 dans l'espace.
« Le ciel vu des Missions » (Esquisa Fapesp).Avec des télescopes fabriqués avec le peuple Guarani du sud du Brésil, le jésuite Buenaventura Suárez a observé avec précision les éclipses lunaires et solaires et les lunes de Jupiter auXVIIIème siècle.
L'Atlas Coelestis de John Seller (1700) est l'un des premiers atlas céleste de poche et le premier atlas céleste publié en Angleterre. C'est grâce aux progrès de l'astronomie que les bases de la géographie vont être posées au XVIIIe siècle, notamment à travers la fixation des grands repères (voir par exemple l'Atas Coelestis de Johann Gabriel Doppelmayr, 1742)
« Atlas international des nuages et des types de ciels » (Office international météorologique, 1939).
La première classification des nuages qui ait été publiée ne remonte qu'au début du XIXe siècle et est due à Lamarck (1802). Le célèbre naturaliste ne se proposait pas de classer tous les nuages possibles. La Conférence Météorologique Internationale, tenue à Munich en 1891, recommanda expressément une classification et accrédita un Comité spécial chargé de la mettre au point définitivement et de la publier avec illustrations sous forme d'Atlas.
L'Atlas Farnèse est une sculpture en marbre du IIe siècle après JC. C qui s'inspire d'un original hellénistique. C'est la plus ancienne représentation du globe céleste avec un total de 42 constellations.
Articles connexes
L'histoire par les cartes : Atlas historique de la Terre
L'histoire par les cartes : Atlas historique mondial
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Les grands événements de l'Histoire mondiale expliqués en cartes
L'histoire par les cartes : une carte animée de la "densité impériale" à travers les époques
Atlas de l'Anthropocène : un ensemble de données sur la crise écologique de notre temps
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14:52
Registre citoyen des algos publics
sur Dans les algorithmes« Seuls 4% des algorithmes répertoriés dans l’inventaire ont fait l’objet d’une évaluation interne diffusée publiquement. Il est également presque impossible de savoir combien ces systèmes ont coûté (3 projets seulement sur 72 ont diffusé un budget), sur quelles données ils ont été entrainés, ou pourquoi un algorithme a été choisi plutôt qu’un autre ». L’Observatoire (citoyen) des algorithmes publics est en ligne !
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13:17
Quand les cartes révèlent les frontières fantômes
sur Cartographies numériques
Certaines frontières continuent à vivre après leur mort. Dans son dernier ouvrage, Les Provinces du temps. Frontières fantômes et expériences de l’histoire (2023), Béatrice von Hirchhausen piste les traces qu’elles laissent dans nos imaginaires géographiques et qui structurent l’expérience politique - présente et future.« La frontière fantôme désigne les traces laissées par des frontières défuntes dans les sociétés contemporaines et dont on repère l’actualisation fluctuante dans des cartes exprimant des choix sociétaux... L’intuition de ce concept vient d’une question qui m’obsède depuis longtemps, celle des longues durées, des traces du passé et des rémanences que j’observais dans les paysages et sur les cartes de l’Europe centrale et orientale [...] J’en suis effectivement venue à réserver le terme "fantôme" aux traces que l’on observe dans les cartes qui engagent les choix des acteurs locaux. Ce sont par exemple les cartes électorales. Quand on prend les cartes électorales depuis les élections libres de Pologne de 1989, on voit apparaître une géographie structurée entre les trois anciens empires qui se partageaient ce territoire. On voit même apparaître quatre blocs car la partie de l’ancien empire allemand qui n’a été intégrée au territoire polonais qu’après 1945 présente un visage singulier. Ces cartes électorales sont compliquée à expliquer ». Source : « Traverser les frontières fantômes, une conversation avec Béatrice von Hirschhausen » (Le Grand Continent)
« La métaphore de la "frontière fantôme" permet à l’auteure d’enquêter sur l’apparition de discontinuités d’ordre géoculturel, celles-ci pouvant à la fois relever du passé et des circonstances présentes, de la réalité et des imaginaires. En même temps, la métaphore du fantôme se démarque d’autres métaphores utilisées pour traiter des longues durées géographiques, comme les « prisons de longue durée » dont parlait Fernand Braudel.Les frontières fantômes peuvent être définies comme des "traces de territorialités défuntes dans les sociétés contemporaines". Avec un travail de terrain, la géographe montre que ces frontières sont liées à des géorécits, des récits articulés à l’espace ». (CR des Cafés géographiques)
Béatrice von Hirchhausen (2023). Les Provinces du temps. Frontières fantômes et expériences de l’histoire ( 2023), CNRS éditions.
Les cartes électorales de l’Ukraine et de la Pologne de ces dernières décennies ont souvent donné à voir le dessin des empires passés qui s’étaient partagé ces territoires. Les frontières fantômes sont ces traces laissées par des entités politiques défuntes dans les pratiques sociales contemporaines. Comment et pourquoi des limites territoriales, qui n’ont plus de réalité politique, peuvent-elle réapparaître après plusieurs générations?? Pourquoi semblent-elles s’être imprimées dans l’esprit des gens??C’est à partir de terrains menés en Europe centrale et orientale, et notamment en Roumanie, que Béatrice von Hirschhausen, directrice de recherche au CNRS au laboratoire Géographie-cités, tente de comprendre ce phénomène fascinant. Sillonnée d’anciennes frontières d’empires, la région permet d’observer certains de leurs fantômes. Elle offre un véritable laboratoire pour étudier la production des espaces?: entre histoire et culture, entre routines et imaginaires. Cette analyse géographique de l’action individuelle comme des attitudes collectives, montre comment les sociétés se pensent à partir de l’espace. Elle permet d’expliquer des comportements non par un «?nous?» identitaire ou par des mentalités mais par des conventions locales plus ou moins stables?: «?ici, on fait comme ça?». Une réflexion neuve sur les différences culturelles.
Justine Tentoni, « A la recherche des frontières effacées ». A propos de Béatrice Von Hirschhausen, Les Provinces du temps. Frontières fantômes et expériences de l'histoire (Non fiction)
À (re)lire : un très beau numéro de la revue L'Espace géographique sur « Frontières fantômes et ambivalence des espaces d’identification ».
« Religion et frontières fantômes en Europe de l’Est » (Geographie-cités).L’Europe de l’Est reste traversée par les frontières fantômes des empires défunts. Ce legs ne vaut que par son actualisation dans le présent, et par rapport au futur espéré, attendu ou redouté. Certaines de ces frontières fantômes sont d’ordre religieux. Entretien Avec Béatrice von Hirschhausen, directrice de recherche au CNRS, membre de l’UMR Géographie-cités, membre du Centre Marc Bloch (Berlin), dans le cadre de la série « A Point nommé (Chaire « Yves Oltramare – Religion et politique dans le monde contemporain ») de Jean-francois Bayart, Geneva Graduate Institute, 22 mars 2023.
(Re)écouter le podcast « Avez-vous déjà franchi une frontière fantôme ? » (Géographie-cités)Les frontières fantômes : l’exemple des cartes électorales en Pologne : Visio-conférence de Beatrice Von Hirschhausen / Traduction en russe : Ivan Savchuk @EHESS_fr
« Les frontières fantômes, un nouveau concept pour penser le mur dans les têtes ? » (Revue Abibac)
« Avez-vous déjà franchi une frontière fantôme ? » (Radio France)« On a vu des frontières fantômes apparaître, par exemple au moment des élections en Allemagne. Sur la carte, les territoires de l'ancienne RDA affichaient des votes très spécifiques. La frontière fantôme est une frontière politique qu'on voit réapparaître dans certaines circonstances, soit dans le paysage, soit dans des attitudes et des pratiques sociales »
Nous sommes en 2023, 109 ans après le début de la Première Guerre mondiale, et pourtant les frontières impériales d’avant la Première Guerre mondiale sont toujours visibles sur la carte électorale de la Pologne – et sur bien d’autres, d’ailleurs. Par Szymon Pifczyk, @sheemawnIt's 2023, 109 years after WW1 started, yet the pre-WW1 imperial borders are still visible on the election map of Poland - and on many others, for that matter.
— Szymon Pifczyk (@sheemawn) October 17, 2023
A thread ???--> pic.twitter.com/ihNOHRniaPC'est le fantôme du passé de la Pologne. Les Polonais appellent ce type de carte « wida? zabory » (partition visible).
Vous avez peut-être vu récemment un gif animé montrant le retard de l’Allemagne de l’Est. Même si le communisme a un rôle à jouer dans ce retard, ce n’est pas le seul facteur. Il s’avère que l’Allemagne de l’Est était différente du reste de l'Allemagne avant même d'être communiste.This is the ghost of Poland's past
— Tomas Pueyo (@tomaspueyo) February 23, 2024
Poles call this type of map "wida? zabory": "You can see the partitions"
What partitions?
Why is Poland like that today?
What does it tell us about the country?
About Russia? Germany?
Let's explore: pic.twitter.com/tAhO0gTvywYou might have seen a .gif recently showing the backwardness of Eastern Germany.
— Crémieux (@cremieuxrecueil) February 21, 2024
While Communism has its role to play in that backwardness today, it's not all there is.
But as it turns out, Eastern Germany was different from the rest before it was Communist. pic.twitter.com/yQwVozNJKD
Articles connexesLa carte, objet éminemment politique
— Sylvain Genevois (@mirbole01) June 10, 2024
Résultats d'élection et persistance des "frontières fantômes" en Allemagne... même s'il faut se méfier des cartes de résultats électoraux ne donnant que le parti en tête [https:]]
Comment les frontières politiques façonnent les paysages. Une série d’images satellites Planet en haute résolution
Doit-on se méfier des cartes ethno-linguistiques ?
Frontières et groupes ethniques à travers le monde
Les frontières maritimes des pays : vers un pavage politique des océans ?
Cartes et données sur les communes allemandes à partir du recensement de 2022 (Wahlatlas.net)
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11:59
Défenseur des droits : pour une maîtrise de l’intervention humaine et une transparence effective des algorithmes
sur Dans les algorithmesLes risques algorithmiques sont invisibles, notamment parce que « les citoyens contestent davantage les résultats des décisions dont ils sont l’objet que le processus qui y conduit », rappelle le Défenseur des droits dans un rapport très juridique sur algorithmes, IA et services publics qui défend le respect des droits des usagers. Le rapport constate « l’algorithmisation de l’administration » et tente de dresser un bilan des garanties offertes aux usagers, notamment en observant la maîtrise de l’intervention humaine dans la décision et dans son atténuation. Le Défenseur des droits rappelle que faire valider une décision d’un système sans vérification, ne peut pas être considérée comme une intervention. Et le Défenseur de constater que l’exclusion par le calcul automatique de dossiers de candidats dans Parcoursup ou dans Affelnet est à ce sens problématique (tout comme le sont également les corrections auxquelles procède l’algorithme central qui redistribue les dossiers pour prendre en compte les quotas hors Académie et de boursiers, sans que les Commissions d’examen aient leurs mots à dire, pourrait-on faire remarquer).
Sur la question de la transparence des décisions, le Défenseur des droits rappelle qu’elle est un élément clef et un prérequis pour assurer la loyauté des traitements et qu’elle est un enjeu d’intelligibilité de l’action administrative. Le rapport invite les autorités à mettre en place des sanctions en cas de non publication des règles de traitements et à produire des modèles de demande d’information pour les usagers.
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10:00
Mappery: Cambridge Station Cycle Park
sur Planet OSGeoThe Cambridge Station cycle park has its perk for map lover coming home by night
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9:58
Cartographie musicale avec TerraVisu
sur Makina CorpusEt si, au lieu de simplement regarder une carte, vous pouviez aussi l’écouter?? Imaginez : chaque lieu, chaque paysage s’exprimant en musique ou en sons d’ambiance.
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8:35
No Local News
sur Google Maps Mania"There are 206 counties in the United States with no news outlets. There are 1,561 counties with only one. More than two newspapers a week are closing, and print frequency is shrinking. Some 7,000 newspaper jobs were eliminated in the past year, almost 2,000 of them in newsroom positions." - The 2024 State of Local News ReportThe Medill School of Journalism at Northwestern University has
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8:21
Mise à jour ArcGIS Online - Novembre 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Depuis la nuit dernière, la 3ème et dernière mise à jour de l'année d'ArcGIS Online est disponible. Cette mise à jour de novembre 2024 inclut la génération de code HTML d'intégration pour les cartes publiques depuis Map Viewer, l'arrivée de ModelBuilder, la possibilité d'effectuer des analyses dans Scene Viewer, ainsi que d'autres améliorations et nouvelles fonctionnalités sur l'ensemble du portail et des applications ArcGIS Online. Je vous propose, dans cet article, de parcourir la plupart de ces évolution.
Cartes 2D
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Dans Map Viewer, les modifications apportées à la visibilité des champs,
à l'ordre des champs et au tri des données dans la table attributaire
peuvent désormais être enregistrées dans la carte web ou dans l'élément
de la couche d'entités. Ces configurations sont ainsi visibles lorsque
la table attributaire est ré-ouverte dans la même carte web ou
lorsqu'elle est ajoutée dans une nouvelle carte web.
- Les grilles CSS et les mises en page Flexbox vous permettent de formater le contenu des fenêtres contextuelles à l'aide de lignes et de colonnes définies dans lesquelles des attributs ou des variables Arcade calculées peuvent être placés. Les grilles CSS et Flexbox offrent une flexibilité supplémentaire lorsque vous devez créer des mises en page plus complexes.
Les deux peuvent désormais être exploités dans le texte renvoyé généré dans les éléments Arcade et peuvent également être utilisés dans l'éditeur HTML d'éléments de texte. -
Vous pouvez désormais intégrer facilement une carte (publique) dans un
autre site web à partir de Map Viewer à l'aide d'un code HTML prêt à
l'emploi.
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Vous pouvez désormais enregistrer des mises en page de carte et des
cartes exportées en tant qu'éléments dans "Mon contenu". Si votre
organisation a
configuré des modèles de mise en page d'impression personnalisés
(en beta), vous pouvez désormais rechercher des modèles d'impression
personnalisés lors de l'impression d'une mise en page de carte.
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Lorsque vous travaillez avec des couches d'entités hébergées, vous
pouvez maintenant ajouter et gérer les pièces jointes associées
directement depuis la table attributaire si le propriétaire de la couche
a activé les pièces-jointes et que vous disposez des privilèges
nécessaires pour modifier la couche.
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Vous pouvez désormais ouvrir plusieurs onglets pour les tableaux, les
graphiques, les modèles de fonctions raster, l'historique d'analyse et
ModelBuilder (bêta) en même temps à l'aide de la vue multi-onglets en
bas de la carte.
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Lorsque vous modifiez des entités et travaillez avec des couches de
dessin ou des couches d'entités, vous pouvez désormais afficher une
grille personnalisable pour vous aider à construire la géométrie et le
placement des entités.
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Vous pouvez désormais utiliser des expressions SQL lors du calcul des
valeurs de champ dans Map Viewer.
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Vous pouvez désormais configurer la représentation par agrégation sur
des couches d'entités linéaires et polygonales.
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Lorsque vous travaillez avec des données représentées par "Types
(symboles uniques)", vous pouvez désormais sélectionner et gérer toutes
les valeurs d'un groupe. De plus, la légende affiche désormais
uniquement les valeurs filtrées lorsqu'elles sont filtrées sur le même
champ que celui utilisé pour les types uniques.
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Lorsque vous devez définir les champs visibles dans une table, vous
pouvez dorénavant trier les champs de données par l'ordre de tri par
défaut, par nom d'affichage, par type ou par nom de champ à partir du
volet "Champs".
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Lors du choix d'une police pour les étiquettes et les éléments de texte,
la nouvelle liste des polices de carte affiche les polices utilisées par
les couches de la carte web.
- Il est dorénavant possible de personnaliser votre galerie de symboles de dessin
en spécifiant un groupe de styles web de dessin 2D.
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Les utilisateurs disposant de la licence appropriée peuvent désormais
configurer un service de données de positionnement en intérieur (IPS)
dans Map Viewer.
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Les couches d’imagerie orientées peuvent désormais être enregistrées et
dupliquées.
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Vous pouvez désormais répertorier les couches d'entités disponibles dans
la liste des couches et les superposer sur l'image sélectionnée dans la
visionneuse d'images orientée.
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Les graphiques à barres et les boîtes à moustaches prennent désormais en
charge une option de tri personnalisée.
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Les graphiques sont désormais pris en charge pour les couches de
sous-types.
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Les graphiques à barres et les graphiques linéaires utilisant un champ
de date prennent désormais en charge les repères d'axe pour les dates ou
les plages de dates.
- Les graphiques à barres peuvent désormais être créés en utilisant uniquement des champs numériques. Le nom du champ sera utilisé comme variable catégorielle sur l'axe des x.
Scènes 3D
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Les outils d'analyse sont désormais disponibles dans Scene Viewer.
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Vous pourrez désormais réaliser des analyses de champs de vision et
l'enregistrer dans vos diapositives pour la partager avec d’autres.
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Scene Viewer prend en charge les couches d'imagerie orientés (affichage
des entités mais pas d'accès aux images orientées pour l'instant).
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Vous pouvez dorénavant créer une couche de scène d'objets 3D vide dans
ArcGIS Online (sans passer par ArcGIS Pro) et y ajouter interactivement
des modèles 3D dans Scene Viewer.
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Vous pouvez désormais gérer une galerie de fonds de cartes 3D (groupe de
couche) et spécifier un fond de carte 3D par défaut pour votre
organisation à utiliser dans Scene Viewer.
Gestion des contenus
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Les utilisateurs d'ArcGIS Data Pipelines peuvent créer des éléments de
type "Pipeline de données" et "Data store" à partir de l'onglet "Mes
contenus", puis les utiliser pour créer des workflows d'intégration de
données avec l'application Data Pipelines.
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Lorsque vous partagez une couche d'entités hébergée avec un groupe de
mise à jour, les membres du groupe peuvent mettre à jour les couches en
chargeant le contenu d'un fichier.
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Vous pouvez désormais remplacer les métadonnées d’un élément en
utilisant les métadonnées d’un autre élément.
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Vous pouvez maintenant planifier la reconstruction du cache d'une couche
de tuiles vectorielles hébergée.
- Vous pouvez désormais écraser une couche d’entités hébergée à l’aide d’un fichier de définition de service.
Notebooks
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De nouvelles versions d’ArcGIS API for Python, d'ArcPy et des
bibliothèques Python sont désormais disponibles dans
la nouvelle version 11.0
des environnements d’exécution de vos Notebooks.
- Les auteurs de Notebooks disposant de privilèges de publication d'outils web peuvent désormais configurer des paramètres d'entrée facultatifs ou qui proposent une liste de choix pour configurer des outils web. De plus, vous pouvez désormais copier les paramètres d'un Notebook lors de son enregistrement en tant que nouveau Notebook.
Analyse spatiale
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ModelBuilder (beta) est désormais disponible dans Map Viewer.
ModelBuilder est une interface interactive permettant de créer des flux
de travail d'analyse à l'aide des outils d'analyse de fonctionnalités
disponibles dans Map Viewer. Dans cette première implémentation (beta),
ModelBuilder ne propose pas encore la totalité des outils d'analyse
d'ArcGIS Online.
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Les fonctions raster "Accumulation de distance" et "Allocation de
distance" disposent de deux nouvelles options pour le paramètre "Facteur
vertical" : "Temps de marche" et "Temps de marche bidirectionnel". Les
performances de ces outils ont également été améliorées si la valeur du
paramètre "Méthode de distance" est "Géodésique" ou si les paramètres
"Facteur vertical" ou "Facteur horizontal" sont définis.
- Le paramètre d’environnement "Transformations géographiques" est désormais disponible pour les outils raster et les fonctions raster.
Gestion et administration des membres
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Les auteurs de jetons de clé API peuvent configurer la portée du jeton
uniquement pour les autorisations requises pour le flux de travail.
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L'administrateur peut autoriser (ou non) les membre de votre
organisation à utiliser les assistants IA dans les applications
ArcGIS.
Applications configurables
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ArcGIS Dashboards inclut plusieurs mises à jour...
Les auteurs de tableaux de bord peuvent désormais sélectionner différentes options de police dans un thème personnalisé pour améliorer leur tableau de bord.
Les cartes de vos tableaux de bord incluent désormais des options permettant de mesurer la distance et la surface dans les cartes et scènes web.
Lorsque l'option d'analyse des dates est activée dans les diagrammes en série, vous pouvez configurer des repères d'axe de date pour représenter une date unique ou une zone ombrée qui représente une plage de dates afin de fournir un contexte supplémentaire aux données.
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L'évolution majeure d'ArcGIS Experience Builder est le nouveau mode
Express.
Le mode Express simplifie la création d'applications et inclut tous les modèles classiques de Web AppBuilder.
Un nouveau widget est disponible dans Experience Builder. Le widget "Accordéon" est un conteneur de mise en page que vous pouvez utiliser pour organiser d'autres widgets dans un menu empilé verticalement avec des boutons de développement et de réduction.
Les autres améliorations incluent un nouvel outil de texte pour le widget "Dessiner", la prise en charge de la définition de filtres personnalisés au moment de l'exécution avec le widget Filtre et la prise en charge des couches de groupes de sous-types.
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ArcGIS Instant Apps propose trois nouveaux modèles d'application et
plusieurs mises à jour supplémentaires.
Le modèle d'application "Comparaison" permet aux utilisateurs de comparer jusqu'à quatre cartes ou scènes côte à côte.
Le modèle d'application "Observateur" permet aux utilisateurs d'explorer les couches d'une scène avec des filtres de temps et d'attributs, ainsi qu'un tableau de bord de statistiques récapitulatives dynamiques.
Le modèle d'application "Streamflow Viewer" est un nouveau modèle d'application qui permet une visualisation rapide des prévisions de débit fluviaux et d'animer ces changements au fil du temps. Cette application comprend deux services de débits fluviaux : le service de prévision de débits fluviaux GEOGLOWS, une prévision fluviale sur 10 jours du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), ou le modèle national des eaux des États-Unis, une prévision fluviale sur 10 jours du National Weather Service. Les deux modèles sont rapportés à des intervalles de 3 heures et mis à jour quotidiennement.
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Dans Map Viewer, les modifications apportées à la visibilité des champs,
à l'ordre des champs et au tri des données dans la table attributaire
peuvent désormais être enregistrées dans la carte web ou dans l'élément
de la couche d'entités. Ces configurations sont ainsi visibles lorsque
la table attributaire est ré-ouverte dans la même carte web ou
lorsqu'elle est ajoutée dans une nouvelle carte web.
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IA aux impôts : vers un « service public artificiel » ?
sur Dans les algorithmesLes publications syndicales sur l’IA sont nombreuses. Souvent, elles sont assez généralistes… et peu spécifiques. C’est-à-dire qu’elles interrogent la place des technologies dans les transformations à venir, font des recommandations pour améliorer les modalités de gouvernance, mais ne regardent pas toujours ses déploiements concrets, préférant poser un cadre général pour en comprendre les effets, comme le montrait, parmi les plus récents, le Plaidoyer pour un dialogue social technologique de FO, les réflexions de la CGT sur le sujet ou celles de la CFE-CGC (voir également le manifeste commun de plusieurs organisations syndicales qui défend un dialogue social technologique ainsi que le tout récent site dédié DIAL-IA).
C’est un peu l’inverse que propose Solidaires Finances Publiques dans le court livre que le syndicat publie aux éditions Syllepse, L’IA aux impôts. Les syndicalistes y évoquent d’abord ce que le déploiement de l’intelligence artificielle change pour les agents et les usagers à la Direction générale des finances publiques (DGFIP), l’une des administrations françaises pionnières dans le développement des outils numériques et de l’IA.
L’opacité comme principe, la désorganisation comme résultatL’IA y est déployée depuis 2014 notamment pour évaluer les risques et les schémas de fraude en modélisant les fraudes passées. Solidaires rappelle d’ailleurs les limites de ces schémas, qui peinent à détecter les fraudes atypiques et ses nouvelles modalités. Mais l’IA à la DGFIP, c’est d’abord de très nombreux projets que le syndicat lui-même ne parvient pas à recenser.
Ce sont d’abord des outils pour détecter la fraude des entreprises et des particuliers, notamment en repérant des anomalies ou des incohérences déclaratives depuis les déclarations de revenus, les comptes bancaires, les données patrimoniales et les informations provenant d’autres administrations, via le projet CFVR (« Ciblage de la fraude et valorisation des requêtes »). C’est également le projet Signaux faibles, pour détecter et identifier les entreprises en difficulté qui produit un score de risque depuis des données financières économiques et sociales des entreprises provenant de plusieurs services publics, afin d’évaluer leur rentabilité, leur endettement, leur niveau d’emploi, leurs difficultés à régler leurs cotisations sociales. C’est aussi un projet pour prédire les difficultés financières des collectivités locales à partir d’indicateurs comme l’endettement des communes. Un autre projet encore vise à estimer la valeur vénale et locative des biens immobiliers exploitant les données de transaction immobilières pour produire de meilleures estimations. Le projet Foncier innovant, lui, vise à détecter depuis des images aériennes, les piscines et bâtiments non déclarés par les contribuables (voir la très bonne synthèse sur ce programme réalisé par le projet Shaping AI). Le projet TAAP (« Traitement d’analyse auto prédictive ») vise à contrôler les dépenses à risques que l’Etat doit payer à ses fournisseurs afin d’accélérer ses règlements. Enfin, on trouve là aussi un voire des projets de chatbot pour répondre aux demandes simples des usagers sur impots.gouv.fr… (l’administration fiscale reçoit chaque année 12 millions de demandes par mail des contribuables, cependant une première expérimentation de réponses automatisées sur les biens immobiliers a produit 70% de réponses erronées ou fausses).
La liste n’est pourtant pas exhaustive. De nombreux autres projets sont en phase d’expérimentations, même si leur documentation fait bien souvent défaut, à l’image de l’utilisation des réseaux sociaux pour lutter contre la fraude (que beaucoup affublent du doux nom de Big Brother Bercy), dont le bilan est très limité, mais qui a pourtant été accéléré, comme l’évoquait Le Monde. Lors d’une récente cartographie des systèmes d’intelligence artificielle en cours de déploiement au ministère des finances, les premiers échanges auraient révélé que l’administration avait du mal à recenser tous les projets.
Même sur les principaux projets qu’on vient d’énumérer, l’information disponible est très lacunaire, non seulement au grand public mais également aux agents eux-mêmes. L’IA publique se déploie d’abord et avant tout dans la plus grande opacité.
Pour Solidaires, cette opacité est entretenue. L’omerta a une composante politique, nous expliquent les représentants du personnel. Elle permet de désorganiser les luttes des personnels. Les nouveaux agents, qu’ils soient contractuels ou statutaires, sont privés de la connaissance de leurs missions, ils ont moins de compréhension de la chaîne de travail, ils ne savent pas pourquoi ils font ce qu’on leur dit de faire. « Le travail automatique empêche la conscientisation du service public, comme du travail. Il place les agents dans une routine qui les noie sous des canaux informatiques de dossier à traiter », nous expliquent-ils. L’IA permet de faire le job, sans avoir de connaissance métier. Il suffit de traiter les listes d’erreurs, de valider des informations. « Le risque, c’est de ne plus avoir d’agents qualifiés, mais interchangeables, d’un service l’autre ». Mis en difficultés par les objectifs de productivité, par des formations très courtes quand elles ne sont pas inexistantes, ils ne peuvent comprendre ni résister au travail prescrit.
L’IA : des projets venus d’en hautLe développement de l’IA à la DGFIP « part rarement d’un besoin « terrain » », constatent les syndicalistes, c’est-à-dire que les agents sont rarement associés à l’expression des besoins comme à la réalisation des projets. Ceux-ci sont surtout portés par une commande politique et reposent quasi systématiquement sur des prestataires externes. Pour lancer ces projets, la DGFIP mobilise le Fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP), lancé en 2017, qui est le catalyseur du financement des projets d’IA dans l’administration. Pour y prétendre, les projets doivent toujours justifier d’économies prévisionnelles, c’est-à-dire prédire les suppressions de postes que la numérisation doit produire. Dans l’administration publique, l’IA est donc clairement un outil pour supprimer des emplois, constate le syndicat. L’État est devenu un simple prestataire de services publics qui doit produire des services plus efficaces, c’est-à-dire rentables et moins chers. Le numérique est le moteur de cette réduction de coût, ce qui explique qu’il soit devenu omniprésent dans l’administration, transformant à la fois les missions des agents et la relation de l’usager à l’administration. Il s’impose comme un « enjeu de croissance », c’est-à-dire le moyen de réaliser des gains de productivité.
Intensification et déqualificationPour Solidaires, ces transformations modifient les missions des personnels, transforment l’organisation comme les conditions de travail des personnels, changent « la façon de servir le public ». Le déploiement de l’IA dans le secteur public n’est pas capacitante. « L’introduction de l’IA émane de choix centralisés » de la seule direction, sans aucune concertation avec les personnels ou ses représentants. Les personnels (comme les publics d’ailleurs) ne reçoivent pas d’information en amont. La formation est rare. Et la transformation des métiers que produit l’intégration numérique consiste surtout en une intensification et une déqualification, en adéquation avec ce que répètent les sociologues du numérique. Ainsi par exemple, les agents du contrôle des dépenses de l’État sont désormais assignés à leurs écrans qui leur assènent les cadences. Les nouvelles dépenses à contrôler passent au rouge si elles ne sont pas vérifiées dans les 5 jours ! Les agents procèdent de moins en moins à leurs propres enquêtes, mais doivent valider les instructions des machines. Ainsi, les agents valident les dépenses, sans plus contrôler les « conditions de passation de marché public ». Même constat au contrôle fiscal, rapportent les représentants du personnel : les agents doivent accomplir les procédures répétitives et peu intéressantes que leurs soumettent les machines. Les personnels sont dessaisis de la connaissance du tissu fiscal local. Ils ne peuvent même plus repérer de nouveaux types de fraudes. « On détecte en masse des fraudes simples, mais on délaisse les investigations sur la fraude complexe ». Les erreurs demandent des vérifications chronophages, puisque nul ne sait plus où elles ont lieu. Le risque, prévient Solidaires, c’est de construire un « service public artificiel », ou la modernisation conduit à la perte de compétences et à la dégradation du service. Où l’administration est réduite à une machine statistique. Le risque, comme s’en prévenait le Conseil d’Etat, c’est que la capacité à détecter les erreurs soit anesthésiée.
Cette déqualification ne touche pas que les agents, elle touche aussi les administrations dans leur capacité même à mener les projets. Les investissements sont transférés au privé, à l’image du Foncier innovant, confié à Capgemini et Google. Les projets d’IA sont largement externalisés et les administrations perdent leurs capacités de maîtrise, comme le notaient très bien les journalistes Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre dans leur livre, Les infiltrés. Certains projets informatiques ont un taux d’externalisation supérieur à 80% explique Solidaires – quand la Dinum estime qu’un taux supérieur à 70% constitue déjà un risque de défaillance majeur.
Enfin, la numérisation éloigne les administrés de l’administration, comme le pointait la sociologue Clara Deville. Les agents estiment que les risques d’inexactitudes augmentent avec le remplissage automatique des déclarations de revenus. Avant, quand les agents recevaient les déclarations remplies par les usagers, ils pouvaient parfois détecter des erreurs manifestes, par exemple le fait de mettre des enfants mineurs en occupant de propriétés générant une taxe d’habitation à leur destination. Désormais, les données ne sont plus vérifiées. Les contribuables ne sont plus en obligation de reremplir leur déclaration s’il n’y a pas eu de changement de revenus ou de situation. Si le contribuable ne renvoie rien, on reprend les éléments fournis automatiquement. Le risque c’est de ne plus voir les défaillances de déclaration ou les difficultés que peuvent avoir certains publics, sans revenir vers eux. L’automatisation peut devenir un piège pour certains usagers.
Ce que produit l’automatisation des contrôlesMais surtout, répètent les militants de Solidaires, les personnels sont confrontés à une opacité totale des projets. L’absence d’information sur les projets est d’abord le signe d’un dialogue social inexistant, particulièrement problématique. Mais l’opacité à d’autres conséquences, notamment une déqualification des agents. Les dépenses à contrôler sont désormais sélectionnées par la machine, mais les agents ignorent sur quels critères. « Pourquoi certaines dépenses insignifiantes qui n’étaient jamais contrôlées auparavant, le sont à présent, alors que d’autres sont validées en masse quand elles étaient scrupuleusement regardées avant l’IA. »
« Le TAAP a pour but d’améliorer les délais de paiement de l’Etat, un objectif louable. Il vise à alléger la sélection des dépenses à contrôler », nous expliquent en entretien les responsables de Solidaires Finances Publiques. Le problème, c’est que le critère n’est plus l’importance, mais le risque. Alors que les agents avaient toute latitude pour contrôler les dépenses qu’ils jugeaient problématiques ou prioritaires, le système leur impose désormais de regarder certaines dépenses plutôt que d’autres. C’est ainsi que des agents se sont vus par exemple devoir contrôler les dépenses d’essence des ambassades qui étaient jusqu’à présent des dépenses à faibles enjeux. La détermination des contrôles par les algorithmes est désormais organisée par en haut. Les data scientists en centrale fournissent aux agents des « listes Data Mining », c’est-à-dire des fichiers avec des listes d’entreprises ou des contribuables à contrôler et vérifier selon des axes de recherche, par exemple des listes d’entreprises soupçonnées de minorer leur TVA ou des listes de particuliers soupçonnés de faire une déclaration de valeur immobilière qui n’est pas au niveau du marché… Le risque, c’est qu’on pourrait dévoyer ces listes pour contrôler certaines catégories de populations ou d’entreprises, préviennent les syndicalistes, qui mettent en garde contre l’absence de garde-fous que produit cette centralisation du contrôle, qui pourrait demain devenir plus politique qu’elle n’est.
Les listes Data Mining sont générées par les data scientist du service central depuis des croisements de données. Ce sont des listes d’entreprises ou de particuliers à regarder. Ces listes doivent d’abord être apurées par les agents… Quand ils reçoivent des listes d’entreprises qui feraient trop de provisions par exemple (ce qui qui pourrait être un moyen de faire baisser leurs bénéfices), ils doivent les trier, par exemple sortir les compagnies d’assurances, qui, par nature, sont des entreprises qui font plus de provisions que d’autres. Dans ces listes, les anomalies détectées ne sont pas toutes compréhensibles aux agents chargés du contrôle et parfois le critère de recherche détecté par l’IA ne donne rien. Mais si l’agent trouve un autre axe de recherche de fraude, le dossier est statistiquement compté comme relevant d’une réussite du data mining. Ce qui a pour but d’augmenter les résultats que produit la recherche de fraude automatisée, alors qu’elle demeure bien souvent le résultat d’un travail spécifique des agents plutôt que le produit d’une liste fournie par les machines.
Le contrôle fiscal automatisé représente aujourd’hui 50% du contrôle, mais les résultats notifiés (et non pas recouvrés) eux n’ont pas beaucoup progressé depuis l’expansion de l’automatisation. Ils stagnent à 13-14%, c’est-à-dire environ 2 milliards d’euros, quand le contrôle fiscal atteint environ 13 milliards. Réaliser 50% de contrôle automatisé est devenu un objectif, nous expliquent les syndicalistes. Si un service n’arrive pas à l’atteindre, les agents doivent prioriser le traitement des listes Data mining plutôt que de réaliser des contrôles d’initiatives. La vérification de ces listes produit surtout un travail fastidieux et chronophage, que les agents jugent souvent bien peu intéressant et qui ne produit pas beaucoup de résultats.
Le grand problème, estime encore Solidaires, c’est que le contrôle automatisé n’est pas très efficace sur la fraude complexe. A la direction de l’international qui s’occupe des fraudes les plus difficiles, il y a très peu d’utilisation de l’IA par exemple. Pour parvenir à mieux détecter les fraudes les plus évoluées, il faudrait que les agents de terrain qui en sont souvent les meilleurs observateurs, soient mieux associés aux orientations du contrôle centralisé des data-scientists. Ce n’est pas le cas. Alors que les outils pourraient venir aider les agents à faire leur travail, trop souvent, ils proposent surtout de le faire à leur place.
La DGFIP soutient qu’elle n’aurait pas mis en place de score de risque sur le contrôle fiscal… mais « certains agents rapportent que le traitement de listes Data mining fait ressortir régulièrement certains types de contribuables ». On peut malgré tout douter de cette absence de scoring, puisque le fait de lister des contribuables ou des entreprises selon des critères consiste bien à produire des listes classées selon un score.
Les personnels de la DGFIP sont inquiets, rapporte Solidaires. Pour eux, les outils d’IA ne sont pas aussi fiables qu’annoncés. Les contrôles engagés suite à des problèmes détectés « automatiquement » ne sont pas si automatiques : il faut des humains pour les vérifier et les traiter. Bien souvent, c’est l’enrichissement de ces dossiers par les services qui va permettre de donner lieu à une notification ou à un recouvrement. Enfin, le taux de recouvrement lié à l’automatisation est bien faible. L’IA peut s’avérer probante pour des fraudes ou des erreurs assez simples, mais ne sait pas retracer les fraudes élaborées.
Dans la surveillance des finances communales, les indicateurs remplacent les relations avec les personnels de mairie. Solidaires dénonce une industrialisation des procédés et une centralisation massive des procédures. L’IA change la nature du travail et génère des tâches plus répétitives. La DGFiP a perdu plus de 30 000 emplois depuis sa création, dénonce le syndicat. L’IA amplifie les dysfonctionnements à l’œuvre et prolonge la dégradation des conditions de travail. Quant au rapport coût/bénéfice des innovations à base d’IA, le syndicat pose la question d’une innovation pour elle-même. Dans le cadre du projet Foncier Innovant, la mise en oeuvre à coûté 33 millions. La maintenance s’élève à quelques 2 millions par an… Alors que le projet aurait rapporté 40 millions de recettes fiscales. Le rapport coût bénéfice est bien souvent insuffisamment documenté.
Couverture du livre, l’IA aux impôts, par Solidaires Finances Publiques. Face à l’IA, réinventer les luttesPour Solidaires, ces constats invitent à réinventer le syndicalisme. Le syndicat estime qu’il est difficile de discuter des techniques mobilisées, des choix opérés. Solidaires constate que l’administration « s’exonère » de la communication minimale qu’elle devrait avoir sur les projets qu’elle déploie : coûts, bilans des expérimentations, communication sur les marchés publics passés, points d’étapes, documentation, rapports d’impacts… Pour Solidaires, l’omerta a bien une composante politique. Faire valoir le dialogue social technologique est une lutte constante, rapporte Solidaires. Trouver de l’information sur les projets en cours nécessite de mobiliser bien des méthodes, comme de surveiller le FTAP, les profils Linkedin des responsables des administrations, leurs interventions… mais également à mobiliser la CADA (commission d’accès aux documents administratifs) pour obtenir des informations que les représentants des personnels ne parviennent pas à obtenir autrement.
Ce patient travail de documentation passe aussi par le travail avec d’autres organisations syndicales et militantes, pour comprendre à quoi elles sont confrontées. Pour Solidaires, l’omerta volontaire de l’administration sur ses projets organise « l’obsolescence programmée du dialogue social » qui semble avoir pour but d’exclure les organisations syndicales du débat pour mieux externaliser et dégrader les services publics.
Pourtant, les personnels de terrains sont les mieux à même de juger de l’efficacité des dispositifs algorithmiques, insiste Solidaires. La difficulté à nouveau consiste à obtenir l’information et à mobiliser les personnels. Et Solidaires de s’inquiéter par exemple de l’expérimentation Sicardi, un outil RH qui vise à proposer une liste de candidats pour des postes à pourvoir, automatiquement, au risque de rendre fonctionnel des critères discriminatoires. Solidaires observe comme nombres d’autres organisations les dysfonctionnements à l’œuvre dans l’administration publique et au-delà. « Aujourd’hui, Solidaires Finances Publiques n’a aucun moyen pour confirmer ou infirmer que les algorithmes auto-apprenants utilisés dans le contrôle fiscal sont vierges de tout biais. À notre connaissance, aucun mécanisme n’a été institué en amont ou en aval pour vérifier que les listes de data mining ne comportaient aucun biais ».
Avec le déploiement de l’IA, on introduit un principe de rentabilité du contrôle fiscal, estiment les représentants du personnel. Ce souci de rentabilité du contrôle est dangereux, car il remet en cause l’égalité de tous devant l’impôt, qui est le principal gage de son acceptation.
Solidaires conclut en rappelant que le syndicat n’est pas contre le progrès. Nul ne souhaite revenir au papier carbone. Reste que la modernisation est toujours problématique car elle vient toujours avec des objectifs de réduction massive des moyens humains. Dans l’administration publique, l’IA est d’abord un prétexte, non pour améliorer les missions et accompagner les agents, mais pour réduire les personnels. Le risque est que cela ne soit pas un moyen mais un but. Faire que l’essentiel du contrôle fiscal, demain, soit automatisé.
« L’apparente complexité de ces outils ne saurait les faire échapper au débat démocratique ». En tout cas, ce petit livre montre, à l’image du travail réalisé par Changer de Cap auprès des usagers de la CAF, plus que jamais, l’importance de faire remonter les difficultés que les personnes rencontrent avec ces systèmes.
Bien souvent, quand on mobilise la transformation numérique, celle-ci ne se contente pas d’être une transformation technique, elle est aussi organisationnelle, managériale. A lire le petit livre de Solidaires Finances Publiques, on a l’impression de voir se déployer une innovation à l’ancienne, top down, peu impliquante, qui ne mobilise pas les savoir-faire internes, mais au contraire, les dévitalise. Les syndicalistes aussi ne comprennent pas pourquoi le terrain n’est pas mieux mobilisé pour concevoir ces outils. Certes, la fonction publique est structurée par des hiérarchies fortes. Reste que les transformations en cours ne considèrent pas l’expertise et les connaissances des agents. Les décideurs publics semblent répondre à des commandes politiques, sans toujours connaître les administrations qu’ils pilotent. Dans le discours officiel, ils disent qu’il faut associer les personnels, les former. Dans un sondage réalisé auprès des personnels, le syndicat a constaté que 85% des agents qui utilisent l’IA au quotidien n’ont pas reçu de formation.
Le sujet de l’IA vient d’en haut plutôt que d’être pensé avec les équipes, pour les aider à faire leur métier. Ces exemples nous rappellent que le déploiement de l’IA dans les organisations n’est pas qu’un enjeu de calcul, c’est d’abord un enjeu social et de collaboration, qui risque d’écarter les personnels et les citoyens des décisions et des orientations prises.
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Cartes et données sur les communes allemandes à partir du recensement de 2022 (Wahlatlas.net)
sur Cartographies numériques
Le site Wahlatlas.net rassemble un grand nombre de cartes et de données sur les élections en Allemagne depuis le début des années 2000. Il vient de s'enrichir de nouvelles cartes concernant le recensement de 2022.Elections fédérales de 2021 en Allemagne (source : Wahlatlas.net)
Outre les données électorales, on y trouve pour chaque commune d'Allemagne (au nombre de 10 786) des données issues du recensement 2022. Ces données détaillées concernent la structure par âge, l'origine et le pays de naissance, la taille des familles, les loyers, le taux de propriétaires, le taux de maisons individuelles, la taille des appartements, leur taux de vacance, la durée d'habitation, les sources d'énergie et le type de chauffage. Le tout sous forme de graphiques animés, de tableaux et de cartes interactives (données en grille de 100 mètres).
Le principal intérêt du site est de fournir une cartographie détaillée à l'échelle des quartiers de chaque ville allemande (voir par exemple Berlin). A compléter par l'Atlas électoral de Berlin (wahlen-berlin.de/)
Accès au site Wahlatlas.net.
Accès direct au Wahlatlas 2022 et au Wahlatlas 2011.
Accès au Zensus2022, site officiel du recensement en Allemagne, et aux données sur une grille de 100m.
Suivre le compte @wahlatlas sur les réseaux sociaux Twitter ou Mastodon.
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3:16
Sean Gillies: Let's fucking go
sur Planet OSGeoI saw a physical therapist yesterday. I had a virtual visit with my physician today. I had a 2 mile hike in the sun around a local reservoir. Now I'm listening to the Glenn Branca Orchestra on The Frow Show and my take on my health is: let's go!
The expert consensus is that I did not injure my spine, but that muscles in the left side of my hip have clamped down on a nerve. I'm going to proceed as if that is true, foam rolling, walking, and running through the pain, and not worrying about my spine cracking in pieces. I do have a little bit of numbness in my upper left leg and so I will not directly dive into long technical downhill runs. I expect that I'll resolve that soon.
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18:41
Carte des oeuvres du Louvre exposées hors du musée
sur Cartographies numériques
Le site du musée du Louvre propose une carte interactive des œuvres itinérantes dont il dispose à travers la France, grâce à la politique active de dépôts que le musée mène depuis sa création en 1793.« C’est accroché près de chez vous ! » (source : Musée du Louvre)
Attention : Cette carte n’est pas exhaustive. Ne sont mentionnées que les œuvres pour lesquelles
il existe une notice sur le site collections.louvre.fr. Voir la carte en grand format.Qu’est-ce qu’un dépôt ? Lorsque le musée du Louvre effectue un dépôt, cela signifie qu’il prête - pour une longue durée - une ou plusieurs œuvres de ses collections à un autre lieu institutionnel, tel qu'un musée, une université, un édifice religieux, une mairie, un ministère, une préfecture ou encore une ambassade. En cela, le Louvre répond à un objectif clairement posé par la Révolution : rendre le musée accessible à tous en exposant ses œuvres hors-les-murs et en diffusant les collections nationales sur l’ensemble du territoire.
La pratique des dépôts du musée du Louvre est ancienne. Elle remonte officiellement à un arrêté fondateur dans l’histoire des musées de France : l’arrêté du 1er septembre 1801 souhaité par Jean-Antoine Chaptal, ministre de l’Intérieur de Napoléon Bonaparte. Ce dernier propose de doter les grandes villes de province d’œuvres issues des collections de l’État afin d’encourager la décentralisation de la politique culturelle et de soutenir l’éducation sur l’ensemble du territoire français.
En 1910, le premier décret portant sur les dépôts d’œuvres d’art appartenant à l’État dans les provinces permet de régulariser les pratiques tout en réaffirmant un contrôle des œuvres par l’administration centrale. Il faut attendre 1981 pour qu’une liste officielle des lieux pouvant accueillir des dépôts des musées nationaux soit publiée, excluant les nouveaux dépôts dans les administrations publiques (ministères, assemblées parlementaires), les lieux de culte ou encore les universités. Enfin, la loi « Musées » de 2002 introduit le transfert des dépôts anciens de l’État au profit des collectivités territoriales selon des critères stricts.
Aujourd’hui, le musée du Louvre continue de déposer des œuvres dans les institutions répondant aux exigences requises par la loi, en lien avec les projets scientifiques et culturels (PSC) de ces musées de France. Ces dépôts sont consentis pour une durée de 5 ans renouvelables. Leur présence chez le dépositaire ainsi que leur état de conservation sont vérifiés par les équipes scientifiques du musée du Louvre à l’occasion du récolement décennal. Les œuvres sont photographiées, mesurées et documentées. Plus de 27 000 œuvres sont ainsi récolées tous les dix ans dans plus de 600 lieux de dépôts en France et à l’étranger.
Au-delà de cette politique de dépôt, le musée du Louvre soutient le développement des musées territoriaux par le biais de partenariats et le développement de collaborations scientifiques (notamment à Lens, Brest, Avignon, Le Mans, Dijon, Bayonne, Castres, Rennes, Montauban, Grenoble, Lyon, Arles, Nîmes ou encore Saint-Romain-en-Gal). La création du Louvre Lens en 2012 et du Louvre Abu Dhabi en 2017 illustre la volonté du musée du Louvre de poursuivre sa politique de décentralisation initiée depuis plus de deux siècles.
Malgré ces efforts pour décentraliser et faciliter l'accès, la répartition reste inégale avec une forte concentration des oeuvres d'art dans les grandes villes, en particulier Paris.
Répartition des oeuvres d'art en France tous musées confondus (source : catalogue Joconde)
Pour compléter
Catalogue des collections du musée du Louvre
[https:]]Portail numérique Corpus d’accès aux sources et aux données de la recherche
[https:]]Base Joconde, catalogue collectif des collections des musées de France
[www2.culture.gouv.fr]
https://data.culture.gouv.fr/explore/dataset/base-joconde-extrait/Articles connexes
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Une carte pour recenser les objets africains dans les musées du monde
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Jackie Ng: Announcing: mapguide-rest 1.0 RC6.1
sur Planet OSGeoI've taken a momentary break from our (admittedly) glacial pace of MapGuide development to put out another release of mapguide-rest
This release includes the following changes:
- Fix missing reverse routing on selection overview
- Fix bad feature query preparation when querying against watermarked layers
- Relax strict-typing on MgReaderToGeoJsonWriter::FeatureToGeoJson() so that it can work with MgPaginatedFeatureReader allowing pagination to work again
- Added missing properties parameter to swagger defn for session-based feature selection route
We now return to regularly-scheduled programming of trying to get MapGuide Open Source 4.0 to the finish line.
As for mapguide-rest, I envision at least once more major RC *after* the final release of MapGuide Open Source 4.0 before finally wrapping things up on development work and pulling the trigger on the mapguide-rest 1.0 final release. Enough of this RC-after-RC business! -
10:00
Mappery: Relief map of Ilhabela
sur Planet OSGeoHarry shared this map that he spotted on his holiday in Brazil “I also saw this nice wall in a restaurant on Ilhabella which maybe scores better on the “maps as art” criteria.”
I like the way that the land is cut out of the plaster exposing the brick.
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The Reemergence of Nuclear Power
sur Google Maps ManiaWhen I reviewed the Nuclear Stations Map in August, I was surprised to see that, a little over a decade after the Fukushima disaster, Japan appears to be building at least three new nuclear power plants on its coastline. The Nuclear Stations Map shows all the nuclear plants in the world, whether decommissioned, in operation, or under construction. Currently, the map highlights over 60 new
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Nick Bearman: FOSS4G:UK South West 2024 - Bristol
sur Planet OSGeoIt was great to attend FOSS4G:UK South West 2024 in Bristol on 12th Nov, at OSGeo:UK’s now regular Bristol Venue, The Engine Shed. The event was a sell out and we had 62 people in the Engine Shed’s main room.
This was the first time in a while that I have been to a FOSS4G:UK as an attendee rather than as an organiser - and it made a nice difference! We had 14 great presentations, covering a whole range of topics including digitalization of railways, reproducible science, real time vessel monitoring, landscape heritage, open source funding, cloud native web apps and a whole variety of useful open source tools.
Unfortunately I missed the first presentation - thanks Great Western Railways! - but one common theme that cropped up a lot was how social media as a tool for open source projects has changed dramatically. James Milner said that social media used to be a great way to promote his program, Terra Draw, but know he gets no where near the same impact from using social media. It’s now a bit of a big unknown, and I particularly liked how he summarised this:
Interestingly, I sent out a number of social media posts to Twitter (X), Mastodon and LinkedIn, and LinkedIn got the most response, so make of that what you will! Although I think it’s fair to say LinkedIn is not universally loved, as it was memorably described as “Grindr for Business” by Andrew Bailey!
- Twitter (X) 1 retweet, 7 likes
- Mastodon 3 boosts, 3 favorites
- LinkedIn 6 comments, 4 reposts
The presenters have also mastered the use of memes, with Matt Travis hitting home with some of the perils of waiting for large data sets to load:
and of course also
It was also fantastic to get FAIR Open Science and FAIR workflows mentioned in the presentation by Richard Conway & Garin Smith from Telespazio, who are in the process of developing an exploration platform that allows researchers both to share their data, code and their methods in a reproducible form.
I also had the opportunity to speak about GoFundGeo and talk about how OSGeo:UK is funding a range of open source geospatial projects that will have an impact in the UK. Join the OSGeo:UK mailing list or check the website to find out more.
Nick presenting GoFundGeo, thanks to Sam Franklin for the photoFinally, as ever, it was great to meet new people and network again with old friends at these events. I know of at least one contract opportunity, as well a number of potential ones and also I think some new volunteers for OSGeo:UK!
Thanks very much to all the organisers - Pascal Coulon, Alastair Graham, Sam Franklin, Dan Ormsby, Illya Sparkes-Santos, Ant Scott, as well as everyone who came along and took part.
If you want help or advice on any open source geospatial tool, or are interested in Introductory or Advanced GIS training in QGIS or R, please do contact me.
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1:00
Camptocamp: The role of Open Source in achieving Digital Sovereignty
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
In today’s digital world, the need for control over one’s digital ecosystem is more important than ever.
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10:30
Los gemelos digitales: una mediación territorial a vigilar
sur CybergeoExisten distintas soluciones tecnológicas digitales que resultan eficientes para ser utilizadas regularmente en las ciudades. Sin embargo, estas suscitan críticas. Un ejemplo es cuando se habla de “Smart cities”- las cuales no funcionan de correcta manera cuando se enfrentan a la diversidad de formas y funciones urbanas (Caruso, Pumain & Thomas, 2023). Otra, corresponde al concepto de “mobility-as-a-service”, el cual induce efectos no anticipados sobre la equidad del acceso (Pangbourne et al. 2020). También es posible apreciar el caso de las “city dashboards” que no ofrecen más que una vista muy limitada de los procesos urbanos y que cuestionan problemáticas éticas (Kitchin & McArdle, 2017). En este sentido, actualmente el concepto que se impone para las ciudades y territorios corresponde al de Gemelos Digitales ¿Será este un nuevo instrumento que propicie mayor utilidad?
El gemelo digital de un sistema es una representación informatizada que simula los procesos internos y que intera...
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Digital twins: a territorial mediation to watch
sur CybergeoDigital technological solutions, supposedly turnkey and always effective, are regularly offered to cities. They can however attract many criticisms: for example, if they are "smart cities" - which work with difficulty when they clash with the diversity of urban forms and functions (Caruso, Pumain & Thomas, 2023); or if it is the concept of "mobility-as-a-service" that induces unanticipated effects on accessibility equity (Pangbourne et al., 2020); or "city dashboards" that ultimately offer only a very limited view of urban processes and raise ethical issues (Kitchin & McCardle, 2017). In this vein, it is the concept of Digital Twin that becomes the most fashionable for cities and territories. Would this new instrument be more convincing?
In the strict sense, the digital twin of a system is a computerized representation that simulates its internal processes and interacts with it in real time by two-way coupling (Batty, 2018). When it applies to the city, the practical meaning of the c...
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Les jumeaux numériques : une médiation territoriale à surveiller
sur CybergeoDes solutions technologiques numériques, supposées clé-en-main et toujours efficaces sont régulièrement proposées aux villes. Pourtant, elles s’attirent maintes critiques : par exemple si ce sont des “smart cities” - qui fonctionnent difficilement quand elles se heurtent à la diversité des formes et fonctions urbaines (Caruso, Pumain & Thomas, 2023) ; ou s’il s’agit du concept de “mobility-as-a-service” qui induit des effets non anticipés sur l’équité d’accessibilité (Pangbourne et al., 2020) ; ou encore des “city dashboards” qui n’offrent finalement qu’une vue très limitée des processus urbains et qui soulèvent des enjeux éthiques (Kitchin & McArdle, 2017). Dans cette veine, c’est le concept de Jumeau Numérique qui devient le plus à la mode pour les villes et les territoires. Ce nouvel instrument serait-il plus probant ?
Au sens strict, le jumeau numérique d’un système est une représentation informatisée qui simule ses processus internes et interagit avec celui-ci en temps réel par ...
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Couplage de données et méthodes, une approche méthodologique originale de modélisation de la trame noire
sur CybergeoAlors que les impacts anthropiques sur la biodiversité urbaine et péri-urbaine sont étudiés depuis au moins cinquante ans, les effets de la pollution par l'éclairage artificiel sur la biodiversité nocturne par les politiques publiques est moins explorée. Cet article présente une cartographie des surfaces éclairées sur le territoire de Brest métropole, fondée sur les données de gestion du parc d'éclairage public, et son croisement avec les données d'occupation du sol pour construire un modèle de trame noire. La cartographie est d'abord générée en combinant une typologie des distributions photométriques avec les valeurs de flux lumineux. Puis, le modèle est construit par le calcul d'indices de biodiversité carroyés (méthode déductive) et par le calcul de graphes paysagers (méthode intégrative) expérimenté sur une espèce de chauve-souris. Un facteur de correction est intégré afin de permettre d'affiner le modèle par des mesures de terrain. Les résultats obtenus montrent que la cartogra...
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Le domaine public, une réserve d’urbanisation invisible ? Application d’une méthode géomatique aux cas d’étude de Rennes et de Bordeaux
sur CybergeoAlors que la propriété foncière publique constitue un levier pour la maîtrise de l’aménagement du territoire, sa connaissance demeure partielle. Une partie seulement de la propriété foncière publique est consignée dans les données cadastrales. En effet, le domaine public, majoritairement non cadastré, n’est de fait pas pris en compte dans les principales bases de données existantes. Cet article propose une méthode d’identification de ces espaces et de leur évolution à partir d’une chaîne de traitements géomatiques. La méthode améliore les données cadastrales historicisées permettant en creux d’identifier l’espace non cadastré et sa correspondance avec le domaine public. À partir des cas d’étude de Bordeaux Métropole et de Rennes Métropole, les résultats montrent que, s’il est théoriquement inaliénable et imprescriptible, le domaine public enregistre, dans les faits, de nombreuses transformations, et est le support de dynamiques d’urbanisation qui échappent à l’actuelle mesure instit...