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#1 Thu 18 March 2004 10:19

Pascal Sluse
Invité

Bruxelles et Washington signent l'armistice entre Galileo et le GPS

Bruxelles et Washington signent l'armistice entre Galileo et le GPS
Par Christophe Guillemin Christophe Guillemin Christophe Guillemin
ZDNet France
Vendredi 27 fevrier 2004

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Malgre l’opposition des États-Unis, la Commission europeenne a reussi a
imposer l’interoperabilite des deux systemes de positionnement par
satellite. «Ils ont accepte l'inevitable», explique a ZDNet, le
responsable
europeen des negociations.

Les discussions a batons rompus entre les États-Unis et la Commission
europeenne auront dure trois ans. Ces negociations avaient pour but de
garantir l'interoperabilite entre l'actuel systeme de geolocalisation
par
satellite americain, GPS (Global Positioning System), et son futur
concurrent europeen Galileo.

Au final, les deux systemes seront bien compatibles, en vertu d'un
accord
conclu lors d'ultimes seances de pourparlers, les 24 et 25 fevrier
dernier,
selon les precisions apportees a ZDNet par Heinz Hilbrecht, responsable
des
transports terrestres a la Commission europeenne, qui a conduit les
negociations du cote europeen. «Devant notre forte determination, les
Americains ont simplement accepte l'inevitable et se sont resolus a
cooperer», explique le negociateur. Un accord de principe qui devrait
etre
formellement signe dans les semaines a venir, ajoute-t-il.

À l'origine, les États-Unis s'etaient pourtant opposes a cette
cohabitation, mettant en avant des risques d'interferences.
L'interoperabilite GPS/Galileo etait, selon une intense campagne de
lobbying, potentiellement dangereuse pour leur securite nationale, mais
egalement pour l'Alliance atlantique (Otan).

«Ils ont commence par nous proposer des signaux qui n'etaient pas
acceptables de par leur fiabilite, puis ils ont progressivement opte
pour
une vision symetrique du probleme. Au debut, il n'etait question que de
la
protection du GPS. Par la suite, nous parlions autant de la securite de
Galileo.»

Ainsi les États-Unis voulaient pouvoir brouiller tous les signaux de
positionnement par satellite dans des zones de crise (surtout des
regions
de conflits militaires), afin de proteger leurs forces d'intervention.
«Cela sera possible, mais nous pourrons faire de meme», indique Heinz
Hilbrecht.

L'interoperabilite: un avantage commercial pour Galileo

Selon l'accord, les deux reseaux satellitaires seront donc
interoperables
et utiliseront les memes frequences, du moins pour leur partie ouverte
au
public. Concretement, cela signifie qu'un seul emetteur/recepteur pourra

communiquer avec les deux systemes. «L'utilisateur pourra alors
s'appuyer
sur les 24 satellites GPS, comme les sur les 27 satellites Galileo et
passer de l'un a l'autre en toute transparence», precise le negociateur
europeen. «Par ailleurs, si les Americains font evoluer leur systeme de
quelque maniere que ce soit, ils doivent nous avertir.»

Cela n'est pas sans conferer un avantage commercial a Galileo, ce qui
pourrait egalement expliquer les reticences des États-Unis.

«Galileo sera pret en 2008 avec des performances superieures au GPS,
dont
la mise a jour technique n'est prevue qu'entre 2010 et 2020», explique
le
responsable europeen. «Cela sera vrai meme sur le marche americain, ou
Galileo sera donc disponible plusieurs annees avant l'evolution du GPS.»

Un avantage qu'a egalement releve Loyola de Palacio, commissaire
europeenne
chargee des Transports et de l'Énergie. «Cette etape (…) cree les
conditions optimales pour le developpement du systeme europeen,
entierement
independant, mais compatible avec le GPS americain», souligne-t-elle
dans
un communique.

Quatre groupes de travail vont etre crees

L'accord porte egalement sur les signaux que Galileo reservera aux
forces
de securite des gouvernements, via le PRS (Public Regulated Service).
«Les
États-Unis ont accepte que ce signal soit securise», explique Heinz
Hilbrecht, sans plus de details. Galileo comportera cinq signaux de
base:
l'un reserve aux applications civiles ( signal ouvert ) et les autres,
securises (chiffrement integre), seront destines aux applications
commerciales, maritimes et gouvernementales. Le PRS sera le seul canal
qui
aura, a proprement parler, des implications militaires .

Enfin, cette resolution prevoit la creation de quatre groupes de travail

composes de responsables americains et europeens, autour de
l'interoperabilite des systemes, leurs developpements futurs, leur
securite
et la non-discrimination de leur acces (maintien de l'entente
americano-europeenne).

 

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