#1 Sat 20 January 2007 16:13
- clochette94
- Juste Inscrit !
- Date d'inscription: 20 Jan 2007
- Messages: 1
besoin d'aide, 1ers pas en télédetection
Bonjour à tous, j'ai trois petites questions à vous poser. Quelqu'un pourrait-il éclairer ma lanterne ?
merci de vos réponses et bon week-end
1) Comment sont utilisées les bandes spectrales visible et proche infrarouge pour la surveillance de la végétation ?
2) Comment s’explique l’intérêt de l’indice de végétation par différence normalisée (NDVI) pour la surveillance climatologique et opérationnelle de la végétation naturelle ?
3) Quel est l’apport des missions satellitales opérant à des résolutions spatiales et temporelles différentes ?
Hors ligne
#2 Sat 20 January 2007 23:50
- lcadamuro
- Participant actif
- Lieu: Briatexte
- Date d'inscription: 23 Nov 2005
- Messages: 142
Re: besoin d'aide, 1ers pas en télédetection
Bonjour,
Mes connaissances datent un peu mais pour ce que je me souviens, le proche infrarouge permettait de caractériser l'activité photosynthétique d'un couvert végétal.
Pour NDVI, je ne sais plus....
Pour l'apport des missions à dess résolutions spatiales différentes, il est assez évident, plus la résolution est importante, plus les deétails sont précis (la contrepartie est que la zone d'étude est plus réduite). Pour les missions multi dates, elles permettent de caractériser l'évolution du milieu au cours du temps (variabilité saisonnière ou suite à un évènement ponctuel, phases de colonisation ou de régression d'un milieu...)
Bon WE.
Hors ligne
#3 Sun 21 January 2007 13:12
- Pascal Boulerie
- Participant assidu
- Lieu: France
- Date d'inscription: 12 Sep 2005
- Messages: 2938
- Site web
Re: besoin d'aide, 1ers pas en télédetection
1) Comment sont utilisées les bandes spectrales visible et proche infrarouge pour la surveillance de la végétation ?
2) Comment s’explique l’intérêt de l’indice de végétation par différence normalisée (NDVI) pour la surveillance climatologique et opérationnelle de la végétation naturelle ?
3) Quel est l’apport des missions satellitales opérant à des résolutions spatiales et temporelles différentes ?
Bonjour,
le proche infrarouge : l'activité photosynthétique d'un couvert végétal.
Pouvez-vous préciser votre contexte - étudiante, stagiaire, professionnelle d'un autre domaine - pour expliquer ce dont vous avez besoin exactement :
- une réponse théorique de scientifique,
ou bien,
- une réponse empirique d'ingénieur, par exemple sur l'indice NDVI ?
Par exemple, certaines lois de la physique font qu'il y a des satellites geostationnaires, d'autres à orbites polaires. Que c'est comme ça, et que les lois de la physique ne peuvent pas changer du jour au lendemain, comme disait le professeur Renart. Vous pouvez vous contenter de le savoir pour votre culture générale, si vous n'avez pas besoin de vous lancer dans les calculs... :-)
« L'État est désormais quasi déliquescent. » (José Cohen-Aknine, ingénieur X-Ponts, IGPEF, dans Déliquescence et renaissance de l'État.)
Hors ligne
#4 Thu 08 February 2007 14:31
- strulo
- Participant occasionnel
- Lieu: paris
- Date d'inscription: 24 Jan 2006
- Messages: 19
Re: besoin d'aide, 1ers pas en télédetection
Bonjour Clochette,
pour répondre rapidement:
Comment sont utilisées les bandes spectrales visible et proche infrarouge pour la surveillance de la végétation ?
il existe divers indices qui combinent les dites bandes spectrales, la réponse du végétal dans certaines bandes ayant un lien avec ses propriétés intrinsèques.
Il en va ainsi de la chlorophylle, pigment ayant des propriétés spectrales intéressantes vers 660 nm.
L'estimation du contenu en chlorophylle mène à l'estimation d'autres aspects (je dis bien estimation pas mesure) notamment du stress hydrique de la plante.
il y a d'autres pigments d'intéret (caroténoide par exemple).
çà nous amène au NDVI.
Le NDVI a pour principal objet l'estimation du contenu en chlorophylle, meme s'il contient d'autres informations que ce contenu. On ne peut donc pas en faire une lecture "directe" (NDVI de 0.7 veut dire tant de chlorophylle) et il faut faire un peu de modélisation.
Cependant c'est un indice reconnu mondialement et il y a donc beaucoup de données disponibles.
Du coup on peut regarder des évolutions spatio temporelles de cet indice sur plusieurs années et ce avec plusieurs capteurs.
3) Quel est l’apport des missions satellitales opérant à des résolutions spatiales et temporelles différentes ?
C'est une question d'orbitographie.
Si tu as une orbite basse tu as un temps de revisite sur une zone qui peut etre faible mais, comme tu peux t'en douter, la résolution spatiale y gagne.
Inversement, un geostationnaire te permet de faire de la surveillance d'une zone (toutes les 30 minutes par exemple) mais à une résolution spatiale moindre.
Un géostationnaire a également, à priori, une durée de vie plus longue (moins de frottements avec l'atmosphère).
Tout dépend de ce que l'on veut faire, si l'on n'a pas besoin de faire de la *surveillance* le choix d'un géostationnaire ne s'impose pas forcément.
Il y a aussi la question du compromis entre résolution spectrale et spatiale qui a son importance.
Ce sont toujours des compromis à trouver en fonction de tes missions.
Si tu veux plus de précisions, n'hésite pas ;-)
Hors ligne
