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#1 Thu 15 May 2008 09:59

eva_806
Juste Inscrit !
Date d'inscription: 15 May 2008
Messages: 1

prise de points de calage sur google earth

Bonjour,

je suis étudiante, et je travaille sur un bassin versant de Madagascar

j'ai calé mes images satellites en prenant les coordonnées des points sur GOOGLe earth, comme je bosse avec la projection UTM et en système géodésique WGS 84, j'ai donc affiché mes coordonnés dans google earth en mètre et en UTM.

Puis j'ai rentré mes points en saisie clavier, sur mon logiciel de géomatique.

Ma question étant quelle est la fiabilité d'un tel calage avec google earth, tout en sachant que la majeure partie de mon bassin versant est décrite en digital globe ou en Spot pour quelque petite zones (google earth).

Je suis nouvelle, et vous prie de m'excuser d'avance si je n'ai pas dirigé ma question dans le champs prévu à cet effet.

Merçi

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#2 Thu 15 May 2008 11:05

jmbuton
Participant assidu
Date d'inscription: 28 Sep 2005
Messages: 235

Re: prise de points de calage sur google earth

Bonjour,

De manière un peu abrupte je dirais : impossible de la savoir.
Seule solution : comparer avec d'autres données dont vous connaissez la précision en localisation : autre image, cartes, point GPS, etc...

JM

Dernière modification par jmbuton (Thu 15 May 2008 11:05)

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#3 Thu 15 May 2008 11:53

@eshogues
Participant actif
Lieu: Lausanne/Chambéry
Date d'inscription: 27 Sep 2007
Messages: 82

Re: prise de points de calage sur google earth

Le géoréférencement s'applique à des images informatiques, appelées raster ou matrice en géomatique. Tout comme le géocodage son but est d'affecter une référence spatiale, dans une projection géographique donnée.

Le géoréférencement s’applique quand a lui aux images ne possédant pas de référence spatiale. L’objectif est donc d’attribuer des coordonnées à une image afin de la repositionner géographiquement dans un système de projection.

Avant le géoréférencement, une image est une matrice qui n'a pour référentiel qu'un système de colonne et de ligne avec décompte de 0 à « n » ou « n » est le nombre de colonnes ou de lignes, appelé référentiel local (illustration 1 en face).

Une fois géoréférencée, les coordonnées de l'image seront traduites dans celles d'une projection géographique. Chaque partie de l'image correspond alors à une coordonnée géographique. Un pixel (carré unitaire de l'image) couvre alors une étendue géographique et ne peut plus s'exprimer exclusivement par une paire de coordonnée comme avant le géoréférencement.

Pour cela, on va utiliser le centre du pixel comme point de référence pour indiquer des coordonnées au pixel.

Le géoréférencement est l'étape préalable à l'utilisation d'une image dans un SIG.

Pour réaliser un géoréférencement de qualité tu dois impérativement mettre en relation ton image avec une donnée de référence, le SCAN 25 de l'IGN, ou d'autres données Raster ou Vecteur qui sont en ta possession.

L'objectif est ensuite de trouver des points communs entre ta référence et l'image à géoréférencer.

Pour affiner ton calage,tu doit procéder par association de points facilement et finement localisable dans l'image déjà calée et dans la nouvelle image. Voici quelques bons repères, et leurs contraintes :

•    coins des bâtiments : très efficace, mais il faut faire attention aux ombres et aux déformations sur les bords des prises de vues aériennes. Dans le cas où on essaye de caler une image sur la base d'un plan (comme le SCAN25), il faut se rappeler que la représentation sur le plan n'est pas forcément fidèle à la réalité sur le terrain,
•    intersection de route : également efficace, il faut faire attention à prendre le bord des routes et non le milieu plus difficile à exploiter. Dans le cas où on essaye de caler une image sur la base d'un plan, faire très attention car la largeur n'est pas proportionnelle à la réalité mais est lié au gabarit de la route, du coup, dans ce cas il vaut presque mieux utiliser le centre de l'intersection des routes,

•    limites de champs : marche très bien quand elles sont très marquées (par exemple entre une étendue verte et une autre labourée). Elles peuvent encore plus exploitable par la présence de haies, notamment quand on se cale sur un plan. Il faut par contre faire attention aux différences de date entre l'image cible et l'image destination. Des différences temporelles dans la saison peuvent modifier l'apparence et donc la lisibilité des contours d'un champ, des différences d'année peuvent provoquer des modifications du parcellaire par remembrement ou simplement par des pratiques agricoles qui tendent à étendre certaines parcelles.

•    Arbre isolé : à utiliser avec prudence, car qu'allez-vous utiliser : le centre de l'arbre ou un bord ? Dans les deux cas, cela donne lieu à une interprétation sur les deux cibles (source et destination). Ils peuvent s'avérer utile quand on a pas grand chose d'autre sous la main,

•    limites de parcelles boisées : parfois utilisable, mais il faut faire très attention aux effets d'ombres sur les lisières.

Bon courage et bonne continuation

Arnaud

Dernière modification par JB (Thu 15 May 2008 12:06)

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