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Une recherche dans les archives de l'ISPRS http://www.isprs.org/ devrait pouvoir vous apporter quelques informations sur le sujet.
Quelques expériences personnelles :
Le SHOM a utilisé pendant plusieurs années la photogrammétrie aérienne au dessus de la mer pour élaborer les cartes marines des zones peu profondes où il est délicat d'utiliser un navire hydrographique (essentiellement dans les lagons du Pacifique, mais aussi dans certaines baies bretonnes). J'avais alors réalisé un module spécifique pour traiter la réfraction. De toute façon, la méthode est assez contraignante, il ne faut pas de reflets, pas de houle, pas de turbidité, et des fonds assez texturés. On était quand même arrivé à filer la courbe -30m.
Sur des surfaces beaucoup plus restreintes, on utilise (assez rarement, semble-t-il) la photogrammétrie sous-marine (je n'ai pas entendu parler de video) pour des travaux de relevé, soit dans le domaine industriel (pétrole...) mais aussi en archéologie sous-marine. Un exemple récent : www.ensg.eu/IMG/pdf/Photogrammetrie_sous-marine.pdf. Mais la limitation essentielle reste la faible visibilité dans le milieu, qui augmente énormément le nombre de photos nécessaires (pour l'épave de la Jeanne-Elisabeth, http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j … mp;cad=rja la visibilité était inférieure à 50cm, et 50 photos ont été prises pour relever la quille!)
En conclusion : ça peut se faire, mais cela reste actuellement assez exceptionnel...

Dernière modification par Yves Egels (Wed 09 November 2011 10:10)