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#1 Thu 21 April 2011 18:14

Robin
GeoRezo forever
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Messages: 13614
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Les lectures du géomaticien

Quelques lectures SIG&Métier en ligne...parce que parfois les bouquins c'est un peu long et que la culture actuelle veut qu'on trouve tout sur internet wink

Voilà pour commencer : Méthodologie des SIG appliqués à l’histoire urbaine

Je cite l'introduction qui me plaît bien car il met au panier l'idée que SIG = cartographie :automatique

"Contrairement à ce qu’on entend parfois, un SIG ne permet pas en soi un gain de temps. Il implique tout d’abord une phase d’apprentissage du logiciel utilisé, puis une phase de réflexion pour déterminer la manière optimale d’organiser les données, ainsi qu’une phase de saisie des données : au total, la durée de la mise en place d’un SIG peut être assez longue (plusieurs semaines ou mois selon l’ampleur du projet). Surtout, la comparaison avec la cartographie manuelle, de laquelle provient l’impression de gain de temps, n’a pas lieu d’être dans la mesure où l’apport d’un SIG ne se réduit pas à produire des cartes (comme c’est le cas par exemple d’un logiciel de DAO, dessin assisté par ordinateur, comme Adobe Illustrator) : c’est une des dimensions du SIG, mais ce n’est pas fondamentalement sa raison d’être. J. Denègre et F. Salgé indiquent qu’un SIG vise à « rassembler des données diverses, mais localisées dans le même espace géographique, relatives à la fois à la Terre et à l’homme, à leurs interactions et leurs évolutions respectives » (Denègre Salgé 1996, p. 4).

Toutes les données de type géographique, c’est-à-dire qui décrivent d’une manière ou d’une autre une portion du monde terrestre, peuvent être mises en relation dans la mesure où elles ont toutes un point commun, qui est l’espace qu’elles décrivent. Un SIG permet donc d’aborder et de corréler entre elles des thématiques différentes par une entrée commune d’ordre spatial. Le but premier d’un SIG est de croiser des données, qui ont une dimension géographique, afin de tester des hypothèses établies au préalable. Il ne s’agit donc pas d’une cartographie automatisée, mais d’une structuration de l’information géographique, qui permet la réutilisation des données par plusieurs utilisateurs, en fonction de leur propre recherche."


Réf : Hélène Noizet, « Méthodologie des SIG appliqués à l’histoire urbaine », Le Médiéviste et l’ordinateur, 44, 2006 (Les systèmes d’information géographique) [En ligne] http://lemo.irht.cnrs.fr/44/histoire-urbaine.htm

Dernière modification par Robin (Thu 21 April 2011 18:18)

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