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Bonsoir,

Il me semble que votre sujet est trop vaste pour être traité en quelques lignes. De plus, s'agit-il de la distribution en général ou d'un domaine particulier ?
Le géomarketing n'apportant pas forcément les mêmes réponses selon le domaine étudié, nous voilà confronté à une multitude de sujets possibles s'il faut traiter la distribution en général.

Je lance donc quelques pistes "génériques".

Intérêts :
Apport non négligeable d'informations d'aide à la décision (souvent complémentaires au marketing "classique"). Ces éléments sont d'ailleurs heureusement de plus en en plus quantitatifs :
- Quel sera le CA de point de vente si j'augmente sa surface de N m², si j'en implante ici où là, si le concurrent "untel" s'implante à côté ?
- Mon maillage est-il optimisé eu égard aux potentiels locaux. Si non, combien (et lesquels) supprimer, implanter ou déplacer, et avec quel impact sur les autres et la concurrence ?
- Comment ré-allouer mes ressources dans mon réseau de distribution ?
- Quel est ma part de marché Iris par Iris (donc d'où viennent mes clients) ?Comment se comporte celle de mes concurrents ?
- Quel est mon potentiel de croissance, mon potentiel de conquête ?
- Comment optimiser ma communication ?
- Quel prix optimal pour ce type de produit dans ce type de réseau de distribution ?
- Quel est l'intérêt du "muticanal" pour ma distribution,
-... et l'on pourrait décliner cette liste pendant encore un bon moment.


Limites :
Les limites sont de plusieurs ordres :
- Données pas toujours disponibles (ou représentatives) pour répondre à l'une de ces problématiques,
- Mauvaise exploitation de ces données qui engendre une information restituée de manière erronée,
- Problème d'interprétation de l'information : il y a parfois un gap entre le spécialiste qui conçoit l'information et l'opérationnel ou le décideur qui l'utilise,
- Résultats théoriques qui ne sont pas toujours exploitables sur le terrain (disponibilités immobilières, contraintes politiques,...),
- Limites des modèles qui sont mis en oeuvre pour concevoir cette information décisionnelle.



Voilà, rien qu'avec ces quelques éléments, il sera facile de tenir 12 minutes

Bonjour !

Je passais par là et j'ai donc jeté un œil sur la thèse proposée par Philippe LEPINARD que je remercie au passage : on peut en 2002 êtres Docteur avec un tel document de 87 pages ? je suis stupéfait de ce travail.... Est-ce un privilège d'HEC ?

Ce n'est pas grave d'oublier Articque et ses 7500 clients français de Cartes & Données, (20 000 utilisateurs; la plus grosse base installée), mais ce document montre un parti pris et des jugements hâtifs (ASTEROP : seule techno pure web que vous auriez du écrire seule techno que je connaisse, GEOCONCEPT pas spécialisée dans le Géomarketing ! ...) avec des données plus que flatteuses pour Asterop  qui nous habitue à des chiffres fantaisies mais un doctorant n'est pas un rapporteur de fantaisie : Société.com = CA 2002 2,1 Me 2003 2,5 Me tableau page 31/87 de Mr Davy Asterop CA 4,5 Me...

Par ailleurs, il manque (entre autre) une réflexion sur la réalité du "géomarketing" et des résultats produits ; mes rencontres clients montrent un désaveu des méthodes utilisées par la plupart des "SIG", boite noire dans lesquelles tournent des données et qui pondent des avis péremptoires : meilleure implantation, meilleure sectorisation...

Alors que dans la réalité, on sait que les facteurs sont tellement nombreux qu'une intervention intelligente de l'utilisateur reste obligatoire dans le procès de fabrication des cartes et que "l'expert de son métier", indispensable dans l'étude, est rarement un spécialiste de SIG. D'où l'intérêt des méthodes statistiques associées à la cartographie et d'outils facilement maîtrisables qui  accompagnés d'ambition raisonnée permettent d'obtenir des résultats robustes et opérationnels.

D'actes sites sont intéressantes comme les méthodes prédictives basées exclusivement sur les mathématiques non linéaires (dites floues mais pourtant très claires ...)

Pour moi le mot géomarketing pour les éditeurs de logiciels est essentiellement une source de profit (c'est là que sont les gros budgets)

Seules des études menées par des experts devraient obtenir ce qualificatif, du genre de ce que fait Phillippe Latour, GEOCIBLE, certains de nos clients ou encore l e second lien proposé venant du CNAM qui est une bonne trame pour un bon travail.

Enfin c'est mon avis et comme dirait l'autre, je le partage ... avec vous pour susciter des réactions ?

Très cordialement
Georges-Antoine Strauch
ARTICQUE

Hélas, la transformation de l'intitulé DESS en "Master", ainsi que la
prolifération de Masters spécialisés font oublier que le niveau est en fait
Bac + 5 et n'a rien à voir avec les doctorats (toute la différence entre MBA
et PHD).
La plupart du temps les étudiants de Master produisent des RAPPORTS DE
STAGE, ce qui n'a rien à voir avec des thèses sur lesquelles il faut
travailler pendant au moins 2 ou 3 ans. Dans les jurys où je suis intervenu,
on peut estimer qu'à peine 10% des mémoires se distinguent de simples
rapports de stage.

On peut surtout regretter que certains étudiants ne fassent pas d'eux même
la distinction et s'amusent à publier leurs rapports de stage sur Internet.

Bien cordialement

P. Latour