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Bonjour,

sur le lien entre INSPIRE et GMES : le schéma semble plutôt prévu dans l'autre sens : INSPIRE permet de la mise à disposition"sans frein au point d'utilisation" de données existantes et de services, tandis que GMES créé des données spécifiques et des services supplémentaires (une partie gratuite, une partie payante). Comme le sous-entend l'article, et comme nous l'avons entendu des gens du domaine spatial, une évolution des mentalités des opérateurs spatiaux s'opère : ils considèrent de plus en plus la valeur économique de la donnée comme accessoire, au profit d'une mobilisation de services à valeur ajoutée.

J'ajoute que GMES-Kopernicus ne se fait pas contre les acteurs du secteur spatial européen.

Les données concernant les risques majeurs sont déjà librement accessibles en France, et en Europe pour celles qui concernent l'inondation.
Pour celles concernant la surveillance des frontières, c'est en effet un peu différent et normalement hors du champs d'INSPIRE et lois assimilées.

Cordialement

Bonjour,

Depuis une petite dizaine d'année que j'observe GMES (sur les aspects pollutions et risques) la vocation de Kopernicus m'a semblé un peu plus vaste que de fournir des services gratuits. Le souci de défendre une industrie spatiale européenne m'avait paru un tout petit peu prioritaire dans cette action.

Même si ce sont les services gratuits (les "Core services") qui sont livrés les premiers, notamment pour prouver la faisabilité de la construction soutenue par les différents acteurs, des services payants sont attendus, notamment pour financer la suite (si j'ai bien compris, mais mes informations datent de janvier 2008, au séminaire GMES de Montpellier).

Cela semble une démarche déjà expérimentée ailleurs (et habile) que de fournir un service gratuit pour construire ensuite  des services à valeur ajoutée payant...

Par ailleurs, si la donnée tend vers le gratuit "sans doute sur internet", il est naturel que la valeur ajoutée soit rémunérée. On retrouve-là un des principaux enjeux d'INSPIRE (avec la préservation de l'environnement, cf; infra).

Voir cette citation de l'article du Monde, qui se rapporte aux déclaration de Mme Pécresse : "Surtout, la mise à disposition gratuite de ces nouvelles ressources devrait susciter l'essor d'entreprises innovantes capables d'exploiter ces données pour produire de nouveaux services - à forte valeur ajoutée - de gestion ou de simulation de l'environnement."

De mon point de vue, l'évolution notable de GMES ces dernières années est une meilleure analyse des besoins des utilisateurs, qui a conduit semble-t-il aux Core Services, et un mixte avec les données in situ (disponibles grâce à INSPIRE etc.) éclairci.

Désolé d'apporter un peu de complexité, mais la simplicité se fait rare [img]http://tbn0.google.com/images?q=tbn:R_OxN2x3-yRglM:http://www.motorcyclespecs.co.za/Gallery%2520%2520A/Moto%2520Guzzi%2520850%2520T4%252080.jpg[/img]

Cordialement