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Bonjour,

Pour une première visualisation carto (api gmap) du redécoupage des régions qui pourrait en résulter, c'est ici http://www.lexpress.fr/actualite/politi … 43179.html
ou là http://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr& … c3f1058575...

Dernière modification par WYSIGIS (Wed 25 February 2009 12:34)

Notez bien que d'après la carte indiquée le comité a également prévu un arrimage de la Corse dans le port de Nice, ce qui devrait satisfaire Denis, qui pourra ainsi faire du ski le matin et manger des figatelli sur la plage l'après-midi !

Guillaume

Banatic montre que près de 34000 communes françaises sont regroupées en quelques 2600 communautés (de communes, d'agglomération, urbaine, SAN).
Ça fait déjà un bon moment que ça dure, et le suffrage direct n'a pas encore suivi, mais la "réunion-fusion-agrégation" a tout l'air d'être bien avancée.

J'entendais justement que Rennes serait Capitale, et Nantes, une des 8 Métropoles, statut créé à l'occasion (?).

lu ce matin, FLB = Front de libération balladurien.

Si ce n'est que ces intercommunalités se sont dessinées aux travers d'alliances ou d'oppositions politiques et d'unions forcées par les préfets.

Leur seul avantage est de constituer des territoires plus larges que les communes, rassemblant davantage de population. Mais la même dichotomie entre petite et plus grande population subsiste. Il reste que pour beaucoup de ces intercommunalités, les territoires sont suffisants pour imaginer une politique d'aménagement, économique et du logement qui se tienne. C'est à
leur échelle que le développement des SIG prend actuellement de l'ampleur, avec les gains associés d'une meilleure intelligence du fonctionnement des territoires et d'une plus large interdisciplinarité. Plus des emplois de spécialistes des SIG !

Mais ces territoires n'ont pas souvent une grande pertinence du point de vue de l'habitat et de l'activité économique liée aux actifs qui y résident. Ce que fait pourtant bien ressortir le zonage en aires urbaines de l'INSEE, dont on ne s'est pas ou peu inspiré. Même si ces territoires se sont souvent trouvé un nom qui fleure bon le terroir, l'histoire ou la géographie leur ont-elles souvent donné une pertinence ? Parfois même les SIG mis en place n'en débordent que pour voir les frontières, mais insuffisamment pour apporter à la compréhension du territoire, les caractéristiques d'un pôle économique ou d'habitat proche.

En PACA nous avons quelques exemples d'intercommunalités reconnues comme ayant au moins une pertinence emplois/habitat. C'est le cas par exemple de la Dracénie (Draguignan), qui constitue aussi un bassin de vie avec son histoire. Mais dans les Bouches-du-Rhône par exemple, nous avons un Pays d'Aix (la CAPA) qui « prend » au conseil général la moitié de « son » département, tandis que Marseille Provence Métropole se présente comme une « galette »
aplatie sous un Pays d'Aix qui va jusque dans le Vaucluse et où les marseillais trouvent l'habitat qui leur manque. Si l'on prend un grand équipement comme le port de Marseille Fos, pas plus Marseille Provence Métropole que Marseille, n'en « contrôlent » tous les bassins.

La ville de Marseille (les bassins Est du port) et le SAN Ouest Provence (une partie des bassins Ouest) sont représentés au sein du Conseil de Surveillance de la nouvelle structure portuaire, mais Martigues, Lavéra et Port-de-Bouc, qui sont le support d'une autre partie de ces bassins Ouest, font partie d'une autre intercommunalité glissée entre les deux précédentes, et elle n'est pas dans cette structure de gouvernance. A l'échelle d'une métropole, il faudrait au minimum regrouper plusieurs intercommunalités. En sait-on davantage à propos des métropoles Balladur ?

Heureusement qu'il reste les communes et les données qui leurs sont attachées, les SIG sachant faire varier les regroupements en fonction de l'évolution des découpages supérieurs.

Jean-Louis Schwendimann