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Zora,

Ça dépend du tarif de tes compétiteurs. Il faut être assez cher pour être pris au sérieux.

Tous les projets sont différents, comme les prix finaux.

Encore une fois, tous les projets sont différents.

Personnellement, j'ai un tarif horaire. En général je détermine un prix forfaitaire pour chaque travail demandé, en fonction de l'estimé du temps requis et de mon tarif horaire. Les clients aiment savoir combien ça va coûter.

L'estimé du temps requis s'améliore avec l'expérience. Au début, on se fait prendre souvent à sous-estimer.
Pour certains travaux difficiles à estimer, je refuse carrément de faire un estimé et j'annonce simplement mon tarif horaire.

En tous les cas, il faut :
- faire une proposition et obtenir une signature avant de commencer les travaux.
- Lors d'un contrat à prix forfaitaire, prendre soin d'écrire dans le contrat ce qui est inclus et ce qui ne l'est pas.

Bonne chance !

p.s. "freelance" est un autre charmant mot très français ? Dire qu'on se bat au Québec pour garder notre langue...

Dernière modification par carteq (Mon 09 February 2009 14:45)

Mode taquin moi aussi....
Ça serait un beau sujet dans le GÉO BAR...  Bon!, j'arrête là!  Je vais mettre mon char dans le stationnement...  vous mettez votre bagnole dans le parking!!!

Daniel, à la défense d'un compatriote

Pour répondre à zora, carteq mentionne quelque chose de très important, le sérieux d'une offre.  Si vous vous tenez dans les prix de la compétition, vous serez en mesure d'être pris au sérieux.  Si vous êtes trop bas, ils se poseront des questions sur la qualité de votre travail.  Si vous êtes trop cher, vous passerez à côté.

Daniel

Patricia,

Si c'est vendu en PDF ou en JPEG, je ne charge rien, sinon le temps requis pour l'exportation dans le format. Sur papier, il faut ajouter l'impression, ce qui revient plus cher en fait.

Si le client veux toutes les données numériques et/ou le fichier de projet (.mxd), je signe une entente au départ à ce sujet (droit d'auteur et d'utilisation) et le tarif supplémentaire couvre le temps requis pour livrer des données bien documentées (métadonnées) et propres.

À mon avis, ça dépend de 3 choses:
- Quelle est le degré de rareté de cette carte ?
- Combien ça vaut pour le client ?
- Est-ce une urgence pour le client ?

Si c'est une carte qui n'existe nulle part ailleurs, le prix peut être assez élevé, mais moins cher que le prix de la vente initiale.

Si c'est une carte qui a déjà été diffusée disons en 10 000 copies, le prix sera nécessairement plus bas.

Pour estimer un prix de vente, je me met dans la peau de l'acheteur et j'utilise ma réaction devant le prix demandé pour savoir si c'est raisonnable ou non.

Enfin, je crois qu'il faut se rappeler qu'on n'a pas besoin des clients qui s'attendent à payer le prix d'un carte routière (5$) pour un travail fait sur mesure et à tirage très limité.

Vincent

Patricia,

Non, je facture mon travail à l'heure ou à forfait pour la cartographie. Le nombre de copies m'importe peu. Cependant, si le client va revendre ces cartes à l'unité, il est possible de négocier une royauté sur chaque carte, et ce également pour les tirages suivants.

Tout ce négocie de façon à avoir une part qui nous semble raisonnable. Par exemple, on peut céder les droits d'auteur et/ou de reproduction en négociant le prix en conséquence.

Encore là, ça dépend de la carte et du portefeuille du client. J'ai quelques clients pour qui le prix n'a pas d'importance quand le temps presse.

J'ai établi mes tarifs de façon assez simple. J'ai un tarif horaire et je l'applique. Ceux qui ne veulent pas payer s'arrangent autrement car les cartographes sont rares par ici.

Je suis prêt à baisser mon prix quand un client achète beaucoup d'heures en peu de temps, ou bien qu'il paye d'avance, ou encore si j'ai du temps libre (ce qui n'arrive plus).

Bonne chance.