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Bonjour,

Je n'ai jamais été confronté à ce problème de configuration. Il n'y a pas besoin de gérer le port dans shp2pgsql mais au niveau  de psql.
En effet, shp2pgsql se charge de convertir en SQL/COPY votre shp  mais pour charger cet élément dans la base, c'est psql qui intervient et ce dernier permet de changer de port.

En repartant de l'exemple sur http://www.bostongis.com/pgsql2shp_shp2 … kguide.bqg
Vous aurez une ligne du type

shp2pgsql -s 27572 C:\batis_isoles_clape.shp batis_isoles_clape|psql -h localhost -p 5433 -d mabasesilat -U postgres

Cordialement

ThomasG

Bonjour,

Sans parler du tutoriel:

• psql est l'outil de commande de postgresql, en ligne de commande, donc: sous DOS avec Windows, et dans un shell sous une distribution mac ou linux/unix.
Le gros avantage de cet outil est qu'il est livré avec Postgresql et est donc disponible tout le temps.
Maitriser cet outil (dont les commandes SONT LES MEMES quelque soit la plateforme) est alors la garantie que l'on peut se servir de postgresql en toute circonstance, notamment lors de prise de machines a distance (ssh par exemple), et sans interface graphique.

• PgAdmin est un outil d'administration indépendant de Postgresql, en mode graphique.
Il a le gros avantage d'etre disponible sous toutes les plateformes (Windows, Linux, Mac, etc) et se presente sous la meme forme sous toutes les plateformes (a quelques differences pres).

Il permet d'executer des requetes SQL mais aussi de nombreuses taches d'admin en mode graphique: il est donc facile a prendre en main, facile a comprendre.
Il a, a mon sens, le gros inconvénient de verrouiller l'instance entiere de Postgresql sur laquelle il est connecté, empechant par exemple a une autre personne de dropper une base de donnée de ladite instance. Il faut donc avoir la rigueur de fermer l'outil quand on ne s'en sert pas, histoire de ne pas avoir a tuer toutes les connexions sur une instance en cas de lock.

Enfin, un petit mot concernant les utilisateurs:
Il y a souvent une confusion sur les utilisateurs quand on parle de PostgreSQL, entre les utilisateurs du systeme d'exploitation et les utilisateurs de la base de données:

• L'installation de Postgresql doit se faire avec un utilisateur du systeme d'exploitation qui n'a pas de droits particuliers, notamment les droits administrateurs, pour une question de sécurité si qq'un prenait le controle de Postgresql.
C'est pour cela que sous Windows ou Linux, un utilisateur "postgres" est crée.

• Une fois la base de données installée, il faut aussi créer des utilisateurs pour cette base de données, notamment un superutilisateur qui pourra créer de nouvelles bases. La plupart des installeurs créent donc un utilisateur BD appelé postgres, mais qui n'a rien a voir avec le compte systeme postgres qui a installé l'application.

La confusion peut venir du fait que sous Linux, un des modes d'authentification possibles pour accéder a PostgreSQL est "IDENT SAMEUSER", ce qui signifie: "authentifie-toi aupres de la base Postgresql en prenant le meme nom que l'utilisateur du systeme qui est actuellement connecté".
Ca permet, sous Linux, de se connecter en tant qu'utilisateur systeme "postgres" ET d'accéder a l'instance Postgresql en meme temps, sans retaper de mot de passe ou se ré-authentifier.

Par exemple, sur ma machine, apres avoir installé une instance postgresql, je fais deux choses:
1) Je crée un superutilisateur Postgresql ayant le meme nom que le compte de ma machine: nicolas
2) Je crée une base de données appelée "nicolas"

De la sorte, qd je tape "psql" dans mon terminal, je suis automatiquement connecté a la base de données "nicolas" (sachant que par défaut, psql se connecte a une base ayant le nom de l'utilisateur systeme).

Voila voila... Bon je suis un peu long, je m'arrete.