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Bonjour,
En effet des applications de la géomatique se développent dans le secteur privé mais je ne crois pas que cela soit si nouveau. Parmi les domaines que vous citez comme débouchés, j'ai eu l'occasion d'accompagner en conseil ou en formation des spécialistes en logistique, en gestion de flotte, ... du secteur privé, et cela depuis des années.

Bien sûr les techniques évoluent, de nouvelles apparaissent, et les géomaticiens doivent se former sur ces technologies en fonction de leur cadre de travail. Mais il me semble qu'il faut adapter la formation tout au long de la vie à son cadre de travail actuel ou futur -si l'on envisage un changement de poste- : au rythme où les technologies évoluent une formation initiale complète et solide reste le premier atout. Ensuite, une "mise à niveau" ciblée dans les domaines où l'on a besoin de progresser, quelle qu'en soit la raison, s'impose forcément.

Votre question sur le "complément à nos formations de géomaticien pour se positionner sur ces métiers" porte-t-elle sur sur la formation initiale ? Dans ce cas je pense en effet qu'informatique, cartographie, statistiques, bases de données, sont une partie d'un socle incontournable.
En revanche si votre question porte sur la formation professionnelle continue, je crois qu'elle se dessine comme étant très modulaire, adaptée aux besoins de chacun, individualisée.

Les 10-15 dernières années ont permis la constitution de bases de données géoréférencées et la vectorisation/géolocalisation de ce qui est cartographiable. La place de la représentation spatiale des bases de données connaît un regain d'intérêt avec l'internet mobile, l'open data... le tout dans une grande quantité d'informations disponibles et en interaction.
Avec ces nouvelles perspectives, une distinction semble émerger dans les profils de géomaticiens entre ceux relevant du géomarketing (distribution, pub, promoteur...), de la géolocalisation (personnes et objets) et du développement des territoires (collectivités dont urbanisme, déchets, réseaux de transports, d'énergie, de communication...)... voire d'autres profils ?
Face à cette diversification, existent ils des compétences de la géomatique plus spécifiques à chacune de ces approches ?

Ce socle est-il si circonscrit à quelques compétences de base permettant de bien identifier les contours d'une formation initiale ? "informatique, cartographie, statistiques, bases de données" suffisent-ils et jusqu'à quel niveau ?

Et pour les géomaticiens en poste, quels types de formation continue sont privilégiés ? par rapport au formation initiale suivie, quels sont les compléments recherchés (outils de la géomatique, approfondissement d'un des blocs de base, enrichissement dans l'univers de travail par exemple urbanisme ou transport ou internet...) ?

Le champ des possibles s'élargit et rend moins perceptible les contours de métiers envisageables au sein de la géomatique.

Samuel G.