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Bonjour,

la portabilité, c'est en général pour passer d'un système à un autre. Mais le cadastre est déjà fort normalisé. Peut-être s'agit-il d'avoir le recueil des normes que la DGFiP emploie pour ses données (Edigéo pour la partie géométrique et je ne sais pas quoi pour les informations littérales de la matrice cadastrale)?

Bon courage à elle!

Cordialement

Bonjour

Tant au niveau géométrique que littéral, la principale absence de normalisation réside dans le modèle conceptuel de données.
Si l'ensemble des objets et champs sont abondamment décrits (particulièrement sur GeoRezo) les relations entre ces objets sont peut explicitées voir inexploitées.
Dans le cas des données géométriques la lecture de la norme et la lecture de la nouvelle publication DGFiP la création d'un modèle normalisé est possible et relativement aisée.
En revanche pour la partie littérale (MAJIC) les subtilités métiers et l'historique (saisie manuelle vs liaison FIDJI-MAJIC), ajouter au fait que MAJIC est une BD hiérarchique (non intégrité des données), rendent complexe la création d'un modèle "normal".

Cordialement.

Bonjour,

Une recherche sur georezo avec comme mot clef MAJIC (Mise A Jour des Informations Cadastrales) vous donnera de la lecture.
Pour simplifier les données MAJIC composées de 5 fichiers texte sont l'extraction annuelle des données littérales du cadastre, données issues d'une base de données hiérarchique interne à la DGFiP.

Le principe même d'une norme est de décrire les données et les relations de ces données entre elles (MCD). Pour la partie descriptive, les données MAJIC sont accompagnées de fichiers PDF décrivant les champs et les valeurs. Pour la partie relation il n'existe pas de documents officiel, (cf mon précédent msg).
Les principales applications utilisées par les collectivités pour gérer ces données sont ce que je nomme un modèle de niveau 1. Modèle traduisant simplement les fichiers textes en tables de base de données. Les liens étant créés dynamiquement lors des requêtes.
Là où je travaille nous utilisons un modèle de niveau 3, cad que les données géographiques et littérales sont fusionnées, que les liens et l'intégrité des données sont écrits (sous forme de relation clef primaire, clef étrangère numérique) et vérifiés lors de l'intégration.
La constitution d'un tel modèle nécessite une connaissance approfondie des données cadastrales.