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Un scénario intermédiaire où les informaticiens SIG sont regroupés dans la DSI.
Les opérateurs et les analystes SIG ou autres géomaticiens sont regroupés dans une unité spécifique.

D'après ma très maigre expérience, un service regroupé sous la DSI est le mieux.

En revanche, l'éclatement permet de mieux accompagner les utilisateurs, et de les pousser à utiliser le SIG. Donc, j'émets une réserve dans un cas ou l'entreprise/ la collectivité est répartie en plusieurs sites physiques distinct... l'éclatement peut s'envisager.

J'avais une vrai problématique de valorisation du SIG auprès des agents des autres services... je suis peut être biaisé.

Il doit aussi avoir un sujet sur la vision politique du SIG dans l'entreprise / administration... comment est-il percu et quel est la valeur ajoutée dont les DG / élus sont conscient de tirer de l'outil. (De là découle beaucoup de chose...).


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EDIT : La propostion intermédiaire de PPLUVINET me parait très bonne.

Dernière modification par tevrard (Tue 30 March 2021 17:18)

Je pense que les études réalisées par Henri Pornon * peuvent être utiles à consulter.

* référencées dans cette discussion de 2019 :
- mise en oeuvre d'un SIG
https://georezo.net/forum/viewtopic.php … 52#p322952

Bonjour,

Pour ma part, il est difficile d'avoir une position arrêtée.
Il y a forcement un aspect propre à chaque structure :
- sa taille (c'est envisageable d'avoir des géomaticiens spécialisés métiers dans une métropole, plus difficile dans une petite agglo)
- ses compétences (l'organisation a t-elle une base de compétences très variées ou non)
- son histoire (où est l'origine de l'émergence de la partie carto/SIG dans la structure)
- poids de la geodata / data (il est évident que dans une collectivité locale commune/interco, le volume de geodata est suffisamment conséquent pour imaginer la nécessité d'un focus plus particulier)
- l'appétence des personnes, dirigeants et/ou géomaticiens
- la vision de la place de l’innovation numérique et du rapport ou non avec la DSI

Je crois aussi, que certaines structures plutôt bien fournies en moyen humain ont tenté un modèle décentralisé SIG > DSI, topo > aménagement, données métiers > direction métier et en sont revenues pour partie.

C'est un peu bateau, mais à mon avis la meilleur recette reste celle qui emporte l'adhésion de la plupart des parties prenantes.
Il est vain de cherche la solution miracle ou parfaite, même si de mon point de vue, la tendance qui pousse à faire de nous des spécialistes de la (geo)data, tend à conforter l'idée que le SIG est la partie G du SI et que nous sommes donc des experts sur le contenu et les DSI sur le contenant.

Cordialement

Dernière modification par florent vanhoutte (Thu 01 April 2021 10:02)

Vu que c'est le GéoBar, je rappelle que chez Carrefour ou d'autres entreprises, les informaticiens se sont fait externaliser.

Dans les banques, il arrive même que ce soit en Inde à Bangalore que le service soit externalisé.

Bonjour,

Moi je pense qu'on est face à un nouveau paradigme dans lequel on a un renversement du prisme des priorités entre donnée et infraSI/soft.
Pas d'innovation, IA, opendata ... sans que la donnée irrigue l'organisation. Dans cette nouvelle donne, c'est désormais aux systèmes de s'adapter pour décliner une politique donnée là où on a historiquement l'inverse.

Je vous dirai que dans ma vision (idéalisée), le lead est porté par les services en charge du contenu et que donc que le chef de projet SI a justement pour priorité d'accompagner l'évolution SI en réponse à ces attentes nouvelles.
Ca demande aussi que l'organisation réinvestisse le champ de la modélisation de ses données comme un des éléments de la maitrise de son patrimoine immatériel. Comme il n'y a plus de DBA dans les SI, la fonction SIG investi largement ce champ.

Cordialement

Dernière modification par florent vanhoutte (Thu 01 April 2021 11:35)

Ah je vois que sur le Géo-bar, je ne suis pas - il me semble - le seul à maintenir la tradition pluri-séculaire du poisson d’avril ! ??