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#1 Mon 25 November 2024 11:43

Florent Lombard
Juste Inscrit !
Date d'inscription: 25 Nov 2024
Messages: 1

[Stage] Geomatique/Biodiversite - Aix-Marseille (13)

Titre : Identification des espaces à enjeux de conservation de la biodiversité par modélisation spatiale et prospective de l'urbanisation dans la métropole Aix-Marseille

Profil : Étudiant.e en Master 2 de Géographie / Géomatique / Écologie / Sciences de l’environnement

Structure d’accueil et localisation du stage : ESPACE UMR 7300 Arbois - Europole de l'Arbois - BP80 Aix les Milles - 13545 Aix-en-Provence

Durée : 6 mois

Démarrage : entre fin janvier et début mars

Indemnité : selon la réglementation en vigueur au 1er janvier 2025

Contact (et/ou Encadrement) : Le stage sera co-encadré par Florent Lombard (MCF), Samuel Robert (DR CNRS) et Marie-Laure Trémélo (IE CNRS)

Contexte :
L'aménagement du territoire est impliqué dans les dynamiques de la biodiversité. Il constitue ainsi un levier fondamental de la transition environnementale, notamment à travers la gestion des interfaces entre espaces bâtis et non bâtis. Ces zones stratégiques sont soumises à deux forces opposées : la nécessité de protéger la connectivité des habitats naturels et la pression de l'urbanisation. En effet, ces espaces représentent de potentielles réserves foncières pouvant être artificialisées. La métropole Aix-Marseille Provence illustre bien cette problématique en raison de son attractivité et de la proximité d'espaces protégés, multipliant ainsi les interfaces bâties – non bâties et accentuant les tensions entre urbanisation et conservation de la biodiversité.

Dans ce contexte, et en lien avec les missions de l'Institut Méditerranéen pour la Transition Environnementale (ITEM), ce stage vise à identifier les connectivités paysagères fonctionnelles pour la mise en réseau des aires protégées en tenant compte de leurs interactions avec l’urbanisation future. Cependant, cela soulève plusieurs questions complexes. D'une part, il est primordial de spatialiser les connectivités écologiques et, d’autre part, de hiérarchiser la probabilité d’urbanisation des espaces naturels sur le territoire.
Modéliser ces interactions sous forme de réseaux pourrait s’avérer pertinent, car ils permettent de faire émerger les interdépendances entre l’urbanisation, les espaces protégés et les aires de répartition des espèces. En spatialisant ces connexions, il devient plus aisé pour les acteurs du territoire d'anticiper les conséquences potentielles de l'urbanisation et d'évaluer comment ces espaces fonctionnent en synergie ou en isolement en fonction des choix de sociétés. Cela peut également faire émerger des enjeux autour des conflits d’usage, notamment entre la protection des habitats et l’extension des zones urbaines.

Ce projet, s’inscrit dans les démarches d'ITEM et visera à terme à interroger l’apport de la spatialisation des enjeux de conservation de la biodiversité dans les processus de concertation pour l’édition des documents d’aménagement comme les SCOT et les PLU.
L’objectif du stage est d'identifier les espaces à enjeux de conservation. Suivant une démarche d’analyse spatiale, des méthodes basées sur la théorie des graphes seront mobilisées pour identifier les zones sous pression d’urbanisation (Decoupigny et Passel, 2014) et celles présentant des enjeux pour la connectivité des habitats (Foltête et al., 2021). Ce stage se démarquera en intégrant des modèles de pression urbaine qui, au lieu de simplement projeter une expansion linéaire des zones urbaines à partir des agglomérations existantes, s’attacheront à analyser le potentiel d’attraction des différents espaces via un modèle gravitaire. Cette approche permettra d’évaluer l’attractivité des espaces en fonction de critères tels que l’accessibilité aux infrastructures, la disponibilité foncière et l’attractivité paysagère. Cela ouvrira la voie à une spatialisation des zones sous pression d’urbanisation et des espaces où la connectivité des habitats sera la plus menacée en fonction de différents scénarios d’urbanisation.

À partir des bases de données de l’IGN (BD ORTHO, BD TOPO, LiDAR HD) sur le périmètre de la métropole Aix-Marseille Provence, le travail consistera à identifier d'une part les pressions urbaines, et, d'autre part, à localiser l'apparition de nouveaux bâtiments afin de valider ces modèles. Ensuite, la constitution d’une base de données récente sur l'occupation du sol et les paysages à partir des données LiDAR permettra d'identifier les habitats et les connectivités écologiques à échelle fine pour un ensemble d’espèces sélectionnées (indigènes et exotiques), et d'en modéliser l’évolution selon différents scénarios d'urbanisation simulés.

Missions du/de la stagiaire :  L'étudiant(e) développera une expertise pratique en cartographie et en analyse spatiale grâce à l'utilisation de logiciels SIG et des langages de programmation (R et Python). Il/elle apprendra à manipuler des données géographiques, à produire des cartes précises et à interpréter les résultats géospatiaux.

L’étudiant(e) sera formé(e) aux techniques de modélisation spatiale pour évaluer l’impact de l’urbanisation. Il/elle apprendra à tester plusieurs hypothèses et scénarios, ce qui est un savoir-faire précieux pour les métiers liés à l’aménagement du territoire, la planification urbaine, à la gestion des risques environnementaux mais également dans les démarches de recherche scientifique.

Compétences souhaitées :  Maîtrise approfondie des SIG, télédétection, compétences en statistiques spatiales et analyse spatiale, langage R et/ou Python. Capacité d'organisation, rigueur dans l'analyse des données, esprit critique, compétences rédactionnelles.
Conditions de travail et autres informations :  Le stage se déroulera dans la période entre janvier et août, pendant 6 mois, sur un rythme hebdomadaire de 35h/semaine. La gratification correspond à celle du taux horaire en vigueur à la date de réalisation du stage.

- L’étudiant.e sera accueilli.e au sein du laboratoire UMR ESPACE à l’Arbois

- Le stage sera co-encadré par Florent Lombard (MCF amU), Samuel Robert (DR CNRS-ESPACE) et Marie-Laure Trémélo (IE CNRS-ESPACE)

Ce stage est financé par l'Institut ITEM (Institut Méditerranéen pour la Transition Environnementale)
Un bureau et un ordinateur seront mis à disposition du/de la stagiaire qui aura l’opportunité de participer, ou simplement assister, à tous les évènements scientifiques du laboratoire (cafés-sciences, soutenances, conférences, …), et de l’Institut ITEM.

Déposer sa candidature : Envoyer CV et lettre de motivation à : Florent Lombard, florent.lombard@texte-a-enlever.univ-amu.fr avant le 13 décembre à 18h

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