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Communiqué.

Les images PRISM et PALSAR du Satellite japonais ALOS représentent, vu les tarifs annoncés, une réelle opportunité pour les entreprises privées de proposer de nouveaux produits de grande qualité à coût très concurrentiel, notamment des MNT à haute résolution  qui seront certainement 5 à 6 fois moins cher que les produits actuels du marché.
Soucieux de ne pas voir démarrer la commercialisation de ces images en Europe, plus de 1 an après le lancement du satellite, nous sommes partis aux renseignements. La distribution mondiale a été divisée en plusieurs zones, l'Europe et l'Afrique ont été attribuées de façon exclusive à l'ESA qui envisagerait de confier la commercialisation de ces images aux groupements SARCOM et EMMA (source RESTEC), nonobstant le fait que nous n'avons pu savoir si cette attribution était confirmée et si elle avait déjà fait l'objet d'une consultation ou d'un appel d'offre, la mise en place n'est toujours pas faite alors qu'elle était annoncée pour novembre 2006 (http://www.esa.int/esaCP/SEMOK69ATME_index_0.html) et les informations que nous avons pu obtenir ne nous permettent pas d'envisager d'être opérationnel avant plusieurs mois.
Dans d'autres régions du monde la commercialisation est effective ou imminente (Asie, Australie, Russie, Inde...) , et nos concurrents étrangers auront une bonne longueur d'avance lorsque nous pourrons enfin accéder aux données.
Nous nous sommes donc plaint auprès de l'opérateur du satellite, au Japon, de cette inégalité de traitement entre les pays, suite à notre requête, le RESTEC a demandé l'autorisation de fournir les images de ALOS sur le secteur commercial de l'Europe le temps que le circuit de distribution de l'ESA soit opérationnel.
L'ESA a refusé.
Dont acte.

Jean QUAILE,
Directeur
TTI production.