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Bonjour a tous,

Apres relecture du document prepare par Ludovic Lestrat,
voici quelques remarques.
Je joins par ailleurs, si cela peut etre utile,
un petit essai personnel en guise d'introduction au document,
tres librement amendable.

Remarques de lecture :
3-1-3 : je suppose qu’Artique propose en effet une solution serveur, mais il
me semble que le libelle « Make your map » s’applique plutot a leur site
specialise, permettant de realiser des cartes avec ses propres donnees en
ligne.

4) Formats vectoriels

Les specifications de SWF et SVG leur permettent de decrire des objets
vectoriels, mais ces deux formats integrent chacun un modele objet detaille
permettant de creer et gerer ces objets vectoriels, de gerer l’interaction
avec l’utilisateur ou avec des bases de donnees externes (via un langage de
script serveur comme php, asp, jsp, etc.). Ils vont donc au-dela de ce qu’
evoque l’acception habituelle du mot « format » (par exemple quand on parle
de format shp (Arcview) ou .tab (Mapinfo)). Ils delivrent toute leur
puissance quand ils sont couples avec un langage de programmation (par
exemple de type javascript ou java).

Il faut ensuite bien distinguer la notion de format des differents lecteurs
capables de les lire, de meme qu’html doit etre distingue des navigateurs
qui l’interpretent (avec de subtiles et plaisantes variations). SWF et SVG
sont generalement lus l’un par le lecteur Flash (ultra dominant, bien que
des lecteurs alternatifs existent), l’autre par le lecteur ASV d’Adobe
(predominant, mais il y a des alternatives non marginales, avec le nouveau
lecteur de Corel, Batik ou l’interpretation native presente dans le
navigateur Mozilla). Enfin, ces formats sont en evolution rapide, a chaque
nouvelle version du format correspond en general une nouvelle version des
lecteurs. Ainsi, le format SWF 6 est lu par le lecteur Flash 6, la
specification 1.0 de SVG est lue (mais pas en totalite) par ASV 3. Les
formats SWF et SVG sont publics, le SVG l’etant par nature, puisqu’issu du
W3C, le SWF depuis au moins la version 4 (soit depuis 4 ans, et non pas
seulement « actuellement » comme dit dans le document).

Enfin, il y a les outils capables de generer le format, a partir de rien, ou
a partir d’autres formats graphiques ou cartographiques, et/ou d’ecrire des
scripts interagissant avec son modele objet.
1 ) Programmes generiques (liste non exhaustive) :
Generation via une interface graphique
SWF : Flash MX de Macromedia (payant), LiveMotion 2 d’Adobe (payant, genere
du SWF version 5)
SVG : WebDraw (Jasc) ;

Generation via des librairies de programme reutilisables, gratuites
SWF : SDK de Macromedia (C++), librairie Ming pour PHP (incluse dans PHP4)
SVG : Apache Batik Toolkit (java)

Exportation a partir de formats graphiques
SWF et SVG : Adobe Illustrator, Corel Draw, Freehand (SWF seul)

2) Programmes de conversion a partir d’un logiciel SIG ou d’un format SIG
Convertisseurs gratuits
SWF : constructeur de Geoclip (www.geoclip.net dans Mapinfo, debut decembre
dans ArcSig)
SVG :
- map2svg (www.gis-news.de/svg/map2svg.htm dans Mapinfo)
- shp2svg (www.carto.net/projects/shp2svg dans Arcview 3, script Avenue)
Convertisseurs payants
SVG :
- SvgBuilder (www.svg-builder.com, programme autonome, lit les formats Esri,
Mapinfo et Geoconcept, 1 200 euros HT) ;
- Izimap (izimap.fr.st, description a completer) ;
- SvgMapMaker 2 (www.dbxgeomatics.com dans Mapinfo, 870 euros)
- Geocolors (www.geographs.com, programme autonome, lit les formats Esri et
Mapinfo, 1 200 euros HT. A noter que ces gens ont purement et simplement
pompe les travaux d’Andreas Neuman, de www.carto.net, en ayant meme le culot
de s’arroger un copyright. Neumann l’a tres mal pris, et on le comprend. Je
les evoque pour recommander de ne pas leur faire de pub).

Remarque sur le fonctionnement des plugins (page 13) :
Mettre a jour le constat sur le lecteur Flash 6 sur Linux, disponible depuis
2 mois en beta, et qui d’apres Andreas Neumann marche tres bien.
Le lecteur ASV 3 d’Adobe pour SVG ne fonctionne pas parfaitement bien sur
les navigateurs qui suivent Mozilla, y compris Netscape 6 et 7 pour
Windows...

Remarque sur le poids des fichiers : une description vectorielle n’est pas
obligatoirement plus legere qu’une description bitmap, mais elle peut plus
facilement l’etre, si l’on s’arrange pour ne pas multiplier indument le
nombre d’objets a traiter et si l’on simplifie les fonds de carte quand ils
sont trop detailles pour un usage a l’ecran. Par ailleurs, un format
vectoriel bitmap compresse comme SWF est en moyenne deux fois plus leger qu’
un format vectoriel texte compresse comme SVG.

Outre la rapidite du telechargement des donnees et le poids du ou des
plugins, les performances dudit plugin doivent entrer en ligne de compte, c’
est-a-dire le volume de RAM qu’il occupe, le temps qu’il met a afficher x
objets, a faire des calculs complexes, etc.

4-4 : Si l’on utilise des logiciels payants pour generer du SWF ou du SVG,
il faut effectivement, en principe, les payer. Si on utilise des outils
gratuits, ils sont effectivement gratuits. Mais il faut reconnaitre qu’il
plus complique de coder du SWF avec des outils gratuits que du SVG avec des
outils gratuits.

4-7 : je suggere de remplacer le lien propose, qui pointe vers une de mes
realisations (ce dont je suis honore), par www.geoclip.net, qui donne acces
a une plus grande variete d’exemples et a des explications sur les methodes
utilisees. La remarque sur Linux et Flash 6 n’est plus utile puisque une
version 6 pour Linux est telechargeable sur le site de Macromedia a l’
adresse : www.macromedia.com/software/flashplayer/special/beta/ (sortie de
la version finale prevue debut decembre)

Eric Mauviere
Emc3
www.geoclip.net