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Dans le cadre d’une opération menée par Agoria, la fédération de l’industrie technologique en Belgique, STAR-APIC accueillera, ce lundi 13 février sur son site de Liège, une trentaine d’étudiants de l’enseignement secondaire, afin de les sensibiliser aux métiers offerts par l’informatique.
Ces étudiants pourront découvrir le monde très spécifique et très varié du SIG (Système d’Information Géographique) et l’orientation métier prise par STAR-APIC. Des échanges avec différents membres du Groupe seront également organisés ; les élèves pourront discuter avec une Responsable R&D, un Chef de Projet et un Ingénieur Commercial, prêts à transmettre leur passion et leur motivation à des jeunes en recherche d’orientation.

Agoria constate en effet qu’en Belgique, depuis plusieurs années, le nombre de diplômés en informatique est trop faible par rapport à la demande. Prenons pour exemple les chiffres de 2010 : cette année-là, « les établissements d'enseignement et de formation ont mis sur le marché du travail moins de 1.000 diplômés en informatique. Or, selon notre estimation, les besoins annuels wallons en informaticiens tourneraient actuellement autour des 4.000 (tenant compte des postes vacants en Wallonie à fin 2010 ainsi que des changements de métiers, des départs à la pension et des nouveaux besoins…). Nous enregistrons donc un déficit structurel annuel de minimum 3.000 personnes ». À ce rythme, les futurs besoins des entreprises, mais également des administrations, des hôpitaux, des universités…
ne seront plus satisfaits.

Agoria a donc lancé, depuis juin 2009, une campagne de sensibilisation aux métiers de l’informatique dans les écoles secondaires de Wallonie baptisée : « 100 informaticiens dans 100 écoles ». Cette action, d’une durée de deux ans, s’adresse aux rhétoriciens qui terminent souvent leur année sans avoir fixé leur choix d’études supérieures. Elle entend donner le goût pour les métiers informatiques aux jeunes de l’enseignement secondaire, et a également pour ambition de déconstruire l’image caricaturale du « geek », un homme asocial, mal dans sa peau et rivé 24 heures sur 24 à son ordinateur, image trop souvent associée à l’informaticien. Autre préjugé à déconstruire : l’informatique, c’est pour les « matheux »… Si l’informatique, au sens large, demande de bonnes capacités d’analyse, on retrouve ces compétences également chez les jeunes ayant, par exemple, étudié le latin. L’action s’inscrit enfin dans une démarche plus large de promotion de l’égalité entre les sexes. Il n’y a malheureusement que 10% d’informaticiennes en Belgique. Un chiffre beaucoup trop bas, alors qu’entre autres, leurs qualités pour le travail en équipe et leur empathie sont hautement appréciées.