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Je ne suis pas sûr que cela corresponde à l'entendue de vos travaux, mais vous pouvez toujours jeter un oeil au document "GPG v2 final Fr" sur le site:
http://forum.europa.eu.int/Public/irc/e … p;sb=Title

Jean

bonsoir,

lors de mesures ponctuelles, on sait que lorsque l'on double la distance entre la source et l'appareil de mesure, on perd 6,02 db. (ex 100 db à 50 m; 94 db à 100 m; 86 db à 200m...)

Donc, pour cartographier les différentes zones de bruits, une approche consiste à tracer des courbes de niveaux (sonores) autour des différentes sources.

A celà viendra s'ajouter la notion d'émergence...
L'émergence est la différence de niveau en dB ou dB(A) entre le bruit mesuré avec l'élément perturbateur (bruit particulier), et le bruit résiduel mesuré lorsque le bruit perturbateur est absent. La mesure d'émergence pour les bruits d'environnement est définie par la norme de mesure NFS 31-010.
La valeur d'émergence représente l'augmentation du niveau sonore en présence du bruit perturbateur, et elle sert à déterminer si ce bruit peut être potentiel de gêne (voir le décret du 18 avril 1995, l'Arrêté du 10 mai 1995).
Concrètement, pour mesurer par exemple l'émergence due à un équipement (moteur...), on mesure le bruit particulier avec l'équipement en fonctionnement (généralement pendant 15mn). Puis on coupe cet équipement et on mesure le bruit résiduel pendant un temps identique. La soustraction de ces 2 valeurs en dB(A) donne la valeur d'émergence à comparer à l'émergence limite admise.
Dans le cas que vous étudiez, l'émergence se mesure lors de la période d'activité de la scierie et de présence des animaux... par rapport aux périodes d'inactivité (pause de midi...)

Laurent.

bonjour,

d'un point de vue cartographique des courbes de niveau devraient
s'appliquer (en coloriant entre, ca fait plus "zone"...).

du point de vue politique communale (si vous êtes impliqués) je ferais
quand même très attention. le bruit est certes mesurable, mais la
perception par l'homme n'est pas du tout objective, il s'agit donc aussi
d'interroger les gens sur place.


un autre aspect, mesurable celui-là, mais pas facile à integrer est la
topographie et la couverture vegetale (forêt). le lien ci-bas est un
extrait du village où j'habite. une mini zone industrielle à l'est des
maisons individuelles. au nord de la zone industrielle il y a une
installatilion pour casser des pierres et une scierie à ~500m des
habitations. d'un point de vue legal cette distance est suffisante
(surtout que ces installations ne fonctionnent pas en permanence). or il
n'y a que les habitants des deux maisons au SW (donc celles qui sont le
plus loin) qui se plaignent du bruit. le petit peu de relief et la forêt
expliquent en partie la situation. mais je doute qu'on puisse reveler ce
problème  sur  un SIG sans sortir sur le terrain (ce qui exclut aussi la
théorie avant implantation des facteurs nuisibles comme les industries
dans ce cas...)

http://gis1.tirol.gv.at/scripts/esrimap … 78,321,204