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#1 Fri 24 November 2006 10:24

jo-mo
Juste Inscrit !
Date d'inscription: 24 Nov 2006
Messages: 8

Droits de producteurs (numérisation cadastrale)

Questions aux grands manitous du SIG et du droit vis à vis des données

L'introduction de l'article relatif à la rétrocession des droits de producteur dans les conventions de numérisation cadastrale a-t-elle réellement eu lieu ?
A quoi sert exactement cet article ? (à priori l'état, le ministère de l'économie et des finances s'appuit sur lui pour la transmission à IGN et pour la diffusion sur internet)
Qu'en est-il des collectivités ayant signé une convention ne contenant pas cet article ?
DGI peut-elle transmettre en toute légalité à IGN ces données qu'elle n'a pas financées ?
Peut-elle les mettre sur internet ?
Les collectivités ayant payé cette numérisation peuvent-elles légitimement intenter une action contre l'état et le ministère si celui ci a transmis des fichiers dont il pas détenteur des droits de producteur ?
J'attends vos avis

Hors ligne

 

#2 Mon 27 November 2006 14:04

Denis DELERBA
Participant actif
Date d'inscription: 5 Sep 2005
Messages: 55

Re: Droits de producteurs (numérisation cadastrale)

Bonjour amis de la communauté SIG

Je tente une réponse en fonction de ma connaissance du dossier et non pas en tant que grand manitou ou alors petit manitou .............

. L'introduction de l'article relatif à la rétrocession des droits de producteur dans les conventions de numérisation cadastrale a-t-elle réellement eu lieu ?
Réponse : il convient d'amender les conventions existantes pour que cela soit écrit : même si c'est considéré comme applicable, il faudrait amender.

. A quoi sert exactement cet article ? (à priori l'état, le ministère de l'économie et des finances s'appuit sur lui pour la transmission à IGN et pour la diffusion sur internet)
Réponse : il s'agit de donner aux collectivtés, à tous les membres fondateurs (les partenaires)et à la DGI, la co propriété de la base de données constituée (PCI vecteur assemblé): chaque propriétaire peut ainsi
user du cadastre comme il l'entend, sans les anciennes restrictions sur les produits composites sur des limites de diffusion : il n'y a plus de limite.
Mais ce n'est pas cet article qui a permis à la DGI de céder son cadastre à l'IGN. Cette opération s'est faite avant, la DGI ayant mis à disposition de l'IGN son cadastre (image et / vecteur) feuille à feuille (fichier par fichier) dont elle a la propriété intellectuelle et droit d'auteur.

. Qu'en est-il des collectivités ayant signé une convention ne contenant pas cet article ?
Réponse : voir premieres réponses. Mais le contexte écolue forcément avec le projet de cohérence de la BD Parcellaire mené par la DGI et l'IGN.
L'AITF a exprimé le souhaite d'être associé à la démarche pour mesurer l'impact de cette cohérence
- aussi bien sur le plan technique car si l'IGN remet en géométrie à sa sauce, le cadstre PCI vecteur va bouger .... et quid de nos données (PLU par exemple) qui s'appuient dessus ...
- que sur le plan propriété de la donnée : allons nous bien rester le propriétaire ce cette donnée que nous avons financée ? il le faut bien entendu.

. DGI peut-elle transmettre en toute légalité à IGN ces données qu'elle n'a pas financées ?
Réponse : la DGI a transmis ses fichiers feuille à feuille. Elle en avait le droit puisqu'elle l'a fait ... La nouvelle question est vraiment sur la convergence. Il me semble que partout ou il n'y aura pas nécessité de remettre en géometrie des ilots ponctuels, le calage devrait être celui obtenu par la numérisation sous convention, justement pour limiter l'impact : c'est pouquoi les CT doivent être associées au projet technique.

. Peut-elle les mettre sur internet ?
réponse : OUI : en tout cas je suis pour : ça me semble complètement légitime que la DGI publie son cadastre avec des infos associées. Par contre, je suis surpris de cette publication via "communaleo". Je croyais avoir compris que seul le graphique serait publié via "communaleo". Je vais interroger les collègues de Bercy sur ce point.

. Les collectivités ayant payé cette numérisation peuvent-elles légitimement intenter une action contre l'état et le ministère si celui ci a transmis des fichiers dont il pas détenteur des droits de producteur ?
Réponse : je ne sais pas ... mais la solution me semble plus, être dans le concensus : les CT ont certes numérisé le cadastre vecteur mais la DGI gère le cadastre depuis 200 ans : il faut préconiser le principe du gagnant gagnant : tout est lié avec la convergence.

faut donc suivre ce dossier avec attention

Denis DELERBA
Mairie de Nice
Information Géographique
Animateur national GT SIG Topo de l'AITF


Denis DELERBA
Esri France

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#3 Mon 27 November 2006 22:45

jo-mo
Juste Inscrit !
Date d'inscription: 24 Nov 2006
Messages: 8

Re: Droits de producteurs (numérisation cadastrale)

C'est un grand bonheur de voir que quelqu'un s'intéresse à mes interrogations.
Ce n'est pas pour rien que je parle de cette retrocession des droits de prod en ce moment vous vous en doutez. C'est parce que c'est à mon avis le seul garde fou au grand n'importe-quoi du business-service (communaleo ou autre ; quoique l'alliance E**I/IGN... tout de même...une solution libre passerai encore...mais là c'est un peu gros...bref) et tout ce qui va en découler.
Je dois avouer suivre la numérisation cadastrale depuis quelques années maintenant que le silence voire le mutisme des acteurs me déçoit un peu (il n'y a que les représentants des services fiscaux qui font la grimace quand on leur souligne l'incohérence de leur discours et de leur textes).
Je dois également dire qu'après lecture des différents projets de nouvelles conventions il est difficile de ne pas considérer que la rétrocession des droits de producteur n'est pas liée à la transmission à IGN (c'est marqué dedans) et à la diffusion sur internet.
Je trouve néanmoins toutefois tout ça hyper scandaleux (le désangagement financier de DGI et la volonté marquée de récupérer ces droits n'est tout de même pas neutre !!!). Je me rappelle déja qu'à l'époque où la DGI finançait 20% une compensation technique était demandée aux autres partenaires (tables à digit / traceurs / logiciels / formations.. le matériel devait être rendu quelques années plus tard...mais ...). A cette époque la DGI payait et était co-producteur... Vers 1998 - 99 la DGI ne finance plus mais demande toujours du matériel des logiciels etc etc qu'elle devait rendre quelques années plus tard... mais.. (entre temps parfois des CDIF réclamaient évidemment un renouvellement de matériels mis à leur disposition car il était devenu obsolète...)
(Voici ma théorie du complot puisque je dois être le seul à être outré) La différence c'est que la DGI n'est plus propriétaire de droits sur les fichiers produits. Et elle s'en rend compte quand elle souhaite mettre sur internet le cadastre. Pour ses scans ou pour les vecteurs qu'elle a produit tout ou partie elle peut. Résultat il faut ces droits sur les fichiers non financés (c'est quasiment impératif) le troc contre le libre diffusion du papier est une aubaine, toutes les mairies et comcom attendent ça depuis des années.

Je reprends quelques points dans le désordre :
"les anciennes restrictions sur les produits composites sur des limites de diffusion" : ne vaut-il pas mieux cette petite restriction qui n'implique rien (ajouter un nom/ un zonage / une astérisque...).
Quel est l'intérêt de cette libre diffusion du papier : AUCUN (quand on admet la mise sur le net du cadastre et que tout document dit "extrait cadastral" n'a aucune vocation en matière d'urbanisme, ni de valeur légale en vas de litige. D'ailleurs, encore une fois et il faut le rappeler à mon avis, des services déconcentrés de l'état ont favorisé pendant des années l'ambiguité relative à l'utilisation de ce fonds de plan en "l'exigeant" pour des dossiers ADS (alors qu'il n'est originellement demandé qu'un plan masse et plan de situation).

"Cette opération s'est faite avant, la DGI ayant mis à disposition de l'IGN son cadastre (image et / vecteur)" : je suis d'accord pour les scans et fichiers vecteurs financés en partie par DGI.

RAPPEL : tout cela  = argent des collectivités ! la DGI transmet à l'iGN et cet institut va revendre des produits et licences d'utilisation au financeurs initiaux !!!
Tout ça est sans doute normal (business is business) ??? IGN doit faire du chiffre, se marie ("temporairement" ?) avec des sociétés de services qui doivent faire du chiffre et ensemble ils vont solliciter les collectivités déjà financeurs pour leur vendre du service. Personne ne réagit, c'est beau. Après tout, on s'en fiche les CT ont les moyens.

Et pour le "donnant-donnant" il semble que fiancièrement les CT aient déjà beaucoup donné. NON ? le donnant de la DGI concerne uniquement la maintenance.
Le donnant-donnant il devrait se marchander entre partenaire de convention et DGI si amendement il doit y avoir
Les CT vont être perdantes perdantes et ne seront pas les seules à la fin (à voir comment les effectifs des CDIF sont en train de fondre).

J'ai l'air faché comme ça (à peine aigri en fait) mais bon si les ayatollah de l'information géographique ne font pas plus de rafus et sont si résignés (comme j'ai pu le constater régulièrement en discutant avec eux) c'est qu'ils pensent que ce qui se trame est bien.. tout va pour le mieux. Les lois du marchés sont impénétrables.

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#4 Tue 28 November 2006 09:51

ChristopheV
Membre
Lieu: Ajaccio
Date d'inscription: 7 Sep 2005
Messages: 3170
Site web

Re: Droits de producteurs (numérisation cadastrale)

Bonjour,

   Vous soulevez ici un problème important. Je serais plus nuancé sur certains points, et sourtout obligé de garder une certaine réserve, étant géomètre du cadastre, et abordant ici un sujet extrémement sensible.

Le premier point que j'aimerais souligner est le coût de mise à jour des documents cadastraux: Documentation graphique et littérale: il est loin d'être négligeable.
Les méthodes de mise à jour ? Il est impératif qu'elles soient les mêmes sur l'ensemble du territoire, le fait qu'elles soient  assurées par une administration d'état permet normalement  cela.

Deuxièmement : la valeur du cadastre. Oui je sais ce n'est qu'un document fiscal, mais :
- Sur quoi se base un géomètre expert pour réaliser un document d'arpentage ?
- Quelle est la cartographie à grande echelle, autre que le cadastre, qui couvre l'ensemble du territoire ?
- Quid de l'obligation de conformité du cadastre avec la conservation des hypothèques qui elle produit des documents opposables aux tiers ?

Enfin une dernière remarque: Que penser de la vente (BDParcellaire vecteur) de données financée par une collectivité locale et mise à jour par un service publique ??? (Où se situe la valeur ajoutée chère aux liberaux ?). Idem pour la BD raster, une fois le géoréf effectué, (coût unique ), est-il normal d'acheter une mise à jour (où les coûts sont supportés par la DGI)?

Un projet de décret est en cours d'étude au Sénat, il devrait permettre au cadastre de déformer ses plans pour être adéquation topographique avec les modèles de données des autres acteurs (L'IGN particulièrement).
Mais les délai de mise en oeuvre et la rédaction des décrets d'application prendra volontairement du temps de manière à obtenir la situation suivante:
      L'IGN aura établi la cohérence géographique sur l'ensemble du territoire par le biais de sa BD Parcellaire (en s'autorisant les déformations nécessaires). La DGI n'aura plus qu'a intégrer ces nouveaux plans au vu du décret (qui comme par hasard viendra d'être autorisé à être appliqué), perdant ainsi la maîtrise topographique du plan et deux siècles de savoir faire.
Ceci est fort regretable, et de nombreux géomètres ou inspecteurs du cadastre en sont conscients, (conscients aussi de leur proche disparition) mais vous le savez ce ne sont pas les techniciens qui décident. Le rapport du député Lengagne n'était pas une utopie, on le voit s'appliquer chaque jour un peu plus.

Ceci est d'autant plus rageant que les techniciens du cadastre ont mis au point les méthodes permettant géoréférencer et de déformer le plan tant au niveau vectoriel qu'au niveau raster.
Chacun est compétents en son domaine, mais réaliser une carte au 1/25000 ce n'est pas du tout la même chose que de faire un plan au 1/1000, et la valeur foncière du cadastre ajoute une technicité suplémentaire.

Il est urgent que l'ensemble des acteurs de la géomatique puisse disposer de données (gratuites pour ma part) exprimées et assemblées dans un même référentiel,  mais doit on oublier l'expérience et la recherche de la qualité au bénéfice du bénéfice ?????

Christophe


Christophe
L'avantage d'être une île c'est d'être une terre topologiquement close

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#5 Fri 01 December 2006 13:35

Denis DELERBA
Participant actif
Date d'inscription: 5 Sep 2005
Messages: 55

Re: Droits de producteurs (numérisation cadastrale)

Bonjour,

En tant que responsable national du GT SIG topo de l'AITF, mon objectif est de faciliter l'émergence de l'IG en France et dans les CT et de défendre les intérêts de celles ci. Avec mes collègues, la stratégie adoptée est bien d'intégrer les organismes officiels comme le CNIG et / ou le milieu associatif comme AFIGéO et l'AITF, pour faire entendre la voix des collectivités et des usagers. Et nous sommes dans des positions de défense devant tout ce qui se passe. On propose des solutions mais que c'est dur d'être entendus. Nous ne sommes pas des méchants , ni des agressifs : on lutte avec nos petits moyens , noyés que nous sommes tous par notre travail quotidien de mettre en oeuvre le SIG dans nos propres structures. Et pourtant, je passe bien souvent auprès des instances, non pas comme un ayatollah mais bien comme un Ben Laden qui veut faire tout péter. La force actuelle de certains organismes fortement protégés et médiatisés est telle, que juste se défendre et faire un peu entendre sa voix relèvent de l'exploit, en tout cas nécessitent beaucoup d'efforts pour bien peu de satisfactions et tellement de frustrations. Mais, ce n'est pas de la résignation, je vous remercie de bien vouloir me croire : le rôle du vilain petit canard (car quand ce n'est pas Ben Laden, c'est le vilain petit canard) est bien difficile dans cette "jungle". La survie est prioritaire. Je dois y mettre la forme.

Je souhaite rappeler mon intervention au salon géo événement de Avril 2004 : j'étais invité à la table ronde en compagnie notamment des responsables DGI et IGN : ceux ci avaient déroulé leur discours : en attendant mon tour, je bouillais et griffonnais sur mon papier et j'avais improvisé le texte qui suit qui reflétait ce qu'on pensait au sein du GT SIG Topo de l'AITF : la salle avait applaudi pour la première fois de la session et ce longuement : j'étais content et je m'était dit "Denis, t'as raison, le petit monde de la Géomatique adhère à ton plaidoyer".

Je vous livre ce discours d' Avril 2004 : bien entendu, il faut replacer le discours dans son contexte de l'époque tant pour l'exclusivité que pour les coûts à revoir à la baisse.
A l'époque je croyais encore le revirement possible ...........


Discours de Denis DELERBA à géo Evenement de Avril 2004 : table ronde cadastre (je n'ai rien modifié du discours original dans le texte qui suit)

" Les collectivités (notamment à travers l'AITF) attendaient de l'implication de l'état dans la mise en ?uvre du RGE une collaboration constructive et collective, et non pas d'aboutir au contexte actuel qui met en évidence leur désaccord avec le projet de décret instituant un droit exclusif de l'IGN pour la mise en ?uvre d'un assemblage de produits dont l'usage sera finalement mineur au regard des SIG mis en place localement par elles.

Nous vivons presque un cauchemar .........alors qu'il y avait lieu de rêver

Il y a encore 70 Millions de parcelles cadastrales à numériser, soit 70 millions d?? pour une numérisation à la norme PCI vecteur. Avec une souscription de 1000 ? par collectivités territoriales, EPCI ... etc, on pouvait atteindre en 1 an, 50 Millions d?? ; en 2 ou 3 ans , une souscription annuelle de 500 ou 300 ? auraient permis de financer l'ensemble du cadastre vecteur sur la totalité du territoire national.
Avec les partenaires historiques ou potentiels, avec tous les services de l'Etat, tous les coûts sont encore à diviser.

L'état , les collectivités, les acteurs locaux, auraient pu alors se partager les taches pour la mise en ?uvre d'un véritable RGE orienté totalement SIG :

- tous pour la définition d'un nouveau cahier des charges incluant PCI bien entendu et pourquoi avec des spécificités pour la gestion du domaine public et du filaire de voirie

- l'IGN pour la Lambertisation des feuilles via des opération de géodésie, cette action étant la mission première de l'IGN : le tout bien entendu directement dans le RGF 93 : tous les acteurs pourraient aussi y participer si besoin localement

- l'IGN et la DGI auraient pu s'associer pour le lancement des marchés et le contrôle des opérations et opérer ainsi sur tout le territoire non encore concerné par les conventions locales, mettant ainsi en évidence les grands principes européens de subsidiarité

- les principes de mise à jour seraient re organisés avec l'implication des CT et de l'OGE dans la transmission des mises à jours du parcellaire numérique et du bâti via les permis de construire.

- la DGI et les CT mèneraient la réflexion nécessaire pour améliorer l'application PCI et les échanges Edigéo

- le monde de l'information géographique auraient accès au coup de livraison à l'ensemble des données, tous les financeurs en bénéficiant gratuitement ; un véritable engouement collectif et national se créeraient autour de notre métier : le monde de la Géomatique se verrait offrir un marché de 70 millions d?? sur 3 ans pour la constitution, et l'IGN, la DGI, l'OGE, les CT ... etc ... se verraient à l'origine d'un nouveau monde de fonctionnement complètement inter opérable.

et ...........

Au lieu de quoi, le territoire sera couvert par une BD parcellaire non conforme au PCI, au format Image bien loin des fonctionnalités SIG, payant et sans de réelles perspectives de mise à jour, et avec des conventions DGI IGN en Lambert zone, avec les CT démunies de leur droit de constitution de base de données.

L'état nous mène à un grand gaspillage de l'argent public et détruit la politique efficace de petits pas que les CT avaient engagée depuis 20 ans "



L' IGN et DGI avaient répondu : " vous proposez que les collectivités et les contribuables paient encore " :  réponse prémonitoire sans doute
...........


Denis DELERBA
Mairie de Nice
Information Géographique
Animateur national GT SIG Topo de l'AITF


nb : il doit bien y avoir sur la liste de ce forum quelques personnes qui se rappellent, non ?


Denis DELERBA
Esri France

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#6 Fri 01 December 2006 13:58

Maurice
Membre
Lieu: Montpellier
Date d'inscription: 5 Sep 2005
Messages: 5331

Re: Droits de producteurs (numérisation cadastrale)

Je n'y étais pas, mais a posteriori j'applaudis !!
Courage...

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#7 Fri 01 December 2006 15:08

Sylvie
Membre
Date d'inscription: 5 Sep 2005
Messages: 3066

Re: Droits de producteurs (numérisation cadastrale)

Bonjour,

Exact GeoEvenement 2004, je m'en souviens fort bien.
(Tiens, IGN exposait encore au GeoEvenement ?)

Soit pas triste Denis, on n'a pas fini de discuter dans les forums, de débattre dans les groupes de travail ! Rien que des sujets passionnants ! et qui font avancer le geo-schmilblik au niveau local !

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#8 Fri 01 December 2006 21:19

jo-mo
Juste Inscrit !
Date d'inscription: 24 Nov 2006
Messages: 8

Re: Droits de producteurs (numérisation cadastrale)

Niveau local.. hum hum.. un peu en contradiction avec la mode de la globalisation actuelle...
J'espère que ce qui vient ne va pas m'attirer vos foudres. Je vois qu'enfin le débat trop vite mis de coté à mon goût de la mise en place des nouvelles conventions de numérisation et surtout ce qui a poussé à cette mise en place.
Comme le disait un interlocteur précédent, Langagne n'est pas une utopie.
Evidemment dans la théorie le cadastre devrait être en ligne gratuitement (y compris les info nominatives), d'autant plus que pour la plupart les pmc ou scans ont été vectorisé par les collectivités et autres partenaires depuis 1999. Les collectivités seraient POUR dans la mesure ou elles l'ont payé.
La vraie gratuité du cadastre en ligne 100% = service public

Que se passera-t-il ? à l'avenir ? Vous le savez tous. Soyons catastrophistes : les bases de données parcellaires devraient prendre le pas sur le cadastre en lui même.  Les techniciens du cadastre laisseront leur place à ceux d'iGN (ou autres ???).
Pourquoi ??? PARCE QUE !!!

BD parcellaire (tm) va être vendue à divers acteurs qui vont mettre en place divers systèmes de services géolocalisé (payants) et le risque ultime est que même l'iGN à la fin y perde aussi !!! Tout le monde sait qu'un acteur débarquant avec des coûts de prod très inférieurs à ce qui se fait en France peut si il est malin faire très mal à IGN. Heureusement l'état donne un peu d'avance à notre institut.

On a entendu crier certains prestataires au moment de la phase de délocalisation de la prod de vectorisation des fonds de plan.  C'est bien passé de mode. Mais cela va arriver sans doute pour les géo-services. Moi perso, je m'en fiche, c'est la globalisation
qui veut ça. Mais qu'on ne parle pas de service public. de toute manière nos prochains élus (nationaux) passent toujours sous silence cet aspect délocalisation qui est dorénavant bien accepté par tous (non ?)
Les services ? on y vient, bientôt fleuriront les appels d'offre pour gestion de SIG par DSP. Les CT choisiront donc les gestionnaires de leur SI(G) plus clairement qu'aujourd'hui comme elle le font pour leur eau (on voit le résultat ! oops, ça m'a échappé), le gaz etc etc.
En tout cas certains se sont déjà placé. Au fait, je pense à ça, comment s'est opérée "l'alliance" (partenariat ahah) entre iGN et E**i – I****s ? (je demande cela sincèrement et pas ironiquement, c'est pour ma culture personnelle ; appel d'offre ???).

En attendant, j'en reviens à une question beaucoup plus terre-à-terre et objet de mes interrogations initiales :
iGN et DGI vont-ils, ont-ils l'intention, de diffuser le cadastre vecteur qu'ils n'ont pas financés quand ils n'ont pas les droits de producteurs oi se contenteront-ils des scans et vecteurs financés pour partie ???
Si il s ont cette intention, on pourrait imaginer plein de petits pics pour contrer l’évolution actuelle  :
- libre utilistation du service IGN par les collectivités ayant les droits de prod (si ce service est mis en place par l'état avec une solution libre). Et pourquoi pas une rémunération sur les ventes des produits élaborés à partir des fichiers propriétés des CT ?
- rachat des droits de prod des collectivités par iGN ou état, pour mise sur internet des plans vectorisés
- transmission uniquement des scan ou des vecteurs co-fianncé par l'étatà iGN
- boycott sytèmatique des sollicitation de la part d'iGN et autre partenaire de communaléo (ou autre appli) utilisant des données propriété des collectivités
- Attaque Systématique au TA si diffusion internet par iGN ou DGI des fichiers sur les quels la DGI n'a pas les droits de prod... Personne n'osera, je vous rassure.

J'ai rien contre iGN, leurs données sont parfaites (!?)(et à jour)...
Vous (nous), CT (CG CC CA) vous avez rêvé de SIG pour les petites communes, commencé à y réflechir, à mettre en place la reflexion voire l'architecture, et bien... iGN le fait (aussi) ! avec vos données, les leurs, (votre financement) contre une rémunération modique...

Bon Week end

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#9 Wed 06 December 2006 11:53

F. Taillefumier
Participant occasionnel
Lieu: Evreux
Date d'inscription: 6 Dec 2006
Messages: 31

Re: Droits de producteurs (numérisation cadastrale)

Salut Denis

Je n'y étais pas ; je n'en avais pas entendu parler mais j'approuve chaque ligne !

Effectivement un beau gâchis pour les intérêts d'un lobby.

Bon courage


Fabrice TAILLEFUMIER
Chargé de mission SIG / Evaluation
PNR des Boucles de la Seine normande
Maison du Parc - BP 13
76940  NOTRE-DAME-DE-BLIQUETUIT
Tél : 02 35 37 23 16
Fax : 02 35 37 39 70
www.pnr-seine-normande.com

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