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#1 Thu 10 April 2003 12:26

Georges Bertrandb
Invité

Referentiel adresses

Bonjour,
J'ai pris connaissance avec beaucoup d'attention de votre mail, que j'ai note d'autant plus
apres avoir participe au BRGM lundi 7 avril a la journee sur l'interoperabilite des donnees
geographiques. Je suis consultant, et je travaille pour la societe Objectivity qui developpe un
SGBD specifique pour des applications complexes, afin de lever les difficultes liees soit aux
volumes, au modeles des donnees ou aux architectures.
J'imagine qu'un systeme tel que le referentiel adresses est un systeme aux dimensions
complexes et volumineuses, et je serais heureux d'avoir votre sentiment a ce sujet et toute
indication que vous jugeriez utile.
Sincerement,
Patrick Declairieux.


Bonjour

Le Groupe de travail adresse propose deux fichiers assez differents, meme si le second est
une extension du premier :
1. Un fichier d’adresses non georeferencees qui permet de repondre a la question : cette
adresse existe-t-elle ? L’utilisation de ce fichier devrait etre obligatoire pour tous les services
publics ou la validite d’une adresse est importante. C’est un fichier volumineux mais tres
simple, avec une arborescence departement, commune, voie, numero.
Il s’agit essentiellement d’une compilation des nombreux fichiers existant au plan national
(FANTOIR, Hexavia, fichier des proprietes baties, fichiers clients EDF et GDF, voire Navtech et
Tele Atlas…) et au niveau local (referentiel adresses des SIG des communes et EPCI). C’est
un probleme assez simple de recherche des doublons puis de traitement des adresses
singulieres propre a chaque fichier. Ce traitement exige un travail de terrain (la voie
existe-t-elle ?). Il faut y ajouter le recensement des numeros, assez complexe (a partir du plan
cadastral et de releve sur le terrain).
Le travail de verification et de mise a jour, en toute rigueur, implique la reference a un graphe
des voies. C’est ce que font les collectivites locales qui disposent des meilleurs fichiers
d’adresses. Ce graphe pourrait provenir de la composante topographique du RGE. Ce graphe
est uniquement un outil, purement topologique, utilise pour le traitement des anomalies et
pour les mises a jour. Il n’est en aucune maniere integre au fichier qui reste completement
alphanumerique.
2. Un fichier d’adresses georeferencees : a chaque numero sont associees des coordonnees
x et y. La production de ces coordonnees pourrait provenir du graphe associe (forme de
troncon bornes qui permettent une interpolation), du plan cadastral (centroide de la parcelle
associees a telle adresse) et/ou, surtout d’un travail de terrain (que plusieurs editeurs ont
commence, sans parler du travail important que font les collectivites locales). La encore, si
l’on choisit d’utiliser le graphe des voies, ce serait uniquement pour produire des
coordonnees, Ainsi, a nouveau, le graphe n’est en aucune maniere integre au fichier qui reste
completement alphanumerique
La structure de ce fichier reste simple puisqu’il s’agit seulement d’ajouter deux attributs a la
liste des numeros figurant au premier fichier.

Ainsi la plus grande difficulte pour la mise en place d’un referentiel adresses n’est pas
technique. Il faut prealablement surmonter des obstacles importants :
- L’absence d’un support politique clair
- Le choix d’un maitre d’ouvrage (La Poste, l’INSEE, la DGI, l’IGN ou un groupement ?)
- Une definition claire du role central des collectivites locales et des contreparties qu’elles
recevront pour leur contribution. Ce sont elles qui feraient le plus gros du travail.
- La definition de modalites de financement viables

Le financement pose en effet un probleme serieux. Un referentiel suppose en effet des couts
d’acces faibles (idealement la gratuite) et une grande souplesse de diffusion, afin de favoriser
l’utilisation la plus large. Cette large utilisation conditionne la qualite du referentiel en
permettant de faire remonter les anomalies (notamment les retards de mise a jour) et de les
traiter. Elle contribue aussi a la  valeur  d’usage du referentiel : il existe un effet reseau qui
augmente la valeur des donnees lorsqu’elles sont largement partagees, evitant les multiples
conversions et traitement des anomalies.

Il est clair que globalement la creation d’un tel fichier se traduirait a terme par des ecomies
pour les services de l’etat qui se chiffrent en dizaines de millions d’euros. Mais cela
n’implique pas que des financements soient mise en place, sauf volonte politique forte de
reduire les couts administratifs….

Vous le voyez, au stade actuel, les soucis sont plus organisationnels et politiques que
techniques…

Cordialement

Georges Bertrand

 

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