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éclairons, éclairons...
L'intérêt principal du cache côté serveur est de mettre à disposition des images prégénérées, sans qu'il soit besoin de les fabriquer à la volée comme dans une requêtes WMS standard. Comme dans GoogleMaps, l'ensemble des images possibles, sur toutes les échelles, est stocké sur le serveur et peut donc être envoyé au client sans solliciter le serveur cartographique. L'inconvénient est que le système impose l'usage d'un client capable d'effectuer les appels WMS selon une grille prédéfinie (celle du cache) et selon des niveaux de zoom fixés une fois pour toute. Mais ce qu'on perd en flexibilité, on le gagne 10 fois en fluidité !
Côté client le cache est aussi utile, mais il est plus aléatoire puisqu'il dépend de réglages effectués par l'utilisateur.

OpenLayers n'a rien à voir dans la gestion du cache client, c'est le navigateur lui-même qui gère cet aspect, en fonction des en-têtes HTTP liés à l'expiration des pages (des tuiles donc).  OpenLayers appelle donc toutes les tuiles nécessaires, et le navigateur les pioche dans le cache ou les demande au serveur selon leur disponibilité.
Lorsque je parle des réglages côté client, c'est tout simplement le fait de pouvoir indiquer à son navigateur de ne jamais rien mettre en cache, ou de ne prévoir qu'un faible espace de stockage pour celui-ci.
Prégénérer sur le poste client ? Le navigateur n'est pas un logiciel SIG, il n'est qu'un afficheur. Mais si vous voulez embarquer le maximum de tuiles sur votre client, réglez le cache sur une grande capacité de stockage, parcourez consciencieusement l'étendue de la zone à cacher sur tous les niveaux de zoom utiles, et votre navigateur n'aura alors plus rien à demander au serveur. Encore faut-il que la date d'expiration des tuiles ne soit pas dans le passé... mais ça, c'est du côté du serveur que ça se gère, en indiquant par exemple que tous les JPEG issus d'un répertoire expire dans 1 mois.

TileCache peut aussi directement traiter un mapfile de mapserver, sans passer par du WMS. Il faut alors cependant disposer de mapscript en version python, pour lequel il existe un paquetage Debian (et peut-être d'autres), et qui est fourni avec MS4W pour Windows. TileCache peut aussi exploiter Mapnik.
Enfin, TileCache n'est pas la seule solution de cache carto puisque GDAL2Tiles permet de constituer des caches semblables, directement à partir des fichiers sources (TIF, ECW...)

Pour ce qui est de la rapidité d'affichage en tant que telle, il faut optimiser plusieurs niveaux :
- le serveur web lui-même
- la configuration d'Openlayers : si le cache est complet, préférer une couche Tilecache, qui structure automatiquement la requête pour aller chercher la tuile, sans passer par un processus intermédiaire
- dupliquer les sous-domaines pour multiplier les appels concurrents

Bon courage !

Dernière modification par Guillaume Sueur (Fri 26 September 2008 16:06)