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Bonjour a tous,

Je ne serai pas des votres ce jeudi 20 novembre a l'ENST, malgre le
grand interet du programme, malgre le plaisir que j'aurai eu a
rencontrer a nouveau ou a decouvrir de visu nombre d'entre vous avec
lesquels j'ai quelques souvenirs ;-)

Cela dit, si je ne suis pas la c'est parce que je me trouve sur un
terrain d'exercice (civil, cooperatif, citoyen si l'on veut) qui aurait
sacrement besoin de disposer au quotidien d'instruments (libres et en
ligne) et de pratiques (de pratiques surtout) de constitution
collective de donnees geolocalisees puisque telle est la ligne de mire
de cette journee du 20 novembre (si j'ai bien lu).

Nous irions plus vite et j'aurais ete libre le 20

Quelques mots d'explication car il s'agit ici d'apporter une petite
contribution a la journee du 20 en vous soumettant un cas d'ecole...

Donc :

Nous (RadioPhare) deployons ces jours-ci les premiers segments d'une
infrastructure de reseau coproduite par ses utilisateurs le long des
cotes atlantiques...

Cette idee avait ete formulee une premiere fois il y a quatre ans lors
du naufrage de l'Erika sous le titre Vigies Littorales tandis que de
talentueux volontaires telle Helene Durand apportaient a cette demarche
des elements de reflexion et d'action essentiels

Le projet des Vigies, quelque part ici
http://www.admiroutes.asso.fr/action/erika/messages.htm

Les travaux d'Helene Durand quelque part par la :
http://perso.wanadoo.fr/alise/ecarto/index_geodor.htm

Il nous a fallu quatre ans pour regler les problemes administratifs,
juridiques et techniques que posaient cette proposition... J'aimerai
vous demander, a vous qui vous reunissez sur ce theme s'il nous faudra
encore quatre ans pour regler les problemes que cela pose en matiere de
partage de l'information geographique ?

Des liaisons de 6km a 15km, 20km point a point, 5mbps dans les 2 sens
sur ces distances tout en respectons les limitations reglementaires de
puissance (je precise pour les amateurs eclaires) avec des savoir-faire
en jeu a 200% dans le registre du libre et des donnees libres...

Sur ce sujet un recent editorial d'Herve Le Crosnier
http://www.vecam.org/article.php3?id_article=258
SMSI-73 Telecommunications pilotees par ordinateur

c'est sur ce registre et avec les partenaires francais qu'il
mentionne que nous jouons cette partie tres serree...

Vous imaginez bien combien il faut arpenter le terrain pas a pas,
combien de reperages, combien de releves, combien de photographies, de
croquis, d'observations, combien de webconferences autour des cartes,
combien de points, de traits a reporter, combien de cotes a comparer
s'agissant de liaisons radio qui travaillent a vue, tout cela au service
d'une idee qui, pour mutualiser des ressources proprement reseau
(micro-telecom) necessite d'abord de mutualiser de l'information
geographique produite par ceux-la memes qui l'utilisent...

Je le disais c'est un cas d'ecole...
Aujourd'hui on se debrouille, a la main, empiriquement
IGN TOP25, double decimetre, crayon gomme, feutre,
jumelles... monsieur tout le monde quoi, le plus
souvent au bistro (la France d'en bas, quoi ;-)

J'aimerai que l'on aille plus loin, plus vite,
mais je n'ai toujours pas trouve l'equipe, le
produit, la demarche convaincante...

Y'a quand meme des sacres equipages dans le programme du 20 (je pense
notamment a Daniel Faivre et a l'equipe de CamptoCamp, David Jonglez,
Claude Philipona mais pas encore de propositions spontanees, pas non
plus de cle en main accessible a notre echelle, peut-etre pas d'idees
assez precises de notre cote (surement), bref je propose un GeodeDiamant
2004 a ceux qui sauront repondre clairement a ma question floue.

Amicalement,

Olivier

ps : tout cela etant dit, naturellement du point de vue de la
problematique de constitution/exploitation collective de donnees
geolocalisees