Le portail francophone de la géomatique

Nous sommes d'accord:
http://francais.directionsmag.com/artic … le_id=2895

En revanche, je pense qu'il nous faudra aller chercher les DBA Oracle pour poser ce type de question (usages de MapViewer et autres outils), car je doute qu'ils soient sur ces forums de géomatique.

Bruno

Bonjour,

Non seulement la tendance est-elle bien amorcée, mais cette intégration répond à de nouveaux besoins corporatifs: l'intégration et la centralisation des données.

En effet, au lieu de n'utiliser vos données qu'à travers la seule fenêtre qu'est votre SIG préféré, l'avènement de telles fonctionnalités
au coeur des SGBDs permet non seulement l'accès "toutes plate-formes" ou "tous SIG" mais également applique le concept
de bd forte par lequel les règles d'affaires, géométriques dans ce contexte se trouvent à être mises en application,
directement à même le SGBD et ce, peu importe la source de modification.  On peut ainsi désormais parler d'intégrité géométrique.

Pour de plus amples discussions, n'hésitez pas à me contacter.

Merci.

Bonjour Pierre,

Je suis heureux de vous lire ici.
Je me demande tout de même si les éditeurs de SIG traditionnels n'ont pas évolué plus vite que les éditeurs de SGBD, ces cinq ou dix dernières années.
Un éditeur comme ESRI ne vend plus vraiment, en tant que tel, sa solution ArcSDE. Il vend ArcGIS Server, qui peut se connecter à de nombreux SGBDR.

Nous sommes encore à la préhistoire des rapprochements entre ces deux mondes...comme ceux de la DAO et des SIG, pour la partie graphique.

Bruno

Bonjour Pierre,

Je me suis mal exprimé et je partage votre analyse : les éditeurs traditionnels de SIG, ESRI bien sur avec ArcSDE, MapInfo (qui connaît SpatialWare aujourd’hui en France (?) moi-même pas vraiment…), et STAR-APIC (éditeur « européen » d’une nouvelle gamme ELYX) ont capitulé devant les géants Oracle et Microsoft.
Les éditeurs qui sont rentrés dans le géospatial plus récemment (Autodesk, Bentley) ont profité de cette standardisation, me semble-t-il.

Quand j’évoquais la « préhistoire des rapprochements entre ces deux mondes » (éditeurs de SIG et de SGBD), j’avais en tête que Oracle a développé ses propres modules de géocodage, de routing, de visualisation (MapViewer), ces dernières années (mais je ne saurais pas les dater avec précision, mais disons moins de 10 ans ?), tandis que ces modules sont au cœur des moteurs des SIG traditionnels, depuis plus de 20 ans.

Au-delà des grands discours (tant des commerciaux que des décideurs informatiques), la valorisation de la dimension géospatiale des systèmes d’information n’est pas si ancienne, du moins en France.

Amicalement,

Bruno

Bonjour, Capitulation n'est pas le mot exact. il sous entend un hypothétique combat que Star-Apic ou d'autres éditeurs auraient perdu au profit d'Oracle ou Microsoft. En réalité il n'en est rien. A une époque ou les bases de données spatiales n'existaient pas (Star-Apic a une vingtaine d'années d'existence) les éditeurs ont bien été obligés de développer leurs propres gestionnaires de bases de données bien que ce ne soit pas leur métier à l'origine.

Maintenant qu'il existe des produits qui, de plus, deviennent des standards de faits, proposés par des entreprises dont c'est le métier, il eut été anachronique de ne pas évoluer et de s'entêter a maintenir des SGBD qui leur sont propres, non standards et fermés.