Le portail francophone de la géomatique

Bonjour,

Il n'y a pas de modération à proprement parlé, mais il y a des scripts qui vérifient les modifications et peuvent lancer des alertes en cas de problème. D'autres part, il y a la possibilité d'avertir les utilisateurs/développeurs lorsque l'on trouve des erreurs.

Y.

Robin,

Je ne suis pas sur que cela soit aussi simple Il faut d'abord avoir un objectif commun (les membres d'OSM ont-ils un objectif commun ?), il faut que l'asso soit un outil plutôt qu'un but (réunir des fonds, se compter officiellement, avoir une base légale pour la négociation ou la représentation officielle, etc.) et il faut vouloir et pouvoir (contributeur près à s'investir).

Concernant l'OSGeo-fr (OSGeo Francophone et non pas France), ces nécessités étaient réunis car nous avons créé la structure et les objectifs en même temps que nous avons travaillé sur des projets (traduction du journal de l'OSGeo et de la documentation du guide utilisateur de QGIS).

Y.

Robin,

Il ne faut pas confondre les objectifs de la communauté d'OSM et celle de l'association. Le flou est aussi entretenu au niveau de l'OSGeo-fr par moment. Une asso a pour objectif de permettre la gestion de ressource pour un projet (OSM ou ceux de l'OSgeo-fr).

Dans le cadre de l'OSGeo-fr, nous devions reprendre les objectifs de la communauté vis à vis de l'OSGeo. C'était aussi une manière d'officialiser les objectifs de la communauté.

Pour OSM il y a une peur que l'asso impose ses choix à la communauté. À mon avis cela ne risque pas d'arriver car les contributeurs ne sont pas dans le Bureau. Mais il est important de définir précisément ce qui est du ressort de l'asso et ce qui est du ressort de la communauté.

Y.

Je pense que tu t'es mal exprimé sur ce point, même si je comprend mieux maintenant ce que tu veux dire

Y.

Bonsoir,

Parles-tu des outils mis en place pour organiser la communauté des contributeurs ? Actuellement, c'est une fondation anglo-saxonne qui sert de relais pour assumer les besoins (notamment en terme de com, d'infras, etc.). Récemment, devant l'ampleur qu'a pris le projet, émerge le projet de mise en place de correspondants nationaux. Certains sont demandeurs (Espagnols, entre autres). D'autres, s'interrogent, à l'image de la communauté française, sur la constitution d'une entité nationale (association ou autre). Il semblerait qu'on assite à un mouvement similaire à celui qu'à connu l'OSGeo, mais je suis moins bien placé qu'Yves pour détailler ce point ; c'est juste une impression.

Si tu parles de moyens pour effectuer sur la base OSM un contrôle qualité,  il y en a de plus en plus, chacun spécialisé  dans son domaine : limites administratives, géocodage des adresses, sémantique des tags, routing, etc.
Toutefois, foncièrement créatif et donc non bridé, il n'y a pas de base OSM 0.x, de milestone ou autre plan prévisionnel sur laquelle pourrait être "garanti" (guillemets importants) un minimum de qualité. Notre cahier des charges est un wiki que même les plus fervents contributeurs ont parfois su mal à suivre (expérience vécue ;-).
La base OSM est un matériau, multi-échelle, multi-usages. Nous ne faisons pas de présupposés sur les utilisations qui pourront en être fait.  Le dogme actuel est "nous ne tagons pas pour le rendu".

C'est donc à chacun utilisateur final, en fonction de ses besoins identifiés, de son territoire, de procéder à l'évaluation non seulement de la qualité des données, mais également de l'écologie des contributeurs sur le sujet ou le territoire. Nous sommes "quelque chose" de nouveau, pas facile à classer dans un tableau comparatif.
Pour ma part, je reste persuadé qu'il y a un champ énorme pour que des professionnels valorisent cet entrepôt.

Denis, contributeur