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Bonjour,

Un coût à relativiser en tenant compte :
- ...des "bienfaits" de la mondialisation/délocalisation...
Pour mémoire : des marchés à environ 22 Frs (3,40 €) la parcelle en 1993/1994, environ 0,5 euros en 2009...
- Des techniques et des technologies qui ont bien évolué...
- des compétences accrues, des prestataires et des services ou opérateurs chargés des contrôles de qualité,
- Des règles d'assemblage qui ont également été assouplies (raccords entre feuilles notamment)
Rajoutons des services du Cadastre plus volontaristes dans leurs apports ou soutiens techniques, malgré les restructurations internes et autres réductions d'effectifs ...
On peut supposer que la qualité du produit livré s'est donc améliorée par rapport aux premières numérisations sous convention d'il y a 20 ans environ, malgré des coûts fortement moindres.
Le coût du rond-point ou des 100 m de voirie est une comparaison hasardeuse mais régulièrement utilisée...
Question subsidiaire : à qui le tour ? (ou quel sera le prochain département entièrement numérisé sous convention DGFiP ? )

Bonjour,

Concernant l'assemblage, il me semble qu'en Ille et vilaine les cadastres ont été assemblés a l'échelle des EPCI.

Sur tout le département, les déformations auraient été trop importante par rapport au cadastre d'origine. Mais je crois qu'ils y songent quand même ....

Tanguy

Bonsoir
En Dordogne, il y a eu une discution mené par le CG24 en ce qui concerne la numérisation du cadastre à l'échelle départementale (environ 550 communes rurales pour la plupart). Il y a eu des discutions avancées avec la DGI mais pour plusieurs raisons, il a été choisi de signer un contrat avec l'IGN pour la BDparcellaire.
Les raisons étaient le coût, le temps (surtout avec le grand remaniement au sein de l'administration des Impôts et la baisse des effectifs, en tout cas chez nous), et le continum géographique assuré (plus la concordance avec les autres bases de données de l'IGN car la Bdparcellaire fait parti du RGE).
Je ne suis pas un spécialiste de la géodésie, on a tenté de m'expliquer les différence, mais je ne me tenterais à essayer de vous les expliquer. Par contre, niveau données, la BDparcellaire est vraiment très légère ; c'est pacelles + bati. Ma ville a numérisé le cadastre avec la DGI et à mon arrivée, j'ai vu nettement la différence.

Par contre, la comparaison avec des ouvrages telle qu'un rond point ou la réfection de chaussée (voir certaines études en prospectives!) me parait pas mal à mettre en balance avec la numérisation d'un fond de plan qui est le socle primaire de la gestion des collectivités territoriale. C'est toujours difficile de montrer l'importance de l'acquisition de données pour le SIG aux élus, qui préfèrent souvent le dur et le visible et qui ont du mal a appréhender les besoins de données d'un SIG et le potentiel que l'ont peu en tirer.

Tout ça pour dire que l'on a maintenant en Dordogne un référentiel parcellaire cohérent sur le département, un projet de mutualisation d'achat de donnée IGN (PIGMAhttp://www.cartogip.fr/spip.php?rubrique22) et un projet de numérisation de l'ensemble des documents d'urbanisme à l'échelle de la région (création d'une couche "urbanisme" en somme). Le plus dur est de faire adhérer les établissements privés (notamment les gestionnaires de réseaux) pour pouvoir développer un outils complets de gestion des territoires.

Dernière modification par cyril_c (Wed 27 October 2010 21:06)

Bonjour,

Merci à tous pour vos informations.
J'ai entendu dire que l'IGN fournit depuis quelques mois ses fichiers de géoréférencement de la BD Parcellaire à la DGFiP (plus précisément aux CDIF qui en font la demande).

Certains assemblages pourraient ainsi être réalisé plus rapidement.

Certains projets de vectorisation (à l'échelle départementale) bénéficient-ils de ces avancées entre l'IGN et la DGFiP?

Bruno