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Bonsoir,

Vue que MySQL n'évolue pas beaucoup sur les aspects spatiaux, et que PostGIS évolue très vite, ce rapport bien que datant un peu ses conclusions sont toujours d'actualité.

Y.

Bonjour,

Effectivement, ce comparatif date un peu. Vous pouvez en trouver de plus récents en anglais, par ex sur le site bostongis.

En lisant rapidement la doc de la dernière version de MySQL (5.7: http://dev.mysql.com/doc/refman/5.7/en/ … ons.html), je vois que la cartouche spatiale a évolué en ajoutant la possibilité de tester les géométries elles-memes et non plus que leur rectangle englobant (bbox) comme c'etait le cas avant.

C'est une évolution importante qui permet de travailler avec les vraies géométries, désormais.

Parmi les points négatifs par rapport à PostGIS, selon moi:

• MySQL Spatial n'est pas une base de donnée relationnelle transactionnelle: les index spatiaux ne sont supportés que sur le moteur MyIsam, qui ne permet pas la création de clés étrangères, qui ne supporte pas les transactions (COMMIT, ROLLBACK) et qui ne garantit pas qu'une requête s'est bien passée.
C'est plutôt génant pour des applications en production.

• Pour déclencher l'utilisation des index, il faut utiliser une premiere fonction agissant sur les bbox et une fonction agissant sur les gémétries à tester:

... WHERE MBRContains(poly,g)
AND ST_Contains(poly, g);

Avec Postgis, l'utilisation d'un index spatial est automatique avec les prédicats st_*

• La liste des fonctions spatiales de MySQL est très courte par rapport à PostGIS qui dispose de plus de 250 fonctions pour traiter les géométries. PostGIS supporte aussi les types GEOGRAPHY (coordonnées lat-long), TOPOLOGY et RASTER.

• Les outils d'import/export de données spatiales sont moins nombreux pour MySQL que pour PostGIS.

Nicolas

Bonjour,
Je n'aurai pas la prétention d'un "bon" comparatif, mais si je suis "full" PostGis 2 je constate dans mon environnement pro que les problématiques d'analyses de données spatiales relatives à une volumétrie d'au moins un département sont traitées soit versus Oracle soit Postgis.
La version SQL server de MS semble absente.
Pour ma part le comparatif a été plus restrictif. La qualité technique de postgis comparée à la politique de licences propriétaires et ajoutée à la garantie d'une stabilité et d'une évolutivité, un code accessible, une documentation riche de nombreux "bons" forums ( ); ont fait que le choix devenait évident. J'ajoute pour éviter toutes polémiques relatives à ma grille d'analyse que l'équipe où cette analyse se fait a créé sa propre interface de visualisation et d'interrogation de données l'accès à la base spatiale par le code est donc primordiale, un code ouvert n'a ici que des avantages.