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C'est difficile à définir, parce que QGis est souvent utilisé avec d'autres logiciels libres. Si tu te restreins à QGis seul sans aucun plugin, il va manquer beaucoup de choses, ce n'est pas son but de remplacer toute la suite ESRI. Si c'est PostGIS+QGis+GRASS+SAGA+..., on n'est pas si loin.

Ensuite, tout dépend de ce dont tu as besoin. Raster/vecteur ? Topologie ? Statistiques complexes ? Cartographie avancée ? Tâches répétitives à automatiser ? Ces logiciels ont tellement de fonctionnalités que ce serait un travail gigantesque de faire une table détaillée et que ce n'est pas si utile de faire une table trop grossière. Par exemple, QGis et ArcGIS proposent tous les deux beaucoup d'options de symbologie, mais je trouve QGis plus puissant. Cependant, si on veut le décrire objectivement, il faut aller loin dans le détail pour que cela se voit.

Concernant la Géodatabase fichier noté *.gdb sur ArcGIS d'ESRI il n'y a pas d'équivalent.

Aussi, si vous comparez noté que sur GQIS une base de donnée type PostGIS avec Postgrès est obligatoire (ce qui n'est pas des plus facile)
En revanche sur ESRI la Géodatabase fichier noté *.gdb est très facile d'emploi et également pour des volumes importants.

Pour information: j'utilise les Géodatabases fichiers ESRI depuis plus de 3ans sur ArcGIS 10.0 est cela ne demande aucune connaissance en base de données, sur des volumes de la régions PACA soit 6 départements avec ArcGIS 10.0 et ArcGIS serveur avec des applications web sous flex.

nota: j'ai testé l'accès des Géodatabases fichier sous QGIS 2.4 cela ne fonctionne pas!

Cdt
JF BOIZET

Dernière modification par JFBOIZET (Tue 19 August 2014 22:01)

Bonjour,

Le mode de stockage (et d'interaction) des données n'est qu'un pan entre beaucoup d'autres (bien que non négligeable). Mais QGIS n'oblige en rien à avoir du PostgreSQL/PostGIS. C'est surtout, à mon sens, l'utilisateur, son organisation et ses besoins qui déterminent si oui ou non, il a besoin d'une telle archi ou pas. Et si besoin d'organiser les données en BD et pas juste en shapefiles sur son DD, il reste toujours l'option Spatialite ( plus simple de ce que j'en lis). Il existe d'ailleurs d'autres formats de BD que QGIS gère (en lecture/écriture surement). PostGIS n'est donc pas une obligation même si la doc (hors fichiers plats) en parle beaucoup.
Après, en termes de fonctionnalités (sans lancer ArcGIS à côté), je ne sais pas ce que permet aujourd'hui la GDB: sur ArcGIS, j'en suis resté à la version 9.3 et ça me servait alors plutôt de centre de stockage.

Pour l'avoir testé il y a quelque temps sur la version 1.8, ça marchait! Si ça ne marche plus (j'en ai pas pour tester), c'est peut-être juste un bug. On en avait d'ailleurs discuté ici...

Bonjour,

Pour ce qui est du stockage des données sous QGis on peut adopter trois démarches différentes.
Il est tout d'abord possible de se limiter aux classiques shapesfiles + dbf, mais on se heurte vite aux limites (insupportables) du fichier dbf (noms de colonnes limités à 10 caractères par exemple). Mais ce format suffit dans la majorité des situations. La seconde option est de recourir à SQLite (pour stoker les données) couplé à spatiallite pour les vecteurs et rasterlite pour les rasters. Cette méthode apporte de nombreux avantages. L'intégralité des couches et des tables qui étaient auparavant dispatchées en une multitude de fichiers (shp, shx, prj, dbf) sont maintenant regroupés dans un seul fichier. Ce dernier peut (dans mes souvenirs) contenir environ 96 TO de données. Mais lorsque l'on cherche à atteindre de tels volumes il est nécessaire de ce tourner vers une solution nettement plus performante POSTGIS/PostgreSQL. À ce stade on fait clairement appel à l'artillerie lourde. Contrairement à SQLite qui est conçue pour être une base légère et mono-utilisateur (un utilisateur, un ordinateur, un fichier) PostgreSQL est une base de données qui fait appel à une architecture client-serveur (même si on peut l'utiliser en local). Il s'agit par conséquent d'un système destiné à traiter de gros volumes de données et un nombre élevé d'utilisateurs. De nombreuses possibilités s'ajoutent à se que propose déjà SQLite, comme la possibilité de gérer l'accès aux données en fonction de chaque utilisateur. À noter également que la cartouche spatiale de PostgreSQL (postgis) est (à ma connaissance) extrêmement performante, mais cette performance ce paie en complexité.

Pour conclure sur le stockage des données la meilleur solution est selon moi l'utilisation de SQLite, il s'agit de l'outil présentant le meilleur compromis entre facilité et performances (il permet même de faciliter l'échange de données entre plusieurs utilisateurs puisqu'il n'y a qu'un fichier à échanger qui en plus se compresse relativement bien). Il s'agit également de la méthode la plus proche de la géodatabase d'ARCGIS. Toutefois SQLite à l'avantage d’être un logiciel libre ce qui limite les risques obsolescence du format .