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#1 Thu 24 September 2015 10:04
- chenauxmarées
- Participant occasionnel
- Date d'inscription: 17 Oct 2013
- Messages: 25
Pourcentage programmation dans un projet de serveur cartographique
Bonjour à tous,
Je me tourne vers vous car un projet de stage vient de m'être proposé ! créer un serveur cartographique de données acoustiques avec une interface de visualisation.
Voilà bientôt 5 ans que je travaille avec les SIG et bases de données associées, cependant la notion de serveur cartographique, d'après les renseignements que j'ai trouvé, possède une part de programmation Web pour la mise en service des données.
J'ai fait très peu de programmation web (langage php), j'aurai donc voulu savoir quelle était la part de programmation à réaliser dans un tel projet ?
25% ? 50% ?
Vos renseignements seront précieux, ils m'aideront à déterminer si je suis capable ou non de mener à terme un tel projet.
Amicalement.
Hors ligne
#2 Thu 24 September 2015 10:21
- Pascal Boulerie
- Participant assidu
- Lieu: France
- Date d'inscription: 12 Sep 2005
- Messages: 2947
- Site web
Re: Pourcentage programmation dans un projet de serveur cartographique
Le but d'un stage est d'apprendre.
En discuter avec ton équipe de profs pour savoir s'ils pensent si tu peux valider ton cursus pédagogique ainsi. Et penser aussi à voir si le stage permet une embauche ultérieure, ou non.
Par ailleurs, si ton calendrier de stage se cale bien avec le calendrier de cet organisme, autant profiter du fait que la plupart des étudiants ne sont pas candidats à un stage en cette période de rentrée universitaire principale. Ce qui devrait d'autant diminuer mécaniquement le nombre de candidats concurrents.
« L'État est désormais quasi déliquescent. » (José Cohen-Aknine, ingénieur X-Ponts, IGPEF, dans Déliquescence et renaissance de l'État.)
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#3 Thu 24 September 2015 11:06
Re: Pourcentage programmation dans un projet de serveur cartographique
Bonjour,
La réponse de Pascal est correct, mais je trouve la question intéressante d'un point de vue théorique. Je pars donc sur une réponse.
Alors comme toujours dans ce genre de question, la réponse courte est : cela dépend. Il y a plusieurs stratégies qui peuvent être mises en oeuvre et qui vont impacter les fonctionnalités, le déploiement, les compétences nécessaires et bien d'autres facteurs (performances, charge du serveur).
La première stratégie que tu sembles mettre de côté est une architecture simple basée sur des flux (WMS ou WFS). La partie programmation est à 0 %. Un GeoServer, ArcGIS server, QGIS server et pourquoi pas MapServer. Côté client tu utiliseras QGIS, ArcGIS, gvSIG, ou d'autres logiciels propriétaires compatibles avec les flux OGC. C'est simple (côté administration), efficace mais ca ne remplit pas la fonction de visualisation de données, création de carte de manière simple côté utilisateur (il faut utiliser un logiciel SIG).
Cette stratégie est toujours possible à mettre en oeuvre dans les deux autres stratégies car aujourd'hui on se base de plus en plus sur les flux OGC.
La deuxième, un poil plus complexe, consiste à partir d'une application clé en main (avec toutes les variantes possibles). Tu déploies l'application, tu la configures ensuite tu gères les mises à jour, les déploiements, les petits problèmes ici et là et surtout plus ou moins l'absence de possibilité de personnalisation des outils (ajout, modification). Selon les applications clé en main tu peux aller plus ou moins loin. Compétence de développement : 10-20 % (en fait par compétence de développement, j'englobe aussi une bonne connaissance des outils, langages web sans forcément les maîtriser). Déployer une application python, PHP avec du JavaScript côté client nécessite un peu de connaissance pour débuguer par exemple.
Enfin la troisième, partir de rien et tout développer. Compétence nécessaire : 100 % notamment : apache, PHP ou Python, JavaScript, base de données, gérer le système de configuration, maîtriser des aspects de sécurité (et notamment les injections SQL), le système de log, les performances (compression JavaScript), un code bien écrit, bien structuré pour que la maintenance et le débugage soit un plaisirs plutôt qu'une plaie.
Y.
Yves Jacolin, bénévole de l'association GeoRezo.net, agit au nom et pour le compte de l'association - Partageons ce qui nous départage !! - GeoRezo vous aide ? Aidez GeoRezo !
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#4 Thu 24 September 2015 12:16
- evaporite
- Participant actif
- Date d'inscription: 30 Mar 2012
- Messages: 54
Re: Pourcentage programmation dans un projet de serveur cartographique
Bonjour
Alors pour avoir fait l'expérience d'avoir pris en stage un programmateur/développeur pour faire un webcartograhique, en fait en plus de 6 mois il n'a pas réussi à faire le travail. Les soucis/erreurs qu'il a eu étaient :
1. il ne savait pas ce qu'était des données cartograhiques. (A priori ce n'est pas ton cas)
2. il a voulu tout redevelopper (apparement une erreur que font beaucoup de développeur débutant)
3. sa maitre de stage, moi en l'occurence ni connaissait rien en développement/programmation.
Donc pour moi, je te conseille de t'assurer de plusieurs choses :
- t'assurer une bonne source d'information (j'ai découvert les forums, et c'est top ! on ne remercie pas assez les gens qui répondent pour le temps qu'il consacre, parce que ça prend du temps), et si possible une personne ressource à proximité (par exemple ton maitre de stage ou un responsable informatique ...)
- il existe beaucoup de chose déjà faite, plus ou moins compléte, donc faire beaucoup de recherches , définir exactement la méthodologie de ton travail (depuis j'ai appris qu'on parlait de SPEC, en fait c'est tout ta doc technique, ...)
- t'assurer de la demande !!!! c'est peut être le plus important. Le plus gros souci que l'on rencontre dans ces projets c'est des soucis de communication : entre une connaissance de cartographie/SIG et un programmateur et le client final, le vocabulaire est très très différent, on ne se rend pas compte des contraintes, exigences des uns et des autres et du travail que cela demande. L'intéret des spec est donc de bien définir/encadré le projet. Ca sera ton document de référence, un peu comme sur une carte tu as une légende, et bien là tu as un document qui te sert de trame. Si ces spec sont bien défini, la suite du projet (le développement) est beaucoup plus facile. Un exemple concret, je souhaite faire des graph automatisés (un peu comme exel) à partir d'une base de données sous postgresql. Il existe plusieurs librairies qui font cela. Petit hic, pour certaines librairies il n'est pas possible de choisir la couleur. Hors le client/moi je veux que les gazons soit vert et les sablés jaune. Bah à cause d'un petit détail de ce type tu peux être obligé de reprendre entièrement le projet. faire les recherches de librairie, refaire les arborescences, refaire les requetes, et une partie de la base.
Donc il vaut voir combien de temps tu disposes, et pour moi, passer beaucoup de temps à faire ces SPEC, juste pour donner un ordre d'idée, je dirai 50 % après cela dépend de tes connaissances, savoir si la demande est précise ET écrite...
Plus elle est précise moins tu pourras passer de temps sur les SPEC.
Donc pour ma part, tu ne pourras répondre à ta question que quand la demande claire, précise et écrite sera définie ...
Ah oui et ca commence à être un standard mais pour ma part je ne maitrise pas très bien l'anglais et bah je perds beaucoup de temps à cause de cela !
Bon courage ...
Pour ma part je suis assez intéressée pour savoir les suites que tu vas donner.
de mon côté on a choisi postgresql (oracle est très bien mais chère) et les autres bases de données ne me permettait pas de faire tout les traitements/requetes
J'avais commencé à regarder leaflet, qui semblait répondre à mes besoins de cartographies
et pour le serveur, j'ai pas fini mes recherches, je manque de connaissance et de temps pour approfondir mes recherches/connaissances.
PS : juste pour te donner un autre exemple : je voulais faire un blog participatif , le stagiaire avait commencé à tout développer à la main, après 6 mois ca ne fonctionne pas ... j'ai pas pu donner de suite ... et en fait après recherche(mon compagnon est développeur), wordpress répondait à toute mes demandes, en 3 jours, j'ai mis mon projet en route... c'est moi qui l'ai fait donc quelqu'un de novice mais il y a beaucoup de doc ! donc vraiment attention et faire des bonnes recherches sur l'existant et faire des test pour savoir si cela répond à la demande et prendre des outils où il y a beaucoup de doc mais pas trop anciens non plus parce que la durée de vie des outils est limité dans le temps pour certains !
Enfin voila un retour d'expérience sur un projet similaire (d'après ce que j'ai rapidement compris)
Bon courage
Aurélie
Hors ligne
#5 Fri 25 September 2015 15:29
- chenauxmarées
- Participant occasionnel
- Date d'inscription: 17 Oct 2013
- Messages: 25
Re: Pourcentage programmation dans un projet de serveur cartographique
Bonjour à tous,
Merci infiniment pour vos réponse.
Yves et Aurélie, vous avez soulevé un point très important : redéfinir très précisément la demande de l'entreprise pour ce projet avant prendre la décision finale, chose que je vais m'empresser de faire. Par chance, j'ai un entretien de prévu fin de semaine prochaine, j'en profiterai.
Pascal, je suis tout à fait d'accord avec vous, d'où mon intérêt pour ce stage alors que mes compétences sont plutôt orientées vers la cartographie marine/littorale et le suivi de flotteurs. S'occuper d'un projet de A à Z, qui plus est dans le domaine cartographique à partir de données marines, c'est presque le stage parfait, hormis le petit point programmation. Mais comme précisé dan le message d'Aurélie et sur de nombreux forums, beaucoup de docs existent.
Quand à la possibilité d'embauche, si mes renseignements sont exacts c'est une entreprise qui n'a pas de cartographe/géomaticien. Le soucis, c'est qu'il est un peu tôt pour parler de possibilité d'embauche, en tout cas le représentant que j'ai eu au téléphone n'y a pas fait mention.
Merci encore pour le temps que vous avez consacré à me répondre, avec un peu de volonté, on se retrouvera peut-être bientôt sur le forum autour du webmapping
Amicalement,
Charlotte
Hors ligne
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