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Le récapitulatif des scénarios présente le scénario S4 de manière bien moins bucolique :
  - aéronef de moins de 2 kg seulement
  - hors de toute zone peuplée
  - hors de proximité d'aéroport
  - pour seulement une activité bien particulière (comme la photographie)
  - hauteur de vol < 150 m par rapport au sursol

On est encore bien loin de l'insertion dans la circulation aérienne.


Quant aux télépilotes formés à S4, le même site officiel recense comme structures ayant des télépilotes formés à S4 :
  - Delairtech
  - Rectimo air transport
  - Redbird France

Ce qui revient aux entreprises utilisant le drone de Delair tech.


Très pratique ce site du ministère, ça permet d'élargir ses connaissances.

Salut à tous,

Notre collectivité s'intéresse à l'achat d'un drone mais quand je regarde ce topic, je ne pensais pas à l'achat de tels drones comme l'ebee...
Gwen, tout se passe toujours aussi bien ? Après 3 ans, quelles applications avez-vous pu mettre en oeuvre et à succès ?

Si d'autres collectivités s'y sont mise, je suis preneur!

Yep, ok merci pour les docs, c'est très intéressant!
Le champ des possibles est assez énorme...De notre côté, nous nous attardons surtout sur la possibilité d'avoir des orthos plus régulières, peut-être que l'usage d'un drone serait disproportionné.

Bonsoir,

Je te conseille de regarder du côté du ppk en solution propriétaire ou avec rtklib en opensource, une utilisation d'un module ppk en vol couplé à la prise flash de l'appareil photo permet d'augmenter la précision. On est aux environs de 5cm en RMSE et à 3cm de variation sur l'ensemble du modèle sans geotag. Les points de contrôle ne sont pas exclus pour vérifier la qualité du modèle.
Quant à la centrale intertielle embarquée, mieux vaut faire calculer l'orientation par le logiciel de photogrammétrie que par une centrale inertielle. Il faudrait que je remette la main sur une étude universitaire mais l'apport de centrale intertielle en photogrammétrie n'apporte pas grand chose.

Sylvain

Micmac de l'IGN fait bien le job en opensource et est plus scientifique sur les résultats. Pix4d utilise majoritairement des logiciels opensource en surplus du logiciel SURE. Rajouter encore une surcouche par le biais d'un framework, je ne suis pas sûr que ce soit très performant

Utiliser un Dji Inspire n'est pas adapté à la cartographie de précision. L'inspire embarque un capteur dédié à la vidéo avec un rolling shutter dont le temps de parcours du capteur est très élevé (70ms). Même si vous ne voyez pas de déformation à l'oeil nu, les photos sont déformées et perturbe le calcul photogrammétrique. Pix4d corrige ces déformations mais ce n'est pas la solution, il faut mieux utiliser d'emblée un capteur plus performant que cet appareil.

40ha et 5000 photos, c'était vraiment pour la démo j'imagine. Parce qu'avec une aile volante on peut faire 150ha en 45min, 500 ha en une journée

Sylvain

Dernière modification par Sylvain33 (Wed 26 October 2016 21:05)

En tant que sigiste, je rajouterais qu'il faut quand même redoubler d'attention sur ce que nous vendent les compagnies de drone qui ne savent la plupart du temps que voler ...

Pour une collectivité, avoir du matériel en propre plutôt qu'une location (que ça soit un drone, un tacheo, un logiciel, etc.) permet d'avoir la main au niveau de la réactivité (contrôle du planning, pas de tracas de gestion de marchés) et des livrables (à force d'usage, l'outil est connu et maîtrisé donc on sait d'avance ce que l'on peut obtenir).

Après effectivement si le besoin est très ponctuel, l'acquisition ne fait pas sens mais dans les collectivités de tailles respectables le panel de compétences obligatoires qui peuvent bénéficier des produits de vues de drones est assez large pour rentabiliser.

D'expérience, j’appuie l'avis de Sylvain concernant les prestataires car si une poignée est très compétente, une bonne partie n'a qu'une très vague idée de ce qu'est une méthodologie correcte pour un usage photogrammétrique.

tao > je peux te donner mon retour à la métropole de lille, notre unité a deux drones et un pilote. L'utilisation est quasi-quotidienne pour un grand nombre de directions et d'usages (ortho, inspection, com chantier). Le gros point de vigilance que je te donnerais est de prévoir la gestion des réparations et l'acquisition de pièces de rechanges dans ton marché.

ça se défend pour une grande métropole comme Lille.

Sinon le message de JRM du jeudi 27 octobre 2016 garde toute son actualité.

Merci JRM. J'avais effectivement songé à prendre en compte les pièces de rechange dans le marché, et je vais y apporter une attention toute particulière.

J'insiste sur la réparation car sur selon le modèle du drone tu peux te retrouver dans l'obligation de passer par le constructeur pour des raisons de licences ou de non-habilitation des prestataires. Prévois un lot sur 4 ans avec un montant raisonnable par rapport au prix d'achat, les accidents arrivent très vite et les démarches administratives pour le réparer peuvent prendre facilement plusieurs mois. Certains fabricants proposent aujourd'hui des contrats de maintenance, c'est pas négligeable.

Patrice > brevet ULM

Un DJI Phantom 3 et un Inspire 2 équipé d'un capteur X5S. Pour le matériel, je conseillerais de pas lésiner sur le nombre de batterie et de chargeurs.