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#1 Tue 07 September 2004 12:04

Atirmost
Invité

Zones de chalandise d'une banque

De: Mostafa Atir
Bonjour,

Est-ce que la determination des zones de chalandise d'une banque a le meme principe d'un super marche par exemple ?

Merci a tous
Mostafa Atir

 

#2 Tue 07 September 2004 12:04

Antoine Bertheas
Invité

Re: Zones de chalandise d'une banque

Bonjour Mostafa,

La question est de savoir ce que l'on entend par zone de chalandise.
De mon experience, 2 grands types de zones recouvrent cette denomination :

- ZC  theoriques  :
Ex 1: Zones primaire/secondaire/tertiaire determinees par des temps d'acces
(5/10/15 min par ex)
Ex 2 :Zones basees sur la modelisation du comportement client en fonction de
variables d'environnement, de la taille du PdV, de sa nature, ...

_ ZC  observees
Ex 1 :Zones determinees par la penetration ou le volume de clients agreges
du PdV. Dans ce cas on peut considerer la zone regroupant 50% des clients
puis 75% puis 90%. L'agregation des clients peut se faire par distance
croissante ou penetration decroissante.
Ex2: D'autres services d'etudes  considerent que la zone de chalandises
correspond aux zones ou la penetration atteint un certain niveau de parts de
marche ou a un certain CA/menages par exemple.

Il y a donc des zones de chalandises plus ou moins theoriques et/ou validees
sur le terrain. D'ailleurs ce que l'on peut ou ne pas faire depend aussi des
donnees que l'on a a sa disposition. Dans le monde bancaire on possede
l'adresse des clients (pas toujours tres bien mais c'est un autre debat), ce
qui n'est pas le cas en GMS, ou on ne dispose la plupart du temps que des
adresses des cartes de fidelite ou du code postal (ce qui est parfois
suffisant). En GSS comme par ex en electro-menager les PdV possedent les
adresses figurant sur les bons de garantie.

La question de la ZC est aussi posee par le rapport qu'entretiennent
spatialement, culturellement, ... une offre et une demande dans un marche et
dans un espace local qui ont leurs specificites.
On est souvent client d'une banque mais client de plusieurs magasins ou
types de magasins. On peut etre client d'une banque mais faire ses retraits
en gab dans une autre. Une riviere peut scinder la ville et influer sur un
comportement de frequentation, etc. ...
La  consommation  du lieu de vente ou de contact entre le produit et le
client n'a pas grand chose a voir dans le monde bancaire et en GMS. De mon
experience, en distribution on a souvent tendance a mesurer le lien Clt-PdV
par la frequentation alors que dans le monde bancaire il est plutot question
d'etre client ou pas (une personne ayant une adresse et possedant un compte
de depot par ex.).

Des notions de temps et de rythmes interviennent aussi dans la relation
consommateurs-points de vente, des aspect mouvants, pulsatifs. A titre
d'exemple, la ZC d'un hyper n'est pas la meme en semaine et en we, en
periode de fete, a la rentree des classes ou en semaine  ordinaire ... Il
est aussi possible de desagreger une ZC globale par univers, par produit,
par type de clients, ... Un client-banque particulier et un commercant
ont-ils le meme rapport de proximite et avec leur point de vente ?

Il y a donc plusieurs facons de voir les choses et cette question peut vite
devenir assez compliquee !
Comme toujours, la methode par laquelle vous envisagez de construire vos
zones depend en grande partie de ce que vous voulez mesurer et ce a quoi cet
espace de reference doit vous servir (action co, transfert de clientele,
partage du marche, suivi du business, ...).

Voila tres rapidement qq exemples qui je l'espere vous aideront.

Bien a vous,
Antoine

 

#3 Tue 07 September 2004 12:19

Philippe Latour
Invité

Re: Zones de chalandise d'une banque

Bonjour

Tres bonne reponse de Antoine, a laquelle j'ajouterai brievement qu'il y a
tellement de comportements clients differents que chaque point de vente
devrait voir calculer sa zone de chalandise avec des methodes et des moyens
independants de tous les autres.

Par exemple les distances / temps de trajet que les clients sont prets a
subir varient considerablement en fonction a la fois des zones geographiques
et de la typologie de la clientele.

Cordialement

PH.LATOUR

 

#4 Mon 13 September 2004 15:59

Flaigre
Invité

Re: Zones de chalandise d'une banque

De: frederic laigre
les zones de chalandise des agences bancaires et des supermarches ne peuvent etre comparees a la fois dans leur conception et dans leur realite geographique et ce pour de nombreuses raisons.

Pour ce qui est de la conception, il ne faut pas oublier que les agences bancaires font partie d'un ensemble tres complexe et qu'ils ne s'adressent pas a la meme clientele que les supermarches.

Les banques s'adressent certes a des particuliers (au travers de nombreux segments de marche), mais aussi a des entreprises, a des professionnels (commercants, artisans...) et a des associations.

Une palette de clients bien plus diversifiee que celle des supermarches.

Les agences bancaires peuvent egalement avoir differentes natures : rurales, urbaines, centrales par exemple, l'ensemble formant un groupe local.

Le but de ces agences est de recouvrir l'ensemble d'un potentiel identifie a un niveau local. Bien souvent 10 a 20 agences sont necessaires pour couvrir une zone de chalandise moins importantes que celles d'un hypermarche.

Les agences urbaines et centrales se voient attribuer des zones d'exploitations reduites a quelques iRIS, les zones rurales elles se voient attribuer l'exploitation d'un bassin d'emploi relativement important et des communes et villages avoisinants.

Une variable change aussi entre un supermarche et une agence bancaire, quand la volonte des supermarches est d'agrandir leur zone de chalandise, la vocation des banques est plutot de reduire les zones d'exploitation existante en implantant de nouvelles agences en renforcant ainsi leur volonte de proximite.

En effet, les consommateurs acceptent de parcourir des distances plus ou moins importantes en fonction du produit qu'ils souhaitent consommer. Les produits bancaires sont souvent consideres comme des produits necessitant une proximite importante. La qualite et le nombre de services fournis etant la variable qui permet de moduler ce comportement. C'est pour cela que les zones de chalandise theoriquement tres reduites des agences centrales se voient attribuer la majorite de la clientele d'un groupe local ( plus de 70 % de la clientele bien souvent).

Les banques presentent egalement la caracteristique de ne pas etre generatrice de flux de clientele, compte tenu de la nature des produits proposes. En effet, elles seront moins attractives qu'un supermarche ou qu'un magasin specialise par exemple. Dans cette optique, les banques ont tendance a s'implanter au sein de   centre de vie  (centres villes, dans ou a proximite des centres commerciaux...).

Une banque ne peut pas etre rentable si elle se met a l'ecart de ces centres de vie, elle ne pourrait etre non plus si elle s'implantait au centre d'une zone d'habitation. Les banques ont besoin de s'implanter au sein ou a proximite d'un centre attractif, deja existant. En effet, comme je le disais precedemment, les banques n'ont pas la possiblite de creer elle meme des flux de clientele, contrairement a des supermarches ou a d'autres types de magasins.

 

#5 Mon 13 September 2004 15:59

Flaigre
Invité

Re: Zones de chalandise d'une banque

De: Frederic LAIGRE
J'ai omis de parler de la diversite des segmtns de marche : les banques s'adressent a des clients de nature differentes : les particumliers, les entreprises, les professionnels et les associations. Chacun de ces segments etant divises en sous-segment.

Le but des groupes locaux est de couvrir, au niveau local, l'ensemble du potentiel identifie. La cible etant vaste et les consommateurs ayant des comportements spatiaux quaisement similaires.
J'entends par la que les consommateurs vivant au sein d'une meme zone se verront dans la majorite des cas de figure vont adopter les memes comportements de consommation.

Le lieu d'implantation des agences vont donc contribuer a leur specialisation dans un segment ou un segment de clientele tres particulier, meme si elle a vocation a proposer une gamme de produits completes et a s'adresser a une large pallette de clients.

 

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