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De: annabelle
Bonjour,

De maniere resumee:

La lambertisation est en fait un calcul d'aerotriangulation. Le principe est le meme que pour traiter un chantier de stereopreparation.

Chaque feuille de plan est assimilee a un couple cliche. Pour chaque feuille de plan on determine les points communs (remarquables type angle, depart de parcelle ...) a deux feuilles contigues: il s'agit des points de passage.

Ensuite on determine les points d'appui (GPS, ou deja connu en lambert), le nombre et l'emplacement des points d'appui est determine comme suit:
Au moins un point a chaque angle du bloc (commune ou partie de commune a Lambertiser) puis un points tous les trois feuilles en peripherie.
Ces points doivent etre connus en lambert ou mesurables sur le terrain (GPS), et doivent etre formellement identifies sur le PMC.
En pratique chaque point d'appui est double ou triple.
Le calcul de transformation dit en bloc est applique, (il s'agit en fait d'un calcul d'aero avec nadirs a z=0). A l'issue du calcul a chaque feuille de PMC est attribue une adaptation d'helmert(a,b,p,q)
Chaque feuille subit donc une rotation une homothetie et une translation.
L'emq global, l'emq entre points d'appui, et l'emq entre points de passage determines a l'issue du calcul peuvent etre modifies en reprennant le calcul avec des points en moins (d'appui ou de passage) sont dont l'emq individuel est trop fort. Le choix des points retenu depant essentiellement de la personne qui gere le calcul et de la volonte de faire se raccorder les feuilles (faible emq sur les points de passage), ou privilegier le calage (faible emq sur les points de calage).

Pour les raccords de feuilles:

Si a l'issue du calcul: deux points M1, M2 appartenant a deux feuilles de PMC contigues et representant le meme point physique, ont chacun un jeux de coordonnees.

L'ecart constater entre ces deux jeux est soit dans les tolerances fixees par note technique interne DGI, dans ce cas les coordonnees definitives sont calculee par moyenne, si l'ecart est hors tolerances la situation est laissee en l'etat.
Ces ecarts pourront etre traites a posteriori selon la procedure de remaniement.

Ce calcul est tres theorique, le choix des points d'appui influe directement sur le resultat.

La connaissance terrain/PMC du geometre traitant est tres importante, en effet le choix de points d'appui uniquement dans des zones connues pour fausses entraine un EMQ important et ne reflete en rien la valeur du plan d'origine.

De maniere personnelle je prefere determiner les points d'appui par lever terrestre, ie je stationne le future point d'appui avec un tacheometre, puis je leve n points du plan situes a proximite (une dizaine, angle de mur , borne, maisons, ....) en essayant de mesurer au maximum les elements les plus ancien du plan (present lors de l'etablissement du dit plan), la position de la station sur le PMC est ensuite determninee soit par adaptation d'helmert, soit par calage graphique. Cette methode permet de controler a priori la coherence d'une zone de plan, et de fait d'utiliser une zone de plan comme appui non un point unique.

salutations

Bonjour,

La prestation est gratuite lorsqu'elle est réalisée par la DGI!

Je plaisante à moitié, en fait la problématique principale de la lambertisation (dans le cadre d'une convention) est le délai.

Soit elle est réalisée par la DGI : c'est long car il n'y a pas un GPS différentiel dans chaque CDIF, (un CDIF peut en disposer une à deux fois l'an pendant qq semaines).
Soit elle est réalisée par une entreprise (comment??) et vérifiée par la DGI, c'est long aussi, car pour vérifier il faut un GPS différentiel ....

Ceci dit, par rapport à Novembre 2002 les choses ont évoluée. LaDGI dispose depuis 2004 du logiciel DIANA2D qui permet la lambertisation à partir des fichiers scannés. Le gain en temps sur une commune de quinze feuille cadastrale est d'environ 50%. Reste le délai GPS.

J'ai developpé une version personnelle : DIANA2DCarto, qui elle permet la prise d'appui sur les orthos IGN. La lambertisation d'une commune de 15 feuilles prends environ 4 heures avec un PC correct (AMD64 3500+ & 2Go de RAM).

L'avantage de ces deux logiciels est une compatibilité complete avec la chaine de traitement cadastrale, les feuilles de plans peuvent être mise à jour pendant la phase de lambertisation, elles ne seront figées que pendant la numérisation/validation.
Ceci peut avoir son importance dans le cadre de plusieurs centaines de feuilles.

De plus la méthode exposée par "lesgeos"  qui est utilisée en interne par ces logiciels permet une gestion fine des raccords de feuilles, ce qui n'est pas toujours le cas dans un géoref à la feuille.

Tout ceci pour dire que si elle est  sans prise de mesures terrain, la prestation ne doit pas être très chère, et que si le cadastre s'en donnait les moyens ceci pourrrait-être réalisé à l'échelle nationale, en fin ce n'est pas grave il y aura bientôt la BDParcellaire.

Salutations

Christophe Vergon