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Rencontres QGIS 2025

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#1 Thu 07 June 2001 15:55

Yannick Ardouin
Invité

integration de leves topos

Bonjour,

J'envisage d'integrer des leves topos au 1/200eme au sein d'un SIG communal. Les leves couvrent actuellement environ 50%du territoire de la commune.

Notre SIG etant encore jeune , l'information contenue dans les leves (mobilier urbain, reseaux...) n'existe pas encore par ailleurs, elle n'est donc pas deja localisee sur la base du cadastre par exemple.

Des problemes de juxtaposition d'informations localisees a des echelles differentes (1/200eme pour les leves, et 1/1000eme pour le cadastre numerise) vont donc se poser puisqu'il faudra bien completer (par des saisies sur la base du cadastre) les zones non couvetes par les leves. Peut on considerer qu'il est coherent d'exploiter une meme donnee localisee a des echelles de precision differentes selon le lieu ou l'on se situe? Comment y remedier de maniere pertinente sans pour autant creer des doublons d'information ou des incoherences inacceptables?
De plus, je pense que diverses architecture de stockage des donnees (nombreuses!) contenues dans un leve topo peuvent etre envisagees.

Certains d'entre vous ont certainement deja eu a reflechir a ces questions, collectivites ou autres, et je suis preneur d'informations ou de retour d'experiences en la matiere.

Merci d'avance

Yannick Ardouin

 

#2 Thu 07 June 2001 15:56

Denis Delerba
Invité

Re: integration de leves topos

bonjour,

votre problematique est d'actualite. La donnee topo au 1/200 est sans doute
la plus onereuse, la plus echangee avec les acteurs locaux (archis,
geometres, opera  teur de reseau ....) et aussi la plus difficile a
integrer dans un SIG car comment integrer une donnee de cette precision
1/200 dans un SIG base sur le cadastre d'une precision moyenne
correspondant a l'echelle du 1/1000. Ceci dit son cout de realisation
merite bien qu'elle soit integree au SIG

il peut y avoir 3 cas (par exemple)
- collectivites ayant bati une veritable strategie autour du 1/200 et
allant vers tout le corps de rue releve. La pas de probleme, les donnees
sont integrees chaque fois qu'un leve se fait, ensuite il faut veiller aux
mises a jour. souvent pour y arriver il y a des conventions locales entre
partenaire (concessionnaire et ville notamment)
- collectivite faisant du leve au coup par coup : integrer les donnees
topos peut paraitre genant car on se trouve sur des zones topo 1/200 non
continues, on n'arrive pas a faire les raccords avec les parties de
precision cadastre : ceci dit, je pense que ce n'est pas tres grave, la
couche topo complete les autres informations voila tout
- la collectivite se lance dans l'etablissment d'un coprs de rue au 1/200
mais allege , c'est a dire l'emprise d ela voie de facade a facade plus les
entite s trottoirs : on obtient ainsi une couche d'information homogene a
un coup moindre (car on releve beaucoup moins de points) qui selon le
besoin sera completee notamment par le mobilier urbain ; cette couche topo
allegee permet de remplacer les details topo du cadastre et de faire une
vraie gestion des alignements. Par contre en final, quand on arrive a
l'exhaustivite topo 1/200, ca aura coute plus cher que si le 1/200
exhaustif avait ete fait d'emblee

Dans tous les cas, il faut avoir un CCTP bien structure et obtenir des
professionnels qu'ils rendent des fichiers conformes ; Souvent dans ce cas
on met a disposition des prestaires la nomenclature d'objet

Enfin, merme si ce n'est pas l'objet, les lois sur le LAMBERT 93 et sur les
plans de recolement de voirie, imposent a tous les acteurs des fichiers
refrences et de precision topo

Enfin toujours, une reflexion a l'attention de tous les septiques sur la
donnee topo 1/200 ...........
Si sur 1600 geometres experts, la moitie de leur travail est de faire du
leve topo, si le chiffre d'affaire moyen d'un cabinet est de 5 MF / an (je
ne pense pas exagerer), et si on considere que les collectivites sont a
l'origine de 50 % des leves topos ........... on obtient le chiffre de 2
milliard de franc par an de leves topos faits pour les collectivites et qui
souvent ne sont pas integres dans les SIG et donc en partie gaspilles

Dd

 

#3 Thu 07 June 2001 15:57

Michel ESSEVAZ-ROULET
Invité

Re: integration de leves topos

Voila une question recurrente qui n'a peut-etre pas ete suffisamment
debattue.

On a la une caracteristique des SIG de communes, que l'on ne retrouve pas
dans les SIG industriels qui regroupent de l'information plus homogene.

Dans une premiere hypothese il parait interessant de conserver des
informations identiques, mais d'origine differente, donc de qualite
differenciee (l'exactitude etant une composante de la qualite). C'est utile
pour un agent de pouvoir visualiser simultanement un fond de plan issu du
cadastre et des reseaux issus d'un concessionnaire. Les bords de la rue ne
coincideront pas vraiement, mais la superposition sera parlante. Cette
pratique est donc utile, donc justifiee pour une operation de reperage, et
valide le projet d'accumulation de l'information geographique.

L'utilite sera demultipliee si les informations sont bien structurees. La
structuration est d'origine, pour le cadastre numerise dans le cadre
conventionnel. Par contre, les travaux demandes au geometre par le passe
sont rarement structures en fonction du stockage en base de donnees
geogrphiques. Pour l'avenir, il convient d'assortir la commande d'un cahier
des charges (charte graphique) coherent avec la base de donnees communale.

Il va sans dire que l'utilisation des donnees doit s'adapter au processus
concerne :

Pour un avant projet sommaire, destine a preparer une decision, la marge
d'incertitude acceptable est plus importante que pour l'etude de l'avant
projet detaille. Dans le premier cas, des informations d'une exactitude
metrique pourront etre composees avec des informations d'une exactitude
decimetrique. Dans le second cas, il est evident que seules les donnees du
plan precis devront etre utilisees.

Une consequence est de qualifier l'information. L'amalgame de donnees de
qualite differente implique que la qualite de chaque information soit
connue. Cette pratique implique donc la description des donnees On utilisera
bien sur les normes decrivant les metadonnees.

Il est donc coherent d'exploiter concurremment des donnees de qualites
differentes, concernant des objets geographiques identiques. Dans la
pratique on ne cherchera pas a effacer les doublons, ni les incoherences,
sauf cas particulier.

 

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