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Bonsoir,
j'ai jeté un oeil rapide à votre source et j'ai quelques doutes sur cette affirmation... je crains que les auteurs ne mélangent des choses qui n'ont pas tant de chose que çà à voir. En astronomie, on peut acquérir un grand nombre d'images de la même zone du ciel à partir d'un point d'observation qui bouge très peu. Elles peuvent être ensuite combinées pour générer une image à plus haute résolution. En imagerie spatiale, la plateforme de prise de vue se déplace très vite par rapport à la surface qu'elle image (principe des satellites à défilement): SPOT n'a besoin que de quelques secondes pour acquérir les informations d'une scène de 60x60km, le radar d'Envisat prend environ 15 sec pour imager une scène de 100km de large...

Pour ce qui est du logiciel, nous en avons un très bon exemple pratique avec le supermode de SPOT5 (http://spot5.cnes.fr/systeme/311.htm). Celui-ci combine deux images acquises par deux barettes de capteurs CCD panchro, fournissant chacune une image à 5m de résolution. Ces deux barettes sont décalées d'un demi pixel. Un processus de reconstruction permet ensuite de générer une image à 2.5m de résolution. Si on extrapole l'idée brutalement, il suffirait donc de placer dix barettes de capteurs, espacées de 1/10 de pixel pour reconstruire une image avec une résolution 10 fois meilleure... mais je crois qu'un certain Shannon dit que ce n'est pas possible.

Bref, il n'y a pas de miracles et on ne peut pas inventer l'information lorsqu'elle n'a pas été captée...

JB

Si vous le souhaitez, vous pouvez contacter l'auteur initial – Thierry Lombry – à cette adresse-ci pour lui faire part de vos remarques : projetluxorion@texte-a-enlever.hotmail.com (et visiter aussi son site : http://www.astrosurf.com/luxorion/ )