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Salut a tous,
En reponse aux deux questions posees par J-F Behm, je me
permet d’apporter ma contribution a ce debat, d’autant plus
qu’il etait d’actualite dans notre structure il y a peu de
temps. La question etait : quelle est la solution
logicielle la mieux adaptee pour subvenir a nos besoins en
ce qui concerne « le passage du S.I.G. a la cartographie ? »
Association loi 1901 gestionnaire de sites naturels
remarquables en Savoie, nos besoins, en matiere de cartes
necessaires au suivi des actions du Conservatoire sur ses
sites d'intervention (besoin essentiellement interne
d’analyse spatiale) ou de cartes destinees a etre publiees
dans les plans de gestion et a etre communiquees sous des
formes diverses et variees, n'ont cesses de croitre. Nous
nous sommes, donc, dotes de logiciels qui permettent
d'automatiser les procedures de gestion des donnees et
surtout de logiciels avec lesquels il est possible
d’assurer une restitution cartographique adaptee a nos
besoins (S.I.G. mis en place en 1999).
Une mise en complementarite de logiciels SIG/SGBD/Carto-
Infographie me semble etre indispensable pour assurer le
bon deroulement des etapes qui menent jusqu'a la
representation cartographique finale. Notre S.I.G. est
ainsi constitue du couple de logiciels MapInfo - Microsoft
Access pour la gestion des donnees et Adobe Illustrator –
Mapublisher (Avenza) pour l’edition cartographique. Ce
dernier, en integrant des fonctionnalites S.I.G. dans
Adobe, permet justement de compenser les limites « du
moment » des S.I.G. bureautiques sur le plan graphique tout
en respectant les regles hierarchiques de construction et
de lisibilite.
L’outil-SIG assure, donc, au Conservatoire toutes les
etapes qui precedent la restitution de l'information
geographique (acquisition, traitement, analyse spatiale) et
l’outil infographique assure le reste (mise en forme finale
pour diffusion et communication). Avec cette organisation
(qui est une solution parmi d’autres), la conception
cartographique finale est ainsi optimisee car les limites
des outils graphiques, proposes dans la plupart des S.I.G.,
peuvent se reveler rapidement genantes si l’on souhaite
communiquer ces informations sur des plaquettes ou autres
supports pedagogiques (carte a petite echelle et a des
formats parfois difficiles ou se juxtapose des elements
disparates dans un espace restreint).
Les S.I.G. bureautiques ne peuvent correctement repondre
aux besoins de cartographie que s’ils sont utilises par des
personnes formes en matiere d’analyse de donnees et de
representation Carto-Graphique. Si on considere la
cartographie comme un langage de communication qui obeit a
des regles, elle necessite des competences et des savoir-
faire mais aussi des ressources ou fonctionnalites
logicielles pour y arriver.
Salutations

Marc Isenmann