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Bonjour,

Oui cette question de me taraude aussi : qu'appelez vous grande série ?
et aussi, quelle est la dimension en pixel de ces images ?

Disposez vous d'un budget pour ameliorer votre processus ?

JM

Bonjour,
oui, mais ce sont des images provenant de quel type de capteur? le modèle géométrique est il connu? sont-ce des blocs d'images en recouvrement? quelle est la référence géométrique utilisée et quelles en sont ces caractéristiques?

Ces questions sont importantes car elles permettront de savoir si tu as besoin d'outils "simples" d'orthorectification, gérant les modèles géométriques des capteurs les plus courants, ou si tu dois te diriger vers des outils photogrammétriques, gérant les mêmes modèles mais capables en plus de prendre en compte la topologie entre les images et de les calculer en bloc.

JB

Bonsoir,

si nous prenons par exemple les images Kompsat qui sont les plus
difficiles à orthorectifier, il s'agit d'une résolution d'1m, le capteur
de Kompsat est un capteur MSC de type "pushbroom-scanned with a single
nadir looking telescope" (cf: The KOMPSAT-2 payload consists of the MSC.
The MSC is a high spatial resolution imaging sensor which collects
visible image data of the earth's sunlit surface. The MSC, the primary
payload for the KOMPSAT-2, is a pushbroom-scanned sensor which
incorporates a single nadir looking telescope.)

nous travaillons principalement en projection UTM_19S ou en coordonées
géographiques GCS84.

Vincent

Nous pouvons vous en dire plus sur les fonctions "entreprise" que nous proposons; quelle est votre application de carto ? satellite ? Aérien ?

Ceci ne nous pose aucun probleme, nous avons mis en oeuvre une routine en mode batch qui permet de charger l'orbitographie, modéliser les GCPs et eTPs automatiquement, orthorectifier et mosaiquer, avec contrôle des perfs de spatiotriangulation;

Testé sur Ikonos en modélisation rigoureuse ( Geo ), Kompsat 2, Spot5 2,5m, Alos PRISM;
dans certains cas, nous pouvons carter en séquence entièrement automatique, particulièrement avec Spot5, Ikonos et Alos.

Produire 15 à 20 images par jour avec la qualité au bout est tout à fait jouable.

Vincent,

Oui, nous avons testé à la fois le support Oracl10 geoRaster, et le process entièrement automatique de spatio/aéro , ortho et mosaiquage/tuilage auto. Toutefois, Oracle10g se prête bien à la gestion de très gros chantiers, je dirais à partir de 1000 images et plus.
Si vous traitez environ 20 images par jour, alors l'exploitation de Geomatica sur Linux est largement suffisante; il suffit de l'héberger sur un serveur d'applications suffisamment bien dimensionné et de développer des process macro sous forme OEM ou macroscript (EASI); nous l'avons testé avec intérêt sur AMD x64 SuSE 10.1 et pouvons sortir des mosaiques de 200 G sans problèmes en quelques dizaines d'heures de traitement sur des dizaines de milliers de km2.

Erdas et Envi sont aussi d'excellents outils mais je ne pense pas sincèrement qu'ils atteignent le degré de puissance et de robustesse géométrique / radiométrique de PCI sur de telles tâches de production de masse. A noter que si vous produisez également du MNT , vous pourrez coupler Geomatica à Summit Evolution de DAT/EM qui est l'environnement interactif 3D professionnel adapté à Geomatica pour l'édition des MNTs.

NB SPOT5 et Kompsat-2 sont modélisés en paramétrique/3D (Toutin) sur geomatica alors que Erdas et Envi gèrent plutot des modélisations RPC ou projectives, moins robustes. PCI prend aussi en charge le repère orbital local et la précision de loc absolue, en particulier interessant pour SPOT5 , calé sur instrument DORIS.
Vous n'avez donc aucun besoin de points terrain et pouvez tout gérer en automatique.

Bonjour,

Je n'ai fait à mon sens que souligner que notre méthode de production cartographique s'appuie effectivement sur la théorie de Toutin matérialisée sur la chaine PCI, et inexistante à ma connaissance sur d'autres produits commerciaux;
cette méthode est particulièrement adaptée aux questions sur ce sujet et en particulier les méthodes mathématiques de modélisation physique qui répondent aux questions posées;

Veuillez vous référer aux multiples articles de Toutin, Cheng, Carbonneau, parus depuis la publication de la thèse de Toutin en 1985, et des étudiants ayant fait leurs stages de fin d'études dans notre société, notre article publié à l'ISPRS 2006,  je peux vous en donner les références si besoin.

Cordialement,
ALG

Bonjour Robin,

Il s'agit d'expérience réelle faite soit sur projet, soit en "testbed" pour Oracle10 - c'est donc un réel partage d'expérience technique et d'expertise.

Arnaud