#1 Tue 08 March 2005 13:34
- Alain DUPE
- Invité
BD parcellaire du RGE
Mes chers collegues geomaticiens,
Je vous soumets cette reflexion sur le RGE parcellaire dont les recentes propositions de l’IGN confirment mes apprehensions.
Le 4 juin 2004, j’ai saisi l’IGN d’une demande de partenariat pour constituer un Referentiel parcellaire vectoriel a partir du cadastre afin d’eviter les redondances d’investissement public et realiser la composante parcellaire du RGE dans sa version la plus avancees.
J’ai rencontre Mr Bertrand Levy, DG de l’IGN, le 21 septembre 2004 au cours d’un entretien qu’il a qualifie lui-meme de « particulierement ouvert et tres interessant sur les projets des collectivites locales du Var et la strategie commune DGI/IGN en matiere de plan parcellaire numerique ».
Suite a une reunion avec le service commercial local en decembre 2004 vers qui le DG m’avait renvoye, j’ai recu une proposition commerciale de RGE avec une premiere etape de georeferencement pour 31 communes dont 6 sont deja vectorisees en PCI :
- 106 500 €HT auquel s’ajoute 10 650 €HT (10%) de MAJ annuelle, soit sur 5 ans 159 650 €HT en licence d’utilisation « toute sphere publique »,
- Dont fourniture des elements de georeferencement des communes non traitees en PCI pour 57 600 €HT,
- Delai de livraison : fin 2005,
- Fourniture de la BD parcellaire vectorisee a partir de 2008 (par vectorisation automatique).
Je ne comprends pas cette offre ;
1/ J’ai fait une demande de partenariat en insistant sur notre demande et notre position AITF de RGE, produit non commercial. J’ai une reponse strictement commerciale.
2/ Mon estimation de la vectorisation du cadastre au prix haut de la fourchette des prestations actuelles (0,80 € la parcelle) est de 140 000 €HT ; ce qui veux dire que la BD parcellaire du RGE, pourtant financee a 70% par l’Etat, est plus chere que la BD parcellaire vectorisee en PCI par les collectivites territoriales.
3/ Sur les 11 communes de la communaute d’agglomeration, j’ai 9 feuilles non lambertisees que la DGI prend a sa charge.
IGN me propose le georeferencement par calage sur BD ordho et BD topo limite a la fourniture de 10 points par feuille de cadastre et m’indique qu’il faut georeferencer 238 feuilles sur 439.
Ce dernier point merite reflexion :
1/ La lambertisation de la DGI se fait par definition des coordonnees de points d’appui par une methode topographique (precision le cm) alors que l’IGN fait un calage au bureau sur des points definis au metre.
Comment un calage au metre peut-il etre plus precis ? J’aimerais comprendre !
2/ Comment l’IGN peut-il determiner que le georeferencement des feuilles lambertisees doit etre repris ? J’aimerais comprendre !
3/ Est-ce que cela veut dire que les 43% du territoire national – en forte progression actuellement - sous PCI realises par les collectivites locales doivent etre repris ? J’aimerais comprendre !
Il me semble que la BD parcellaire du RGE est une veritable arnaque pour les collectivites locales tant sur le plan de la satisfaction des besoins que sur la determination du prix d’usage.
Jamais un geomaticien territorial n’a ete associe a la definition de la solution technique alors qu’on nous explique partout que cette solution est faite pour les petites collectivites qui n’ont pas les moyens de vectoriser le plan cadastral.
On nous a promis que le prix d’usage du RGE serait tres bas. Nous constatons le contraire :
- une moins bonne definition (cadastre urbain degrade au metre),
- une information moins riche (le lien avec les fichiers reste a notre charge, perte des informations adresse du cadastre),
- des delais de disponibilite allonges (une BD vecteur a partir de 2008 au mieux)
- un cout plus eleve pour moins de fonctionnalite.
- Une tarification progressive en fonction du nombre d’utilisateurs alors que le PCI realise par les collectivite, co-finance a l’initialisation, est ensuite libre d’usage.
- Des MAJ payantes pour le RGE, gratuite pour le PCI.
Le Referentiel Geographique a Grande Echelle qui devait representer un atout essentiel pour developper l’usage de l’information geographique, faciliter la communication entre les acteurs et la comprehension des enjeux d’un territoire de plus en plus complexe aboutit au ratage annonce par les collectivites territoriales depuis plus de 4 ans.
Il existait pourtant une autre voie constamment defendue par les collectivites locales : L’Etat accompagne les maitres d’œuvre locaux avec une assistance a maitrise d’ouvrage de l’IGN dans le respect du principe de subsidiarite.
Je reste attentif a toutes vos observations.
Alain Dupe
Ingenieur chef de projet SIG a la Communaute d’agglomeration de Toulon Provence Mediterranee
Groupe de travail SIG/Topo de l’AITF
Animateur du groupe d’interet Collectivite territoriale et acteurs locaux de l’AFIGEO.
#2 Tue 08 March 2005 14:26
- Herve Couvelard
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
Vous avez de la chance, d'habitude les avis comme cela n'arrivent pas
sur la liste : ils sont moderes rapidement.
Je crois que vous venez de perdre vos status de post non moderes.
il y a plusieurs choses dont il ne faut pas toucher : l'IGN, la DGI ..
enfin tout ce qu'il y a de commercial.
L'IGN est en grande partie une grosse arnaque commerciale, mais comme le
dit un moderateur, tout le monde le sait, a quoi bon le dire ?(sic)
herve Couvelard
spectateur amuse de la liste geomatique
#3 Tue 08 March 2005 18:44
- Fabrice Thevenon
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
De: Fabrice THEVENON
Bonjour !
J'avoue ne plus rien y comprendre avec cette BD parcellaire...
Certe, le sujet est complexe et je ne suis vraiment pas un specialiste en cadastre, je commence juste a me renseigner.
Mais j'avoue trouver l'offre IGN de la BD parcellaire plutot interessante.
Je vais vous expliquer le peu que j'en ai compris a ce jour, et reprendre contact avec notre commercial IGN pour des eclaircissements.
Notre departement (le 64) comporte 547 communes et devrait etre couvert par la BD parcellaire en 2006 (je dis bien devrait...).
Notre departement n'est pas engage dans un processus de numerisation du cadastre.
Seuls quelques groupements de communes se sont lances dans cette demarche.
Dans le catalogue 2005 d'IGN, je releve les prix suivants :
- licence monoposte 33000 e HT
- ou licence monoposte + 5 ans de mise a jour : 44000 e HT
Pour les 547 communes du departement, ca ne semble pas trop excessif.
De plus la BD parcellaire est annoncee compatible avec les autres composantes du RGE (notamment ortho), ce qui est esthetiquement un plus.
Je crois avoir compris qu'en multipliant ce prix par 4.7, le CG + CDT + SDIS + ???, les CA, les CC, les syndicats, les communes et peut etre meme d'autres organismes pourraient etre equipes de la BD parcellaire + droits de representation electronique.
Donc pour un investissement public total de 209000 euros, TOUS les acteurs du departement pourraient beneficier de la BD parcellaire.
La BD parcellaire se presente sous 2 formes :
- Vecteur, la ou des vectorisations ont ete conduites (donc payees par les collectivites locales)
- Image la ou il n'y a pas de vecteur. Dans cette derniere version, il y a tout de meme un point avec un identifiant dans chaque parcelle, pour faire le lien avec les fichiers DGI.
Je comprends bien l'agacement et le sentiment de gaspillage de ceux qui ont deja paye une vectorisation et qui doivent a nouveau passer a la caisse.
Mais pour les autres, l'offre ne semble pas si mal non?
Nous aurons certe beaucoup de zones pour lesquelles seule la BD parcellaire image sera disponible et pourrons faire moins de choses qu'avec une BD parcellaire vecteur.
Et voir si un achat groupe interesse les elus des differents organismes...
Je vais donc continuer a me renseigner.
Merci de me faire parvenir des remarques si vous trouvez des erreurs dans mon discours.
Cordialement
Fabrice THEVENON
Ingenieur informatique-SIG
CG 64 Pau
#4 Wed 09 March 2005 16:28
- Alain DUPE
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
Le probleme n'est pas si complexe:
1/ Depuis 1993, les collectivites territoriales vectorisent le cadastre en convention avec la DGI:
- aujourd'hui 43% du territoire
- Une politique locales de vectorisation qui s'accelere: au moins 10 departements entier en cours aujourd'hui sans compter l'action de nouveaux EPCI.
Pourquoi cette action locale:
1/ la vectorisation du cadastre est un element du referentiel local qui reponds bien aux besoins des services locaux,
2/ l'evolution technologique et l'organisation de mutualisation des EPCI rend possible des projets qui autrefois n'etaient pas envisageable.
Pourquoi une politique nationale RGE:
1/ Dans un souci de standardisation,
2/ pour traiter les territoires qui n'ont pas les moyens de mener cette politique au niveau local.
Ceci est tres bien, sauf que:
1/ on nous propose de l'image alors que nous voulons du vecteur,
2/ pour arriver au meme partenariat public que dans les conventions locales, il faut payer plus cher (malgre les 70% d'investissement public) et abandonner des informations au passage pour le RGE.
3/ Je n'evoque pas le probleme d'evolution des referentiels qui, a terme, risqueraient de ne pas etre compatible ni la recuperation des BD financees par les collectivites locales.
Doit-on chercher la raison dans la constitution d'un referentiel de l'Etat qui serait en partie paye par les usagers locaux?
Doit-on prendre le risque de fournir un produit qui ne correspondrait pas aux besoins des utilisateurs en disant pour ceux qui n'ont rien, ce sera toujours mieux que ce rien.
Je ne le pense pas.
Car si nous avions recherche sur ce point l'organisation locale pour disposer d'un referentiel adapte, nous l'aurions plus vite et moins cher(cf les 43% du territoire en PCI et les 10 departements en cours de numerisation).
Je maintiens ma position initiale et reste attentif a vos observations.
Alain Dupe
Ingenieur chef de projet SIG a la Communaute d'agglomeration de Toulon Provence Mediterranee
Groupe de travail SIG/Topo de l'AITF
Animateur du groupe d'interet Collectivite territoriale et acteurs locaux de l'AFIGEO.
De : fabrice.thevenon@ [ cg64.frfabrice.thevenon@] cg64.fr
Envoye : mardi 8 mars 2005 17:38
À : geomatique@ georezo.net
Objet : [geomatique] Re: BD parcellaire du RGE
De: Fabrice THEVENON
Bonjour !
J'avoue ne plus rien y comprendre avec cette BD parcellaire...
Certe, le sujet est complexe et je ne suis vraiment pas un specialiste en cadastre, je commence juste a me renseigner.
Mais j'avoue trouver l'offre IGN de la BD parcellaire plutot interessante.
Je vais vous expliquer le peu que j'en ai compris a ce jour, et reprendre contact avec notre commercial IGN pour des eclaircissements.
Notre departement (le 64) comporte 547 communes et devrait etre couvert par la BD parcellaire en 2006 (je dis bien devrait...).
Notre departement n'est pas engage dans un processus de numerisation du cadastre.
Seuls quelques groupements de communes se sont lances dans cette demarche.
Dans le catalogue 2005 d'IGN, je releve les prix suivants :
- licence monoposte 33000 e HT
- ou licence monoposte + 5 ans de mise a jour : 44000 e HT
Pour les 547 communes du departement, ca ne semble pas trop excessif.
De plus la BD parcellaire est annoncee compatible avec les autres composantes du RGE (notamment ortho), ce qui est esthetiquement un plus.
Je crois avoir compris qu'en multipliant ce prix par 4.7, le CG + CDT + SDIS + ???, les CA, les CC, les syndicats, les communes et peut etre meme d'autres organismes pourraient etre equipes de la BD parcellaire + droits de representation electronique.
Donc pour un investissement public total de 209000 euros, TOUS les acteurs du departement pourraient beneficier de la BD parcellaire.
La BD parcellaire se presente sous 2 formes :
- Vecteur, la ou des vectorisations ont ete conduites (donc payees par les collectivites locales)
- Image la ou il n'y a pas de vecteur. Dans cette derniere version, il y a tout de meme un point avec un identifiant dans chaque parcelle, pour faire le lien avec les fichiers DGI.
Je comprends bien l'agacement et le sentiment de gaspillage de ceux qui ont deja paye une vectorisation et qui doivent a nouveau passer a la caisse.
Mais pour les autres, l'offre ne semble pas si mal non?
Nous aurons certe beaucoup de zones pour lesquelles seule la BD parcellaire image sera disponible et pourrons faire moins de choses qu'avec une BD parcellaire vecteur.
Et voir si un achat groupe interesse les elus des differents organismes...
Je vais donc continuer a me renseigner.
Merci de me faire parvenir des remarques si vous trouvez des erreurs dans mon discours.
Cordialement
Fabrice THEVENON
Ingenieur informatique-SIG
CG 64 Pau
#5 Wed 09 March 2005 16:29
- O Mougel
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
Tes arguments financiers sont valables mais tu n'abordent pas certains
aspects. A savoir :
Le cadastre est une competence de la DGI (pour combien de temps je ne
sais...)
Lors d'une mise-a-jour (c'est important pour le cadastre) la DGI qui ne
travaille pas avec la BD Parcellaire mais avec PCI image ou PCI vecteurs,
va fournir les fichiers a IGN qui devra les retraiter integralement. Cela
va induire un decallage continu avec la matrice cadastrale a n-2 - donc
quiz des mises-a-jour de la BD Parcellaire - comme si IGN n'avait deja pas
assez de boulot avec les autres composantes du RGE !!
Les operations de vectorisation, certes couteuses pour les collectivites
locales, permettent ensuite d'avoir des mises-a-jour gratuites de la part
de la DGI donc pas d'abonnements comme chez IGN
Il n'est pas bon d'avoir deux produits qui se disputent la meme valeur -
puisque le cadastre n'a pas de valeur juridique (discours de IGN) - Cela
complique tout et les territoriaux geomaticiens ont deja assez de
difficultes a hisser l'information geographique a la place ou elle devrait
etre !!!
C'est pourquoi la raison voudrait :
que tous les partenaires (DGI,IGN, collectivites locales, gestionnaires
de reseaux delegataires de service public) joignent leurs energies pour
aboutir a un cadastre vecteur, homogene avec un continuum spatial assure
(en partant du principe que si le cadastre est faux, autant le redresser
sur un referentiel plus juste (BD Ortho))
que la DGI arrete de voir son cadastre numerique comme une replique a
l'identique de ses sacro-saints PMC c'est-a-dire assouplisse les limites
des tolerances de correction des limites surtout en peripherie des
communes (sans passer par des operations de ramaniemment)
Que IGN arrete de vendre SON produit au detriment des operations de
vectorisation (en annoncant que demain (2008 !) le passage raster -
vecteur se fera sans intervention humaine
Malheureusement depuis 25 ans, il semble bien que la raison ne fasse que
de rares apparitions sur ce theme emblematique !!
Cordialement,
Olivier MOUGEL
Geomatique - SIG
Conseil General de la Gironde
#6 Thu 10 March 2005 14:42
- ELKAIM Arnaud
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
Bonjour,
Je ne voudrais pas embrouiller les esprits, mais en plus de ces 2
referentiels,
il faut ajouter le reseau Teria (ou reseau GNSS) qui est en train d'etre mis
en place par l'Ordre des Geometres-Experts.
Le but de ce programme est de mettre en place une base de donnee avec une
precision centimetrique et georeferencee des futurs leves topographiques.
On assiste donc a la mise en place d'un troisieme referentiel a l'echelle
parcellaire.
Pour avoir plus de renseignement, je vous conseille d'aller voir le
compte-rendu de la table ronde organisee par le SPDG lors du dernier Salon
des Maires et des Collectivites Locales, et si vous avez la possibilite, de
vous procurer le dossier publier sur ce sujet par la revue Geometre du mois
de fevrier 2005.
Cordialement,
Arnaud ELKAIM
Charge de mission SIG
Direction des Systemes d'Informations et de Telecommunication
2, rue Paul-Louis Courier
24019 Perigueux
Tel : 05.53.06.82.64
Fax : 05.53.06.80.28
#7 Thu 10 March 2005 14:42
- Services Géographiques
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
Bonjour,
une petite precision.
Le reseau TERIA n'est pas un referentiel parcellaire. c'est un reseau de
stations permanentes GPS permettant de se positionner avec un recepteur GPS
en temps reel avec une precision centimetrique. ce reseau est mis en place
par l'OGE et sera accessible a d'autres organismes par abonnement. vous
trouverez des informations sur: www.reseau-teria.com
L'objectif principal de ce reseau est de faciliter le rattachement des
travaux topographiques.
Cordialement,
Jean-Odon CENAC.
www.servicesgeographiques.com
#8 Thu 10 March 2005 17:27
- SIG CLAVE
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
2 points qui m'interpellent a mon modeste niveau :
- cette methode est aussi utilisable pour les vecteurs, y compris pour les PCI-vecteurs qui n'ont pas ete bien cales lors de leur realisation,
Je ne connais pas de plan PCI vecteur pas bien cales . Les normes DGI sont assez severes pour ne pas laisser passer de mauvais calage. Si le georeferencement ne reflete pas la realite c'est un autre probleme que la BD-Parcellaire doit rectifier.
En gros, avec un peu de souplesse, il y a des solutions qui evitent de se casser la tete. Mais la technique et l'economique ne pilotent pas forcement les decisions.
Effectivement aborde ainsi, le cote economique est occulte. Mais il me semble bien, au vu des criteres de selections des prestataires pour la numerisation cadastrale sous convention DGI, qu'il reste LE facteur decisif ! Comment justifier ensuite de doubler ces donnees, et de plus, suivant une grille tarifaire figee ?
Aucune collectivite n'a fait le calcul du gain qu'elle pourrait obtenir en faisant rectifier son cadastre numerise sous convention a la mode BD-parcellaire ? Elle serait pourtant proprietaire de cette version certainement a moindre cout. Certains departements semblent avoir franchi le pas.
De plus, je ne serai pas surpris de voire apparaitre rapidement des offres logiciel permettant de travailler independamment sur ces 2 versions simultanement si aucune solution administrative est trouvee.
A mon avis...
Romuald CLAVE
#9 Thu 10 March 2005 23:38
- François Aumonier
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
PCI-vecteur pas bien cale = pas de garantie de superposition sur un
orthophotoplan + pas d'assemblage intercommunal valide puisque la DGI ne
traite pas cet aspect. La BDParcellaire traite ces problemes parfaitement
bien.
A mon humble avis, l'erreur dans les conventions de numerisation, c'est de
traiter la geometrie seulement du point de vue des normes DGI. Mais rajouter
des points pour faire un modele supplementaire plus ajuste n'est pas
forcement tres couteux, puisqu'on part d'une base assez bonne quand meme.
C'est d'ailleurs ce que va faire l'IGN.
Pour moi, le mieux serait de faire de la numerisation vectorielle apres
l'etape de la geometrie sur le PCI-image.
Ca permettrait
(1) de fournir tres vite a toutes les communes un cadastre image en
geometrie ; c'est la BDParcellaire image - mais des fournisseurs alternatifs
sont envisageables
(2) de faire de la numerisation au fur et a mesure des vrais besoins SIG, a
des couts moindres, plutot que de se lancer dans des conventions
departementales lourdes a monter et finalement assez cheres et peut-etre
luxueuses par rapport aux vrais besoins.
Vive le PCI-image et la BDParcellaire dans bien des zones ou l'on n'a pas
besoin de croiser des donnees avec des parcelles.Mais je sais qu'il n'est
pas forcement correct de parler comme ca dans une communaute qui reve de
vrai SIG dans toutes les communes de France, de Navarre et d'ailleurs.
Juste pour alimenter le debat entre l'ideal, l'utile, l'indispensable,
l'accessible, l'economique...
Bonne soiree
FA
#10 Fri 11 March 2005 18:15
- Jplartigau
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
De: JPLARTIGAU
Bonjour a tous
Apres avoir suivi avec attention les messages et leur chronologie, j'apporte ma petite pierre a la reflexion.
Tout d'abord il faut bien preciser quelques points incontournables :
-1) Le plan cadastral (DGI) n'a aucune valeur juridique quant a la delimitation d'une propriete
-2) Seul un plan de bornage ou un document d'arpentage contradictoire (entre les n proprietaires qui bordent les limites) est opposable aux tiers. Ces plans ne peuvent etre realises que par des geometres experts prives (OGE) et ceux du cadastre. Ceci est un bien, car meme si cela a un cout, cela garantit le droit de propriete de chacun sans leser les voisins.
-3) Chaque planche cadastrale est independante geometriquement de ces voisines (pb en limite de section).
-4) La remarque precedente peut avoir ete corrigee lors d'une digitalisation norme DGI et dans le cas ou le prestataire a bien fait son travail. Mais on retrouve le meme probleme en limite de commune, c'est alors un moindre mal.
-5) Certaine planche ancienne non remaniee ont ete Lambertisee et certains echos sur la procedure reellement mise en oeuvre, et j'insiste sur le mot reellement, sur le terrain me font penser que le continuum geographique ne sera pas assure. Le discours de la methode est une chose la realite terrain en est une autre.
Pour synthetiser ces points il peut etre affirme sans soucis que le plan cadastral n'a aucune valeur topographique.
Alors si vous tenez a avoir un plan numerique sous label DGI no soucis faites le en sachant que topographiquement parlant ce sera un vrai faux plan topographique mais un vrai plan cadastral.
Quand le cadastre annonce une Lambertisation au centimetre de ses planches cela me fait un peu rire (en realite beaucoup) car si la limite parcellaire a deja 1 metre dans la vue l'imprecision sera de 1m ±1cm ce qui ne veut rien dire. Concretement votre parcelle existe elle ressemble a ce que vous voyez sur le plan cadastral mais pour en connaitre les limites exactes ne comptez pas sur le plan cadastral. J'ai deja vue des limites corrigees d'une annee sur l'autre de 10 metres sans que les valeurs fiscales des surfaces changent.
Que fait l'IGN.
D'apres ce que j'ai compris il recalcule les limites cadatrales (vecteur ou raster)
en les faisant s'adapter sur l'ensemble de ses autres bases (ORTHO principalement).
Cela permet d'avoir a terme un ensemble de donnees coherent geometriquement sur l'ensemble du territoire. L'IGN disposant des donnees du Cadastre je peux supposer intellectuellement et juridiquement que ce plan IGN ne pourra pas plus a terme etre considere comme un document opposable a des tiers en tant que delimitation d'une propriete.
Pour synthetiser on a alors avec la base parcellaire un faux plan cadastral. En poussant le raisonnement plus loin faux + faux vous donnera un plan vraiment faux topographiquement parlant pour les limites parcellaires.
Ce dernier point ce d'autant plus vrai en milieu rural accidente, sauf a prendre un MNT super fin et des points reellement identifiables et tres nombreux sur les deux fonds (quel boulot!!!).
J'espere avoir apporte un peu de clarte dans le debat sur la qualite topographique intrinseque des donnees que les utilisateurs peuvent attendre des limites parcellaires.
Pour ma part aucune qualite n'est a attendre, je suis ingenieur geometre et on ne se refait pas donc je fait de la pub.
PUB PUB
Si vous voulez connaitre les limites topographiques des proprietes consultez un geometre expert.
Maintenant que la philosophie est faite passons a la question pertinente. Quelles donnees pour quels usages.
Ainsi posez-vous les bonnes questions:
Vecteur ou Raster ?
Disponibilite ?
Cout d'acquisition?
Cout de maintenance ?
Quel qualite attendue lors des mises a jour et sur les donnees attributaires?
Quels moyens de controle et d'integration disposez-vous?
Le pragmatisme doit etre de mise pour ma part.
On peut depenser beaucoup pour disposer de donnees exhaustives dont l'utilisation reelle est faible.
Concernant le parcellaire, partant du principe que topographiquement c'est mauvais l'essentiel me semble-t-il, est de :
- disposer des contours fermes des parcelles et des subdivisions fiscales avec l'identifiant de chaque entite de dessin (parcelle et subdivision si possible). Je reste vague car cela peut etre des donnees attributaires en base de donnees geographique ou des textes judicieusement places a l'interieur de chacune des parcelles.
- s'assurer que le continuum geographique sur votre territoire soit effectif.
- Pour le bati voir ma remarque en fin de document.
Les deux produits DGI/IGN promettent cela. Or il me semble que ce soit encore des promesses.
(
Je rappelle que j'avais lance une enquete le 4/05/2004 sur les retours d'experiences sur les
digits labelisees, je vais m'y recoller car je n'ai eu que 3 reponses reellement exploitables.
Cela me laisse reveur par rapport au 43% du territoire realise ou en cours de realisation annonces plusieurs fois.
Mais je remercie sincerement personnes qui ont pris quelques minutes pour me repondre. J'ai conserve leur reponse et reste dans l'attente de nouvelles pour faire ressortir quelques tendances significatives.
)
Je parle de promesses car entre les reponses recues suite a mon enquete lancee le 04/05/2004 et les echos lors de mes rencontres professionnelles (CNFPT de Bordeaux essentiellement) j'ai beaucoup de doutes.
Concernant la DGI
Certaines communes recoivent des fichiers PCI vecteur sans attribut dans la parcelle (des fois 2/3 des donnees fournies par la DGI ne seraient pas renseignees d'ou mon enquete)
Achetant des donnees DXF cadastre a la DGI j'ai constate des problemes de structuration dans le dessin.
Concernant l'IGN
Pas d'info a ce jour car produit non teste.
Quel format utiliser et quelle disponibilte?
Je lie la question du format (Vecteur Raster) et de la disponibilite car a terme (moyen ou long l'avenir seul nous le dira) tout sera Vecteur.
La DGI propose les deux produits mais en ce qui concerne le PCI image je n'ai pas obtenu de fichier txt ou bd listant les parcelles (peut etre une prochaine fois). Le PCI vecteur est preferable pour les SIG car les thematiques sont faisables sans grandes difficultes.
L'IGN propose des plus dans sa BD Parcellaire Image
le georeferencement des identifiant des parcelles
l'assemblage et le continuum geographique
Pour la version IGN vecteur le resultat presente surtout l'avantage d'etre cale avec le reste des BD de l'IGN et d'offrir ce fameux continuum geographique.
Inconvenient qui a teste les produits IGN a ce jour?
Il faut donc adapter ses acquisitions avec les disponibilites des produits, les donnees vecteur me semblent largement superieures quant aux possibilites qu'elles offrent pour les SIG.
Cout d'acquisition?
Pour ma part le cout d'acquisition est certes important mais n'est pas primordial car les groupements de collectivites (CU CA CC) et CG CR peuvent negocier les tarifs des prestataires et ceux de l'IGN , quoique ce dernier tend a stabiliser une grille tarifaire interessante.
Le surcout evoque par M. DUPE est aussi a imputer au travail de calage et d'assemblage.
Quant au cout de maintenance y pas photo
DGI = 0 €TTC en convention pour vecteur on ne peut pas faire mieux.
Qualite et frequence de mise a jour?
DGI
N'attendez pas de la DGI mieux que le semestre, mais plus est-ce utile?
En plus les fichiers de la matrice cadastrale, dont l'extraction est faite au mois de mai, ne sont valables que pour les mutations de l'annee precedente. En clair vous ne disposerez en mai 2005 que des mutations faites jusqu'au 31/12/2004.
Conclusion pour la DGI faites vous parvenir l'actualisation des planches en debut d'annee et si vous le souhaitez (c'est parfois utile) une seconde fois pour le second semestre. Si vous avez un service qui gere bien les cessions et acquisitions des proprietes de votre collectivite vous retrouverez graphiquement celles acquises et cedees durant le premier semestre (si le cadastre fait bien son boulot).
La bonne qualite de concordance des donnees graphiques et alphanumeriques constatee sur les trois reponse de mon enquete et ma propre experience fait ressortir qu'environ 1% des parcelles pose des problemes soit d'existence graphique ou litterale, ce qui est tres bien.
Je ne peux imaginer que tous les autres utilisateurs de donnees de la DGI ne font pas une analyse des donnees qu'ils recoivent et achetent ou alors que les resultats sont trop mauvais pour etre communiques !!!!!
Enfin le probleme du continuum geographique se pose des la premiere mise a jour
IGN
Pas d'experience sur la frequence et la qualite des mises a jour.
On peut etre certain (jusqu'a preuve du contraire) que le continuum geographique sera garanti lors des maj.
Par contre la coherence graphique alphanumerique reste a prouver (avec une incoherence maximum de l'ordre de 1%).
Quels moyens de controle et d'integration disposez-vous?
Tout est la.
Les trois reponses de ma petite enquete confirment toutes que il ne faut compter que sur soi meme et la bonne volonte de ses interlocuteurs. Tous estiment avoir des relations privilegiees avec leur interlocuteur du Cadastre. Ce n'est peut etre pas plus mal pour ceux qui en ont les moyens humains et financiers, car cela garantit une bien meilleure adequation entre les donnees et les usages que l'on veut en faire.
Cela en revanche est difficile pour les autres car cela necessite soit de faire confiance au fournisseur de la donnee soit d'avoir des moyens humains et/ou financiers pour controler les donnees (c'est mon cas).
Mon experience personnelle permet de dire que
-pour une commune qui denombre entre10 000 et 14 000 parcelles et qui subit entre 250 et 300 modifications par an qu'une journee de controle (matrice et cadastre) permet d'obtenir une coherence de l'ordre de 99,5%. En clair moins de 5 parcelles pour 1000 sont sans correspondance graphique ou alpha a la fin du controle.
Seule la mise en œuvre de procedures strictes permettent de satisfaire les utilisateurs.
Petite anecdote a ce sujet, lorsque l'on a entre 2 et 5% d'incoherence entre la matrice et le cadastre les utilisateurs nous reproche de ne pas etre a jour tandis qu'avec moins de 1% d'incoherence le reproche est d'avoir une representation des batis legers non identique a la planche cadastrale papier (la fameuse croix) !!!!!
Le bati :
En ce qui concerne le bati, je ne prends pas position car sur le cadastre certains batiments ont glisses de plus de 30 metres en milieu peri-urbain.
Une bonne photo aerienne actualisee regulierement me semble plus apte a repondre aux evolutions du bati rural, mais un probleme se pose sur les milieux densement urbanises.
Le cadastre peut aussi faire l'affaire.
Tout depend de ce que vous voulez en faire.
La frequence de mise a jour de la BD ortho 5 ans est trop faible pour assurer un bon usage des donnees.
Pour en finir je reviens sur les reflexions initiees par M. DUPE.
1) La lambertisation de la DGI me semble un trompe l'œil (le calage de l'IGN le reste aussi).
2) Pas de reponse je ne suis pas de l'IGN
3) Je pense que le travail de reprise doit etre total car la BD parcellaire doit etre continue et coherente avec les autres BD de l'IGN.
Enfin je reste un mauvais client de l'IGN mais je reconnais les efforts qu'il a fourni dans le passe pour adapter ses tarifs aux usages et a la concurrence. Et je parle avec une experience de 14 ans dans les SIG pour seulement 3 achats de produits IGN et quelques regrets.
- Le RGE composante parcellaire offre ni plus ni moins de qualite topographique que le cadastre (quand c'est faux c'est faux meme si c'est un vrai faux ou un faux qui est vrai).
- L'information ne sera pas moins riche si l'identifiant de la parcelle est present chez les deux fournisseurs.
- Les delais seront ce qu'ils seront !!!!!
- Un cout plus eleve, l'avenir nous le dira mais moins de fonctionnalite pour moi c'est faux. Le seul fait d'avoir un continuum en apporte beaucoup plus (PLU intercommunal, SCOT, PLH, PDU, Agriculture, Environnement ….) tous ces domaines ont besoins de continuum.
- Le cout ne sera jamais nul avec l'IGN l'est-il vraiment avec la DGI (controle integration …). Mais sans prendre beaucoup de risque le cout IGN sera toujours superieur a celui de la DGI.
Voila l'etat de mes reflexions et dans la foulee je relance ma petite enquete.
A tres bientot sur GEOREZO.
JP LARTIGAU
Chef du service SIG de la Communaute d'Agglomeration de Bayonne Anglet Biarritz
#11 Fri 11 March 2005 18:15
- Jplartigau
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
De: JPLARTIGAU
Re bonjour a tous
A mon avis le pragmatisme doit rester de mise comme l'affirme Messieurs Aumonier et Thevenon en faisant usage des differents produits qui s'offrent a nous aujourd'hui.
L'AITF a laquelle j'adhere (membre passif je l'admets) doit user de tout son pouvoir pour faire evoluer les politiques en matiere de donnees geographiques.
La guerre que ce livre la DGI et l'IGN releve de l'archaisme de notre systeme. L'armee ne disposait pas a mon epoque des donnees de la BD CARTO car le prix a payer trop eleve mais disposait de stations Unix avec ArcInfo!!!!. Nos impots devraient servir a tous sans discrimination. Si les differents organismes pouvaient comprendre que l'interet general depasse leurs propres interets le Cadastre et l'IGN auraient deja une cellule commune (pb du statut des agents du cadastre ?) pour travailler sur un seul et unique jeu de donnees.
On peut rever mais aussi contribuer chacun dans son coin et tous ensemble pour que cela avance plus vite.
Merci aux personnes de l'AITF qui relaient cette idee aupres des politiques.
Bon WE a tous
#12 Mon 14 March 2005 13:37
- Sylvain Théry
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
Bonjour,
> Le reseau TERIA n'est pas un referentiel parcellaire. c'est un reseau de
> stations permanentes GPS permettant de se positionner avec un recepteur
GPS
A ce propos, on peut troubver plus d'infos dans un article du monde paru
vendredi dernier.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 256,0.html
Cordialement,
Sylvain
--
Sylvain Thery
sylvain.thery @ccr.jussieu.fr
_______________________________________________________
Programme PIREN-Seine - UMR 7619 Sisyphe (CNRS - UPMC)
Systeme d'Information Geographique (SIG) Tour 56-55, 4eme etage
Boite 105, 4 place Jussieu, F-75252 PARIS Cedex 05
Fax : (33)1.44.27.45.88 - www.sisyphe.jussieu.fr/internet/piren/
_______________________________________________________
#13 Wed 23 March 2005 15:46
- Alain DUPE
- Invité
Re: BD parcellaire du RGE
A la suite de mon message lance sur gerezo qui a suscite de nombreuses reactions, je communique la reponse que m'a faite Mr Bertrant Levy, Directeur General de l'IGN.
il s'agit d'un courrier qui m'est destine et non d'une lettre ouverte.
Je souhaite vous informer completement sans debat passionnel et vous laisse libre de commenter une problematique plus vaste et pas necessairement identique a celle du departement du Var et de l'aire Toulonnaise.
Cordialement a tous les lecteurs
Alain Dupe.
Le Directeur General
DC/SV. 05. 053
Paris, le 15 mars 2005
Objet : Donnees numeriques BD PARCELLAIRE©
Ref. : Votre courrier du 8 mars 2005
Monsieur,
J'ai pris connaissance de votre mail du 8 mars 2005 diffuse sur le " georezo " concernant la BD PARCELLAIRE©, composante IGN du RGE, actuellement en cours de constitution sur le departement du Var.
Vous comprendrez que la teneur de vos propos appelle une reponse de ma part.
Au cours de notre entretien du 21 septembre 2004, vous m'avez expose vos projets en matiere de SIG et notamment votre projet de numerisation du cadastre. Vous souhaitiez notamment obtenir des precisions sur l'articulation entre PCI (Image ou Vecteur) et
BD PARCELLAIRE©. J'avais eu le sentiment que la presentation que je vous en avais faite aux plans technique et commercial vous avait interesse et convaincu.
J'ai pu ainsi vous expliquer que la BD PARCELLAIRE© ne se substituait pas au plan cadastral. C'est un assemblage du plan cadastral dematerialise fourni a l'IGN par la DGI sous la forme de PCI Vecteur ou PCI Image au rythme de leur constitution et mises a jour. Elle est superposable aux autres composantes du RGE©, et presente une continuite geographique permettant une meilleure gestion des projets. Bien entendu, cette mise en continuite s'appuie sur les regles mises en oeuvre a la DGI.
C'est dans ce cadre que s'inscrivent les propositions qui sont faites aux clients de l'IGN.
En decembre 2004, l'equipe commerciale regionale IGN vous a ainsi soumis une offre, faisant suite a notre entretien et a une reunion avec votre equipe et un representant du Conseil General. Ce " pack ", destine aux structures territoriales mettant en place des conventions de numerisation de PCI vecteur, les accompagne tout au long de votre projet et constitue, comme je vous l'avais dit, un partenariat.
Cette offre comporte :
- en amont, les donnees de georeferencement indispensables a la numerisation du cadastre sur ecran ; cette licence de georeferencement est concedee au prix de 70% du prix de la licence monoposte BD PARCELLAIRE© Image multiplie par un coefficient 10 correspondant a une licence etendue ;
Monsieur Alain DUPe
Toulon Provence Mediterranee
Hotel de la Communaute d'Agglomeration
20, rue Nicolas Peiresc
BP 536
83041 TOULON CEDEX 9
- le produit BD PARCELLAIRE© Image pour une utilisation " temporaire ", au prix des 30% restant ;
- et en aval le produit BD PARCELLAIRE© Vecteur, integrant les elements numerises pour le PCI Vecteur au fur et a mesure de sa disponibilite aupres de la DGI. Cette offre, a un prix tres competitif (surcout de 10%) incluant quatre mises a jour, inscrit la coherence des deux demarches IGN / DGI et permet de faire beneficier aux collectivites qui ont consenti un investissement dans le PCI Vecteur d'un retour sur investissement.
Le benefice obtenu est, a chacune des etapes, des couts evites, une disponibilite plus rapide d'un produit utilisable, une facilite d'integration d'un produit fini dans les systemes d'information geographiques du marche.
Pour repondre precisement aux interrogations que vous exprimez dans votre lettre ouverte, je vous indiquerais que :
1) autant l'IGN souhaite s'associer aux demarches =AB PCI =BB et les favoriser, autant l'institut ne peut aller a l'encontre de son modele economique. Les composantes de RGE sont partiellement financees par l'Etat, mais font appel, pour la part restante, a la contribution des utilisateurs. Il s'agit donc bien d'un produit commercial au sens ou vous l'entendez ;
2) les comparaisons de prix PCI / BD PARCELLAIRE© que vous mentionnez sont etablies :
* cote PCI sans integrer le cout de georeferencement
* cote BD PARCELLAIRE© sur la base de la licence etendue. Une offre davantage ciblee sur un nombre identifie de beneficiaires prioritaires conduirait a des tarifs de licences beaucoup moins onereux. Ainsi l'acces a une licence monoposte sur le departement du Var est de l'ordre de
26 000 €, soit environ 4 =80 du km2 ;
3) Le georeferencement :
Les methodes IGN et DGI de georeferencement des planches cadastrales different effectivement.
La methode IGN est basee sur la superposition et la mise en coherence avec la
BD ORTHO© et les reseaux de la BD TOPO©, qui permet en outre l'appreciation synthetique du calage, sur la totalite de chaque planche. Enfin, deux parametres de transformation, tenant compte de la deformation des supports, sont appliques aux calculs.
En 2002, l'IGN a realise une experience conjointe avec la DGI, sur des communes choisies par les techniciens du cadastre, de georeferencement des feuilles de plan type napoleonien. Cette experimentation, menee en double aveugle, avec des points de controle mesures independamment, a montre que la technique de georeferencement de l'IGN donne de meilleurs resultats que celle de la DGI qui s'appuie sur des points GPS mesures sur le terrain. Le rapport de cette experience a ete diffuse a l'ensemble des membres du comite de suivi, donc au representant de l'AITF dans cette instance.
En fait, pour des leves dont la precision intrinseque est de plusieurs metres, il n'est pas utile de disposer d'un referentiel au centimetre. Ce qui importe, c'est de disposer d'une vue d'ensemble et de pouvoir choisir des points d'appui appropries. C'est ce qu'apporte la superposition entre l'image cadastrale, la BD TOPO© et la BD ORTHO©, avec l'avantage de disposer d'un controle permanent dans le cas d'une erreur d'interpretation entre un detail du plan cadastral et son homologue suppose sur le terrain.
Pour plus de details concernant cette etape primordiale de production, je vous invite a consulter le rapport DGI/ IGN (joint en annexe) analysant et validant les precisions obtenues par les deux methodes.
Lorsque l'IGN fournit ces elements de georeferencement, prealablement a l'etape de vectorisation en PCI Vecteur, la fourniture est conforme au cahier des charges de la DGI, a savoir, 10 points par feuille de cadastre.
Bien sur, le georeferencement realise dans le cadre de la BD PARCELLAIRE© concerne les feuilles non georeferencees ou celles pour lesquelles nous constatons qu'il est incorrect. Il est bien entendu que nous ne remettons pas en cause le georeferencement des leves cadastraux de bonne qualite dont la precision intrinseque est superieure a nos elements de reference ; c'est notamment le cas pour les communes sous PCI Vecteur (qui ne representent pas, a l'heure actuelle au plan national, 43% du territoire).
Lorsque l'IGN etablit ses devis, il se reporte aux documents generaux communiques par le bureau central (F1) de la DGI. Les estimations concernant le nombre de feuilles a georeferencer ont une precision incertaine (elles evoluent en permanence et l'IGN n'est pas averti en continu). C'est uniquement quand l'IGN commence le travail de georeferencement que ces informations sont precisees par le biais des CDIF. L'IGN adapte alors son devis en consequence.
4) Richesse de l'information
Dans sa version appelee Image, outre la mosaique d'images georeferencees, la
BD Parcellaire© est constituee egalement d'objets geographiques vectoriels, ponctuels et surfaciques.
Des attributs sont associes a chaque classe d'objets, ils permettent de donner des informations a caractere qualitatif et de faire le lien avec les informations de MAJIC2, la base de donnees litterales de la DGI.
Dans cette version, l'ensemble de l'information graphique de la planche cadastrale est donc presente. De plus, les elements vectoriels assurent une homogeneite des traitements possibles sur la version Image comme sur la version Vecteur.
Dans sa version vectorielle, les donnees concernant l'adressage ne figurent pas. Celles-ci sont contenues dans une autre composante du RGE, la BD ADRESSE©. Le RGE etant un tout, l'information contenue dans chaque composante est complementaire et non redondante.
5) Delais de disponibilite :
La production " industrielle " de la BD PARCELLAIRE© au sein des services de production de l'IGN a commence fin 2004. Deja, l'ensemble du departement du Var sera disponible en fin de cette annee en mode Image. La reference temporelle de la BD PARCELLAIRE© est celle de ses elements cadastraux constitutifs. Le passage de la BD PARCELLAIRE© en mode Image a la BD PARCELLAIRE© en mode Vecteur se fera donc au fur et a mesure de la disponibilite des donnees au format PCI Vecteur a la DGI. L'offre BD PARCELLAIRE© n'est donc en aucune facon, facteur d'allongements des delais.
Esperant avoir apporte de maniere exhaustive reponse a l'ensemble de vos interrogations et allegations et comptant sur vous pour une large diffusion de cette reponse, je vous prie de croire, Monsieur, en l'assurance de ma parfaite consideration.
Bertrand LEVY