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Bonjour,

Faire de suite un catalogue des données avec les métadonnées.

Tu découvres les méandres de l'outil. Les données souvent ne sont pas cohérentes en terme de précision. Tu ne pourras jamais empêcher un utilisateur de vouloir superposer les données, il faut donc communiquer sur l'opportunité d'utilisation donc d'interprétation, il faut inculturer les utilisateurs.

Par contre ta première démarche est la bonne : exprimer les besoins.
Peux-tu nous renseigner sur les moyens que tu as mis en œuvre pour connaitre les attentes et besoins ?

@+ JMH

Dans le principe, j'aurai tendance à privilégier toujours le plus précis, et à défaut utiliser le moins précis. Une colonne mentionnant cette précision serait judicieux comme le propose Renaud.

Presque trop long

Bonjour,

J'étais justement entrain de constituer le catalogue des données et des métadonnées des couches que l'on possède déjà quand le post a été mis à jour. C'est assez encourageant de recevoir ces infos tant le travail est assez fastidieux et pénible.

Pour recueillir les besoins des futurs utilisateurs et être au plus juste de leurs attentes, j'ai entrepris la démarche chronophage mais nécessaire de consulter les différents services.

Pour cela, j'ai tout d'abord pris RDV avec chaque chef de service dans le but d'avoir une vision transversale du fonctionnement du service (ce qu'il gère, les projets en cours, les futurs) puis je suis allé voir chacune des personnes qui composent le service pour connaître ses besoins plus spécifiques.

A chaque RDV, j'ai fait un compte-rendu pour être sûr d'avoir bien compris les attentes  de chacun et une fois validé, j'ai retraduit leurs besoins en terme de SIG.

La difficulté est qu'il y a beaucoup d'attentes de la part des futurs utilisateurs et des besoins très différents (d'où l'origine de mon post). Une phase d'explication de ce qu'est un SIG fut nécessaire (pédagogie) lors de ces entretiens. Je me rends compte que leurs besoins ne vont pas être comblés immédiatement mais que la solution que je vais proposer à chacun va être améliorée progressivement afin de coller avec leurs méthodes de travail (faut qu'ils puissent s'y retrouver) qui sont aussi de véritables usines à gaz... Chacun travaillant à sa sauce, il va falloir déterminer des manières de fonctionner ensemble qui rompent pas trop douloureusement avec leurs habitudes. C'est un défi pour moi.

La condition pour qu'un SIG soit pérenne est qu'il soit utilisé par les utilisateurs voir enrichie par eux-même. C'est pourquoi, comme ils sont tous novices, je vais entrer prochainement dans une phase de formation interne où des cycles vont être organisés pour les familiariser avec QGIS, en attendant que les licences payantes arrivent.

Allez j'y retourne.
Merci pour vos réponses très utiles.
N'hésitez pas à me contacter.
A plus,
Alban

Je plussoie, même si la démarche en interne permet de se réapproprier le métier des thématiciens.

Est-ce qu'il y aura des profils d'utilisateur en fonction de leur technophilie et du temps qu'ils y consacreront par an ? Je doute qu'il soit utile de former au SIG quelqu'un qui y sera plus ou moins réfractaire. Et quelqu'un qui aura besoin de l'outil trois jours par an ne se souviendra plus du fonctionnement. Il ira demander à quelqu'un d'autre de faire le travail (ou appliquera sa méthode précédente). En tout cas, c'est ce que j'ai toujours observé.

[Edit]Une simple sensibilisation peut malgré tout être utile. Ceux qui n'utiliseront pas le SIG auront quand même en tête les contraintes qui s'y attachent.[/Edit]

Dernière modification par Renaud (Fri 24 February 2012 12:52)