#1 Fri 12 October 2012 15:26
- djamel2121
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photogrammétrie et photo aérienne??
quel est le raport entre l'echelle de prise de vue aéienne et l'echelle de restitution ,coté Photo aérienne anlogique et numérique ??,
si quelqu'un peut m'eclairé sur ca ?
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#2 Fri 12 October 2012 16:05
Re: photogrammétrie et photo aérienne??
Bonjour et bienvenue,
Vous cherchez la différence entre photo aérienne et photogrammétrie ?
Votre question semble différente du titre du sujet, merci de préciser.
Merci.
Ps : N'oubliez pas bonjour et merci dans vos futurs messages.
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#3 Fri 12 October 2012 16:59
- djamel2121
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Re: photogrammétrie et photo aérienne??
Bonjour,
ma question est quel echelle du levé je vais obtenire apartire des photos aériene prise a l'echelle 1/4000 ou 1/75000.
merci
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#4 Sat 13 October 2012 00:10
- Marc Leobet
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Re: photogrammétrie et photo aérienne??
Bonjour,
j'ai appris cela à l'école, il y a en effet des équations assez simples à base de règles perspectives, en gros le théorème de Thalès, mais c'était il y a si longtemps que je les ai oubliées (une fois mises en oeuvre dans la vraie vie) et puis il est tard. Allez explorer le site de l'ENSG : ils ont des tutoriels etc. très bien faits, d'habitude. Voir ici, par exemple.
Au pire, je suis sûr que les enseignants vous renseigneront.
[@Robin : hé non , la question est parfaitement posée, mais la photogrammétrie est un art injustement méconnu]
Cordialement
Marc Leobet
@MarcLeobet sur Twitter
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#5 Sat 13 October 2012 10:15
Re: photogrammétrie et photo aérienne??
Bonjour,
En argentique, on utilise généralement un rapport de 4 ou au plus 5 entre l'échelle de la prise de vues et l'échelle du plan, c'est à dire on fait une prise de vues au 10000 pour avoir un plan au 2000.
Attention, maintenant, la notion d'échelle concerne la précision du plan car avec les plans numériques et la roulette de la souris il n'y a justement plus d'échelle.
Les restitutions numériques apportent un confort de travail pour les restituteurs et la possibilité de chercher les détails dans les ombres car contrairement à l'argentique tout n'est pas complètement noir.
Cordialement
CadOGéo une vision simple et efficace de la cartographie et c'est gratuit
A découvrir sur www.cadogeo.fr
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#6 Sat 13 October 2012 17:47
- geodev
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Re: photogrammétrie et photo aérienne??
Bonjour,
Il me semble que pour connaitre l'échelle d 'un tirage photo à partir d'un cliché est:
e = 1/ (h / f * k) h: hauteur de prise de vue, f: focale de l'appareil ou de la caméra, k: agrandissement !
J'espere que ça répond à la question
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#7 Sat 13 October 2012 20:58
Re: photogrammétrie et photo aérienne??
[@Robin : hé non , la question est parfaitement posée, mais la photogrammétrie est un art injustement méconnu]
Je confesse, je n'ai pas d'expérience dans ce domaine pointu et j'ai cru qu'il y avait eu un mélange entre échelle, résolution, précision d'un levé topographique et autres concepts
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#8 Mon 11 February 2013 12:17
- piquenet pierre
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Re: photogrammétrie et photo aérienne??
Bonjour,
En argentique, on utilise généralement un rapport de 4 ou au plus 5 entre l'échelle de la prise de vues et l'échelle du plan, c'est à dire on fait une prise de vues au 10000 pour avoir un plan au 2000.
Attention, maintenant, la notion d'échelle concerne la précision du plan car avec les plans numériques et la roulette de la souris il n'y a justement plus d'échelle.
Les restitutions numériques apportent un confort de travail pour les restituteurs et la possibilité de chercher les détails dans les ombres car contrairement à l'argentique tout n'est pas complètement noir.
Cordialement
Bonjour.
Je me permets une petite objection. Je suis photogrammètre depuis pas mal d'années maintenant. J'ai connu les appareils analogiques, analytiques et maintenant les stations numériques.
Je reconnais que le confort apporté par cette évolution est réel ( vitesse de passage d'un couple à l'autre, aérotriangulations plus rapides, etc...).
Par contre, en ce qui concerne les ombres, je m'inscris en faux. Sur des clichés argentiques, je n'avais aucun problème pour voir à travers celles-ci. Ce n'est pas le cas sur des clichés numériques. Je travaille sur ces derniers depuis quatre ou cinq ans maintenant : je n'ai pas été vraiment conquis par la qualité des images. Il est vrai que celles-ci dépendent de la société qui effectue les prises de vues, ainsi que de la caméra utilisée. Je ne citerai ici pas de nom.
Au niveau de l'échelle, le plus gros "danger" justement vient de ce fameux zoom à volonté depuis l'avènement de plans informatisés. Il m'arrive, contre mon gré, que l'on me confie des plans à restituer au 1/2000, et qui seront ensuite vendus au client, après avoir été agrandis, pour du 1/1000.
Cet agrandissement est parfois spécifié, ce qui me semble honnête, parfois pas...
Pour illustrer ce propos, prenez une carte IGN au 1/100000. Servez-vous d'une loupe qui grossit 4x, vous n'aurez pas pour autant plus de détails. La planimétrie sera simplement grossie, mais vous n'aurez pas un vrai 1/25000 pour autant,
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#9 Mon 11 February 2013 15:05
- Yves Egels
- Participant assidu
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Re: photogrammétrie et photo aérienne??
Etant également photogrammètre depuis de (trop?) nombreuses années, et souvent confronté avec mes élèves (ou collègues) à cette question d'échelle en numérique, j'en suis arrivé aux conclusions suivantes :
Il faut remplacer l'échelle par la notion de taille du pixel sol. Elle est parfaitement définie par la connaissance de l'altitude de vol, la focale, et la taille du pixel sur le capteur, ou, si l'on préfère, par le rapport de la fauchée au nombre de pixels. Qu'en faire? on peut dire en schématisant un peu que la précision géométrique sur le positionnement d'objets bien définis (c'est à dire ayant un bon contraste) est le l'ordre de 1/3 à 1/4 de pixel (à condition bien entendu d'utiliser un logiciel permettant le pointé subpixellaire). Ce chiffre est connu et régulièrement vérifié depuis les premières exploitations photogrammétriques de Spot il y a 30 ans (positionnement entre 3 et 4 mètres eavec des pixels de 10m).Par contre, l'identification d'un détail nécessite d'en reconnaitre la texture, ce qui n'est possible que s'il recouvre plusieurs pixels (disons 2 à 3 au carré). Il y a donc un facteur 5 à 10 entre le positionnement et l’interprétation.
Pour ce qui est de la radiométrie, la preuve est faite de la supériorité du numérique sur l'argentique, à condition de respecter certaines conditions. La dynamique des capteurs numériques actuels est souvent donnée pour 14 bits, c'est à 16000 niveaux. Il me parait raisonnable de limiter ce chiffre à 12 bits(en raison des bruits divers), soit 4000 niveaux réels. A comparer à une image argentique numérisée avec des pixels de 15µ pour laquelle on obtient au grand maximum 8 bits, en fait une centaine de niveaux. Et avec une différence essentielle que les capteurs numériques ont une réponse grosso-modo linéaire (autant de détails dans les ombres que dans les hautes lumières), alors que l'argentique a une réponse logarithmique seuillée (pas de réponse en dessous d'une certaine valeur).
Mais pour profiter de cet avantage, il faut conserver la dynamique initiale, ce qui n'est pas le cas des formats d'images couramment utilisés (jpg, ecw, jpeg 2000) où, outre la compression qui élimine les petits détails, la dynamique est ramenée à 8 bits, la plupart du temps en retirant les basses lumières. Le problème est le même en photographie traditionnelle, où le format brut (nef, crw, arw et autres) conserve des détails éliminés dans les formats traditionnels. Un solution intermédiaire est d'utiliser le format Tiff en 16 bits, mais qui est gourmand en mémoire (on n'a rien sans rien!).
En tout cas, pour revenir à la notion d'échelle, on peut considérer de façon simpl(ist)e, que le pixel numérique est à peu près équivalent à l'argentique numérisé autour de 15µ. une photo au 20000 équivaut donc à une image numérique de pixel 30cm
Ingénieur géographe honoraire
École nationale des sciences géographiques
Société française de photogrammétrie et télédétection
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