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"Abandonware, mot anglais, vient de abandon (abandonné) et ware pour software (logiciel). Il caractérise un logiciel considéré comme abandonné par son éditeur (s'il n'est plus en vente par exemple) et passe malgré la législation dans le domaine public.

Les termes français utilisés sont « logiciel abandonné » ou « logiciel orphelin ». En 2001, l'Office québécois de la langue française a proposé les synonymes « abandogiciel », « abandoniciel » et « abandongiciel », trois différentes contractions de « abandon » et « logiciel », laissant à l'usage de faire son choix parmi ces trois possibilités.

Présentation

L'abandonware est un compromis entre les maisons d'édition du logiciel et les utilisateurs. Le principe est de ne pénaliser personne ; même avec une durée de droit d'auteur de 70 ans, si le logiciel n'est plus commercialisé depuis longtemps, il devient de manière tacite un orphelin. Cela ne le caractérise pas indéfiniment, et un logiciel recommercialisé par son éditeur ne doit plus être considéré comme abandonné.

Pour savoir si un logiciel est abandonné (car il est difficile de prouver que quelque chose n'existe pas, surtout quand les développeurs et/ou les éditeurs sont disparus), il faut postuler qu'il l'est. Alors le propriétaire fera peut-être valoir ses droits d'auteur et le logiciel ne sera plus un orphelin. Mais le plus simple reste de demander aux ayants-droit (s'ils existent) la permission.

Ce phénomène, débuté par des utilisateurs nostalgiques, donne un second souffle à des logiciels introuvables dans le commerce et que les amateurs achèteraient pourtant s'ils le pouvaient. Certains éditeurs l'ont compris, comme LucasArts qui à réédité ses plus grands jeux d'aventure « pointer-et-cliquer » sur CD-ROM. Ces jeux ne sont donc pas des abandonwares.

La plupart des utilisateurs de logiciels abandonnés sont des nostalgiques qui veulent simplement jouer aux jeux qu'ils ont apprécié auparavant. Ce pèlerinage jonché de contraintes techniques (un vieux jeu ne fonctionnera pas forcément sur les ordinateurs récents) peut les mener à acheter de vieux ordinateurs uniquement pour faire tourner ce genre de programmes. D'autres se replongent dans l'histoire du logiciel et des jeux vidéo pour comparer réellement la production et la créativité d'hier à celle d'aujourd'hui. Ce voyage temporel a tout le charme du Steampunk. Il a permis, par exemple, de revoir et de faire fonctionner avec émotion le tout premier tableur (VisiCalc) jamais écrit au monde, qui tenait sur 27,5 ko (26,9 Kio, 1/100 d'une disquette), l'éditeur Lotus ayant donné son accord.

L'abandonware remet en question la durée des droits d'auteur en informatique qui est de 70 ans. On s'aperçoit qu'en moins de 10 ans la vente et le service après-vente n'est plus assuré pour la très grande majorité des logiciels. Cela paraît inévitable vu la jeunesse du génie logiciel et surtout l'évolution exponentielle des ressources mémoire et de la puissance de calcul des machines. Il y a actuellement une disproportion entre la durée légale et la durée constatée. Fort heureusement, une majorité des éditeurs l'ont compris et ne sont pas très regardants sur les logiciels orphelins."

Concrètement et légalement ce n'est pas du domaine public  et la licence demeure propriété d'Esri. A savoir aussi que visiblement les droit d'auteur en matière informatique sont de 70 ans...

Désolé de te contredire, en France le droit d'auteur en informatique est lié au droit d'auteur littéraire et musicaux. 50 ans pour les littéraires, 70 pour les oeuvres musicales et ceci après le décès de l'auteur ou des auteurs , et que ce temps est différent pour chaque pays mais valable mondialement.