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Rencontres QGIS 2025

L'appel à participation est ouvert jusqu'au 19 janvier 2025!

#31 Fri 25 May 2007 15:43

skerdreux
Participant actif
Lieu: Nantes
Date d'inscription: 13 Mar 2006
Messages: 112

Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Frederic Pouget a écrit:

Bonjour
A mon avis lorsque l'on parle de formation en géomatique il ne faut pas
oublier d'avoir une approche  globale à tous les niveaux.
Pour qu'un projet  marche bien il faut  :

....un bon CHEF DE PROJET mais aussi A TOUS LES NIVEAUX des personnes de
qualité et bien formées.

Le contenu des formations de niveau bac+5 est en effet un problème qui
est l'objet de ce thème de discussion.
Je n'y reviendrai pas mais je voudrai simplement dire que les chefs de
projet doivent pouvoir s'appuyer sur de VRAIS techniciens géomaticiens
qui doivent avoir une compétence technique solide et évolutive.
Le NIVEAU TECHNICIEN est en effet CAPITAL et  un vrai SAVOIR FAIRE de
géomaticien se construit au travers d'une formation de base solide et
d'une expérience professionnelle ultérieure.

Je forme des techniciens géomaticiens depuis bientôt 14 ans.
Je peux vous dire pour l'observer depuis des années que le travail en
binome de personnel technique de haut niveau avec un personnel CADRE
GEOMATICIEN donne des résultats redoutablement efficaces.
La réussite de tous les projets actuels et futurs que ce soit dans le
domaine privé ou dans le domaine public passe par ce couple TECHNIQUE /
CADRE.

Chacun à sa place
Chacun au top
Ainsi tout  marche mieux.

Frédéric POUGET
Responsble Licence Professionnelle SIG Université de La Rochelle

"Ex"  EPTEGE/SERVICES GEOGRAPHIQUES Toulouse
"Ex" GEOSYS


En effet vous avez très bien résumé la situation. le rôle d'un technicien est primordiale ça je le remets pas du tout en cause (après tout je suis analyse-programmeur de formation donc technicien). Ce que je remets en cause c'est plus le cadre. j'ai l'impression qu'à l'heure actuelle on ne forme plus de vrai bon cadre.
Je pense qu'avec votre expérience au sein de la licence pro de la rochelle vous pouvez peut être voir à travers des comptes rendus de stage ce décallage qui apparaît. (je pense que la réforme LMD a vraiment accentué ce problème de formation contrairement a son but qui était de délivrer un vrai diplôme en 2 ans et non des transformations de DESS/MST).


Sylvain K.
CapGemini

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#32 Fri 25 May 2007 17:28

Sylvie
Membre
Date d'inscription: 5 Sep 2005
Messages: 3066

Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Yves a écrit:
Jgarinet a écrit:

Et le nombre de jeunes "SIGistes" tout frais arrivés dans leur fonction
"métier" , posant une question naïve sur le GeoRezo sur comment
installer un petit outil SIG de type Desktop se voient répondre des
PostGres, des Udig, des Web Services OGC .. etc alors qu'un bon vieux
MapInfo ou Arcview ferait l'affaire !!


Je trouve assez choquant, pour ma part, de proposer ArcView ou Mapinfo a quelqu'un qui demande un petit outil SIG. Si ces deux logiciels sont de petits logiciels, alors uDIG est un nain wink

Y.


Bonjour,

De toutes façons, celui qui avait besoin d'un petit outil SIG et qui a réussit à se faire financer un ArcView ou un MapInfo, il a bouffé tout son budget et il n'aura pas de formation ...
Il posera ses questions naïves sur le forum Esri ou MapInfo du GeoRezo.

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#33 Fri 25 May 2007 21:26

Sylvain T.
Membre
Lieu: Musée de l'Homme, Paris France
Date d'inscription: 7 Sep 2005
Messages: 742
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Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Bonjour,

skerdreux a écrit:

(je pense que la réforme LMD a vraiment accentué ce problème de formation contrairement a son but qui était de délivrer un vrai diplôme en 2 ans et non des transformations de DESS/MST).


Encore une jolie illustration de ta grande méconnaissance du monde universitaire cher Skerdreux. La réforme LMD a été lancée  pour permettre une harmonisation des diplômes à l'échelle européenne, afin de faciliter échange et comparabilité entre formations (on pensera ce qu'on veut de cet affichage, ce n'est pas le propos de ce fil de discution).
Et sa conséquence première a été la disparition d'un diplôme en 2 ans dans le cycle universitaire, soit exactement l'inverse de ce que tu écris ! sad

Par ailleurs, je ne comprend pas bien ce que tu veux dire que sont but a été "des transformations de DESS/MST". Des transformations en quoi ?
Les MST ont été refondus en Master 1 et les DESS en Master 2 pro. C'est ça qui te pose problème/question ?

Cordialement,
Sylvain

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#34 Fri 25 May 2007 22:01

skerdreux
Participant actif
Lieu: Nantes
Date d'inscription: 13 Mar 2006
Messages: 112

Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Sylvain T. a écrit:

Bonjour,

Encore une jolie illustration de ta grande méconnaissance du monde universitaire cher Skerdreux. La réforme LMD a été lancée  pour permettre une harmonisation des diplômes à l'échelle européenne, afin de faciliter échange et comparabilité entre formations (on pensera ce qu'on veut de cet affichage, ce n'est pas le propos de ce fil de discution).
Et sa conséquence première a été la disparition d'un diplôme en 2 ans dans le cycle universitaire, soit exactement l'inverse de ce que tu écris ! sad

Par ailleurs, je ne comprend pas bien ce que tu veux dire que sont but a été "des transformations de DESS/MST". Des transformations en quoi ?
Les MST ont été refondus en Master 1 et les DESS en Master 2 pro. C'est ça qui te pose problème/question ?

Cordialement,
Sylvain


disons que c'est assez confu ce que j'ai écrit en effet (la fatigue...).
ce que je reproche au master en général c'est qu'ils ne sont pas de vrai diplome en 2 ans (ne serait ce déjà que par une certaine sélection effectuée à l'entrée de la seconde année même si on a obtenu tous les crédits). mais ce que j'ai remarqué c'est qu'en général on a un master 1 qui est tout simplement un master géographie et on a seulement que le master 2 qui est spécialisé. et là je mets au défie les gens de me prouver qu'en 6 mois (la durée d'un master 2) on peut se spécialiser dans le domaine de la géomatique.

je reproche à l'université d'être beaucoup beaucoup trop généraliste. certes il faut un peu de généralité mais arrivé à un niveau master j'estime qu'il est temps de spécialiser un peu plus dans un domaine particulier.

Enfin concernant la réforme LMD oui elle a en effet été lancé pour permettre une harmonisation européenne (je me suis totalement planté excusez moi) mais force est de constater que c'est un échec cuisant tant sur le plan de l'harmonisation européenne (ayant effectué un séjour erasmus je peux vous dire que c'est tout simplement l'horreur) que sur la qualité des diplomes délivrés.


Sylvain K.
CapGemini

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#35 Fri 25 May 2007 22:44

Sylvain T.
Membre
Lieu: Musée de l'Homme, Paris France
Date d'inscription: 7 Sep 2005
Messages: 742
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Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Re !

J'évacue tout de suite ton propos final sur LMD comme harmonisateur ou non des formations à l'échelle européenne, ce n'est pas le propos de cette discussion, voire de ce site.

Pour commencer est-on d'accord sur le caractère généraliste de l'IG et de la géomatique, en témoigne notamment l'affichage du Georezo, qui, je cite, "invite à partager, enrichir et proposer vos compétences dans les nombreux domaines techniques, organisationels, juridiques et humains des Systèmes d'Information Géographique" ?

Si c'est le cas, cela met en relief les contradictions de ton propos :

je mets au défie les gens de me prouver qu'en 6 mois (la durée d'un master 2) on peut se spécialiser dans le domaine de la géomatique.


Ici tu reproches à ton M2 de ne pas te spécialiser dans un domaine généraliste (sic!).

je reproche à l'université d'être beaucoup beaucoup trop généraliste. certes il faut un peu de généralité mais arrivé à un niveau master j'estime qu'il est temps de spécialiser un peu plus dans un domaine particulier.


Et ici tu reproche à l'université d'être trop généraliste pour aborder un domaine généraliste !


Peut-être est-ce révélateur d'une erreur de casting dans ton choix de formation ?

Ce qui expliquerait une autre erreur que tu fais, en ce qui concerne la finalité d'un master :
- la finalité d'un master 2 pro, c'est de te faire en sorte que tu puisses trouver du boulot. Ta spécialisation et la qualité de ton expertise viendra avec tes expériences professionnelles.
- la finalité d'un master 2 recherche est au contraire de faire de toi un spécialiste, sur un domaine précis, plus ou moins appliqué et/ou théorique (souvent un mixte des deux en géomatique). Mais cette spécialisation n'intervient pas au bout d'un stage de six mois, mais bien au bout de la suite logique d'une année de M2 recherche, une thèse, qui elle requiert au moins trois années d'approfondissement. Le D de LMD ou de CQFD ?

Cordialement,
Sylvain

Dernière modification par Sylvain T. (Fri 25 May 2007 22:46)

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#36 Sat 26 May 2007 00:08

skerdreux
Participant actif
Lieu: Nantes
Date d'inscription: 13 Mar 2006
Messages: 112

Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Sylvain T. a écrit:

Re !

Pour commencer est-on d'accord sur le caractère généraliste de l'IG et de la géomatique, en témoigne notamment l'affichage du Georezo, qui, je cite, "invite à partager, enrichir et proposer vos compétences dans les nombreux domaines techniques, organisationels, juridiques et humains des Systèmes d'Information Géographique" ?

Si c'est le cas, cela met en relief les contradictions de ton propos :

je mets au défie les gens de me prouver qu'en 6 mois (la durée d'un master 2) on peut se spécialiser dans le domaine de la géomatique.


Ici tu reproches à ton M2 de ne pas te spécialiser dans un domaine généraliste (sic!).

je reproche à l'université d'être beaucoup beaucoup trop généraliste. certes il faut un peu de généralité mais arrivé à un niveau master j'estime qu'il est temps de spécialiser un peu plus dans un domaine particulier.


Et ici tu reproche à l'université d'être trop généraliste pour aborder un domaine généraliste !


Peut-être est-ce révélateur d'une erreur de casting dans ton choix de formation ?

Ce qui expliquerait une autre erreur que tu fais, en ce qui concerne la finalité d'un master :
- la finalité d'un master 2 pro, c'est de te faire en sorte que tu puisses trouver du boulot. Ta spécialisation et la qualité de ton expertise viendra avec tes expériences professionnelles.
- la finalité d'un master 2 recherche est au contraire de faire de toi un spécialiste, sur un domaine précis, plus ou moins appliqué et/ou théorique (souvent un mixte des deux en géomatique). Mais cette spécialisation n'intervient pas au bout d'un stage de six mois, mais bien au bout de la suite logique d'une année de M2 recherche, une thèse, qui elle requiert au moins trois années d'approfondissement. Le D de LMD ou de CQFD ?

Cordialement,
Sylvain


Tout d'abord merci de prendre part à ce débat qui je trouve est très intéressant de par la qualité des réponses obtenus et de la diversité des points de vus.

En effet la géomatique est un domaine généraliste et je vais volontairement prendre un exemple à la limite de la bétise pour illustrer le problème qui me gène dans les formations actuelles.
Vous citez en effet un point contradictoire dans mes propos, dans le sens ou je voudrais me spécialiser dans un domaine généraliste. Prenons le cas d'un infirmier et d'un médecin généraliste. (je sais l'exemple est à la limite de la bétise). Le médecin généraliste est un généraliste par définition. L'infirmier est aussi dans un certain sens un généraliste. Mais pourtant le médecin généraliste est plus spécialisé que l'infirmier dans le sens ou il est capable de faire plus de choses (même si il faut bien le reconnaitre les deux emplois sont complémentaires).
A l'heure actuelle j'ai plus l'impression que l'université nous forme à devenir des infirmiers plutot que des médecins. On reste vraiment beaucoup trop généraliste alors qu'il y aurait largement de quoi améliorer ça.
je vais jetter un pavé un peu gros dans la marre en disant même que ce qu'on voit en une année à la fac pourrait être vu en deux mois. J'exagère peut être un peu mais je pense que c'est vraiment pas loin de la réalité.
Vous m'avez fait prendre conscience que la géomatique est un domaine à vocation généraliste (ce que je n'avais pas forcément compris il faut le reconnaitre) mais je pense qu'il serait temps de relever le niveau des master de façon très importante. (et pas seulement que la géomatique mais les autres matières sont hors propos ici). Pour avoir effectué une année en Irlande en Erasmus l'année dernière le niveau est beaucoup plus élevé que ce qu'on peut trouver en France.
Et faisant actuellement mon stage dans un laboratoire de recherche en Irlande (le Nirsa - National Institu for regional and spatial analysis) je vois que les étudiants sortant de l'université ont un niveau beaucoup plus élevé que le notre.
De plus même si c'est un peu hors propros (encore je sais), ils font beaucoup plus facilement confiances aux jeunes (j'ai la chance de travailler sur un projet assez conséquent à un poste que je n'aurai même pas osé rêver en france même après 2 ans d'expériences)par rapport à ce qu'on peut voir en france ou les stages sont en partie du remplissage de bases de données (nécessaire je le reconnais) avec une utilisation intensive de stagiaire.
On est aussi dans une autre culture universitaire (modèle américain) mais l'université française devrait peut être se rapprocher de ce niveau d'excellence tout en gardant nos spécificités ("gratuité" du système éducatif).     

enfin pour finir (oui c'est un peu long) vous soulevez un problème que je cacherai pas dans le fait que je pense avoir fait une erreur de casting dans mon choix de formation. Question que je me pose encore à l'heure actuelle à l'issue de ma première année de master. et c'est pour celà que j'ai en parti créé ce sujet pour éclaircir de façon plus précise les finalités d'un master pro et pas se contenter des plaquettes (où tout est beau, tout est joli) des différentes formations.

Je voulais aussi rajouter que on nous a toujours appris que les master recherches étaient destinés à faire de la recherche, c'est à dire à ne pas être le mieux adapté pour entrer dans le monde professionnel (voir même on nous a dit : master pro = travailler en entreprise, et master recherche = faire de la recherche et que de la recherche). Il faudrait peut être aussi revoir ces définitions et la formation des conseillers d'orientations sur ce point là !

Cordialement,
Sylvain K.


Sylvain K.
CapGemini

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#37 Sat 26 May 2007 01:15

Sylvain T.
Membre
Lieu: Musée de l'Homme, Paris France
Date d'inscription: 7 Sep 2005
Messages: 742
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Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Hello,

skerdreux a écrit:

Prenons le cas d'un infirmier et d'un médecin généraliste.
(je sais l'exemple est à la limite de la bétise).


Dans ce cas pourquoi le prendre ?
En plus tu oublies (volontairement ? ) le médecin spécialiste. Tiens, c'est marrant on a trois niveaux comme le LMD notamment... Etonnant non ?
Creusons cependant rapidement cet exemple et essayons de le rattacher un peu plus au domaine de la géomatique.

Le médecin généraliste est un généraliste par définition. L'infirmier est aussi dans un certain sens un généraliste.


Certes non. L'infirmier est plutôt à considérer comme un technicien : il sait te mettre une perfusion, mais n'a pas forcément la compétence pour en déterminer le contenu (ni la responsabilité d'ailleurs).
Pour revenir à la géomatique, c'est ce qu'essayait de t'expliquer Frédéric Pouget de l'Université de la Rochelle.

Frederic Pouget a écrit:

un bon CHEF DE PROJET mais aussi A TOUS LES NIVEAUX des personnes de
qualité et bien formées.
[...]
La réussite de tous les projets actuels et futurs que ce soit dans le
domaine privé ou dans le domaine public passe par ce couple TECHNIQUE /
CADRE.


Et si tu tiens à ta métaphore, tu peux plus associer au toubib généraliste le chef de projet en géomatique : ce dernier donnera les étapes de réalisation, pondera un p'tit bout de code si besoin est, mais déléguera par exemple la programmation de procédures complexes qu'il ne maitrise pas d'un point de vue technique au technicien. Et lorsque la complexité de l'analyse dépassera sa compétence généraliste, il fera appelle au spécialiste.

skerdreux a écrit:

je vais jetter un pavé un peu gros dans la marre en disant même que ce qu'on voit en une année à la fac pourrait être vu en deux mois.


Ce n'est pas un pavé dans la mare, c'est juste insultant et méprisant.
Pour les étudiants, pour les personnels des Universités enseignants comme non-enseignants, et pour l'idée même de l'Université.

Ceci étant, si ce que TU as retenu d'une année de fac est condensable en deux mois, je pense effectivement que le niveau avec lequel tu en es sorti est plus que léger. Du coup, forcément, il n'est pas très étonnant que tu trouves les étudiants que tu cotoies en Irlande mieux formés que toi.


skerdreux a écrit:

je pense qu'il serait temps de relever le niveau des master de façon très importante.
[...]
Il faudrait peut être aussi revoir ces définitions et la formation des conseillers d'orientations sur ce point là !


Dommage pour toi (et pour nous donc), il y a quelques jours encore, le ministère de la rue de Grenelle n'était pas pourvu, tu aurais pu faire passer tes idées. 
A défaut tu peux tenter de te faire entendre là : http://www.education.gouv.fr/cid2559/contacts.html

Cordialement,
Sylvain

Dernière modification par Sylvain T. (Sat 26 May 2007 01:21)

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#38 Sat 26 May 2007 11:23

skerdreux
Participant actif
Lieu: Nantes
Date d'inscription: 13 Mar 2006
Messages: 112

Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Je suis d'accord avec toi sur le niveau qu'on devrait avoir en sorti d'un master mais la réalité est là. le niveau qu'on a n'est pas le niveau qu'on est en droit d'attendre.
Je persiste et signe que sortir d'un master sans avoir eu de cours de gestions de projets, d'économie et de droits c'est une abbération.
Comment peut on gérer un projet sans ces notions ?
la vérité est qu'on nous apprend à être des techniciens. Il faut arrêter de se voiler la face et se dire que le niveau des master est excellent. Si on se pose autant de questions c'est qu'il y a quand même un problème.
Je pense que passer un semestre complet de manipulation technique sur arcgis, geoconcept, et mapinfo à faire des requêtes basic du style "trouvez moi toutes les entreprises qui se trouvent à moins de 5km de tel point". Ok c'est important de savoir le faire mais passer un semestre complet sur ce genre d'exemple sur les 3 logiciels les plus utilisés, c'est pas normal.

Je sais que Orléans avait une très bonne réputation grâce à sa MST carto, mais il ne faut pas oublier que maintenant ce ne sont plus les même personnes à la tête du bateau...

Tu me dis que je suis méprisant en disant qu'on peut résumer le cours d'une année en deux mois. je ne suis pas méprisant je suis réaliste. Déjà en condesant les cours on pourra racourcir le master de plus d'un mois sans avoir de journée imposantes (et oui 3 semaines de cours à raison de 2H/semaines il y a un problème). Non je ne suis pas insultant envers l'université je suis juste réaliste. Arrêtons de nous voiler la face, la réalité est que le niveau n'est pas celui qu'on est en droit d'attendre à la sortie d'un master.

Si rien n'est fait le fossé va se creuser entre les écoles d'ingénieur et l'université. A l'heure actuelle les écoles d'ingénieur ont une meilleure réputation auprès des entreprises que l'université. Si il y a une différence c'est que derrière il y a une réalité.

Dommage pour toi (et pour nous donc), il y a quelques jours encore, le ministère de la rue de Grenelle n'était pas pourvu, tu aurais pu faire passer tes idées. 
A défaut tu peux tenter de te faire entendre là : http://www.education.gouv.fr/cid2559/contacts.html


enfin dans cette partie je te trouve légérement méprisant (peut être que ce n'était pas voulu mais c'est la façon dont je l'ai pris).
L'université possède des enseignants de qualité. J'ai eu des cours de très bonne qualité avec des intervenants/enseignants extrémement compétant mais l'ensemble reste trop désordonné avec des lacunnes importantes.
A l'université d'Orléans on a eu des fiches d'évaluations des enseignements et force est de constater que à part quelques exceptions, le retour était positif mais dans la globalité on sentait un manque qu'on a signalé et qui j'espère serait corriger. Je ne veux pas critiquer individuellement chaque enseignants car ils sont bien plus compétent que moi, ce que je critique c'est l'ensemble de la structure.

Acceptons la critique, elle est constructive.


Sylvain K.
CapGemini

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#39 Sat 26 May 2007 11:47

Ludo
Participant assidu
Lieu: Messanges
Date d'inscription: 5 Sep 2005
Messages: 231
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Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

En fait je crois que le débat est faussé.
Tu parles de la formation en général des masters en france. Alors qu'en fait, en généralisant tu te trompes, car toutes les formations ne sont pas comme tu les décris.
Après que ce soit le cas pour la formation d'Orléans, c'est possible mais je n'en sais rien car je ne la connais pas.
Voila mon avis, ne généralise pas car tu te trompes sur les formations et encore une fois, peut être simplement que le choix joue beaucoup et que si pour certains ils se retrouvent dans une formation d'autres non. Je crois que ça vient aussi d'un manque de recherche personnel sur ces formations, effectivement il ne faut pas s'arrêter aux plaquettes mais aller plus loin pour être sur que la formation correspond à ce que l'on souhaite (d'où d'ailleurs mes gros doutes quant à un minimum pour les formations en géomatique, chacune est différente ce qui permet aussi à chacun de se positionner en fonction de ses besoins et de ses connaissances initiales, mais ça ça nécessite un gros travail préalable personnel de renseignement sur les formations : plaquettes, professeurs des formations, anciens élèves, etc ;  et ça personne ne le fera à la place des étudiants)
Enfin pour revenir à

Je voulais aussi rajouter que on nous a toujours appris que les master recherches étaient destinés à faire de la recherche, c'est à dire à ne pas être le mieux adapté pour entrer dans le monde professionnel (voir même on nous a dit : master pro = travailler en entreprise, et master recherche = faire de la recherche et que de la recherche). Il faudrait peut être aussi revoir ces définitions et la formation des conseillers d'orientations sur ce point là !


Pour ma part, la chose essentielle que j'ai appris en FAC, c'est critiquer, rechercher et apprendre par soit même, et ce n'est pas un défaut dans la formation mais une qualité à mon sens, ne pas prendre tout ce qu'on vous dit au pied de la lettre, mais le prendre et le faire évoluer selon sa propre expérience.
(Beaucoup d'autres choses à dire mais peut être plus tard)

Dernière modification par Ludo (Sat 26 May 2007 11:48)

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#40 Sun 27 May 2007 09:22

David Sheeren
Participant occasionnel
Lieu: ENSAT Castanet-Tolosan
Date d'inscription: 12 Oct 2005
Messages: 44

Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Bonjour,

Le problème évoqué n'est pas une question de qualité des enseignements
dispensés en Master. Je crois que le problème fondamental est que la
géomatique n'est toujours pas reconnue comme une discipline à part entière
comme la géographie ou l'informatique. Il suffit de regarder les
intitulés des sections du Conseil National des Universités
(http://www.education.gouv.fr/personnel/ … on_cnu.htm).
Est-ce la section 23 ou 24 ou 27 ou 60 ? Etre géomaticien, ce n'est ni
être complètement informaticien, ni être complètement géographe mais c'est
un peu des deux. On doit comprendre les deux langages et on doit pouvoir
parler les deux langues. Mais on est toujours plus ou moins assis entre
deux chaises. Et effectivement, il existe très peu de formations intiales
en France en géomatique, avec des cours de cartographie, SIG (SIG comme SI
particulier avec tout ce que ça implique et SIG comme logiciel), géodésie,
topographie, photogrammétrie, télédétection, géographie, urbanisme, droit
foncier, statistique, informatique (modélisation, BD, algorithmie
géométrique, etc.)... C'est pourtant le cas dans de nombreux pays (Canada,
Suisse, Angleterre, Pays-Bas, Belgique...). Du coup, les masters en
géomatique (anciens DESS et DEA) ne correspondent pas à une véritable
spécialisation en géomatique (dans laquelle on traite de sujets pointus
des différents domaines de la discipline). Ils correspondent à une
formation initiale en géomatique qui suit une autre formation initiale
dans un autre domaine. Les personnes recrutées dans ces masters
proviennent d'horizons très différents (physique, mathématique, géologie,
géographie, agronome, informatique, biologie...). Cette diversité est
enrichissante et intéressante mais si on veut une vraie spécialisantion en
géomatique on  reste un peu sur sa faim. Je ne pense donc pas que ce soit
une question  de qualité d'enseignement et que la formation dans les
autres pays est meilleure ou moins bonne. C'est un problème de
reconnaissance. Il faudrait que la géomatique (ou les sciences de
l'information géographique) soit reconnue comme un domaine à part entier.
Mais je suis d'accord pour dire qu'il manque généralement un enseignement
sur l'aspect méthode de conception de SIG (analyse, conception, etc.) avec
utilisation d'une méthode appropriée (type MECOSIG pour citer une méthode
bien connue ;-) ).

Cordialement,

David Sheeren

Institut National Polytechnique de Toulouse (INPT)
Ecole Nationale Supérieure Agronomique (ENSAT)
UMR 1201 DYNAFOR INRA-INPT/ENSAT
Av. de l'Agrobiopôle, BP 32607 - 31326 Castanet-Tolosan
T. +33.(0)5.62.19.39.81 - http://sheeren.free.fr

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#41 Tue 29 May 2007 10:43

Jeirhome
Membre
Lieu: Liverion
Date d'inscription: 22 Aug 2006
Messages: 4298
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Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Le problème n'est-il pas d'abord au niveau de l'entreprise où le SIG est encore pour un grand nombre qu'un outil et seulement un outil ? Le SIG est une outil, il ne faut pas vouloir travailler le SIG pour le SIG, mais comme de nombreux outils, il a crée sa spécialité qui ne se résume pas au support technique de logiciel. D'après ma maigre expérience, j'ai l'impression que c'est encore le cas dans un certain nombre d'endroits en France où le SIG est un outil simple pour faire de la carte et visualiser des données.

Du côté des collectivités, je pense qu'il n'y a pas trop de problèmes, le message semble être passé. Mais dans le privé, où en est l'image du SIG et du géomaticien ? Lors de ma formation à l'école (l'ESGT (*)), on nous a prévenu que le SIG avait en ce moment le vent en poupe et que tout le monde s'y mettait, mais qu'il y avait beaucoup de SIG mal géré, utilisé n'importe comment. Discours pour donner de l'importance à la formation ou simple constat, mes quelques contacts avec le monde de l'entreprise m'ont bien fait voir que le profil de l'élève ingénieur ESGT était loin d'être omniprésent là où il devrait y être, d'où la pertinence de la formation école d'ingénieur correspondant à la formation initiale en géomatique décrite par David Sheeren.

Je ne connais pas du tout les sections de l'éducation nationale française, encore moins celles de l'étranger. Mais notre métier étant par définition d'avoir le cul entre deux chaises (dit le pessimiste) ou d'être la charnière entre les différents intervenants du SIG qui ne peuvent se comprendre (dit l'optimiste), faut-il pour autant créer une section ? Une section est-elle créee à l'étranger ?

La conscience de la géomatique en tant que discipline à part entière, à prendre pour l'éducation nationale, mais aussi pour le privé ? Est-ce déjà fait, ou l'effort à faire est-il encore grand ?

(*) : J'ai pu critiquer dans les premiers posts de ce sujet la formation de l'école concernant la gestio nde base de données et de projets. Apparemment la promotion de l'année prochaine sera dotée d'un cours porté sur ce domaine : Les formations évoluent partout et au jour le jour, c'est toujours bien de l'apprendre, même si on est au courant du principe.

Dernière modification par Jérôme Cuinet (Tue 29 May 2007 10:52)


Jérôme Cuinet
L'avantage de la Chine, c'est que le soleil se couche plus tard !

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#42 Tue 29 May 2007 14:10

Twisell
Juste Inscrit !
Date d'inscription: 17 Jan 2007
Messages: 8

Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Bonjour,

Etant dans la même promo que skerdreux et goûtant actuellement aux joies du stage je viens mettre mon ptit grain de sel.

La formation d'Orléans est généraliste et je suis d'accord pour dire que les cours de prog étaient une initiation tres basique.
Mais c'est à mettre en relation avec la diversité des profils étudiants du Master.
La Géomatique étant de fait un domaine généraliste et en construction (...en France), tous les étudiants n'auront pas le même parcours.

Y a des personnes dans ma promo qui ne toucheront probalement plus jamais à la prog après leur études et qui se spécialiseront sur les applications thématique.

Moi, géographe de base, j'ai découvert la prog PHP avec notre ptit enseignement ridicule...
...pour mon stage je monte un questionnaire en ligne avec PHP/MySQL...
...et à terme je compte bien toucher un peu à la prog Objet sous python (bon on y croit wink).

Si on met la barre trop haut au niveau de l'université on formera de tres bon ingénieurs qui feront de superbes SI...
...totalement inutiles car il n'y aura pas d'utilisateurs intermédiaires entre le néophyte et le roi du code.

Dernière modification par Twisell (Tue 29 May 2007 14:11)

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#43 Fri 01 June 2007 15:27

skerdreux
Participant actif
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Date d'inscription: 13 Mar 2006
Messages: 112

Re: les études universitaires en France dans le domaine de la géomatique.

Bonjour,

Pour ma part le sujet est terminé suite à un mail de l'équipe pédagogique.
Cordialement.

Kerdreux Sylvain.


Sylvain K.
CapGemini

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