Vous pouvez lire le billet sur le blog La Minute pour plus d'informations sur les RSS !
Canaux
2770 éléments (98 non lus) dans 55 canaux
- Décryptagéo, l'information géographique
- Cybergeo (20 non lus)
- Revue Internationale de Géomatique (RIG)
- SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique (4 non lus)
- Mappemonde (20 non lus)
- Imagerie Géospatiale
- Toute l’actualité des Geoservices de l'IGN (7 non lus)
- arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier (1 non lus)
- arcOpole - Actualités du Programme
- Géoclip, le générateur d'observatoires cartographiques
- Blog GEOCONCEPT FR
- Géoblogs (GeoRezo.net)
- Conseil national de l'information géolocalisée (3 non lus)
- Geotribu
- Les cafés géographiques (2 non lus)
- UrbaLine (le blog d'Aline sur l'urba, la géomatique, et l'habitat)
- Icem7
- Séries temporelles (CESBIO) (2 non lus)
- Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)
- Cartes et figures du monde (2 non lus)
- SIGEA: actualités des SIG pour l'enseignement agricole
- Data and GIS tips
- Neogeo Technologies (4 non lus)
- ReLucBlog
- L'Atelier de Cartographie
- My Geomatic
- archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)
- Cartographies numériques (12 non lus)
- Veille cartographie
- Makina Corpus (4 non lus)
- Oslandia (7 non lus)
- Camptocamp
- Carnet (neo)cartographique
- Le blog de Geomatys
- GEOMATIQUE
- Geomatick
- CartONG (actualités)
Éléments récents
-
16:26
SapienSapienS et le CNES nous expliquent l’observation de la terre
sur Séries temporelles (CESBIO)Le CNES a confié à la société SapienSapienS la réalisation de belles vidéos pour le grand public, qui expliquent de manière très didactique, et en moins de 5 minutes, différentes thématiques d’observation de la terre. Trois d’entre-elles font la part belle aux travaux du CESBIO, et je suis très fier d’avoir contribué à la première (mais la créativité vient de SapienSapienS). Thierry Koleck et Stephane Mermoz (Globeo) ont contribué à la seconde, et Philippe Maisongrande (un ancien du CESBIO, maintenant au CNES) a suivi la réalisation de la cinquième. Vous trouverez les liens d’accès ci-dessous (ou sur la chaine Youtube du CNES) :
- L’observation solaire en optique (spectre solaire réfléchi) : « Quand la maison brûle », avec Sentinel-2 et Pleiades (et je ne suis pour rien dans le choix de démarrer avec Jacques Chirac).
- L’observation radar, avec Sentinel1 et TropiSCO: « Quand il fait noir »
- L’altimétrie marine avec SWOT : « Quand la mer monte »
- L’hydrologie continentale avec SWOT (et un peu de SMOS) : « Quand les plantes sèchent et les rivières débordent »
- L’imagerie thermique (TRISHNA) et l’eau dans les plantes (un peu de SMOS, et les cartes OSO) : « Quand les plantes souffrent »
-
9:00
Générer un fichier PMTiles avec Tippecanoe
sur Makina CorpusExemple de génération et d’affichage d’un jeu de tuiles vectorielles en PMTiles à partir de données publiques.
-
7:46
Incident en cours flux et services Géoportail
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours flux et services Géoportail -
7:46
Incident en cours flux et services (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours flux et services Géoportail
-
3:30
Online GeoJSON Editors
sur Google Maps ManiaPlacemark Playgeojson.ioVector GeoJSONGeoman Geojson Editor I use online geojson editors very regularly to create and edit geographical data. I find online editors particularly useful for tidying up and minimizing third-party data which I have downloaded from elsewhere. For example an editor can be very useful for previewing data exported from overpass turbo, and then manipulating that data -
10:21
The Supply Chain of Deforestation
sur Google Maps ManiaPalm oil production is a major contributor to deforestation, particularly in Southeast Asia. To meet the growing demand for palm oil, every year vast areas of rainforests and other ecosystems are cleared and converted into large-scale oil palm plantations. Palm oil is the most widely used vegetable oil globally and it is found in around half of the products in your local supermarket,
-
9:00
IRP AUTO Solidarité-Prévention : application de gestion des demandes clients
sur Makina CorpusLa prévention est l’un des métiers du groupe IRP AUTO ayant comme objectifs de prévenir les risques professionnels, de promouvoir la santé et de soutenir les personnes en situation de fragilité.
-
8:25
Arrêt de la création et modification des clés Géoservices
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNArrêt de la création et modification des clés Géoservices -
8:25
Arrêt de la création et modification des clés Géoservices
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNArrêt de la création et modification des clés Géoservices
-
23:32
Le dessin du géographe n°97. Visions d’Orient
sur Les cafés géographiquesEn 1978 Edward Saïd, alors professeur de littérature anglaise et comparée à Columbia University, publie « Orientalism » dont la traduction française « L’Orientalisme : l’Orient créé par l’Occident » paraît en 1990 aux éditions du Seuil. Cet ouvrage constitue un point de passage obligé pour qui s’intéresse à l’Orient. Il démontre comment une image détournée de l’Orient est devenue en Occident « son double, son contraire, l’incarnation de ses craintes et de son sentiment de supériorité tout à la fois ». E. Saïd s’appuie sur de nombreux ouvrages d’histoire et de sciences sociales. Il analyse par nécessité tous les ouvrages parus sur le sujet depuis le XVIIIe siècle, sa réflexion est celle d’un historien.
Notre propos est plus modeste. On souhaite ici apporter un complément en évoquant non pas des ouvrages théoriques mais des illustrations moins ambitieuses, mises à jour par le remarquable travail de l’historienne Francine Saint-Ramond, « Les désorientés. Expériences des soldats français aux Dardanelles et à Salonique, 1915-1918 » (Presses de l’INALCO, 2020).
L’expédition des Dardanelles puis celle de Salonique furent l’occasion de recycler un Orient imaginaire à l’usage des soldats du contingent intégrés dans « l’Armée d’Orient ». Cette dénomination, d’origine militaire, est en elle-même tout un programme. Dans cette perspective, la presse, les journaux satiriques et même les éditeurs de cartes postales jouèrent leur rôle quand il s’agissait de donner aux familles des nouvelles des mobilisés sur le front d’Orient. Le tout en utilisant des sources d’origine variée dont on ne vérifiait pas l’exactitude. C’était … « bon pour l’Orient » ! Tout cela reposait sur une imagerie qui sous-tend l’abondante littérature du « voyage en Orient » dans les multiples récits de voyage du XIXe siècle. Voir à ce sujet « Le voyage en Orient » de Jean-Claude Berchet (Robert Laffont, collection Bouquins, 1985).
Le but est alors de conforter une imagerie exotique propre à remonter le moral de la troupe en insistant sur des traits à l’opposé de ce qu’on savait sur la bataille de Verdun qui se déroulait au même moment sur le front de l’Ouest.
Par exemple, les militaires chargés de mettre en œuvre des jardins à Salonique pour nourrir la troupe étaient nommés « les jardiniers de Sarrail », lequel était le commandant en chef de « l’armée d’Orient ». Ceci s’inscrivait dans la volonté de créer une image à l’inverse des souffrances subies dans les tranchées.
Le premier thème de l’imagerie « orientale » est celui d’un érotisme que les soldats français sont censés trouver en Orient et plus spécifiquement à Constantinople.
Ci-dessous une image de 1915 parue dans un journal satirique au moment de l’expédition des Dardanelles. Celle-ci se traduisit par un échec militaire et le repli sur Thessalonique. Et naturellement, la désillusion des soldats face à l’érotisme garanti fut grande.
D’une autre nature sont les cartes postales détournées comme celles de l’imprimerie Grimaud fils et Cie (54 Rue Mazenod, Marseille).
La carte postale ci-dessus appelle plusieurs remarques à propos de ces « voûtes d’un monastère en marbre blanc et noir près de Monastir » (Monastir était en Serbie, son nom actuel est Bitola). Il s’agit en réalité de la cathédrale de Cordoue, mosquée bâtie en Andalousie par les Arabes et transformée après l’éviction de ces derniers en cathédrale catholique par les Espagnols.
Les détournements de photos intéressent aussi les populations.
Impossible de prouver l’origine de cette photo, mais il y a toutes les chances qu’il s’agisse d’une photo d’Afrique du Nord et non pas de jeunes filles grecques de Salonique. Peu importe, cela conviendra pour la « Campagne d’Orient 1914-1918 ». Les soldats et leurs destinataires s’en contenteront.
Michel Sivignon, janvier 2024
-
14:34
Le Référentiel National des Bâtiments, la plaque d’immatriculation des bâtiments
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNun service réalisé à la fabrique des Géocommuns
-
11:32
La carte, objet éminemment politique. Carte-caricature et dispositif narratif
sur Cartographies numériquesCe billet est consacré à la présentation et l'analyse d'une carte humoristique extraite de la vidéo « Bienvenue en 2027 ». Produite par les Marioles (Blast), cette animation à caractère satirique met en scène Emmanuel Macron et Vincent Bolloré dans un bunker en 2027. L'occasion de mettre en évidence la place centrale des cartes dans le dispositif narratif.
Extrait de l'animation vidéo « Bienvenue en 2027 » (source : Les Marioles - Blast)
La vidéo repose sur une vision dystopique et parodique de la France à la veille des prochaines élections présidentielles :
"Nous sommes en 2027, la France est à feu et à sang et tous les cauchemars d’aujourd’hui se réalisent. La température grimpe, les révoltes fracturent la France, l’économie chute. Emmanuel Macron se réfugie dans son bunker de l’Élysée où Vincent Bolloré l’a rejoint. Les deux hommes communiquent avec l’extérieur grâce à des moyens rudimentaires."
La carte de France apparaît une première fois subrepticement au début de la séquence après un monologue du président invitant tous les Français à le rejoindre dans une Union sacrée. Comme il est réfugié dans un bunker, il leur demande de le suivre à distance sur Radio 49.3.
Extrait de l'animation vidéo « Bienvenue en 2027 » (source : Les Marioles - Blast, 2mn 10s)
Cette carte de France en noir & blanc (plutôt prosaïque) contraste avec le planisphère en couleurs qui dans un plan précédent, montrait l'emprise mondiale de la Macronie depuis son bunker sous le palais de l'Elysée. Le planisphère est titré comme s'il s'agissait d'un jeu vidéo virtuel "Projet PC Jupiter 2024". Extrait de l'animation vidéo « Bienvenue en 2027 » (source : Les Marioles - Blast, 1mn 38s)
Une troisème représentation cartographique intervient dans l'animation vidéo. Il s'agit d'un plan de Paris représenté sous la forme d'un plan de bataille, une sorte de jeu de plateau avec des troupes concentrées autour du palais de l'Élysée. Le plan est accompagné du dialogue suivant : - « La vraie France, la nôtre, ne se résume plus qu'au 8e et au 16e arrondissement de Paris" (Macron)
- « Comme toujours non ?" (Bolloré)
- « Bien sûr" (Macron)Extrait de l'animation vidéo « Bienvenue en 2027 » (source : Les Marioles - Blast, 7mn 56s)
Puis la vidéo revient sur la carte de l'Hexagone qui est montrée cette fois en gros plan. La carte joue un rôle central dans le dispositif narratif au moment où Vincent Bolloré essaie de convaincre Emmanuel Macron (desespéré de ne plus arriver à se maintenir au pouvoir) d'une stratégie politique pour reconquérir le pays :- « Là et là, pas d'intérêt...»
- « Ici 4 millions d'islamo-gauchistes, écolos, communistes enragés, irrécupérables...»
- « Là 6 millions de bons chrétiens, ton coeur de cible...»Extrait de l'animation vidéo « Bienvenue en 2027 » (source : Les Marioles - Blast, 8mn 40s)
Cette carte-caricature très réductrice est censée représenter la France d'en bas ("Les Ploucs", "Crétins des Alpes"), mais aussi les enjeux politiques et environnementaux qui menancent la France. Apparaissent pêle-mêle sur la carte "Le Pen" "Méluchon" "Les Chouans" "Sahara", mais aussi "terra incognita" (?) pour la Bretagne.
Présentée comme "de loin le meilleur épisode depuis le début de la série des Marioles", la vidéo de Blast est l'objet de commentaires mitigés sur Youtube. Émission satirique basée sur des marionnettes, elle constituerait un timide remake des Guignols de l'info. Concernant l'authenticité des personnages, l'utilisation de l'IA peine parfois à convaincre, malgré des voix assez ressemblantes. Le scénario est un peu poussif avec une vidéo qui dure tout de même 14 minutes. La chute finale avec l'irruption de Sandrine Rousseau et les discours aux connotations contradictoires sur le plan idéologique viennent un peu obscurcir le message. D'aucuns apprécient malgré tout le ton corrosif conforme à l'engagement militant de Blast qui se réclame d'un journalisme critique et indépendant, « accessible au plus grand nombre pour aiguiser l’esprit critique et donner envie de résister et d’agir ».
Dans cette animation, on peut remarquer le rôle central joué par les représentations cartographiques. Au delà de son côté humoristique, cette carte de France vient inverser le référent en disant le réel, celui du monde "du dessus", par opposition à la vision "du dessous" à l'intérieur du bunker où sont reclus les décideurs coupés du monde réel. Une belle inversion des rôles par rapport à l'opposition classique entre la "France d'en haut" et la "France d'en bas".
Cette vidéo de Blast fournit un bon exemple de l'utilisation des cartes à des fins politiques et témoigne de leur place souvent centrale dans le dispositif narratif. Les cartes satiriques sont utilisées depuis longtemps pour critiquer le pouvoir politique en place. En cela, l'exemple n'a rien de véritablement original. Il semble cependant que le genre se renouvelle avec le pouvoir de l'IA qui rend le dispositif narratif plus efficace et avec les réseaux sociaux qui participent à la diffusion massive de ces cartes animées. A l'heure de la désaffection pour les médias traditionnels, la satire politique serait-elle devenue, en France comme aux Etats-Unis, l'infodivertissement dont raffolent les milléniaux ?
Articles connexes
Cartes et caricatures. Recension de cartes satiriques et de cartes de propagande
Étudier l'expansion de la Chine en Asie du Sud-Est à travers des cartes-caricatures
Les nouvelles façons de « faire mentir les cartes » à l’ère numérique
La rhétorique derrière les cartes de propagande sur le coronavirus
Cartographie électorale, gerrymandering et fake-news aux Etats-Unis
Qu'est-ce que le Listenbourg, ce nouveau pays fictif qui enflamme Twitter ? (fake map)Utiliser le lion pour politiser la géographie (blog de la Bibliothèque du Congrès)
La carte, objet éminemment politique
-
10:31
Reçu 5 sur 5
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’application mobile « Mi senti ? » vient mesurer la qualité du réseau mobile sur le territoire corse. Chaque habitant peut tester la couverture de son réseau mobile en se géolocalisant. L’outil est aussi utile à la collectivité de Corse, puisqu’elle a l’ambition de mener des projets d’infrastructures de réseau mobile pour limiter les zones blanches. Il va l’aider à connaître la réalité des zones desservies. Basée sur une dynamique participative, l’application est simple d’utilisation, intuitive et accessible au plus grand nombre, dans le but de collecter suffisamment de données. Ces dernières sont remontées au sein d’un portail cartographique et synthétisées de façon anonyme. Elles sont aussi publiées sur le portail open data de la Collectivité et comparables avec les données des opérateurs.
+ d'infos :
ambizionedigitale.isula.corsica
-
9:30
Georges Courade, 2023, "Comme le fleuve, la vérité se perd dans le désert". Faire de la recherche dans les Afriques en décolonisation, Paris, Les Indes savantes, 151 p.
sur CybergeoDans ce petit livre interrogeant sur un mode personnel les modalités de la recherche en Afrique subsaharienne entre les décennies 1960 et 2010, Georges Courade mène un projet devenu assez commun dans le monde de la géographie, l’égohistoire. Mais c’est un projet exigeant, visant à reconstituer la vérité d’un parcours scientifique, vérité pour soi, par rapport aux enjeux successivement formulés par l’institution de recherche "pour le développement" et en termes d’effets sur les sociétés étudiées. Ce récit de vie vise aussi à retracer une "aventure collective" menée par une "génération 1962-1968" dans le cadre d’une recherche finalisée au sein de l’ORSTOM puis de l’IRD. Mais surtout, il s’agit d’une autofiction, une analyse réflexive menée en fin de carrière sous le truchement du personnage de Basile Costal.
Le récit se déroule en dix chapitres. Les six premiers portent sur les débuts et sur le background du chercheur, encadrés par son "baptême" dans un coin peu connu de l’Afrique, le ...
-
9:30
La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
-
9:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
-
9:30
Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...
-
9:30
Les horizons de la géographie : une métaphore pour comprendre les situations problématiques ?
sur CybergeoLe double objectif de cet article exploratoire est de souligner l’intérêt de la métaphore de l’horizon dont la richesse herméneutique aide à appréhender différentes réalités, et de montrer comment la métaphore peut favoriser la compréhension des situations problématiques dans le cadre d’une géographie pragmatiste. Trois sens figurés du mot horizon sont développés. Voir les horizons géologiques invite à questionner la nature des discontinuités paysagères identifiées dans le monde, entre unité de base, ligne de démarcation et point de repère. Se mou-voir dans l’environnement, à l’invitation des horizons phénoménologiques, trouve une application dans l’étude géographique des espaces tels qu’ils sont vécus par leurs usagers. S’é-mou-voir à la faveur de la fusion des horizons proposée par Gadamer (1960) permet de discuter de la possibilité de se rapprocher d’un autre horizon et de souligner que la compréhension dans le dialogue contribue à l’élaboration d’un horizon commun. Pour chacune ...
-
9:30
Intercity relationships between 293 Chinese cities quantified based on toponym co-occurrence
sur CybergeoThis dataset presents relationships between 293 Chinese cities, derived using a toponym co-occurrence method. By employing this toponym co-occurrence analysis method, the strength of an intercity relationship is determined by the frequency at which both city names appear on the same webpage. The data was sourced from the Common Crawl web archive's 2019 April Corpus, which contains approximately 2.5 billion web pages. The primary aim of this dataset is to provide a fresh perspective on intercity relationships, thereby facilitating studies on city network analysis. The dataset not only encourages further research into comparing this innovative city relationship with other established networks but is also a showcase that presents a straightforward methodology that can be applied to other archives within Common Crawl. As such, it paves the way for longitudinal studies that probe the evolution of city networks.
-
9:30
Pierre Blanc, 2023, Géopolitique et climat, Paris, SciencesPo Les presses, 248 p.
sur Cybergeo"Après le choc de la pandémie de Covid, la secousse géopolitique de la guerre déclenchée en Ukraine le 24 février 2022 est venue rappeler au vieux continent que les conflits violents n’étaient pas relégués au passé. Puis les vagues de canicule, de sécheresse et d’incendies sans précédent de l’été 2022 ont ouvert les yeux des Européens sur les ruptures climatiques qui s’annoncent, dont les conséquences seront sans commune mesure avec celles du Covid et de la guerre" (p.7). Ainsi commence l’ouvrage écrit par Pierre Blanc, chercheur en géopolitique à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et à Bordeaux Sciences Agro, rattaché à l’UMR LAM. Dans cette introduction (p.7-12), l’auteur explique que les Européens prennent à peine conscience des effets des changements climatiques, constat jusque-là assez circonscrit à quelques sphères de la société. Il y explique la philosophie de cet ouvrage, une approche par la géopolitique, soit les dimensions du politique (puissance, pouvoir, sécurité...
-
9:30
Le détroit de Bab el-Mandeb : frictions littorales et maritimes
sur CybergeoCet article propose une analyse des frictions littorales et maritimes par l’étude du rapport entre les flux maritimes mondialisés et la sûreté maritime (maritime security). Depuis les côtes, des acteurs locaux ou régionaux peuvent influer sur les échanges maritimes d’échelle globale qui passent au large. Le cas du détroit de Bab el-Mandeb et de ses prolongements naturels (Sud de la mer Rouge et golfe d’Aden) en offre une bonne illustration : grand axe de trafic maritime, ce détroit se caractérise par la présence de la piraterie somalienne, principalement entre 1995 et 2015, ainsi que par l’extension en mer de la guerre civile au Yémen, qui s'est transformée en un conflit régional. Cette recherche, fondée sur des données maritimes ainsi que sur une étude approfondie du contexte régional, cherche à identifier les influences des actes de violence sur les différents trafics du détroit de Bab el-Mandeb. L'influence des contextes politiques des États riverains sur les flux maritimes en ha...
-
9:30
La trajectoire paysagère d’un bassin versant bocager normand depuis deux siècles : enjeux méthodologiques pour une étude géohistorique
sur CybergeoLe paysage bocager des régions du nord-ouest de la France a subi d'importantes transformations depuis le milieu du XXème siècle, sa structure ayant été altérée par le remembrement, la rationalisation et l'agrandissement des parcelles, ainsi que par l’arasement des haies. Les conséquences environnementales de ces mutations paysagères sont importantes : érosion hydrique, pollution des milieux aquatiques, perte en biodiversité. L’objectif de l’article est d’étudier la trajectoire d’évolution d’un espace agricole représentatif des mutations qui affectent les paysages bocagers depuis deux siècles. À travers l’exemple d’un petit bassin versant historiquement bocager du Calvados (Le Tortillon), la méthodologie repose sur une approche géohistorique, combinant l’utilisation d’archives, notamment cadastrales, et d’images aériennes au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG). Bien que les cadastres renseignent précisément sur l’occupation du sol des paysages du XIXème siècle, l’artic...
-
9:30
Riccardo Ciavolella, 2023, Pétaouchnok(s). Du bout du monde au milieu de nulle part, Paris, La Découverte, 2023, 413 p.
sur CybergeoC’est d’abord une curiosité amusée qui pousse les géographes à feuilleter cet ouvrage. Cet "atlas imparfait", aux dires de son auteur, invite à un tour du monde en 80 lieux, et peut d’abord se comprendre comme une invitation au voyage, exercice que nous pratiquons si souvent dans nos grands et petits livres, récits des voyages d’exploration historiques, ou petits récits de voyage au fil de nos histoires. C’est une cartographie sémantique tout autant que géographique que l’auteur nous propose, en indiquant au début de ses notices des éléments de contexte et d’usage pour situer chaque lieu. Aux antipodes des "non-lieux" scrutés par Marc Augé, l’attention est ici portée sur la singularité de chacun de ces bouts du monde, voire des antimondes comme ceux qu’a étudiés Roger Brunet, ou encore des tiers lieux, qu’évoquent par exemple Armelle Choplin et Olivier Pliez dans leur ouvrage sur "la mondialisation des pauvres".
Pendant plus de 400 pages, l’auteur s’amuse et sait divertir ses lecteur...
-
9:10
Street View Surveillance
sur Google Maps ManiaThe Electronic Frontier Foundation's Spot the Surveillance game is a virtual reality game which requires players to identify surveillance equipment in a panoramic image of a San Francisco street scene. Panning around this 360 degree view players are required to detect the every day surveillance equipment which is now routinely used on America's streets, such as body-worn cameras, automated
-
8:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
-
8:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
-
8:30
L’accessibilité dans les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien
sur MappemondeL’analyse des parentés observées entre les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien nous a conduits à mettre en évidence cinq spécificités de l’accessibilité insulaire. À partir de ces traits fonctionnels, le but poursuivi par cette étude est donc de modéliser l’accessibilité insulaire. Pour ce faire, nous examinons la nodalité et la réticularité des ports et aéroports insulaires régionaux.
-
8:30
La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
-
8:30
Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
-
8:30
Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
-
8:30
Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
sur MappemondeCet atlas, rédigé par Christophe Badel et Hervé Inglebert avec des cartes de Claire Levasseur, offre un vaste panorama de l’Empire romain : de ses prémices au IIIe siècle av. J.-C. aux conséquences de son effondrement au Ve/VIe siècle.
Cet atlas commence par des cartes anciennes reconstituant la vision des anciens de leur monde. La plus célèbre de ces cartes est celle dite « Table de Peutinger », copie médiévale d’un original du IIe/IVe siècle, qui représente le réseau routier de l’Empire romain. Page 63, l’atlas fait également figurer l’énigmatique carte romaine d’Agrippa. L’hypothèse est qu’il s’agissait d’une carte, située sur le temple du forum d’Auguste, qui aurait été créée pour montrer l’étendue de l’Empire au 1er siècle. Carte ou liste de lieux ou de routes perdue irrémédiablement, mais dont l’existence supposée montre tout l’intérêt des autorités impériales pour leur immense territoire et pour ce moyen très pratique de se l’approprier, tout au moins par le regard, qu’est l’o...
-
8:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
-
8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
-
8:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
-
7:00
Je soutiens le logiciel libre, je suis membre de l’APRIL !
sur OslandiaCréée en 1996, l’April est la principale association de promotion et de défense du logiciel libre dans l’espace francophone. Depuis plusieurs années maintenant et du fait de son engagement dans la communauté open source, Oslandia soutient l’April en faisant partie des entreprises adhérentes.
Par cette adhésion, nous apportons tout notre soutien aux actions de l’association et invitons les acteurs du Libre, entreprises, associations, collectivités, … à rejoindre le mouvement et soutenir la promotion du Libre en France !
-
16:48
Volga, l’héritage de la modernité
sur Les cafés géographiquesLa Volga, chère aux romanciers russes, a été transformée par les Bolcheviks au XXe siècle. Rêve ou cauchemar ? Au XXIe siècle, un nouveau destin s’ouvre devant elle, celui de devenir un fleuve d’Asie.
Pascal Marchand, Volga. L’héritage de la modernité, CNRS Editions, 2023
A tous les romantiques attachés à la « Petite Mère Volga » et à ses bateliers (en fait des haleurs) chantés par Ivan Rebrov, l’ouvrage du géographe Pascal Marchand provoquera un difficile retour à la réalité. Le majestueux fleuve de 3700 km est aujourd’hui une succession de barrages en béton et de lacs de retenue ; ses rives sont creusées par l’érosion ; son delta avance dans une mer Caspienne dont le niveau baisse ; et la pollution est un souci majeur. Qui est responsable de ce bilan ? C’est en grande partie l’homo sovieticus dont l’hubris a cru dompter les éléments naturels pour apporter en même temps et de façon massive électricité, irrigation, ressources halieutiques et voie de circulation.
Carte de localisation du fleuve Volga [https:]
Son axe Nord-Sud et sa faible pente (sa source est à 228 m) rendent difficile la gestion du fleuve. Les eaux d’amont sont retenues pendant les mois d’hiver dans une épaisse couche de glace sur laquelle la neige s’accumule. A partir de mars, les eaux peu à peu libérées s’écoulent lentement, inondant de vastes surfaces (les crues peuvent atteindre de 10 à 15 m) tandis qu’à la fin de l’été, la basse Volga, au sud de Volgograd, affectée d’un climat aride, peut connaître de sévères étiages. Quelques rares travaux ont été envisagés au XIXe siècle, mais ce sont les bolcheviks qui ont voulu faire de la Volga un instrument majeur du développement du pays.
Le plan Grande Volga, après plusieurs années d’études, est mis en œuvre à partir de 1937. Son objectif : utiliser l’eau de la crue majeure de printemps pour alimenter de gigantesques lacs de retenue barrés de centrales électriques et pour remplir des canaux d’irrigation dans les régions steppiques du sud. Il devait aussi développer la pêche (de nombreuses espèces anadromes remontaient le fleuve), particulièrement celle des légendaires esturgeons, fournisseurs du précieux caviar, et bien sûr réaliser une voie de transport fluvial entre la Baltique, la mer Blanche et la mer Caspienne grâce à des canaux de jonction. Lorsque le régime soviétique s’effondre en 1989, les travaux sont inachevés mais le paysage est transformé.
Tous les objectifs du plan étaient-ils compatibles ? La gestion bureaucratique a rendu leur coordination impossible. Chaque activité dépendait d’un ministère sectoriel (Energie, Transports, Pêche…) soucieux de dépasser les chiffres du plan pour obtenir primes et promotions. Le ministère de l’Energie exerce le poids le plus lourd grâce aux 11 barrages hydroélectriques qui fournissent le courant pendant les pointes de consommation hivernale (1). 17 948 km2 de terres sont submergées et 500 000 personnes déplacées.
Le développement de la pêche dans les retenues artificielles a impliqué une refonte de la faune aquatique (le remplacement des espèces adaptées aux eaux courantes par des espèces adaptées aux biotopes lacustres). Cette expérience s’est soldée par une succession d’échecs, en grande partie dus à la pollution des eaux engendrée par les grands combinats industriels installés sur les rives. Equipements médiocres, braconnage…la situation s’est dégradée jusqu’à ce que la chute de l’URSS mette fin à la pêche industrielle sur la Volga.
Mais le Plan a-t-il au moins sauvé les prestigieux esturgeons qui quittent les eaux de la Caspienne pour frayer dans le fleuve ? Comment leur faire franchir les barrages ? Les ascenseurs à poissons ont été dédaignés par les esturgeons et les frayères artificielles en aval du barrage de Volgograd inutilisées. Aujourd’hui malgré l’interdiction de la pêche intentionnelle de l’esturgeon en Russie, les prises « accidentelles » sont nombreuses dans la Caspienne d’autant qu’elles sont orchestrées par des groupes mafieux. Peu d’esturgeons remontent donc le fleuve pour se reproduire. On peut ainsi évoquer leur quasi-extinction.
Les besoins de la pêche en basse Volga étaient incompatibles avec un autre objectif du Plan : l’irrigation des steppes transvolgiennes. Au sud de Kazan un apport d’eau est indispensable à l’agriculture. Le Plan de 1969 prévoyait l’utilisation de la crue pour irriguer 6,3 millions d’ha de terres cultivables et équiper en abreuvoirs 13,4 millions d’ha de pâturages. La priorité a été donnée à la céréaliculture autant pour des raisons idéologiques qu’économiques. Mais les bureaux accumulèrent les erreurs d’appréciation. Main-d’œuvre insuffisante et incompétente, sols châtains (forme dégradée des sols noirs par la sécheresse), remontées salines favorisées par l’irrigation…tous ces éléments expliquent la médiocrité des rendements (10 q/ha dans les années 1970/1980). Après la chute du régime soviétique, 90% des surfaces irriguées des steppes transvolgiennes sont abandonnées. C’est donc un échec cuisant.
Les légendes et chansons célébrant les « bateliers de la Volga » relèvent-elles du pur imaginaire ? Avec son gel hivernal, ses crues de printemps et ses étiages d’été, le fleuve ne se prête guère naturellement à la navigation. Aussi pendant longtemps les voyageurs, à l’exception des Varègues, utilisèrent-ils les berges plutôt que le cours d’eau. Au XIXe siècle, les bateaux à voile qui s’aventurent sur le fleuve ont besoin de haleurs (bourlaki) lorsqu’ils remontent le courant, surtout à l’amont de Rybinsk. Les vapeurs ne fournirent pas de solution de remplacement car empêchés de naviguer par les glaces d’hiver et les basses eaux d’été. C’est le chemin de fer, à la fin du siècle, qui fit disparaitre le halage.
Ce sont les soviétiques, dans le schéma Grande Volga, qui décidèrent la réalisation d’un grand axe de navigation reliant les cinq mers (mer Blanche, Baltique, mer d’Azov et mer Noire, Caspienne) (2). Il a fallu creuser plusieurs canaux barrés d’écluses et maintenir une profondeur minimale de 4m sur tout le parcours. Au début des années 1980, le trafic, intense dans l’ensemble, a atteint 232 millions/tonnes par an. En 2019 il n’était plus que de 39,5 millions/tonnes. L’effondrement du trafic a suivi celui du régime communiste. Dégradation de l’état de la flotte, manque de main-d’œuvre spécialisée, absence d’investissements des armateurs privés…
La Volga va-t-elle reprendre son cours naturel ? Ce n’est pas sûr car aujourd’hui deux bouleversements risquent de l’affecter, le premier environnemental, le second géopolitique.
La raréfaction de la neige dans la partie amont du fleuve et de ses affluents risque d’entraîner la disparition de la crue de printemps et donc de modifier toutes les activités qui y sont liées.
Les sanctions occidentales provoquées par l’invasion de l’Ukraine en 2022 ont amené Moscou à se tourner vers l’Asie et le Sud. Le grand projet de corridor sud-nord de transport international (Inde-mer du Nord) retrouve alors toute son acuité. Il comporterait une double composante ferroviaire et navale : bateau de Bombay à Bandar Abbas dans le détroit d’Ormuz, chemin de fer de Bandar Abbas à la Caspienne et pour son contournement, bateau sur la Volga et sur les canaux Volga-Don et Volga-Baltique. Déjà un accord a été signé en 2017 avec l’Iran. L’intérêt de ce projet pour les Russes est d’attirer les flux internationaux pour faire pendant à la Route de la soie et à celle du canal de Suez. Mais son coût est considérable et les polémiques environnementales nombreuses. Néanmoins il est suffisamment marquant pour que l’auteur se pose la question : si la Volga devient une voie majeure du commerce russe vers l’Asie, ne pourrait-elle être qualifiée de limite entre l’Europe et l’Asie à la place de l’Oural ?
Cet ouvrage est très riche en informations précises (sur toutes les espèces de poisson, par exemple), notamment en données chiffrées. Il est dommage que la cartographie ait la portion congrue : une seule carte, très générale, oblige le lecteur à de longues recherches pour localiser les lieux cités. Le livre s’achève sur cette question fondamentale : la Volga est-elle d’Europe ou d’Asie ?
Notes :
1) Cf la déclaration de Lénine : « Le communisme, c’est le gouvernement des soviets plus l’électrification de tout le pays » dans Notre situation intérieure et extérieure et les tâches du parti, 1920.
2) Les Russes appellent l’ensemble de ces voies d’eau EGS (Système Unifié à Grande profondeur).Michèle Vignaux, février 2024
-
20:26
Free and Open Source GIS Ramblings: Trajectools 2.0 released ?
sur Planet OSGeoIt’s my pleasure to share with you that Trajectools 2.0 just landed in the official QGIS Plugin Repository.
This is the first version without the “experimental” flag. If you look at the plugin release history, you will see that the previous release was from 2020. That’s quite a while ago and a lot has happened since, including the development of MovingPandas.
Let’s have a look what’s new!The old “Trajectories from point layer”, “Add heading to points”, and “Add speed (m/s) to points” algorithms have been superseded by the new “Create trajectories” algorithm which automatically computes speeds and headings when creating the trajectory outputs.
“Day trajectories from point layer” is covered by the new “Split trajectories at time intervals” which supports splitting by hour, day, month, and year.
“Clip trajectories by extent” still exists but, additionally, we can now also “Clip trajectories by polygon layer”
There are two new event extraction algorithms to “Extract OD points” and “Extract OD points”, as well as the related “Split trajectories at stops”. Additionally, we can also “Split trajectories at observation gaps”.
Trajectory outputs, by default, come as a pair of a point layer and a line layer. Depending on your use case, you can use both or pick just one of them. By default, the line layer is styled with a gradient line that makes it easy to see the movement direction:
while the default point layer style shows the movement speed:
How to use TrajectoolsTrajectools 2.0 is powered by MovingPandas. You will need to install MovingPandas in your QGIS Python environment. I recommend installing both QGIS and MovingPandas from conda-forge:
(base) conda create -n qgis -c conda-forge python=3.9 (base) conda activate qgis (qgis) mamba install -c conda-forge qgis movingpandas
The plugin download includes small trajectory sample datasets so you can get started immediately.
OutlookThere is still some work to do to reach feature parity with MovingPandas. Stay tuned for more trajectory algorithms, including but not limited to down-sampling, smoothing, and outlier cleaning.
I’m also reviewing other existing QGIS plugins to see how they can complement each other. If you know a plugin I should look into, please leave a note in the comments.
-
11:11
The Street Names of Budapest
sur Google Maps ManiaOver 2,600 locations in Budapest have place-names which derive from people. Names and Spaces - Budapest is a fantastic mapped analysis of who Budapest's streets and public spaces were named after and what this reveals about the city's history.The map is in Hungarian but works fairly seamlessly with Google Translate in Chrome. If you don't have access to Google Translate then you can still enjoy
-
7:49
Carte des travaux et oeuvres d'art réalisés par le New Deal (Living New Deal)
sur Cartographies numériquesLiving New Deal a pour objectif de faire connaître le New Deal et son vaste programme de lutte contre les effets de la Grande Dépression aux États-Unis dans les années 1930. Le site propose beaucoup d'informations (textes, images, chronologies, programmes, acteurs...) avec également des ressources pédagogiques disponibles de la maternelle au niveau K12 (Terminale).
Le New Deal reposait sur des dizaines de programmes et d’agences créés par l’administration Roosevelt et le Congrès américain. Certains de ces projets ont été créés par la loi, d’autres par décret ; certains sont bien connus, d’autres non ; certains ont changé de nom ou ont été modifiés en cours de route ; certains n’ont duré que quelques années, d’autres existent encore. Le site recense une liste complète des programmes, avec pour chacun un résumé de la loi, son agence, ses objectifs et ses réalisations, ainsi que ses acteurs clés et son héritage. Cette recension s'appuie en grande partie sur des sources primaires qui sont citées.
Une carte interactive montre les travaux publics et les œuvres d'art du New Deal. Chaque site est signalé par un point, ce qui donne une idée de l'ampleur des travaux lancés à l'époque (avec une concentration plus grande dans les villes).
Cartographie des travaux et oeuvres d'art réalisés par le New Deal (source : Living New Deal)
Les sites sont classés par catégorie et par agence. Un clic sur la légende permet de sélectionner une catégorie :
- Archéologie et histoire
- Oeuvres d'art
- Installations civiques
- Éducation et santé
- Établissements fédéraux
- Foresterie et agriculture
- Infrastructures et services publics
- Sécurité militaire et civile
- Parcs et loisirs
Pour compléter
En complément, voici une carte de 1935 qui faisait déjà à l'époque la promotion des travaux du New Deal. Intitulée P.W.A in Action, la carte est à découvrir dans la collection Persuasive Maps de la Bibliothèque de l'Université de Cornell (également téléchargeable sur le site du Leventhal Map & Education Center Map). La Public Works Administration ou PWA (Agence des Travaux publics) était un organe gouvernemental créé en juin 1933 dans le cadre du National Industrial Recovery Act de la politique de New Deal, instituée par le président Roosevelt. Remplie d'images colorées, cette carte picturale met en avant les projets financés par l'Administration fédérale. Dans le cadre du New Deal, l'Administration des Travaux Publics a dépensé plus de 6 milliards de dollars en projets entre 1933 et 1938. Le texte qui figure au bas de la carte vaut en soi programme politique :Off relief rolls on to pay rollsA map showing how the Public Works program is Building a Greater Nation - Making jobs for Men and Factories - How it Conserves Resources and Harnesses Rivers - How Finer Transportation is being Created and Land Saved for Better Use
["Des listes d'aide aux listes de travail. Une carte montrant comment le programme de travaux publics construit une nation plus grande, crée des emplois pour les hommes et les usines, comment il préserve les ressources et exploite les rivières, comment des transports plus performants sont créés et des terres préservées pour une meilleure utilisation"]
Le titre de cette notice "Off relief rolls on to pay rolls" renvoie à l'idée qu'il est préférable de gagner de l'argent par son travail que de voir son nom inscrit sur des listes pour obtenir de l'aide. La carte elle-même montre un large éventail de projets dans presque tous les États de l'Union, avec la construction de barrages, de ponts, de systèmes d'égouts, d'écoles, de musées, d'autoroutes, d'hôpitaux, etc. Des étiquettes apparaissent à côté de chaque projet, certaines ayant valeur de slogans :
« LOGEMENT – Autrefois bidonvilles sordides d'Atlanta, maintenant appartements modernes à loyer modique »
« SANTÉ – ??Le plus grand chantier d'ingénierie sanitaire jamais réalisé – les égouts et les usines de traitement de Chicago »,
« ÉCOLES – Pas d'école buissonnière ici : les jeunes de l'Utah étudient dans de nouvelles salles de classe joyeuses ».Une rose des vents portant les initiales « PWA » apparaît en haut à droite, un soleil souriant surgit derrière les nuages ????au large des côtes de Californie et des illustrations des scènes de quelques grands projets sont placées aux coins de la carte.
Voir également cette affiche américaine de la campagne électorale de Roosevelt de 1940 montrant les réalisations du New Deal. Publiée par le Parti travailliste américain (ALP), l'affiche met en comparaison les scènes de misère de l'Amérique de Hoover en 1932 avec les scènes pleines d'espoir des réformes du New Deal, grâce à des salaires plus élevés, des loyers bas et une sécurité sociale.
Articles connexes
Photogrammar, une collection de photographies prises aux États-Unis entre 1935 et 1943
Un Atlas de géographie historique des États-Unis (1932) entièrement numérisé
La Grande Migration des Noirs aux Etats-Unis à travers les romans de Toni Morrison
Le « redlining » : retour sur une pratique cartographique discriminatoire qui a laissé des traces aux Etats-Unis
La carte, objet éminemment politique : la cartographie du mouvement Black Lives Matter
The Racial Dot Map et la diversité ethnique des Etats-Unis
Présentation de l'Opportunity Atlas et des problèmes d'interprétation qu'il pose
-
20:01
SIGMAG a dix ans, donnez-nous votre avis...
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiquePrenez quelques minutes pour évaluer les contenus de SIGMAG et les faire évoluer selon les souhaits, en précisant par exemple le(s) thème(s) d'article que vous aimeriez lire dans le magazine. Merci pour vos commentaires ! Si vous ne voyez pas le questionnaire ci-dessous, cliquez sur ce lien :
[https:]]
(function(t,e,s,n){var o,a,c;t.SMCX=t.SMCX||[],e.getElementById(n)||(o=e.getElementsByTagName(s),a=o[o.length-1],c=e.createElement(s),c.type="text/javascript",c.async=!0,c.id=n,c.src="https://widget.surveymonkey.com/collect/website/js/tRaiETqnLgj758hTBazgd05c70OMp0CqxZUOdidqd9DlvldTKUrMZ32r3zTeIUCx.js",a.parentNode.insertBefore(c,a))})(window,document,"script","smcx-sdk"); Créez votre propre sondage de satisfaction des utilisateurs
-
18:34
ArcMap entre en phase de support mature en mars 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Cette année, l'application ArcMap va fêter ses 25 ans, un âge très honorable dans le monde des logiciels. Lors de la sortie de la version 10.8.1 il y a 4 ans, dans cet article arcOrama, je vous précisais l'avenir et le cycle de vie de la dernière version d'ArcGIS Desktop (ArcMap, ArcCatalog, ArcScene, ...). Depuis, Esri et ses distributeurs ont régulièrement communiqué sur les phases de support d'ArcGIS Desktop d'ici la fin de support de la version 10.8.2 en 2026.
Dans cet article, je vous propose un récapitulatifs de ces différentes phases qui vont marquer la fin de vie d'ArcGIS Desktop et donc d'ArcMap afin de vous aider à migrer vos flux de travail ArcMap vers ArcGIS Pro si cela est encore d'actualité pour vous.
Points clés concernant les jalons de support mature d'ArcMap
Tout d'abord les 3 points suivants sont à retenir :- Les licences perpétuelles (fixes ou flottantes) d'ArcGIS Desktop continueront de fonctionner au delà de la date de fin de support du logiciel. Vous ne serez évidement pas coupé de votre logiciel. Les licences par abonnement d'ArcGIS Desktop seront converties en tant que types d'utilisateurs nommés ArcGIS incluant ArcGIS Pro à partir du renouvellement le 1er juillet 2024. Ces types d'utilisateurs nommés n'incluent pas ArcGIS Desktop.
- Il convient de rappeler que durant une phase de support mature, vous avez uniquement accès au support technique pour ArcGIS Desktop et qu'il n'y plus de mises à jour logicielles, de correctifs logiciels et les correctifs ne sont plus. Le cycle de vie d'ArcMap est une ressource importante à connaître et à partager avec vos collègues au sein de votre organisation.
- Aucune licence ArcGIS Desktop supplémentaire ne sera vendue à partir du 1er juillet 2024. Si vous avez besoin de licences supplémentaires, vous devez demander un devis avant le 1er juillet. Après cette date, vous pourrez acheter l'accès à ArcGIS Pro via un type d'utilisateur ou avec une licence autonome ArcGIS Pro.
Que signifie Support Mature ?
Les licences perpétuelles ArcGIS Desktop continueront de fonctionner. Vous ne serez pas coupé du logiciel. Les licences d'abonnement à ArcGIS Desktop seront indiquées en tant que types d'utilisateurs incluant ArcGIS Pro à partir du renouvellement le 1er juillet. Les types d'utilisateurs n'incluent pas ArcGIS Desktop.
Vous devez donc retenir qu'à partir du 1er mars 2024 vous aurez uniquement accès au support technique pour ArcGIS Desktop et que les mises à jour logicielles et correctifs logiciels cesseront. Le cycle de vie du produit ArcMap est une ressource importante à étudier et à partager avec vos collaborateurs si ArcGIS Desktop est encore utilisé dans votre organisation.Aucune licence ArcGIS Desktop supplémentaire ne sera vendue à partir du 1er juillet 2024. Si vous avez besoin de licences supplémentaires, vous devez demander un devis avant le 1er juillet. Après cette date, vous pourrez acheter l'accès à ArcGIS Pro via un type d'utilisateur ou avec une licence autonome ArcGIS Pro.
Depuis 2020, vous pouvez disposer de toute les informations sur la continuité du support d'ArcMap. Cette page fournit d'excellentes ressources disponibles pour vous aider à passer d'ArcMap à ArcGIS Pro et si vous fréquentez les pages d'aide d'ArcGIS Desktop, vous avez peut-être remarqué qu'en février 2023, Esri a commencé à inclure une bannière d'informations guidant les utilisateurs d'ArcMap vers le cycle de vie du produit et les ressources de migration d'ArcGIS Pro. Ces bannières seront mises à jour en mars pour refléter l'état de maturité du support d'ArcGIS Desktop.
L'année dernière, deux e-mails ont été envoyés aux principaux contacts de maintenance des clients ArcGIS Desktop disposant de licences d'abonnement pour les informer que les devis de renouvellement concerneront le type d'utilisateur qui inclut ArcGIS Pro à un niveau correspondant à leur licence ArcGIS Desktop (Basique, Standard ou Avancé). ).L'année dernière, deux e-mails ont été envoyés aux contacts principaux de maintenance des clients ArcGIS Desktop disposant de licences d'abonnement pour les informer que les devis de renouvellement concerneront le type d'utilisateur qui inclut ArcGIS Pro à un niveau correspondant à leur licence ArcGIS Desktop (Basique, Standard ou Avancé).
Un e-mail est envoyé aux contacts principaux de maintenance des clients ArcGIS Desktop disposant de licences perpétuelles en cours de maintenance, comprenant les informations ci-dessous sur l'arrêt des ventes d'ArcGIS Desktop.
Arrêt des ventes d'ArcGIS Desktop
Comme indiqué dans les points clés ci-dessus, en raison du passage à un support mature et du fait qu'il n'y aura plus de versions d'ArcGIS Desktop, les devis pour des licences ArcGIS Desktop supplémentaires seront interrompus le 1er juillet 2024.
ArcGIS Pro a été lancé il y a 9 ans et est devenu l'application SIG de bureau la plus riche et la plus performante du marché, loin devant nombre d'applications SIG y compris ArcMap. Depuis des années déjà, nous avons déjà vu de nombreux utilisateurs d'ArcGIS Desktop migrer leurs flux de travail vers ArcGIS Pro, en intégrant au passage tous les avantages d'être totalement intégré avec ArcGIS Online et ArcGIS Enterprise dans leur travail.
La maintenance de vos licences ArcGIS Desktop vous donne un accès continu à ArcGIS Pro et à ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise via le type d'utilisateur "Creator" que vous obtenez dans le cadre de la maintenance de votre bureau. À mesure que nous nous rapprochons du retrait d'ArcGIS Desktop, vous pourrez choisir d'aller de l'avant avec des types d'utilisateurs qui incluent ArcGIS Pro (et accéder ainsi au système ArcGIS complet, y compris ArcGIS Online/ArcGIS Enterprise, avec tout une suite d'applications web ArcGIS pour mieux collaborer) ou bien une licence perpétuelle ArcGIS Pro Standalone (qui n'inclut pas d'utilisateur "Creator").
Accompagner votre transition
Il est compréhensible pour Esri que ce changement, bien qu'annoncé depuis plus 4 ans maintenant, puisse soulever des questions. Sachez que pour vous accompagner à chaque étape de ce processus de migration, vous pouvez soumettre vos questions à l'équipe du succès client d'Esri France ou à votre interlocuteur commercial ou technique Esri France habituel.
Ressources
La page intitulée "Migrer d'ArcMap vers ArcGIS Pro" fait partie de l'aide d'ArcGIS Pro et sert de point d'entrée pour accéder à l'ensemble des ressources incontournables pour guider votre transition.
Comme de nombreux utilisateurs avant vous, vous connaître peut-être une période de chevauchement pendant laquelle vous travaillerez à la fois dans ArcMap et ArcGIS Pro. Si vous faites partie de ces utilisateurs, assurez-vous de consulter les ressources d'apprentissage disponibles directement depuis la page d'accueil de l'application ArcGIS Pro.
En résumé, le passage en phase de support mature constitue une étape clé dans la longue vie d'ArcMap et il est important de comprendre comment cela peut (ou non) affecter votre activité SIG professionnelle. Si vous avez des questions sur les licences et leur commercialisation alors que nous approchons de cette date clé, vous devez rapidement vous rapprocher des équipes Esri qui sont là pour vous aider.
-
14:50
Découvrir le Paris de la Révolution française en arpentant la ville
sur Cartographies numériques
Le « Parcours Révolution » proposé par la Ville de Paris se présente comme un parcours physique, reconnaissable à ses 16 lutrins positionnés dans divers quartiers de la capitale ainsi qu’à sa centaine de clous à bonnet phrygien, fichés dans le sol. Il est également conçu comme un parcours numérique, accessible via une application nomade téléchargeable sur Google Play et Apple Store. Ces dispositifs s’accompagnent de dépliants en papier destinés aux publics éloignés des cultures numériques. En tout, le Parcours propose 123 points d’intérêt répartis dans la ville. Situé à proximité d’une trace plus ou moins visible de la Révolution française, chacun d’entre eux propose de raconter l’histoire du lieu grâce à un petit texte, mais aussi à des images du XVIIIe siècle, toutes issues des collections du Musée Carnavalet-Histoire de Paris. Des photographies permettent, quant à elles, d’entrer dans les lieux inaccessibles au public ou de grossir des détails éloignés.Sur les traces de la Révolution à Paris (Parcours Révolution - Ville de Paris)
À la demande d'Entre-Temps, Guillaume Mazeau, maître de conférences en histoire moderne à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, présente comment a été élaboré et développé cet ensemble de promenades qui dépaysent Paris, qui dépaysent la Révolution.
« La Révolution française dans la rue, une expérience entre enquête et médiation » par Guillaume Mazeau :
- Épisode 1. Aux origines du parcours : ne pas refuser de jouer
Dans un premier épisode, il revient sur les origines du projet. L'occasion de réfléchir à la place de l'historien·ne vis à vis des politiques de mémoire, de s'arrêter sur notre rapport aux lieux, à leur histoire et aux émotions qu'ils peuvent susciter. - Épisode 2. Réécrire l'histoire de la Révolution française entre historiographie et médiation numérique
Il analyse dans ce 2e épisode comment il a été nécessaire de repenser les façons d'écrire cette histoire, au prisme de la crise de l'histoire "révolutionnaire" et des formats numériques du Parcours. - Épisode 3. Rouvrir l'histoire, à la recherche de nouveaux récits
Au programme de ce 3e épisode, la mise en place et en texte des 120 points d'intérêt du Parcours. Quels lieux montrer ? Sur quelles figures insister ? D'un impact de boulet reconstitué place de la Bastille aux ossements de prêtres conservés à l'Institut catholique de Paris, de la citoyenne Lausanne du faubourg Saint-Antoine aux actions des libres de couleur sur la place Dauphine, le Parcours retrace un tableau tout en contrastes, dans l'espace et dans le temps. - Épisode 4. – Continuer à se déplacer
Pour clore ce parcours réflexif, Guillaume Mazeau évoque les publics touchés par l'application, le site et les visites. Comment s'approprient-ils le récit qui leur est proposé ? Quels usages scolaires peuvent être faits du Parcours ? Et en quoi les participant·e·s aux visites guidées relancent et ravivent les questions que se pose l'historien sur la Révolution française ?
Pour compléter
Ce parcours est l'occasion de signaler une ancienne carte murale de l'historien Jean-Paul Bertaud qui décrit Paris pendant la Révolution. Le centre de Paris densément bâti (en rose) y est opposé au Paris des faubourgs peu construits (en jaune) et aux villages et aux champs tout autour (en vert). Cette carte murale à usage scolaire éditée chez Armand Colin est sans doute largement inspirée de cartes de l'époque comme par exemple le Plan de Paris (1789) de M. Pichon, ingénieur géographe. On voit aussi nettement apparaître ce Paris intra muros de l'époque révolutionnaire sur un Plan de la Ville de Paris (1791) "avec sa nouvelle enceinte, levé géométriquement sur la Méridienne de l'Observatoire".
En 1989, au moment de la commémoration du Bicentenaire de la Révolution, François Jarraud à l'époque professeur d'histoire-géographie, avait conçu un logiciel sur le Paris révolutionnaire. Ce ludiciel en noir-et-blanc qui fonctionnait sous DOS appartient aujourd'hui à l'histoire de l'outil informatique. Pour les amateurs de oldies, on le trouve encore sur le site Abandonware (le logiciel nécessite Dosbox pour tourner sous Windows).
On voit ainsi que la notion de parcours pédagogique dans le Paris révolutionnaire peut emprunter différentes voies et que celles-ci peuvent venir considérablement enrichir les "pédagogies de l'histoire".
Articles connexes
Parcours guidé dans le plan routier de la ville et des faubourgs de Paris en 1789 (Gallica - BnF)
L'histoire par les cartes : Gens de la Seine, un parcours sonore dans le Paris du XVIIIe siècle
L'histoire par les cartes : une cartographie historique du Paris populaire de 1830 à 1980
Les plans historiques de Paris de 1728 à nos jours (APUR - Cassini Grand Paris)
Plans et rues de Paris d'hier à aujourd'hui
Découvrir Paris à travers les grands classiques de la littérature
L'histoire par les cartes : cartes et ressources sur la Commune de Paris
L'histoire par les cartes : la carte archéologique de Paris
L'histoire par les cartes : les photographies de la Commission du Vieux Paris
Le projet JADIS pour ajouter des données sur des cartes historiques géolocalisées. L'exemple des plans de Paris
Les story maps : un outil de narration cartographique innovant ?
- Épisode 1. Aux origines du parcours : ne pas refuser de jouer
-
14:17
geomatico: Desarrollo de un gemelo digital para la gestión del agua
sur Planet OSGeoLa escasez de agua en la agricultura, agravada por el cambio climático, amenaza la seguridad alimentaria. Los sistemas de riego eficientes son clave para mitigar estos desafíos, optimizando el uso del agua y fortaleciendo la resiliencia agrícola.
Entre 2022 y 2023 hemos desarrollado un gemelo digital de gestión del agua en agricultura junto al IRTA (Instituto de Investigación y Tecnología Agroalimentaria). En la aplicación web se pueden monitorizar y analizar casi 300 mil parcelas simbolizadas semanalmente por 17 indicadores (unos 250 millones de registros por año) que permiten optimizar la irrigación.
-
9:25
Four Seasons in One Map
sur Google Maps ManiaChronolog is an interactive map of timelapse photographs designed to help monitor the environment. It is a citizen science project which encourages organizations and individuals to engage with nature while recording and monitoring the changing environment.The Chronolog map allows you to explore timelapse photos of nature which have been captured around the USA (and one or two in other countries
-
21:00
QGIS España: Publicación del libro Introducción a los Sistemas de Información Geográfica con QGIS
sur Planet OSGeoPublicada la Segunda Edición del Libro “Introducción a los Sistemas de Información Geográfica con QGIS” de Federico GazabaUna pregunta recurrente en redes sociales es ¿Dónde puedo encontrar un manual para aprender a usar QGIS? o ¿Cómo puedo iniciarme en el uso de los Sistemas de Información Geográfica (SIG)? Hace aproximadamente 3 años Federico Gazaba publicaba la pimera versión de su libro “Introducción a los Sistemas de Información Geográfica con QGIS” un manual que en su momento fue de referencia obligada para las personas usuarias de QGIS en habla hispana pero que con el paso del tiempo había quedado desactualizado debido a la aparición de nuevas versiones de QGIS.
Recientemente el autor nos comentaba que se estaba preparando una actualización de libro y no nos ha hecho esperar mucho, el 22 de Febrero nos anunciaba en el canal de Telegram de QGIS en español que la versión 2.0 había sido publicada: _“Hola amigos #geoinquietos !. Lo prometido es deuda, les traigo la versión 2.0 de mi libro libre “Introducción a los Sistemas de Información Geográfica con QGIS”. Esta versión actualiza los contenidos de la versión anterior a QGIS 3.34 Prizren.".
El libro ha sido publicado bajo la licencia CC BY-SA 4.0 lo que permite que sea compartido o modificado, para cualquier proposito, con libertad mientras se respete la atribución al autor y se comparta con la misma licencia. Se puede descargar aquí o aquí el repositorio del libro se puede encontrar en GitHub
Este libro es otro ejemplo que demuestra que los proyectos de software libre y open source permiten compartir y colaborar en este tipo de iniciativas donde podemos participar de forma activa y generar grandes sinergias en sus aplicaciones y desarrollos en beneficio, tanto de las comunidades que las desarrollan como las que las usan.
Federico Gazaba es profesor de Matemáticas y Técnico Maestro Mayor de Obras y actualmente es docente en el Instituto de Formación Docente y Técnica 122 “Presidente Illia” de Pergamino (Provincia de Buenos Aires, Argentina) y Director de Sistemas de Información Georreferenciada de la Municipalidad de Pergamino. Desde el año de 2013 es usuario de QGIS y es un entusiasta del las tecnologías libres y de los datos espaciales abiertos. La creación del manual nace de la necesidad de impartir cursos de QGIS a sus colegas de municipalidad y es el resultado de la sistematización de esas enseñanzas. Desde 2016, de forma ininterrumpida, imparte cursos introductorios a los SIG para diferentes instituciones.
Puedes seguir a Federico en la siguientes redes sociales:
-
11:13
Geo-BIM for the Built Environment
sur Open Geospatial Consortium (OGC)OGC holds three Member Meetings each year – one each in Europe, the Americas, and Asia Pacific – where OGC’s Standards Working Groups (SWGs), Domain Working Groups (DWGs), Members, and other geospatial experts meet to progress Standards, provide feedback on initiatives being run by the OGC Collaborative Solutions and Innovation (COSI) Program, hear about the latest happenings at OGC, network with the leaders of the geospatial community, and see what’s coming next. The meetings are open to the public, though there are some closed sessions, and provide a great way to start to get to know – and get involved with – the OGC Community.
The next OGC Member Meeting, OGC’s 128th, will be held at TU Delft on March 25-28, 2024. Fitting for TU Delft and the Netherlands, the theme of the meeting will be ‘Geo-BIM For the Built Environment.’ Meeting sponsorship is generously provided by TU Delft and Geonovum, with support from GeoCAT and digiGO. In the lead up to the event, Geonovum produced a short video highlighting what to expect in Delft.
“In many respects, the Netherlands is the world leader in the use of advanced integration of building data and detailed urban mapping, as well as the use of Open Standards and Open APIs to interface with those data to provide citizen services,” commented Scott Simmons, OGC’s Chief Standards Officer.
“More specifically, TU Delft is a world-leading research institute in Geo-BIM integration, while Geonovum, another meeting sponsor, has done so much to promote the effective use of Open Standards in government & e-government, including documenting proof that Open Standards make things work better, faster, and cheaper.”
Under the theme, the OGC Member Meeting will include several sessions related to the built environment and the integration of Geospatial and Building Information Models (BIM). Such sessions will include: a Geo-BIM Summit that non-members are encouraged to attend; a Built Environment Joint Session; and a Land Administration Special Session.
On top of these, there will be a meeting of the OGC Europe Forum, sessions on Geospatial Reporting Indicators, Observational Data, the ‘Today’s Innovations, Tomorrow’s Technologies’ Future Directions Session, networking opportunities, and the usual host of OGC Working Group meetings on topics ranging from APIs to agriculture, and the sea-floor to space. Most sessions are open to the public, with special encouragement for non-OGC-members to attend the Geo-BIM Summit and any of the Domain Working Group meetings. As always, the opening session will consist of presentations from local organizations that showcase the world-leading geospatial technologies seen in The Netherlands.
Dr. Rune Floberghagen, Head of the Science, Applications and Climate Department in the Directorate for Earth Observation Programmes, ESA, was one of the local experts that presented at the opening session of the 125th Member Meeting in Frascati, Italy. Geo-BIM SummitThe Geo-BIM Summit will run on Wednesday afternoon and will focus on the integration of geographic data and Building Information Models (BIM).
“In the Building Information Modeling (BIM) world, geographical data about the environment of the construction is becoming increasingly important,” said Prof. Dr. Jantien Stoter, Chair of the OGC 3D Information Management DWG, and part of the organizing committee for the Geo-BIM session. “Similarly, in the Geospatial domain, the need for detailed information about buildings is also growing. There are many initiatives to develop solutions that better facilitate this integration, including projects that realize this integration for a specific use case; automated conversion of data between the two domains; methods to georeference BIM files in a standardized and straightforward way; and profiles for standards that establish the integration for specific use-cases. The Geo-BIM session will present such initiatives in order to address the question of “what more is needed to improve the integration?” This will further shape the OGC & buildingSMART Road Map on integration of both domains, and contribute to the best practices currently under development.”
Built Environment Joint SessionTwo sessions on the Built Environment will run on Wednesday morning. The first is entitled “The Future of Land Infra” and will discuss what more we need to do in the standardization of built infrastructure data, in terms of updating, improving or adding to the OGC Standards Portfolio, and will include input from several OGC activities: the Integrated Digital Built Environment (IDBE) subcommittee, LandAdmin DWG, Model for Underground Data Definition and Integration (MUDDI) SWG; and the Geotech Interoperability Experiment, as well as the wider OGC Collaborative Solutions and Innovation (COSI) Program.
The next session is entitled “What Urban Digital Twins mean to OGC” and will focus on the wider work that OGC is doing in the space and how the Digital Twins DWG can help harmonize it. The session will also include a cross-working-group discussion on the in-progress OGC Urban Digital Twins Position Paper, as well as a presentation by Binyu Lei, researcher at the Urban Analytics Lab at the National University of Singapore, entitled “Humans as Sensors in Urban Digital Twins.”
Attendees at the 123rd Member Meeting in Madrid, Spain. Land Admin Special SessionFollowing the opening session and keynotes on Monday is a Land Admin special session run by the OGC Land Administration (Land Admin) DWG.
“Worldwide, effective, and efficient land administration is an ongoing concern, inhibiting economic growth and property tenure,” commented Eva-Maria Unger, co-chair of the OGC Land Admin DWG. “Only a limited number of countries globally have a mature land information system.”
The Land Admin Special Session will also be the first meeting of the soon-to-be-formed OGC Land Administration Domain Model (LADM) SWG.
“This is a fairly significant session as we’re going to use it to kick off an effort to create an encoding Standard for Land Administration data that’s globally relevant,” said Scott Simmons. “It’s great to be holding it in Delft because Kadaster, the Netherlands’ Cadaster, Land Registry and Mapping Agency, is one of the world leaders in providing expertise on use of Land Administration and Land Administration modernization across not just Europe but for developing nations around the world. So it’s an opportunity to bring together their expertise along with representatives from all levels of sophistication of land management around the world.”
Peter van Oosterom continued: “The new SWG will work on the Land Administration Domain Model (LADM) Implementation Standard in OGC, which will be included as part 6 of the existing ISO 19152 series of Standards. This sounds modest, but is actually a big step forward. The LADM Standards today are only Conceptual Models, which means that countries implementing them have to find their own solutions for developing their country file, technical encodings, code list values, processes/workflows, etc.
“An open LADM Implementation Standard will not only reduce implementation costs by providing free, proven technical encodings, but would also enable solution vendors to provide commercial off-the-shelf software that works across multiple countries/jurisdictions, rather than having to adapt it to each unique approach.”
Networking, social, and other sessionsIn addition to these sessions, the 128th OGC Member Meeting will also see meetings of over 50 different working groups or committees covering almost the full breadth of geospatial applications and domains, as well as several social and networking events.
Registration remains open, as do sponsorship opportunities. Non-members are encouraged to attend. To see the full agenda, visit ogcmeet.org.
As well as the host of technical content and informative presentations, OGC Member Meetings also include networking events, such as the Wednesday night dinner.The post Geo-BIM for the Built Environment appeared first on Open Geospatial Consortium.
-
9:32
The Cyclotron
sur Google Maps ManiaThe West Midlands Cyclotron uses cycle counters installed on the roads in the West Midlands to provide a near real-time data visualization of the number of cyclists using individual roads in areas of Birmingham, Coventry and Wolverhampton (and many roads in between). The most striking aspect of the Cyclotron is the design of the LED themed data dashboard. This dashboard takes its cue from the
-
7:00
[Equipe Oslandia] Augustin, développeur sénior
sur OslandiaChaque mois, nous avons le plaisir de vous présenter un membre de l’équipe, aujourd’hui c’est Augustin qui a répondu à nos questions
Diplômé d’un double cursus ingénieur Supelec à Gif-sur-Yvette et d’un Master of Science « Advanced Computing » à Londres, Augustin commence en régie en tant que développeur Java avant de partir dans une agence web parisienne dans laquelle il découvre le front, à une époque où « JavaScript montait très fort ». C’est aussi l’occasion d’acquérir des compétences DevOps via des missions de gestion de la production, mise en production.
En 2015, il quitte son emploi en même temps que la sortie de Firefox OS pour travailler avec une start-up spécialisée dans la personnalisation de l’OS et du roam cooking pour les opérateurs … dont l’aventure se termine prématurément avec l’abandon par Mozilla de Firefox OS … En 2016, il rejoint Oslandia, sans connaitre les SIG mais « convaincu par les choix open source » de l’entreprise.
Augustin travaille beaucoup sur les projets Javascript pour la 3D avec WebGL et maintient deux librairies pour lequelles Oslandia est très impliqué : Py3dtiles (librairie Python) et Giro3D (librairie webGL).
Ses projets emblématiques
Adepte également du PostgreSQL et PostGIS, il est un soutien pour ses collègues sur les problématiques DevOps ou l’optimisation de requêtes PostGIS, un volet DevOps qu’il a également mis à contribution avec Ansible, pour l’infra Oslandia.- Projet avec le Shom (Service hydrographique et océanographique de la Marine) : conception de la base de données et des routines d’exploitation d’un référentiel des profondeurs sous marines (mesures batimétriques).
- Développement d’un visualisateur 3D web pour un leader du transport en France avec des données de bâtiment, d’imagerie, des nuages de point, …
Ansible / Javascript / Typescript / webGL / PostGIS / univers Rust / Python
Sa philosophie« Se questionner sans cesse pour produire du code pérenne, du code propre pour rendre service aux autres… et à moi-même. J’aime aussi beaucoup aider mes collègues et venir en soutien. »
Oslandia en 1 motLiberté dans le sens d‘autonomie et d’esprit d’initiative et d’action mais aussi liberté en lien avec le logiciel libre : la liberté de construire sur ce qu’on produit !
-
1:54
A sneak peak at the first SWOT hydrology products
sur Séries temporelles (CESBIO)Pièce jointe: [télécharger]
SWOT, the Surface Water and Ocean Topography mission was successfully launched more than a year ago (Dec 16, 2022). Hydrologists are eagerly awaiting the release of SWOT products, which will allow them to study for the first time the water levels variations of more than a million lakes and rivers around the globe!
A first batch of products from the SWOT mission has been released by NASA and CNES. As explained in the release note, these SWOT products are « at a very early stage, with known limitations ». The hydrology products span only two weeks in April 2023. However, I could not resist to have a look at the data… Hence I downloaded some level 2 hydrology products via the CNES Hydroweb.next portal ( [https:]] ). The datasets are distributed as shapefile and convenient to use. The Level 2 High Rate River Single Pass Vector Product provides river data – including water surface elevation of the river. Here is an example of the surface water elevation of the Oranje river in southern Africa.
Water surface elevation of the Oranje river on April 07, 2023 from SWOTIt is quite amazing to be able to map a river’s elevation profile from satellite measurements. Such data is key to estimate the river discharge [Durand et al] and therefore should enable us to make considerable progress in our understanding of the terrestrial water cycle. SWOT is expected to measure river surface elevation with an accuracy of approximately 10 cm at 100–200 m along-stream resolution [Langhorst et al.]. Several teams are already working to evaluate the actual accuracy depending on the river morphology.
Similarly, the High Rate Lake Single Pass Vector Product provides the surface elevation of lakes. To begin with, I picked four artificial lakes in northern India near Varanasi (Benares). In this case, the lake polygons match well the water surfaces that can be seen in a Sentinel-2 image acquired four days earlier.
Selected lakes in northern India. Background image is a Sentinel-2 false color image captured on 2023 April 05. White lines indicate the lake polygons provided in the SWOT lake product of 2023 April 09.In SWOT products, each lake has an ID. A lake’s attributes including its mean water surface elevation (wse) and uncertainty (wse_u) can be retrieved in a terminal using ogrinfo from a level 2 file:
file="SWOT_L2_HR_LakeSP_(...).zip" id="4520103033" # lake ID
ogrinfo /vsizip/$file -nomd -al -geom=NO -where "lake_id='${id}'"
This is the output from all available preliminary SWOT products at these four Indian reservoirs.
The top panel corresponds to the largest lake (Pipari dam): the data indicate that the water level dropped by 2 meters between April 21 and April 26 (from 168.5 to 166.5 m). This agrees well with the time series of Sentinel-2 images below, which show a reduction of the surface water area from April 20 to May 05 after a period of constant lake area. document.createElement('video'); [https:]]I am a bit more familiar with lakes in the French Pyrenees. There are many cases where SWOT lake polygons (red polygons in the map below) are off the actual lake position, both in the « obs » and « prior » products. Be careful if you use SWOT data in mountain regions!
Some lakes in the north of the map (Bassiès) are correctly geolocated, especially this one (Etang Majeur de Bassiès, 21 hectares): Here, we see a quick increase of the water level after April 21, which is consistent with the snowmelt that happened over the same period as shown below from Sentinel-2 imagery. [https:]]Below is another example in western France near Pressac, where there are many small lakes and ponds. From the SWOT product, I selected 23 lakes with areas ranging from 3 to 19 hectares, all well located.
All lakes follow the same decreasing trend. This may reflect the evolution of the regional water table but a 2 meters drop in two weeks only? Its seems really big for natural lakes. In conclusion, it is really exciting to have access to some SWOT products – even preliminary. Hydrology products are easy to obtain and to work with. This first release has indeed some limitations in lake geolocation but NASA and CNES engineers are probably working hard to improve the data. I look forward to the next release! __Top picture: Oranje river by yakovlev.alexey, CC BY-SA 2.0 [https:]] , via Wikimedia Commons
-
12:30
GeoTools Team: GeoTools 29.5 released
sur Planet OSGeo GeoTools 29.5 releasedThe GeoTools team is pleased to announce the release of the latest maintenance version of GeoTools 29.5:geotools-29.5-bin.zipgeotools-29.5-doc.zipgeotools-29.5-userguide.zipgeotools-29.5-project.zipThis release is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with GeoServer 2.23.5 and GeoWebCache 1.23.4. We are
-
10:22
The World's First OpenStreetMap
sur Google Maps ManiaThe only thing I love more than exploring historical vintage maps of the world is exploring annotated, interactive versions of ancient world maps. Now thanks to the Museo Galileo I can browse an annotated version of the world's greatest medieval map - the Fra Mauro World Map.The Annotated Fra Mauro World Map is an interactive zoomable version of the famous 1450 Venetian map of the world. The
-
20:17
QGIS Blog: Save the date & call for contributions: QGIS user conference and contributor meeting in Bratislava
sur Planet OSGeoWe are happy to announce that QGIS User Conference will take place on 9-10 September 2024 in Bratislava, Slovakia.
The traditional Contributor Meeting will be held right after the conference on 11-13 September 2024 at the same venue.
Learn more about the user conference and the contributor meeting at the event’s web site: [https:]]
The call for papers for the user conference is now open – you can submit proposals for talks and workshops by 31 March 2024:
[https:]]
We have also started call for sponsors, with sponsorship opportunities at various levels. More details here:
[https:]]
User Conference
The QGIS User Conference is an annual event that brings together users and developers of QGIS. The conference provides an opportunity for attendees to learn about the latest developments in QGIS, share their experiences with others, and network with other QGIS users and
developers.
Contributor Meeting
QGIS Contributor Meetings are volunteer-driven events where contributors to the QGIS project from around the world get together in a common space – usually a university campus. During these events, contributors to the QGIS project take the opportunity to plan their work, hold face-to-face discussions and present new improvements to the QGIS project that they have been working on. Everybody attending the event donates their time to the project for the days of the event.
As a project that is built primarily through online collaboration, these meetings provide a crucial ingredient to the future development of the QGIS project. The event is planned largely as an ‘unconference’ with minimal structured programme planning.For more details and to sign up, please visit the corresponding wiki page [https:]]
-
19:10
Paysans français, paysans indiens : mêmes combats ?
sur Les cafés géographiquesA quelques jours du Salon de l’Agriculture, le monde agricole français (et même européen) n’en finit pas de manifester son mécontentement. Au même moment, à des milliers de kilomètres de là, des dizaines de milliers de paysans entendent profiter de la tenue prochaine des élections générales en Inde pour converger vers New Delhi afin de protester contre leur situation actuelle. Les contextes sont certes différents mais néanmoins il existe des aspects communs aux deux événements, des aspects relatifs aux raisons de la colère et aux méthodes utilisées pour faire pression sur les autorités.
En France comme en Inde, la méthode choisie pour inciter les pouvoirs publics à tenir compte des revendications du monde agricole vise l’efficacité et le symbole. L’efficacité en bloquant les routes en France, en organisant une nouvelle marche (après celle de 2020-2021) vers New Delhi en Inde. Le symbole avec les tentatives de bloquer les lieux du pouvoir (Paris d’un côté, New Delhi de l’autre). La prise en compte rapide des revendications paysannes en France comme en Inde a empêché la coagulation des mécontentements provenant d’autres secteurs d’activité et des oppositions politiques.
En ce qui concerne les raisons de la colère il y a de nombreuses différences parmi lesquelles l’importance économique et sociale des deux mondes agricoles. En Inde, ce sont « les deux tiers de la population (qui) dépendent directement ou indirectement des revenus agricoles pour leur subsistance » (Le Monde, 20 février 2024). En France, l’agriculture représente certes le troisième excédent commercial après l’aéronautique et les cosmétiques mais sa part dans le PIB français n’était que de 3,4% en 2019 et le nombre d’agriculteurs exploitants est désormais inférieur à 400 000.
Relevons cependant quelques traits communs aux deux situations agricoles et donc à la nature des revendications paysannes en France et en Inde. Cela n’est pas chose aisée car la situation agricole dans chacun des deux pays est marquée par une forte hétérogénéité. Comme en témoigne la diversité du syndicalisme agricole français malgré la prédominance de la FNSEA qui « tient les campagnes » en participant à une sorte de « cogestion » du système agricole national dominé par l’agriculture intensive. Comme en témoigne également la réponse du gouvernement indien qui propose de soutenir la diversification agricole, ce dont devraient profiter le Penjab et l’Haryana, deux riches régions agricoles, productrices de riz et de blé, d’où est partie la nouvelle marche vers la capitale.
Deux traits communs principaux sont observables dans les crises « paysannes » en Inde et en France : la question du revenu des agriculteurs et la question environnementale. A l’évidence, le cœur de la colère paysanne réside, ici et là, dans le niveau du revenu et la volatilité des cours. En Inde, la crise de 2020-2021 avait pour objectif le retrait de trois lois de libéralisation des marchés agricoles. Toutes les promesses n’ayant pas été tenues, la crise agraire actuelle s’inscrit dans le même sillon que la crise précédente avec la revendication de tarifs minimum pour toutes les productions agricoles. Du côté français, la demande d’un revenu « décent » pour l’ensemble des agriculteurs constitue la priorité n°1 de la panoplie des revendications. Pour cela, la dérogation aux 4% de terres non cultivées ainsi que le respect de la loi EGalim (Loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable », promulguée en 2018) apparaissent comme des réponses favorables tout en étant insuffisantes.
Deuxième trait commun à l’origine, au moins partielle, de la crise agraire dans les deux pays : la question environnementale. En Inde, les difficultés de la grande majorité des paysans se sont intensifiées avec le changement climatique et notamment le caractère de plus en plus erratique des précipitations et de la mousson. « Le modèle issu de de la révolution verte instaurée dans les années 1960 n’est plus tenable » (Le Monde, 20 février 2024). Le mode de production intensif a eu des conséquences environnementales catastrophiques : pollutions durables des sols, assèchement des nappes phréatiques, etc. D’où des solutions envisagées comme le soutien financier à la diversification de la production. Mais c’est tout un mode de production qui est à repenser. En France, la question environnementale se déploie largement à l’échelle européenne avec le Green Deal (Pacte vert), cet ensemble législatif qui doit permettre à l’Union européenne de respecter l’accord de Paris et donc de limiter les effets du réchauffement climatique. Aujourd’hui, le vent est devenu favorable à la « pause réglementaire ». La flambée des prix de l’énergie, la hausse des taux d’intérêt et la fin du gaz russe bon marché ont donné le signal des contestations du Pacte vert européen. En accédant aux demandes de la FNSEA, en reculant sur la protection de la santé et de la biodiversité, le gouvernement favorise d’une certaine façon les critiques sur la transition agroécologique d’autant plus que les sondages sur les élections européennes de juin 2024 semblent conforter les appels à une pause écologique et à la « souveraineté alimentaire ».
Daniel Oster, février 2024
-
17:55
Atlas climatique interactif Copernicus
sur Cartographies numériques
L'Atlas climatique interactif Copernicus (Atlas C3S) est une application web sur le changement climatique qui permet une exploration des tendances passées et des changements projetés du climat à l'échelle mondiale. L'Atlas C3S est organisé en trois panneaux principaux (information, sélection et affichage) :- le panneau d'information (a) affiche les informations (titre et description complète) de la sélection
- le panneau de sélection (b) permet de sélectionner l'ensemble de données, la variable/l'indice et la dimension d'analyse
- Le panneau d'affichage (c) affiche différents produits climatiques interactifs associés à la sélection, tels que des cartes montrant des informations spatiales ou des séries chronologiques, des bandes et d'autres produits affichant des informations régionales pour des périodes prédéfinies.
Le principal intérêt de cet Atlas est de faciliter l'évaluation changement climatique à l'échelle mondiale et par grandes zones régionales à partir d'indicateurs simples et pour différents périodes. L'Atlas C3S comprend des informations sur 30 variables et indices (extrêmes) organisés en différentes catégories (chaleur et froid, humidité et sécheresse, vent et rayonnement, neige et glace, océan et circulation). Il est possible d'envisager différents scénarios de réchauffement climatique (à +1,5°, 2°, 3° et 4°). Le choix « Tendances » permet de sélectionner deux périodes (1950-2020 et 1991-2020) comme références pour analyser des tendances à long ou moyen terme.
Pour les jeux de données de projection climatique, outre les périodes historiques communes aux observations et aux réanalyses, la dimension « climatologie et changements » permet d'explorer les périodes futures (long, moyen et long terme, définies comme 2021-40, 2041-60 et 2081-2100) dans différents scénarios d'émissions (RCP ou SSP selon l'ensemble de données), avec des mois ou des saisons d'intérêt spécifique. Une dimension supplémentaire de l’analyse concerne les « niveaux de réchauffement planétaire » (GWL) pertinents pour les politiques, largement utilisés dans le rapport AR6 du GIEC.
L'Atlas C3S s'inspire de l' Atlas interactif du GIEC (GIEC-WGI) et peut être considéré comme son héritier direct.
Il est prévu que l’ensemble des données de l’Atlas climatique soit bientôt publié dans le Copernicus Climate Data Store. Voir en attendant les données déjà mises à disposition sur Github par l'Atlas du GIEC
Voir le Guide de l'utilisateur pour une prise en main plus approfondie.
La France est-elle préparée aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050 ?
Articles connexes
Rapport du Giec 2021 : le changement climatique actuel est « sans précédent »
Comment le changement climatique a déjà commencé à affecter certaines régions du monde
Quels sont les États qui ont le plus contribué au réchauffement climatique dans l’histoire ?
Les stations de montagne face au changement climatique (rapport de la Cour des comptes)
Un atlas mondial pour estimer les volumes d’eau des glaciers
Cartographie de la pollution atmosphérique NO2 à l'échelle mondiale (à partir des images Copernicus Sentinel-5P - ESA)
Copernicus : accès libre et ouvert aux cartes concernant la couverture des sols (2015-2019)
FABDEM, un nouveau modèle d'élévation dérivé des données Copernicus (GLO-30 DEM)
-
14:28
Appel à communications – Journée d’étude CFC 2024 : “Cartographie et cinéma” – date butoir : 1er mai 2024
sur Cartes et figures du mondeJOURNÉE D’ÉTUDES DE LA COMMISSION D’HISTOIRE DU COMITÉ FRANÇAIS
DE CARTOGRAPHIE
Vendredi 6 DÉCEMBRE 2024
INHA – SALLE VASARI
Dans le prolongement de la rencontre organisée le 25 novembre 2023 autour des croisements entre art et cartographie, la Commission Histoire du Comité Français de Cartographie organise le 6 décembre 2024 une Journée d’études intitulée « Cartographie et cinéma ».
Comme chacun le sait, le cinéma, principal média de fiction développé au cours du XXe siècle, a été dès son origine tourné vers la représentation des espaces et des paysages les plus divers à la surface de la planète. La cartographie, sous toutes ses formes, a été mobilisée dans les multiples tentatives pour transformer les lieux et les espaces géographiques en un ensemble de supports et de foyers narratifs. La Journée d’études proposée par la Commission Histoire du Comité Français de Cartographie a pour ambition d’explorer quelques-unes des modalités de la présence de la cartographie dans l’histoire du cinéma de fiction ainsi que dans les opérations cinématographiques.
1/ Une première piste de travail sera celle, classique, de l’analyse des formes de la présence et de l’utilisation des cartes elles-mêmes (et des autres objets cartographiques, comme par exemple les globes) dans les films. Les objets cartographiques comme éléments de décor, comme images du territoire dans lequel l’action va se dérouler, ou encore comme outils de navigation, instruments de conquête militaire, ou embrayeurs d’opérations de mémorisation, etc., apparaissent à des moments stratégiques du déroulement de la narration cinématographique. Le sens et la portée de ces apparitions, parfois furtives d’ailleurs, peuvent faire l’objet d’investigations spécifiques, à partir d’études de cas.
2/ On peut envisager également un second type de contributions, au sein desquelles c’est le cinéma lui-même, dans la diversité de ses dispositifs matériels de production et de diffusion, qui ferait l’objet d’investigations et d’analyses cartographiques. Par exemple : la cartographie des lieux de tournage, la cartographie des salles de projection, ou celle des festivals, etc. Le cinéma étant envisagé ici comme une industrie culturelle obéissant à une géographie spécifique. Mais aussi, dans une perspective voisine, il est possible de s’intéresser aux lieux, réels et imaginaires, représentés dans les films, et d’en interroger la cartographie.
3/ Une troisième piste de contributions possibles est plus théorique. Il s’agit, dans cette perspective, d’interroger la cartographie, dans ses différentes formes et opérations, comme un modèle possible pour la fabrication des narrations cinématographiques, et pour la compréhension des opérations filmiques. On connaît, par exemple, l’importance de la réflexion sur les atlas pour la définition des opérations de montage chez Eisenstein. La cartographie peut-elle, de manière générale, servir de modèle aux cinéastes ?
4/ Enfin une quatrième piste de contributions, dans le prolongement de la précédente, pourrait considérer la carte (et les objets cartographiques) comme l’objet même de la fiction cinématographique, et pas seulement comme un support ou un outil à l’intérieur des stratégies narratives du cinéma.
Cette Journée d’études, qui sera également l’occasion d’inviter quelques spécialistes de la question, est ouverte à toutes et tous.
Bibliographie
- Teresa Castro, La pensée cartographique des images. Cinéma et culture visuelle, Aléas 2011.
- Tom Conley, Cartographic Cinema, The University of Minnesota Press, 2007.
- The Cartographic Journal, n° special “Cinematic Cartography”, Vol. 46, 2001, 2009.
- Cinétrens, n° spécial “Cartographie”, n° 2, 2016.
Modalités pratiques
Les propositions de communication (environ 1500 signes), accompagnées d’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer avant le 1er mai 2024 à l’adresse suivante: catherine.hofmann@bnf.fr.
Le comité de sélection se réunira en début juin et communiquera les résultats de l’appel à communication courant juin. Les communications retenues auront vocation à être publiées dans un numéro de la revue du Comité français de cartographie, Cartes & Géomatique, au courant de l’année 2025.
Appel-a-communications-pour-la-JE-CFC-2024-Cartographie-et-cinemaTélécharger
-
12:58
Enterprise Products: A Collaborative Journey with OGC
sur Open Geospatial Consortium (OGC)In the ever-evolving realm of energy infrastructure, the success of an organization is often determined by its ability to adapt, innovate, and collaborate effectively. Enterprise Products Partners, L.P. has exemplified these qualities through their ongoing relationship with the Open Geospatial Consortium (OGC).
Under the leadership of Gary Hoover, Enterprise Products’ team of geospatial technology experts has helped develop an open, international geospatial Standard for the pipeline industry, PipelineML, and deployed disruptive open-source geospatial technology.
Doing so helped Enterprise Products optimize the management of their extensive 50,000-mile pipeline network, and supports the larger goal of safe and sustainable energy infrastructure within the oil and gas sector.
Pioneering the PipelineML StandardEnterprise Products became a voting member of OGC in 2013. Shortly after, Data Architect John Tisdale rolled up his sleeves and got to work, learning OGC’s consensus-based Standards process and serving as a charter member and co-chair of the PipelineML Standards Working Group (SWG). In 2019, the PipelineML Conceptual and Encoding Model Standard was approved by the OGC Membership, making it an official OGC Standard.
The PipelineML Standard – collaboratively developed by Enterprise Products and contributors from across the US, Canada, Belgium, Norway, Netherlands, UK, Germany, Australia, Brazil, and Korea – defines concepts that support the interoperable interchange of data related to oil and gas pipeline systems. PipelineML addresses two critical business use cases specific to the pipeline industry: new construction surveys and pipeline rehabilitation.
The Standard defines individual pipeline components, provides support for lightweight data aggregation, and provides a mechanism for extensions focused on safety and sustainability through effective data management practices. By working with OGC’s Land and Infrastructure Domain Working Group, PipelineML was aligned with related Standards that ensure compatibility with future land management requirements.
Three use-cases addressed by the OGC PipelineML Standard. A Step Towards ModernizationJune 26, 2023, marked a significant milestone in Enterprise Products’ technical history: in partnership with select technology vendors, the company implemented open-source technology to revamp their existing Asset Information Management (AIM) Program.
To move off the legacy PODS data model and a dependence on proprietary software, the Enterprise Products team spent years developing, prototyping, and refining the Pipeline Component Data Model (PCDM). Instead of utilizing an ageing linear referencing methodology, PCDM leverages modern geospatial technologies to gather GPS coordinates in the field that accurately mark the real-world location of pipeline components. This “Digital Twin” approach makes PCDM more adaptable to evolving business requirements.
Emerging from this initiative, the AIM Data Architecture Platform and Development Framework now provides data and services that serve as the lifeblood of the organisation.
The Pillars of Value-addingEnterprise Products’s Asset Data Management group has played a vital role in elevating the company’s performance with contributions that have rippled across the organization to deliver tangible value in several areas:
Standards & GovernanceTo facilitate seamless information exchange across business units and external service providers, Enterprise Products has established stringent data standards and governance protocols that ensure consistent and accurate data for decision-making. By aligning their asset data with OGC Standards, Enterprise Products has established a universal language for geospatial data that simplifies communication and interoperability.
Data IntegrationIncorporating integrated inline inspection data has been pivotal in maintaining the integrity of Enterprise Products’ extensive pipeline network. The AIM Data Architecture Platform functions as a nexus for data integration that enables a seamless flow of information across departments that promotes collaboration and efficiency.
Spatio-temporal AnalyticsThe integration of spatio-temporal analytics has introduced a new dimension to Enterprise Products’ pipeline management. Real-time geospatial insights have not only improved operational efficiency but have also fostered proactive problem solving. By incorporating database-native geoprocessing, Enterprise Products has streamlined analytical workflows and enhanced the speed and accuracy of decision-making.
Data DeliverabilityEnterprise Products has democratized data access within the organization by creating a map-based interface that provides intuitive visualisations and reports that empower stakeholders to make informed decisions. This map-based interface supports over 1200 individual users across various departments, including Asset Integrity, Business Development, Field Operations, and Public Awareness.
Safety and SustainabilitySpanning the pipeline asset life-cycle from new construction to divestitures, the AIM Data Architecture supports several Safety and Sustainability programs that ensure safe, reliable operations. Programs such as Public Awareness, OneCall (aka 811 “Call Before You Dig”), Inline Inspections, Pipeline Rehabilitation, Regulatory Compliance, Integrity Assessments, and Field Operations all depend on highly available asset information.
Rather than linear referencing, Enterprise Products uses GPS coordinates to accurately mark the real-world location of pipeline components. Scaling for the FutureThe volume, variety, and velocity of data required to manage and optimize large pipeline networks presents substantial challenges. However, Enterprise Products’ open architecture effortlessly manages the scale of their installation and provides ample room for growth. To put this into perspective, consider the following statistics:
- 50,000 Miles of Pipeline
- 2,500 Facilities
- 5.6 million Pipe Components
- 45 million rows of inline inspection data – 30 years’ worth
- 80 million Rows of geospatially referenced data, with 10x better lossless compression over the legacy proprietary system
One of the most striking aspects of Enterprise Products’ journey is their embrace of Open Standards and Open Source technology. The AIM Data Architecture Platform represents a complete departure from proprietary systems. Key standards and technologies used by Enterprise Products include PipelineML, GeoServer, QGIS, PostgreSQL, PostGIS Spatial Extender, Python & other open libraries, and XML, GML, JSON, & GeoJSON encoded schemas.
This strategic shift not only reduced dependence on commercial vendors and licensing costs, but also established Enterprise Products as an industry pioneer that set a new standard for innovation and interoperability.
OGC Membership: A Driving ForceEnterprise Products’ journey is a compelling story of innovation and progress, with the OGC Community playing a pivotal role. Through collaborative efforts and a steadfast commitment to OGC’s consensus-based process, Enterprise Products led the development of the PipelineML Standard that has proven vital to optimizing the management of Enterprise Products’ extensive pipeline network.
Working with OGC has provided Enterprise Products with a significant competitive advantage, allowing them to leverage the collective knowledge and resources of the international geospatial community. Their journey underscores the transformative potential when industry leaders partner with organizations like OGC to drive positive change. As the world continues to seek sustainable and efficient energy infrastructure, Enterprise Products serves as a prime example of what is achievable when technology, data, and partnerships come together.
The post Enterprise Products: A Collaborative Journey with OGC appeared first on Open Geospatial Consortium.
-
10:48
Itérations vers le DDD et la clean architecture (2/2)
sur Makina CorpusQuels virages avons-nous pris après un premier projet expérimental pour stabiliser notre conception logicielle, et que ferons-nous plus tard??
-
9:32
The Chain Restaurants of America
sur Google Maps ManiaMap of McDonald's outlets in the USAThe Georgia Institute of Technology's Friendly Cities Lab has released a new interactive map which reveals which chain restaurants dominate which areas of the United States. The U.S. Chain and Independent Restaurants map shows the locations of over 700,000 restaurants across the country, organized by restaurant chain and by frequency. The map reveals that -
9:33
AI Your Home on Street View
sur Google Maps ManiaHave you ever wanted to radically alter the ambiance of your neighborhood? Perhaps you've always dreamed of turning your sleepy suburban road into a bustling inner-city street. Or maybe you've always wanted to dig up your nearby traffic heavy roads and replace them with green fields and trees. Well now you can - at least virtually.Panoramai is a new fun tool which allows you to grab Google Maps
-
9:30
La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
-
9:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
-
9:30
Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...
-
9:30
Les horizons de la géographie : une métaphore pour comprendre les situations problématiques ?
sur CybergeoLe double objectif de cet article exploratoire est de souligner l’intérêt de la métaphore de l’horizon dont la richesse herméneutique aide à appréhender différentes réalités, et de montrer comment la métaphore peut favoriser la compréhension des situations problématiques dans le cadre d’une géographie pragmatiste. Trois sens figurés du mot horizon sont développés. Voir les horizons géologiques invite à questionner la nature des discontinuités paysagères identifiées dans le monde, entre unité de base, ligne de démarcation et point de repère. Se mou-voir dans l’environnement, à l’invitation des horizons phénoménologiques, trouve une application dans l’étude géographique des espaces tels qu’ils sont vécus par leurs usagers. S’é-mou-voir à la faveur de la fusion des horizons proposée par Gadamer (1960) permet de discuter de la possibilité de se rapprocher d’un autre horizon et de souligner que la compréhension dans le dialogue contribue à l’élaboration d’un horizon commun. Pour chacune ...
-
9:30
Intercity relationships between 293 Chinese cities quantified based on toponym co-occurrence
sur CybergeoThis dataset presents relationships between 293 Chinese cities, derived using a toponym co-occurrence method. By employing this toponym co-occurrence analysis method, the strength of an intercity relationship is determined by the frequency at which both city names appear on the same webpage. The data was sourced from the Common Crawl web archive's 2019 April Corpus, which contains approximately 2.5 billion web pages. The primary aim of this dataset is to provide a fresh perspective on intercity relationships, thereby facilitating studies on city network analysis. The dataset not only encourages further research into comparing this innovative city relationship with other established networks but is also a showcase that presents a straightforward methodology that can be applied to other archives within Common Crawl. As such, it paves the way for longitudinal studies that probe the evolution of city networks.
-
9:30
Pierre Blanc, 2023, Géopolitique et climat, Paris, SciencesPo Les presses, 248 p.
sur Cybergeo"Après le choc de la pandémie de Covid, la secousse géopolitique de la guerre déclenchée en Ukraine le 24 février 2022 est venue rappeler au vieux continent que les conflits violents n’étaient pas relégués au passé. Puis les vagues de canicule, de sécheresse et d’incendies sans précédent de l’été 2022 ont ouvert les yeux des Européens sur les ruptures climatiques qui s’annoncent, dont les conséquences seront sans commune mesure avec celles du Covid et de la guerre" (p.7). Ainsi commence l’ouvrage écrit par Pierre Blanc, chercheur en géopolitique à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et à Bordeaux Sciences Agro, rattaché à l’UMR LAM. Dans cette introduction (p.7-12), l’auteur explique que les Européens prennent à peine conscience des effets des changements climatiques, constat jusque-là assez circonscrit à quelques sphères de la société. Il y explique la philosophie de cet ouvrage, une approche par la géopolitique, soit les dimensions du politique (puissance, pouvoir, sécurité...
-
9:30
Le détroit de Bab el-Mandeb : frictions littorales et maritimes
sur CybergeoCet article propose une analyse des frictions littorales et maritimes par l’étude du rapport entre les flux maritimes mondialisés et la sûreté maritime (maritime security). Depuis les côtes, des acteurs locaux ou régionaux peuvent influer sur les échanges maritimes d’échelle globale qui passent au large. Le cas du détroit de Bab el-Mandeb et de ses prolongements naturels (Sud de la mer Rouge et golfe d’Aden) en offre une bonne illustration : grand axe de trafic maritime, ce détroit se caractérise par la présence de la piraterie somalienne, principalement entre 1995 et 2015, ainsi que par l’extension en mer de la guerre civile au Yémen, qui s'est transformée en un conflit régional. Cette recherche, fondée sur des données maritimes ainsi que sur une étude approfondie du contexte régional, cherche à identifier les influences des actes de violence sur les différents trafics du détroit de Bab el-Mandeb. L'influence des contextes politiques des États riverains sur les flux maritimes en ha...
-
9:30
La trajectoire paysagère d’un bassin versant bocager normand depuis deux siècles : enjeux méthodologiques pour une étude géohistorique
sur CybergeoLe paysage bocager des régions du nord-ouest de la France a subi d'importantes transformations depuis le milieu du XXème siècle, sa structure ayant été altérée par le remembrement, la rationalisation et l'agrandissement des parcelles, ainsi que par l’arasement des haies. Les conséquences environnementales de ces mutations paysagères sont importantes : érosion hydrique, pollution des milieux aquatiques, perte en biodiversité. L’objectif de l’article est d’étudier la trajectoire d’évolution d’un espace agricole représentatif des mutations qui affectent les paysages bocagers depuis deux siècles. À travers l’exemple d’un petit bassin versant historiquement bocager du Calvados (Le Tortillon), la méthodologie repose sur une approche géohistorique, combinant l’utilisation d’archives, notamment cadastrales, et d’images aériennes au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG). Bien que les cadastres renseignent précisément sur l’occupation du sol des paysages du XIXème siècle, l’artic...
-
9:30
Riccardo Ciavolella, 2023, Pétaouchnok(s). Du bout du monde au milieu de nulle part, Paris, La Découverte, 2023, 413 p.
sur CybergeoC’est d’abord une curiosité amusée qui pousse les géographes à feuilleter cet ouvrage. Cet "atlas imparfait", aux dires de son auteur, invite à un tour du monde en 80 lieux, et peut d’abord se comprendre comme une invitation au voyage, exercice que nous pratiquons si souvent dans nos grands et petits livres, récits des voyages d’exploration historiques, ou petits récits de voyage au fil de nos histoires. C’est une cartographie sémantique tout autant que géographique que l’auteur nous propose, en indiquant au début de ses notices des éléments de contexte et d’usage pour situer chaque lieu. Aux antipodes des "non-lieux" scrutés par Marc Augé, l’attention est ici portée sur la singularité de chacun de ces bouts du monde, voire des antimondes comme ceux qu’a étudiés Roger Brunet, ou encore des tiers lieux, qu’évoquent par exemple Armelle Choplin et Olivier Pliez dans leur ouvrage sur "la mondialisation des pauvres".
Pendant plus de 400 pages, l’auteur s’amuse et sait divertir ses lecteur...
-
9:30
CybergeoNetworks 2: una robusta aplicación de aprendizaje para publicaciones científicas
sur CybergeoCon motivo del coloquio desarrollado el 26 de mayo del 2016 para celebrar el 20º aniversario de la revista Cybergeo, cuatro jóvenes investigadores unieron fuerzas para desarrollar una aplicación altamente pionera para el análisis geográfico, estadístico y semántico de datos extraídos del conjunto de datos de Cybergeo (texto completo y metadatos) y además datos en línea asociados a la revista entre 1996 y 2015 (motores de búsqueda, Tweets, citas y publicaciones), naciendo así el sitio CybergeoNetworks. Fieles a nuestra política de publicación a acceso abierto, tal aplicación permite localizar visual y estadísticamente datos referentes a los autores de los artículos de la revista, países estudiados y citados, o incluso quien estudia qué. Compuesto por cuatro módulos interactivos, la información proporcionada por sus análisis es remarcable. Por ejemplo, es posible agrupar países por redes semánticas, visualizar y asociar a estos según la procedencia de los autores (información que Lode...
-
8:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
-
8:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
-
8:30
L’accessibilité dans les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien
sur MappemondeL’analyse des parentés observées entre les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien nous a conduits à mettre en évidence cinq spécificités de l’accessibilité insulaire. À partir de ces traits fonctionnels, le but poursuivi par cette étude est donc de modéliser l’accessibilité insulaire. Pour ce faire, nous examinons la nodalité et la réticularité des ports et aéroports insulaires régionaux.
-
8:30
La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
-
8:30
Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
-
8:30
Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
-
8:30
Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
sur MappemondeCet atlas, rédigé par Christophe Badel et Hervé Inglebert avec des cartes de Claire Levasseur, offre un vaste panorama de l’Empire romain : de ses prémices au IIIe siècle av. J.-C. aux conséquences de son effondrement au Ve/VIe siècle.
Cet atlas commence par des cartes anciennes reconstituant la vision des anciens de leur monde. La plus célèbre de ces cartes est celle dite « Table de Peutinger », copie médiévale d’un original du IIe/IVe siècle, qui représente le réseau routier de l’Empire romain. Page 63, l’atlas fait également figurer l’énigmatique carte romaine d’Agrippa. L’hypothèse est qu’il s’agissait d’une carte, située sur le temple du forum d’Auguste, qui aurait été créée pour montrer l’étendue de l’Empire au 1er siècle. Carte ou liste de lieux ou de routes perdue irrémédiablement, mais dont l’existence supposée montre tout l’intérêt des autorités impériales pour leur immense territoire et pour ce moyen très pratique de se l’approprier, tout au moins par le regard, qu’est l’o...
-
8:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
-
8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
-
8:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
-
1:00
Camptocamp: Coopterr, territorial cooperation platform based on Rennes Métropole's digital twin
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Coopterr, Rennes Métropole's territorial cooperation platform, is now online. It offers a first service to citizens, enabling them to consult electromagnetic wave exposure measurements and identify radioelectric sites in the city of Rennes.
-
18:43
Chasse aux oeufs
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueSur l’atoll de Tetiaroa, en Polynésie française, d’octobre à mars, l’association Te mana o te moana suit la ponte des tortues vertes. Cette dernière oeuvre pour l’environnement marin et plus particulièrement pour les tortues. Elle opère pour la sensibilisation, la conservation et la recherche. Le repérage des zones de ponte se fait en identifiant les traces de tortues sur le sable. Cette opération aide à localiser l’emplacement des nids, avant d’installer des dispositifs à l’intérieur pour suivre leurs températures, par exemple. Les équipes relèvent sur tablette, la profondeur des nids, le nombre d’oeufs à l’intérieur, ainsi que le nombre d’éclosions. Des enquêtes répertorient les traces de tortues, les tentatives de ponte ou les caractéristiques des individus. Cet ensemble de données sert à établir des cartes et identifier les tendances de ponte.
+ d'infos :
temanaotemoana.org/
-
1:00
GeoServer Team: GeoServer 2.23.5 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.23.5 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is the last planned maintenance release of GeoServer 2.23.x, providing existing installations with minor updates and bug fixes. Sites using the 2.23.x series are encouraged to upgrade to GeoServer 2.24.x, or eventually wait next month, for the 2.25.0 release, and upgrade their installation, with the help of the upgrade guide.
GeoServer 2.23.5 is made in conjunction with GeoTools 29.5, and GeoWebCache 1.23.4.
Thanks to Andrea Aime (GeoSolutions) for making this release.
Release notesNew Feature:
- GEOS-11225 AuthKey synchronize the user/group automatically
- GEOS-11279 metadata: allow same field on multiple tabs
Improvement:
- GEOS-11213 Improve REST external upload method unzipping
- GEOS-11246 Schemaless plugin performance for WFS
- GEOS-11260 JNDI tutorial uses outdated syntax
- GEOS-11276 Use style_body to define CSS style for a layer
- GEOS-11288 Improve input validation in ClasspathPublisher
Bug:
- GEOS-11174 GWC rest api returns erroneous truncated response when gzip http encoding is enabled
- GEOS-11205 Layer page: style image fails if it is in isolated workspace
- GEOS-11250 WFS GeoJSON encoder fails with an exception if an infinity number is used in the geometry
- GEOS-11255 Multiple inserts in WPS with different idGen strategies does not work
- GEOS-11256 Cannot retrieve LegendGraphic from a PostGIS datastore with ‘hideEmptyRules’ and ‘Support on the fly geometry simplification’ enabled
- GEOS-11278 metadata: only selected tab is submitted
- GEOS-11285 GWC REST Content-Encoding gzip returns broken response
- GEOS-11291 GeoFence: Cleanup stale log4j references
For the complete list see 2.23.5 release notes.
Community UpdatesCommunity module development:
- GEOS-10933 keycloak logout NPE
- GEOS-11290 With Oauth enabled, anon users get random auth requests
Community modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you, please contact the module developer to offer assistance.
About GeoServer 2.23 SeriesAdditional information on GeoServer 2.23 series:
- GeoServer 2.23 User Manual
- Drop Java 8
- GUI CSS Cleanup
- Add the possibility to use fixed values in Capabilities for Dimension metadata
- State of GeoServer 2.23
- GeoServer Feature Frenzy 2023
- GeoServer used in fun and interesting ways
- GeoServer Orientation
Release notes: ( 2.23.5 | 2.23.4 | 2.23.3 | 2.23.2 | 2.23.1 | 2.23.0 | 2.23-RC1 )
-
9:19
The Right-Wing Terrorism Map
sur Google Maps ManiaThe RTV Map Tool is an interactive map showing incidents of right-wing terrorism and violence in Western Europe since 1990. It documents and shows the locations of 1,214 violent right-wing attacks in Europe. This includes acts of violence which led to 32 fatalities.The map was created by the Center for Research on Extremism, at Oslo University, which studies right-wing extremism, hate crime and
-
14:00
De Twitter (X) à Mastodon : guide pour les géomaticien/nes
sur GeotribuEn 2024, faire de la veille en géomatique sur Twitter/X devient pénible. Guide à destination des géo* qui veulent embarquer dans l'aventure Mastodon.
-
9:43
The Best Price Comparison Maps
sur Google Maps ManiaThe Aldi Price Map The Aldi Price Map shows the store price ticket of a range of products in US outlets of the popular budget supermarket (apparently the price data from European Aldi stores is not so readily accessible). The German supermarket chain Aldi is known for its low prices. The company now has over 2,000 stores in the United States, and in a recent poll was ranked the most
-
20:09
QGIS Blog: QGIS Grants #9: Call for Grant Proposals 2024
sur Planet OSGeoDear QGIS Community,
We are very pleased to announce that this year’s round of grants is now available. The call is open to anybody who wants to make a contribution to QGIS funded by our grant fund, subject to the call conditions outlined in the application form.
The deadline for this round is in four weeks, on 14 March 2024.
There are no new procedures in 2024. Please note the following guidelines established in previous years:
- The proposal must be submitted as a ‘QEP’ (QGIS Enhancement Proposal) issue in the repo: [https:]] (tagged as Grant-2024). Following this approach will allow people to ask questions and provide public feedback on individual proposals.
- Proposals must clearly define the expected final result so that we can properly assess if the goal of the proposal has been reached.
- The project budgets should account for PR reviewing expenses to ensure timely handling of the project-related PRs and avoid delays caused by relying on reviewer volunteer time.
- In the week after the QEP discussion period, the proposal authors are expected to write a short summary of the discussion that is suitable for use as a basis on which voting members make their decisions.
The PSC of QGIS.ORG will examine the proposals and has veto power in case a proposal does not follow guidelines or is not in line with project priorities.
For more details, please read the introduction provided in the application form.
We look forward to seeing all your great ideas for improving QGIS!
-
13:21
Les falaises s'effritent
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa CCACVI et le PNMGL ont établi un premier diagnostic de l’évolution du littoral de la côte Vermeille. Ce bilan s’articule autour de l’érosion littorale continentale du territoire, suite à la constatation du phénomène sur un tiers des 220 km du littoral d’Occitanie. Concernant la côte Vermeille, le recule du trait de côte n’est pas l’unique problématique, puisque les falaises de la zone sont aussi en danger. Compte tenu de la nature de la géologie, la côte s’y trouve d’autant plus fragilisée en vue des épisodes de sécheresses et de pluies extrêmes. Des éboulements sont fréquents et alimentent parfois des criques isolées, ayant un rôle déterminant dans l’évolution de l’unité sédimentaire. Les résultats de la première inspection sont répertoriés au sein d’une cartographie reprenant chaque site marqué par un témoin de l’érosion.
+ d'infos :
geointerco.cc-acvi.com
-
10:43
Alien Arrivals Nosedive in 2023!
sur Google Maps ManiaWhere have all the interstellar tourists gone? That's the question gripping the world after a bombshell report revealed a staggering 19% drop in alien visitation in 2023! Is this a sign of a permanent shift in galactic travel? Or can the Earth win back alien vacationers?According to the National UFO Reporting Center sightings of little green tourists were down 19% in 2023 compared to 2022.
-
8:56
Meetup AFUP Nantes de février : parlons anonymisation avec le DbToolsBundle Symfony
sur Makina CorpusNotre expert Symfony / PHP prend la parole au Meet-up de l’AFUP Nantes le 21 février pour présenter le nouveau bundle Symfony développé par Makina Corpus : le DbToolsBundle?!
-
8:30
Du 11 au 13 juin 2024 à Aix-en-Provence: formation "savoir utiliser les Fichiers fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 06 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser les Fichiers fonciers" se tiendra du 11 au 13 juin 2024 dans les locaux du Cerema Méditéranée à Aix-en-Provence.Cette session est à destination des bénéficiaires des Fichiers fonciers et des bureaux d'études.Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique AccompagnementInscription jusqu'au 1er juin (…)
Lire la suite
-
8:00
DbToolsBundle, le bundle Symfony pour anonymiser facilement ses données
sur Makina CorpusC’est une problématique que nous rencontrons tout le temps sur nos projets : comment anonymiser efficacement des données de production quand on souhaite les injecter dans un environnement local??
-
7:59
Incident WFS Géoportail (en cours)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident WFS Géoportail (en cours)
-
1:00
EOX' blog: Open Science Catalog
sur Planet OSGeoJust like the European Space Agency (ESA), we advocate for and actively support Open Science, as we believe in the significance of collaborative efforts in advancing scientific knowledge and addressing global challenges. We acknowledge the transformative power of Open Science in driving interdiscipl ...
-
15:41
Une carte interactive pour éclairer les opérations de sauvetage de SOS Méditerranée
sur CartONG (actualités)CartONG a développé un tableau de bord avec une carte interactive pour soutenir l’ONG SOS Méditerranée dans sa lutte contre la désinformation concernant ses opérations de sauvetage en mer.
-
11:08
Une carte animée des opérations militaires en Europe pendant la 2nde Guerre mondiale
sur Cartographies numériquesCette cartographie animée reconstitue jour par jour les conquêtes territoriales de l'Allemagne hitlérienne puis, à partir de 1943, la poussée des armées alliées jusqu'à l'effondrement du IIIe Reich. Le principal intérêt de cette animation est de donner une représentation visuelle extrêmement précise des conquêtes territoriales en indiquant le nombre de soldats engagés et les faits marquants à chaque instant de la guerre : une sorte de récit visuel du conflit par la carte. La vidéo est agrémentée d'une bande sonore restituant des discours d'époque. Les couleurs tranchées permettent de reconnaître facilement les belligérants regoupés ici en trois camps (Allemagne nazie en noir, Américains en bleu, Soviétiques en rouge), alors que les Etats-Unis et l'URSS étaient encore alliés à l'époque. Ce faisant, la vidéo déroule un certain narratif autour de l'avancée rapide des Soviétiques à l'est par rapport aux Américains à l'ouest : une sorte de course à Berlin préfigurant les rivalités de la Guerre froide.
World War II Every Day with Army Sizes (source : vidéo Youtube de @stoferr)
L'auteur de cette carte animée (@stoferr) dit avoir mis un an pour rassembler toutes les informations et réaliser le montage vidéo. Il est l'auteur d'autres timelapses à vocation informative sur la Seconde guerre mondiale qu'il met à disposition sur Youtube. Le grand nombre d'informations réunies dans cette vidéo n'empêche pas des erreurs ou approximations comme par exemple la Corse qui reste encore allemande en mai 1945 : un oubli certainement de l'auteur qui se dit prêt à faire des modifications si besoin. Cette dataviz animée met bien en évidence les grandes dynamiques, sans négliger certains encerclements que l'on aurait du mal à percevoir sans une carte animée. Il est possible de faire des arrêts sur image à des moments-clés du conflit et de s'interroger sur les pistes d'interprétation possibles générées conjointenement par l'animation graphique, les textes et la bande son (pas toujours convergents, en tout cas source de plusieurs lectures possibles). Ce type de cartographie grand public n'est pas sans poser des questions sur le message qui est délivré.
La carte animée a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux (notamment X-Twitter) et a suscité des avis très divergents, soit pour en célébrer la précision des informations et l'efficacité visuelle, soit pour en dénoncer le message simplificateur voire tendancieux. Elle pose la question des narratifs que l'on met derrière ce type de carte animée. Pour certains, elle permet de montrer l'essentiel de l'effort de résistance puis de reconquête par l'Armée Rouge. Même si le débarquement allié n'avait pas eu lieu, l'Allemagne battait déjà en retraite. Pour d'autres au contraire, la carte ne montre pas tout l'effort industriel américain. Elle occulte le débarquement en Afrique du Nord, l’effort anglo-américain sur l’Atlantique et l’aide matérielle des Etats-Unis à l’égard de l’Armée Rouge notamment au Moyen-Orient. Surtout elle se limite au front européen et ne montre pas le front dans le Pacifique, donnant une vue très partielle des opérations à l'échelle mondiale. Résumer une guerre mondiale par une carte européenne peut sembler un peu dérisoire. D'aucuns soupçonnent la vidéo de nourrir un certain révisionnisme poutinien vis à vis de la Seconde guerre mondiale. Il est probable que cela ne faisait pas partie des intentions de l'auteur, mais en circulant massivement sur Internet, la carte animée se voit accompagnée de nombreux commentaires et faire l'objet de détournements possibles.
Elle fournit en tout cas un bon exemple pour s'interroger sur l'intérêt et les limites de la cartographie animée pour rendre compte d'un conflit. Cela fait écho aujourd'hui au storytelling des cartes de suivi du front en Ukraine qui tentent de résumer le conflit aux pertes ou aux gains territoriaux réalisés chaque jour par les belligérants.Articles connexes
L'histoire par les cartes : les archives du Musée mémorial de l'Holocauste à Washington
L'histoire par les cartes : cartographier la déportation des Juifs de FranceDes images aériennes déclassifiées prises par des avions-espions U2 dans les années 1950
Les ventes d'armes des Etats-Unis et de la Russie (1950-2017)
La carte, objet éminemment politique. L'annexion de quatre territoires de l'Ukraine par la Russie
Ukraine : comment cartographier la guerre à distance ?
-
9:34
The Sad State of Local News 2023
sur Google Maps ManiaNorthwestern University's The State of Local News Outlook is an interactive map which visualizes the number of surviving local newspapers in every county in the United States. On this local news map individual counties are clored to show whether the county has 0, 1 or 2 or more news outlets. The data shown on the map can also be filtered to show the number of local number of newspapers,
-
8:24
Protomaps, stockez vos pyramides de tuiles plus simplement
sur Makina CorpusPrésentation d'un nouveau format de stockage de tuiles cartographiques
-
5:53
Les stations de montagne face au changement climatique (rapport de la Cour des comptes)
sur Cartographies numériquesSource : Les stations de montagne face au changement climatique (Rapport de la Cour des comptes, février 2024)
Synthèse du rapport
Si la France est une destination majeure pour le tourisme hivernal (2e rang mondial après les Etats-Unis), le modèle économique du ski français s’essouffle. Ce phénomène est accentué par le changement climatique qui se manifeste en montagne de manière plus marquée qu’en plaine, avec une hausse des températures, en accélération depuis les années 2010. Inégalement vulnérables en fonction de leur exposition au risque climatique, du poids de l’activité économique et de la surface financière de l’autorité organisatrice, toutes les stations seront plus ou moins touchées à horizon de 2050. Quelques stations pourraient espérer poursuivre une exploitation au-delà de cette échéance. Celles situées au sud du massif des Alpes seront en revanche plus rapidement touchées que les autres. Avec une gouvernance centrée sur l’échelon communal et des regroupements insuffisants, l’organisation actuelle ne permet pas aux acteurs de la montagne de s’adapter aux réalités du changement climatique à l’échelle d’un territoire pertinent. Afin de permettre l’adaptation dans une approche non concurrentielle, les très fortes inégalités entre stations et le montant important des fonds publics déjà mobilisés justifieraient la mise en place d’une solidarité financière entre collectivités. Ainsi, devrait être mis en place d’un fonds d’adaptation au changement climatique destiné à financer les actions de diversification et de déconstruction des installations obsolètes, alimenté par la taxe locale sur les remontées mécaniques.
Schéma systémique concernant l'altération du moteur de la croissance des stations de ski au début du XXIe siècle
(source : Rapport de la Cour des comptes, février 2024)
Récapitulatif des recommandations- Mettre en place un observatoire national regroupant toutes les données de vulnérabilité en montagne accessibles à tous les acteurs locaux (ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires).
- Faire évoluer le cadre normatif afin que les autorisations de prélèvements d’eau destinés à la production de neige tiennent compte des prospectives climatiques (ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires).
- Formaliser des plans d’adaptation au changement climatique, déclinant les plans de massifs prévus par la loi Climat et résilience (autorités organisatrices, ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires).
- Conditionner tout soutien public à l’investissement dans les stations au contenu des plans d’adaptation au changement climatique (ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, régions, départements).
- Mettre en place une gouvernance des stations de montagne ne relevant plus du seul échelon communal (ministère de l’intérieur et des outremer, collectivités territoriales).
- Mettre en place un fonds d’adaptation au changement climatique destiné à financer les actions de diversification et de déconstruction des installations obsolètes, alimenté par le produit de la taxe sur les remontées mécaniques (ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, ministère de l’économie et des finances et de la souveraineté industrielle et numérique).
Données disponibles sur les stations de skiS'il n'existe pas encore de véritable observatoire national permettant de regrouper toutes les données, le site du Stationoscope du massif des Alpes permet d'obtenir des informations sur les types de station, leurs altitudes moyennes, leurs remontées mécaniques, leur mode de gestion. Les données téléchargeables sous forme de fichier Excel concernent l'ensemble des massifs montagneux en France.
Aperçu de l'interface de consultation du site du Stationoscope du massif des Alpes
Une base mondiale des stations de ski est disponible sur le site Openskimap, qui reprend les données collaboratives d'OpenStreetMap. Concernant les stations en Europe, l'Agence européenne de l'environnement fournit une cartographie des massifs montagneux en Europe (fichier shp à télécharger).Voir également le site Esquiades.com qui rassemble les cartes de grands domaines skiables dans le monde.
Pour compléter
« Les stations de ski vont-elles disparaître avec le réchauffement climatique ? » (Huffington Post). Une nouvelle étude donne l’alerte sur l’avenir des stations de ski européennes avec le réchauffement climatique. L’étude publiée dans Nature Climate Change n’annonce rien de bon pour celles situées sur le continent européen. Elles représentent la moitié des stations de ski dans le monde et sont toutes menacées par la raréfaction de la neige à cause du réchauffement climatique. Dans un scenario à +4 °C, la quasi-totalité d’entre elles devraient faire face à un manque de neige malgré l’utilisation de la neige artificielle.
« Dans les Alpes, des vacances au ski de plus en plus élitistes » (Le Monde). Des résidences et des commerces plus luxueux, des forfaits de plus en plus chers, des prix de l’immobilier prohibitifs. Avec la « montée en gamme » des grandes stations d’altitude, la clientèle française ne cesse de se réduire.
« Les stations de ski fantômes : mythes et réalité d’un angle mort de la géographie du tourisme » par Pierre-Alexandre Metral (Les Cafés géographiques). La « fin touristique » : normalité ou anomalie ? Pourquoi un domaine skiable ferme-t-il ? Quelle est la géo-histoire du phénomène de fermeture ? Les stations fantômes sont-elles réellement des stations ? Une incarnation de la station fantôme : la friche touristique. Vers la fin des friches touristiques ? La reconversion des anciennes stations de ski.
« Dans les Hautes-Alpes, les stations de ski à l’épreuve du changement climatique » (The Conversation). Une diversification ski-centrée. Une diversification hésitante. Des usages spontanés par les usagers.
« Les stations de ski survivent au changement climatique. Avec plus d'argent et moins de neige » (Bloomberg). Les stations de ski disposant de plus de ressources financières, situées à une altitude plus élevée ou dont la plupart des pistes sont orientées vers le nord sont en principe mieux placées pour résister aux chocs du réchauffement climatique, selon une étude. Le changement climatique n’est donc pas la fin pour l’industrie, mais seuls les plus aptes survivront.
« Production de neige : le piège de la dépendance pour les stations de ski ? » (The Conversation). Dans un article scientifique récemment publié, les auteurs ont décrypté les mécanismes de dépendance présents dans l’industrie des sports d’hiver vis-à-vis de cette production de neige. Voici les principaux enseignements de notre recherche.
« On ne peut pas abandonner le ski" : dans les Pyrénées-Orientales, la station de Font-Romeu à fond sur la neige artificielle » (France Info). Dans un département confronté à une sécheresse historique, la station réalise une de ses meilleures saisons. Et compte sur ses canons pour survivre jusqu'en 2050.
« Les stations de ski, c’est fini ? » (France Culture). "Partir à la neige", c’est peut-être bientôt terminé. Changement climatique, disparition de la neige, sites inadaptés, la période de gloire des stations touche-t-elle à sa fin ? Et pourquoi les politiques de l’après-guerre ont-elles vendu à tout prix le rêve des fameuses vacances à la neige ?
« Avec les JO d’hiver 2030, les Alpes sont sur la mauvaise pente » (Libération). En concentrant les moyens sur une infime partie du massif pour seulement quinze jours de compétition, les Jeux risquent d’aggraver les fractures territoriales et freiner l’adaptation de la région au réchauffement climatique. Un total contresens, estime la présidente de l’ONG Mountain Wilderness France, Fiona Mille.
Du blanc sur beaucoup de vert, l'image des stations avec neige artificielle en hiver (France Inter).
« Dessinateur de pistes : un métier qui sent bon le sapin » (Graphein). Pierre Novat est le dessinateur de plans de pistes de ski français. De l'autre côté de l'Atlantique, même métier pour un seul et unique homme à l'origine des plans des meilleures pistes de ski américaines : James Niehues.
Cartes en 3D des grands domaines skiables dans le monde (Esquiades.com).
Articles connexes
La France est-elle préparée aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050 ?Rapport du Giec 2021 : le changement climatique actuel est « sans précédent »
Comment le changement climatique a déjà commencé à affecter certaines régions du mondeQuels sont les États qui ont le plus contribué au réchauffement climatique dans l’histoire ?
Un atlas mondial pour estimer les volumes d’eau des glaciers
Cartographier les espaces du tourisme et des loisirs
- Mettre en place un observatoire national regroupant toutes les données de vulnérabilité en montagne accessibles à tous les acteurs locaux (ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires).
-
16:26
ICHC Map Curators Meeting in Paris, June 29th, 2024
sur Cartes et figures du mondeThe map curators will gather in Paris at the Bibliothèque nationale de France (site Richelieu) for a day long meeting leading up to the International Conference on the History of Cartography, with the support of the Comité français de cartographie.
ICHC_Curators_Meeting-1TéléchargerProgram
9:00-10:00 Registration, coffee, welcome 10:00-11:00 Panel 1: The Use of AI for Map Collections 11:00-12:00 Panel 2: Collecting Born Digital Maps 12:00-1:00 Tours of the BnF Richlieu Site 1:00-2:00 Lunch in the BnF cafeteria 2:00-3:00 Identifying fakes: Presentation and discussion 3:30-5:00 Tours of the cartographic collections held in the Archives Nationales and Service Historique de la Défense About the tours
Everyone will participate in the tour of the BnF as it can be broken up into two groups.For the tours of the Archives Nationales and the Service Historique de la Défense, you will need to choose one, there is not the possibility to do both tours.
The tour of the Archives Nationales at the Pierrefite-sur-Seine site will highlight the facilities dedicated to the conservation of maps.
The tour of the Service historique de la Défense will highlight the military cartographic archives
Registration
Please register for the meeting here: [https:]]Lodging
If you will be staying in Paris, you are urged to make your hotel booking as soon as possible as hotels are booking up quickly due to the Summer Olympics. Here are three suggestions for hotels which are located near Gare de Lyon.
Hotel Cost Website CitizenM Paris Gare de Lyon 165€ https://www.citizenm.com/hotels/europe/paris/paris-gare-de-lyon-hotel Hotel Mercure Paris Bastille Saint Antoine 150€ https://all.accor.com/hotel/8652/index.en.shtml Hotel des Arts-Bastille 145€ [https:]] Transportation
Trains run regularly between Paris and Lyon. The train ride between the cities is approximately 2 hours, with an additional 30 minutes or so to arrive at the BnF in Paris.Venue
Bibliothèque nationale de France, site Richelieu
Département des Cartes et plans
5 rue Vivienne 75002 Paris
See the location map below
-
15:14
Itérations vers le DDD et la clean architecture (1/2)
sur Makina CorpusPourquoi et comment avons nous fait le choix de faire évoluer la conception de nos projets Symfony, et quelles erreurs avons-nous faites??