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23:22
Le ballet des icebergs autour de l’Antarctique
sur Séries temporelles (CESBIO)Pièce jointe: [télécharger]
Les icebergs de taille significative* sont répertoriés et nommés par l’agence américaine U.S. National Ice Center. Moyennant un peu de web scraping, j’ai récupéré tous les fichiers qui donnent la position hebdomadaire de ces icebergs depuis novembre 2014. Les librairies pandas et matplotlib ont fait le reste (code) ! Voyez comment les icebergs sont d’abord entrainés autour du continent Antarctique d’est en ouest avant d’être embarqués au large par le courant circumpolaire dans le sens inverse.
[https:]]Parmi les icebergs notables, on voit notamment A23A, actuellement le plus gros iceberg au monde (4000 km2), qui prend le large depuis la mer de Weddell, 37 ans après s’être détaché de la plate-forme de glace de Filchner [2].
Animation : A23A (Série d’images Sentinel-3)On voit aussi B22A s’en aller après quelques années à l’ombre de son géniteur, l’immense glacier Thwaites (je vous en parlais ici).
[https:]]Animation : B22A (Série d’images Sentinel-1)
Enfin, le plus gros de tous est A68, qui a sérieusement amputé la barrière de glace Larsen C lorsqu’il s’est décroché en 2017 (voir aussi ici)…
[https:]]Notes
[1] 20 milles marins carrés soit environ 70 km2 ( [https:]] )
[2] Altendorf, D. ; Gascoin, S. 37 ans plus tard, l’iceberg A23a remet les voiles. La Météorologie, 124, 2-3, 2024. 10.37053/lameteorologie-2024-0002
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17:01
Incident de production GPF
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident de production GPF -
17:01
Incident de production GPF (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident de production GPF (résolu)
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17:00
Paul Ramsey: Building the PgConf.Dev Programme
sur Planet OSGeoUpdate: The programme is now public.
The programme for pgconf.dev in Vancouver (May 28-31) has been selected, the speakers have been notified, and the whole thing should be posted on the web site relatively soon.
I have been on programme committees a number of times, but for regional and international FOSS4G events, never for a PostgreSQL event, and the parameters were notably different.
The parameter that was most important for selecting a programme this year was the over 180 submissions, versus the 33 available speaking slots. For FOSS4G conferences, it has been normal to have between two- and three-times as many submissions as slots. To have almost six-times as many made the process very difficult indeed.
Why only 33 speaking slots? Well, that’s a result of two things:
- Assuming no more than modest growth over the last iteration of PgCon, puts attendence at around 200, which is the size of our plenary room. 200 attendees implies no more than 3 tracks of content.
- Historically, PostgreSQL events use talks of about 50 minutes in length, within a one hour slot. Over three tracks and two days, that gives us around 33 talks (with slight variations depending on how much time is in plenary, keynotes or lightning talks).
The content of those 33 talks falls out from being the successor to PgCon. PgCon has historically been the event attended by all major contributors. There is an invitation-only contributors round-table on the pre-event day, specifically for the valuable face-to-face synch-up.
Given only 33 slots, and a unique audience that contains so many contributors, the question of what pgconf.dev should “be” ends up focussed around making the best use of that audience. pgconf.dev should be a place where users, developers, and community organizers come together to focus on Postgres development and community growth.
That’s why in addition to talks about future development directions there are talks about PostgreSQL coding concepts, and patch review, and extensions. High throughput memory algorithms are good, but so is the best way to write a technical blog entry.
Getting from 180+ submissions to 33 selections (plus some stand-by talks in case of cancellations) was a process that consumed three calls of over 2 hours each and several hours of reading every submitted abstract.
The process was shepherded by the inimitable Jonathan Katz.
- A first phase of just coding talks as either “acceptable” or “not relevant”. Any talks that all the committee members agreed was “not relevant” were dropped from contention.
- A second phase where each member picked 40 talks from the remaining set into a kind of “personal program”. The talks with just one program member selecting them were then reviewed one at a time, and that member would make the case for them being retained, or let them drop.
- A winnow looking for duplicate topic talks and selecting the strongest, or encouraging speakers to collaborate.
- A third “personal program” phase, but this time narrowing the list to 33 talks each.
- A winnow of the most highly ranked talks, to make sure they really fit the goal of the programme and weren’t just a topic we all happened to find “cool”.
- A talk by talk review of all the remaining talks, ensuring we were comfortable with all choices, and with the aggregate make up of the programme.
The programme committee was great to work with, willing to speak up about their opinions, disagree amicably, and come to a consensus.
Since we had to leave 150 talks behind, there’s no doubt lots of speakers who are sad they weren’t selected, and there’s lots of talks that we would have taken if we had more slots.
If you read all the way to here, you must be serious about coming, so you need to register and book your hotel right away. Spaces are, really, no kidding, very limited.
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12:03
Oslandia: (Fr) Rencontres QGIS-fr – Grenoble 27 & 28 mars 2024
sur Planet OSGeoSorry, this entry is only available in French.
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12:02
Rencontres QGIS-fr – Grenoble 27 & 28 mars 2024
sur OslandiaOslandia sera présent aux prochaines rencontres des utilisateurs francophones de QGIS qui auront lieu les 27 et 28 mars 2024 à Grenoble. A cette occasion et dans le cadre de l’appel à conférences et ateliers, vous pourrez nous retrouvez sur plusieurs sujets
Nouveautés QGIS 3D par Jean Felder et Benoit De MezzoQGIS intègre un visualiseur 3D prenant en charge une variété de formats de données 2D et 3D. Cet atelier vous présentera les fonctionnalités bases (vues, caméra, chargement de données) ainsi que des avancées. Vous y découvrirez la manipulation des données 3D : chargement, configuration des vues et caméra ainsi que le chargement de données tels que les modèle numérique de terrain, les tuiles 3D (3dtiles), les nuages de points et PostGIS 3D. Vous pourrez exploiter des outils comme la boundingbox ou l’élévation de profils et des méthodes d’analyse adaptées à cet environnement tridimensionnel.
Créer et publier un joli projet sur QWC par Gwendoline Andres et Florent FougeresDurant cet atelier vous découvrirez comment publier une jolie carte web sur QWC à partir de votre projet QGIS. Vous verrez ce qu’il est possible de réaliser au niveau visuel (sur la carte), comment mettre en valeur ses attributs et le paramétrage de l’impression de cartes.
Cartographie avancée avec QGIS par Julien Cabièces et Jacky Volpes
Ensuite nous aborderons la publication de vos projets QGIS depuis l’interface d’administration de QWC. Pour finir, nous découvrirons le nouveau plugin QGIS pour publier confortablement depuis QGIS.Après un bref rappel sur les concepts de base de la réalisation de symbologie dans QGIS, cet atelier vous propose d’explorer les fonctionnalités de symbologies avancées sur des données vectorielles ou images. Nous aborderons entre autres : le rendu par catégorie ou via un ensemble de règles, les masques sélectifs, l’utilisation du générateur de géométrie, comment intégrer la dimension temporelle dans vos cartes. Enfin, nous présenterons quelques notions à connaître pour réussir l’intégration de ces cartes dans vos mises en pages et rapport.
Initiation au déploiement rationalisé de QGIS avec PowerShell et QDT par Julien Moura et Florent FougeresAutomatisez vos installations de QGIS avec PowerShell et rationalisez le déploiement des profils QGIS plus efficacement avec QGIS Deployment Toolbelt (QDT). Apprenez à : 1) installer, désinstaller et mettre à jour QGIS en mode silencieux, 2) rationaliser, stocker et versionner vos profils QGIS avec un fichier profile.json et Git, 3) concevoir un scénario de déploiement pour automatiser le déploiement des profils avec QDT. Bref une bonne occasion de mettre le pied à l’étrier pour optimiser votre flux de travail d’administrateur/ice QGIS !
Collecter vos données sur le terrain avec QField par Loïc BartolettiQField permet une intégration transparente avec QGIS, propose des fonctionnalités essentielles pour capturer, éditer et synchroniser aisément des données géographiques en temps réel sur vos appareils mobiles. L’atelier explorera comment importer des couches cartographiques de QGIS vers QField, ainsi que les méthodes de travail hors ligne et synchronisé sur les données collectées. Vous découvrirez comment QField optimise la saisie précise des données terrain, améliorant ainsi la productivité et la qualité des données recueillies. Cette présentation conjointe entre Oslandia, promoteur QField France et OpenGIS, développeur suisse de QField, sera l’occasion de partager astuces et bonnes pratiques ainsi que des retours d’expérience pour optimiser l’utilisation de QField dans votre SIG.
Les conférences de nos clients- Notre client, Les Agences de l’eau, animera un atelier sur le sujet : Un plugin QGIS et un service de publication pour QGIS Web Client (QWC)
- Orange animera une conférence sur QGIS Server : composant principal du SIG d’Orange
Oslandia est Mécène Or des Rencontres utilisateurs QGIS-fr 2024.
Plus d’infos
Au fil des projets réalisés et des expériences, Oslandia a acquis un statut d’acteur majeur français sur QGIS. Depuis 2011, Oslandia est éditeur open source QGIS et contribue activement à la communauté.RDV les 27 et 28 mars à Grenoble !
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10:04
Mapping the Spread of War in the Middle East
sur Google Maps ManiaThe Hamas attacks in Israel on 7 October 2023 have led to increasing violence across much of the Middle East. In response to the Hamas attacks Israel launched a devastating and destructive campaign against Gaza. In Yemen the Houthi responded to Israel's attacks on Gaza by targeting ships in the Red Sea. The US & UK replied by targeting Houthi locations in Yemen. Israel and the US have
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9:17
Découvrez le DbToolsBundle
sur Makina CorpusL'équipe PHP est fière de vous présenter son nouveau bundle à destination des développeurs Symfony : sauvegardez, restaurez et anonymisez simplement vos bases de données?!
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1:00
SourcePole: Designing QGIS Cloud QWC2 with CSS
sur Planet OSGeoIn an earlier post, I showed how it is possible to permanently position a legend in the QGIS Cloud map as part of a QGIS Cloud Pro subscription. To achieve this, the appearance of the map view was changed using CSS. In this post, I will describe exactly what this is and how it works. The appearance of the QGIS Cloud Web Client is controlled via CSS. CSS stands for Cascading Style Sheets.
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16:31
Transition climat-énergie : appétit d’espace, soif de justice socio-écologique
sur Les cafés géographiquesOlivier Labussière est géographe et chargé de recherche au CNRS. Spécialisé sur les relations entre énergie, espace et société en contexte de transition climat-énergie, il est rattaché au laboratoire Pacte à Grenoble en sciences sociales et membre de l’équipe Environnements. Il a soutenu en 2007 une thèse consacrée aux défis esthétiques des aménagements liés à la transition. Adoptant une approche géographique de la question énergétique, son objet de travail est l’habitabilité de l’environnement, qu’il aborde selon une méthode qualitative fondée sur des terrains et des entretiens, sans modèles.
Le 4 avril 2023, il est l’invité des Cafés Géo de Montpellier pour aborder les problèmes d’habitabilité, de justice et de gouvernance que les politiques contemporaines dites de transition climat-énergie suscitent, par le vaste mouvement de colonisation de l’espace par les infrastructures de production d’énergie qu’elles entraînent. L’intervention d’Olivier Labussière s’appuie en effet sur le constat de l’appétit d’espace des infrastructures de production énergétique en France, qui peut être perçu comme une forme de colonisation de l’espace. De plus, en tant que nouvelle question, encore difficile à cerner et à aborder, elle génère parallèlement une soif de justice.
1. Politiques de transition climat-énergieTout d’abord, le processus de « transition » peut s’envisager de plusieurs manières, selon le pays et son héritage infrastructurel, ou le monde énergétique auquel il appartient. En France, cet héritage est le réseau électrique. Le terme de « transition » est lui-même une expression critiquée, puisqu’il s’agit en fait d’un processus invisible et de toute façon incomplet, puisque l’on continue d’utiliser des énergies fossiles en parallèle du développement de l’énergie éolienne et de la géothermie par exemple. De plus, le développement d’un certain type d’énergie renouvelable dans un pays ne dit pas nécessairement la transition ; l’éolien revêt en fait des aspects insoutenables. Il faut aussi envisager plusieurs « briques » à la transition (exploration de gaz non conventionnel, photovoltaïque…).
L’éolien est l’une des politiques publiques les plus polémiques en France. L’arrivée de l’éolien en mer est une initiative de la Direction Générale à l’Énergie et au Climat (DGEC). La visite du président Emmanuel Macron à St Nazaire en 2022 du premier parc éolien de France, avec 80 éoliennes, constitue un tournant politique qui annonce la progression de l’éolien en mer, ainsi que, aux yeux du chercheur, la nécessité d’analyser les effets de ce phénomène à plusieurs échelles. Il introduit une analogie avec la théorie des grands ensembles : au même titre que ceux-ci ont pu être entendus comme un macro objet permettant de penser un changement de paradigme sur la définition de la ville, y amenant des questions systémiques, le déploiement de parcs éoliens en mer modifierait notre rapport avec l’espace marin.
Les objectifs quantitatifs des parcs éoliens sont croissants ; après sa visite du parc de St Nazaire, le président Macron a annoncé qu’on irait jusqu’à 37 giga watts d’éolien en terre. La capacité actuelle est à 20 giga watts, ce qui implique de la doubler d’ici à 2050. En mer, l’objectif est de 40 giga watts, mais cet objectif semble plus ambitieux car le solde actuel est nul pour la même période. On peut à ce titre caractériser notre période comme un moment d’accélération des politiques éoliennes.
En dressant un rapide historique des politiques françaises de l’éolien sur presque vingt-cinq ans, on s’aperçoit qu’elles sont plutôt le fruit de grands textes législatifs et des objectifs fixés par l’État. La production singulière du parc éolien en France a connu un démarrage industriel et privé qui procédait par l’intéressement financier des propriétaires. Ce modèle se distingue des trajectoires d’autres pays tels que l’Allemagne et le Danemark, qui ont plutôt connu des investissements citoyens. La France a aussi vu s’ériger sur son territoire des parcs éoliens de taille industrielle, avec des techniques à prendre en main, sans coopération citoyenne. Une autre particularité française est que le démarrage de l’éolien a été associé à un tarif économique, assurant prix fixe et visibilité ; en dehors du tarif d’achat, l’éolien s’est développé sans politique d’aménagement du territoire. Le problème est que l’espace a donc été lu en termes de métriques ; l’implantation des parcs n’a été décidée qu’en fonction des localisations où le vent était puissant, et n’a pas suscité de questionnement quant à leur densité par exemple. C’est l’une des raisons pour laquelle cet éolien français industriel a suscité de nombreuses oppositions.
Une évolution que l’on peut aujourd’hui observer est le fait que les régions aient pris du pouvoir dans la gouvernance du territoire français. Les régions sont les chefs de file de la planification éolienne, mais induisent une distance au terrain. Par exemple, il est difficile de décider de l’implantation de tels aménagements dans l’Aveyron depuis Toulouse : nos administrations ne sont pas forcément en capacité de gérer les implantations.
De même, la logique économique de l’éolien a longtemps fonctionné sur le principe du tarif d’achat ; aujourd’hui, elle repose davantage sur l’appel d’offre, et l’État sélectionne ce qui est le plus compétitif. On observe toutefois l’émergence d’initiatives citoyennes autour de l’énergie partagée, nourries par la loi transition énergie en France puis en Europe.
2. Recompositions bio-socio-spatialesOlivier Labussière liste différentes approches, différentes métriques et systèmes d’arbitrages qui existent pour qualifier l’espace marin éolien ; selon la perspective des technicités, on considère l’espace en fonction de son exposition au vent. Il s’agit également de considérer, selon les vents et les animaux, la façon de faire relation avec cet espace de façon humaine et non humaine. Il recommande l’utilisation du site Nasa Earth Observatory, dédié à la veille environnementale de grands phénomènes comme la montée des eaux et l’érosion, qui observe notamment le développement des parcs énergétiques.
L’auteur retrace son itinéraire de recherche, entamé en 2006 dans un parc éolien aveyronnais de petite taille, qui l’a conduit à des parcs de plus en plus grands. Cet itinéraire fait écho à celui du développement des parcs. En montrant une photo d’un parc marin éolien en mer du nord, l’auteur décrit une figure à la fois belle et bouleversante ; il s’agit d’une vue satellitaire avec des courants et des flux de sédiments, mais aussi une multitude de points blancs dont chacun représente une éolienne. Le seul parc concerné en contient 175. L’exemple de ce parc, visible depuis l’espace, témoigne d’interactions avec le milieu d’accueil, car les embases y créent des turbulences avec les sédiments. Cette photographie montre que l’éolien n’est pas qu’une question énergétique, mais également bio-socio-spatiale, qui fait entrer en jeu les déplacements de poissons, de larves, de sédiments et de pêcheurs. Il s’agit au fond d’un sujet stratigraphique, biologique et sociétal.
Il s’attache à montrer la diversité des scénarios possibles pour stabiliser le réchauffement climatique à 1,5 degrés ; aucun choix technologique n’est neutre, car tous portent une vision de la société qui comporte des arbitrages économiques et politiques. Ainsi, parmi les options de décarbonisation, une large place est actuellement donnée à la production électrique, réactualisée par la question de la mobilité durant la pandémie de Covid-19, mais l’auteur rappelle que la solution électrique n’est pas sans coût, puisqu’elle nécessite toujours des matériaux et des matières premières minérales et métalliques.
3. L’espace, un facteur critique de la transitionL’auteur aborde un troisième aspect de la question et change de contexte en prenant l’exemple d’un article étasunien faisant état de la notion « d’energy sprowl » ou étalement énergétique, un processus majeur aux États-Unis. Cette idée, empruntée à celle de l’étalement urbain, n’allait pourtant pas de soi. Cet article ne s’arrête pas à la question de l’éolien mais s’intéresse aussi au gaz de schiste.
Ce phénomène a été historiquement abordé en termes de densité énergétique (Watt au m2), par Vaclav Smil, qui a proposé un ratio du rapport de la production à l’espace. Ce ratio permet de mesurer le nombre de mètres carrés occupés par les technologies de production de l’énergie par rapport à leur production effective. La question qui se pose est donc la suivante : a-t-on l’espace suffisant pour les déployer ? La littérature scientifique constate que les énergies thermiques (charbon et pétrole) ont le meilleur rendement, suivies par l’énergie photovoltaïque, l’hydraulique, la géothermie, la biomasse et l’éolien. Toutes ces composantes génèrent de moins en moins d’énergie par rapport à l’espace occupé. On s’inquiète donc au fond du « combien d’espace ? », et les analyses qui en découlent prennent trois chemins distincts :
– Le premier est le calcul des empreintes moyennes des technologies, mais cette approche n’est pas satisfaisante car il ne s’agit que d’une estimation qui ne tient pas compte des différents modèles d’éoliens, et la question de l’impact demeure un point aveugle.
– Le deuxième est la projection spatiale, qui dresse un scénario à l’horizon de 2050 : en imaginant atteindre les objectifs des besoins humains en termes de chaleur à l’aide de l’exploitation du bois, on peut connaître la proportion du volume nécessaire des massifs forestiers, avec des modèles économiques plus ou moins intensifs, par exemple avec l’Angleterre ; mais bien que ce scénario montre des points de tensions, subsistent des mutations écologiques et sociales que ces analyses n’attrapent pas, et l’impossible quantification de ce que cela peut produire en termes de changements d’usage.
– Le troisième est le management by design and land planning, qui fait tenir ensemble développement et conservation sous la forme d’une simulation, avec un présupposé d’harmonisation ; l’enjeu de la justice y est donc invisibilisé car la simulation ne tient pas compte des questions de saturations et des effets de cumuls qui peuvent peser sur des communes.
4. Enjeux de justice énergétique et environnementaleLa question de la transition s’est posée autour des années 2010 à l’aune de la précarité ; les gens s’inquiètent de l’insuffisance de leurs ressources pour vivre. La littérature s’est peu à peu intéressée aux énergies renouvelables, en s’interrogeant sur les possibles situations d’injustice produites.
L’auteur définit tout d’abord la justice dans le contexte de l’implantation des parcs éoliens comme le fait de se considérer comme égaux devant la loi en termes de principes (chacun reçoit la même part), mais la littérature à ce sujet est foisonnante :
– La justice distributive : la répartition des risques et des bénéfices est inégale, on fait état d’effets de cumuls, des impacts sur des localités ou des minorités.
Il est à noter que dans d’autres pays, on peut rencontrer d’autres problématiques : accaparement de terres, parcs fermés et militarisés…– La justice de reconnaissance : la hiérarchie de valeurs et d’attitudes à l’encontre de l’éolien est aussi un enjeu de justice, car on ne peut pas disqualifier des opposants sous prétexte qu’ils ne sont pas d’accord avec des normes implicites, qui interrogent ce qu’est un savoir légitime : qui a la connaissance de l’éolien en mer, les administrations en charge connaissent-elles les temporalités de la mer ? Avec quelle amplitude s’ouvre- t- on aux pratiques ?
– La justice procédurale : des personnes exclues des processus de décisions, en raison de leur appartenance, de leur genre, ou de difficultés d’accès aux procédures ; exemple : l’autorisation d’un permis de construire éolien est-elle toujours le fruit d’une consultation équitable ? L’éolien pose ici des questions de citoyenneté, quand tout le monde ne connaît pas ses droits.
Exemple 1 : La plaine
L’auteur prend l’exemple du partage d’une plaine ouverte entre agriculteurs, riverains, et parc éolien, dans le contexte d’une politique agricole locale dont la synergie est très ancienne. Les conseils municipaux sont en effet composés d’agriculteurs. Dans cet espace, la question de l’éolien n’est pas finalement pas sortie de leur cercle, les intérêts publics et personnels étaient donc trop proches, ce qui a causé des dysfonctionnements démocratiques.
La mise en place d’une zone de développement éolien y a créé une implosion sociale : des habitants qui n’avaient pas forcément d’opinion se sont retrouvés devant le fait accompli et sont donc devenus des opposants radicaux à l’éolien. Cet exemple pose la question de la radicalisation, qui intervient lorsqu’une situation n’est pas discutable. Olivier Labussière insiste sur la nécessité de ne pas considérer ces personnes comme des égoïstes, puisque ce discrédit ne permet pas de saisir les questions qu’elles se posent et leur désir légitime de discussion. À la suite d’entretiens avec les habitants où une carte leur était présentée avec l’instruction de délimiter des zones interdits, ceux-ci ne dessinaient pas simplement autour de leur maison, mais autour de plusieurs communes.
Exemple 2 : La question animale
Un deuxième exemple s’intéresse au partage du vent entre les oiseaux et les éoliennes et questionne les porte-paroles de cet arbitrage. L’État a décidé de cartographier les littoraux en l’espace de trois ans pour ouvrir la mer à l’éolien, afin d’identifier les zones de moindre impact environnemental, mais cette période est trop courte pour en juger.
Dans la Narbonnaise, entre les Corbières et la Méditerranée où passent beaucoup d’infrastructures, la région de Port-la-Nouvelle a connu des développements éoliens précoces. Il s’agit d’un cas de repowering rare, c’est-à-dire une situation de démantèlement et de réinstallation du parc, qui a donné lieu à des échanges avec des ornithologues. Ces spécialistes ont changé leur façon d’observer ; faisant habituellement des sessions de comptage des flux d’espèces protégées aux jumelles, leur expertise a été mobilisée pour répondre à la question de leur capacité à franchir les éoliennes en place. Un système d’observation avec des ornithologues qui se relaient pour observer l’itinéraire plus que la seule espèce et la catégorie de protection a vu le jour. En conclusion, de nombreux oiseaux d’espèces différentes avaient les mêmes problématiques de vols : les plus épuisés évitent le périmètre du parc, d’autres passent entre les pales ou en dessous, d’autres encore changent d’itinéraire et s’épuisent dans leur migration. Ce savoir nouveau a permis d’arbitrer les implantations.
Conclusions et ouvertures sur le monde qui vient• Changer d’énergie est un enjeu majeur de notre époque, mais n’est pas forcément soutenable. Les ressources énergétiques diffuses induisent des problématiques particulières, car contrairement au pétrole, les ressources ne sont pas concentrées, ce qui rend leur exploitation plus difficile et cause un nouveau processus de colonisation de l’espace, comme des implantations fixes dans l’eau. L’éolien induit des composantes nouvelles.
• Selon Bernard Stiegler, il existe des disruptions possibles ; des écosystèmes peuvent être mis en stress au risque de perdre de leur cohérence. Face à ces mutations, il convient de prendre la mesure des responsabilités humaines et éthiques qui accompagnent nécessairement la colonisation de milieux qui ne nous ont pas attendus pour être dynamiques.
• De nouvelles manières de penser l’espace sont aussi introduites : de nouvelles normes et métriques, un nouveau système de compensation naturelle qui ne règle pas tout (ce n’est pas parce qu’on ferme un espace qu’en ouvrir un autre règle le problème). Il semble aussi au fond possible de décrire les attachements et les négociations, qui sont des enjeux qualitatifs auquel il faut donner de l’importance.
Remarques finales :
• Les conflits d’implantation d’éoliennes sont plus complexes qu’il n’y parait, en ce qu’ils réactivent d’anciens conflits territoriaux qui ne sont pas spécifiques à l’installation mais émergent à nouveau, stimulé par l’éolien. Par exemple, des associations de défense de l’environnement se sont constituées autour d’autres objets, et d’autres acteurs se sont remobilisés autour de l’éolien, en France et en Europe. Ce constat renvoie aux modes de concertation, notamment l’enquête publique, et conduit aussi à observer une radicalisation progressive des positions car personne ne cherche véritablement à rendre discutable l’éolien pour lui-même. Cette réserve est immédiatement assimilée à une position rétrograde, ce qui sabote la discussion.
• La place d’une approche qualitative pour penser l’espace autrement qu’en termes de métrique reste difficile à trouver, bien que tous les corps soient touchés. Ainsi, l’observatoire pour l’arrivée de l’éolien en mer utilise la DGEC. Ces deux bureaux opposés ont des vocations naturalistes ou socio-économiques et ne se sont pas concertés alors qu’il aurait fallu les coordonner, or en France, la réponse a été qu’il était difficile de prendre le temps de le faire à cause du retard énorme de la France sur l’éolien.
• L’avenir de l’éolien en France semble tourné vers une accélération du déploiement des parcs, qui se fait à travers des lectures de l’espace assez frustes qui ne tiennent pas compte des acteurs ou des paysages. On observe aussi des expériences de coopératives citoyennes, qui ne visent pas forcément le plus haut niveau de rentabilité, mais s’enquièrent par exemple d’un cahier des charges sur la qualité paysagère ou architecturale, afin de sortir de la rentabilité comme seule modèle d’occupation de l’espace.
• Les modèles participatifs changent dans le secteur de l’énergie éolienne ; il est possible d’organiser en France des appels à capitaux et des financements participatifs partiellement encadrés dont certains projets se prévalent, qui voient des gens de tout le territoire soutenir des projets qui seront implantés loin d’eux. Le participatif n’est pas l’objet de beaucoup de développeurs, il est plutôt question du montage de projet et d’évaluation du « gisement » avant que le projet soit revendu sous cinq ans. Des composantes sociales peuvent aussi parfois être majoritaire dans certains villages et avoir des effets de clan, et aussi connaitre des projets qui fonctionnent très bien. Par exemple en Allemagne du nord, on observe des réorganisations citoyennes constantes mêmes pour de grands parcs.
• L’auteur referme son intervention en reprenant l’analogie avec les grands ensembles, sur les éventuels effets inattendus du vieillissement de ces aménagements sur l’environnement.
Annabel Misonne, janvier 2024
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16:12
GPT, capturez-les tous !
sur Neogeo TechnologiesChatGPT est un agent conversationnel qui peut vous aider au quotidien. Néanmoins, vous ne savez pas réellement ce que OpenAI, son créateur, fait de vos conversations. Il n’est, d’ailleurs, pas conseillé de lui parler de sujets confidentiels.
Si vous souhaitez l’utiliser dans vos produits, l’API peut rapidement coûter très cher (compter environ 3 centimes pour le traitement de cet article par exemple, multiplié par le nombre de requêtes par utilisateur, multiplié par les demandes de chaque utilisateur…). Heureusement, la communauté Open Source propose petit à petit des alternatives.
La première étape était la publication de Llama par Meta (Facebook). Il s’agit d’un modèle d’intelligence presque libre et limité à 500 millions d’utilisateurs. Au-delà, il faut les contacter pour avoir le droit de l’utiliser. Il est également possible de le récupérer sur nos ordinateurs et de s’en servir de façon strictement privée.
Pour télécharger le modèle, il faut néanmoins montrer patte blanche en remplissant un formulaire et recevoir un lien, par mail, avec une durée de vie limité. En cas d’expérimentation, cela peut vite devenir contraignant.
Démocratisation techniqueLes développeurs de llama.cpp (surtout Georgi GERGANOV) ont optimisé ce moteur qui vous permet de discuter avec les modèles Llama2.
Les modèles de Llama2Llama2 est disponible en plusieurs tailles (nombre de paramètres) : 7B, 13B et 70B. L’unité « B » correspond à des milliards de paramètres.
Sachant que chaque paramètre est stocké sur 2 octets (des flottants de demi-précision), il faut au moins 16Go de RAM pour charger le petit modèle 7B. Les gros modèles sont plus pertinents, mais beaucoup plus lents.
Les optimisationsLes développeurs de LLama.cpp ont travaillé sur 2 optimisations :
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- Pouvoir lancer les calculs (appelés «?inférence?») sur le CPU en utilisant au maximum ses capacités (optimisation M1, AVX-512 ou AVX2…) et en codant le moteur d’inférence en C++ et sûrement des morceaux en assembleur? ;
- Compresser le modèle sans trop perdre de pertinence.
Pour ce dernier point, ils ont développé un codage flottant du 4bits : q4_0 (d’autres variantes avec plus de bits existent). Nous pouvons désormais utiliser un modèle 7B avec 4Go de RAM?! À noter que l’on peut tout de même un peu perdre en pertinence.
Le travail de llama.cpp est prodigieux mais difficile à utiliser : il arrive que le modèle réponde de manière erronée ou ne rende pas la main après la réponse.
OllamaDésormais la relève existe : Ollama !
Considéré comme le docker des LLM, il nous permet de télécharger, questionner, supprimer des modèles en une ligne de commande. Concernant les performances, Ollama est une surcouche en Go et utilise llama.cpp.
Les instructions d’installation sont disponibles ici : [https:]
Une fois installé, vous pouvez télécharger un modèle aussi simplement que :
ollama pull llama2
Une fois téléchargé, vous pouvez le questionner comme ceci :
ollama run llama2 >>> comment faire une jointure entre 2 dataframes Pandas ? There are several ways to join two pandas DataFrames. Here are a few methods: 1. `merge()`: This is the most common method for joining two DataFrames. It joins the two DataFrames based on a common column, called the "join key". The joined DataFrame will have the columns from both DataFrames. "` df_left = pd.read_csv('left_data.csv') ...
Attention, Ollama installe aussi un service Systemd en arrière plan. Si vous préférez le lancer à la main, au hasard pour contrôler la RAM de disponible sur votre machine :
Quel modèle ?# désactiver le démarrage auto avec la machine sudo systemctl disable ollama.service # Couper réellement le service sudo systemctl stop ollama.service
Llama a apporté son lot de révolutions, mais d’autres équipes de chercheurs ont repris le flambeau, notamment Mistral AI qui a réussi à créer des petits modèles très efficaces.
Récemment, Hugging Face (l’équivalent de Github dans la sphère IA) a encore amélioré Mistral en créant Zephyr, un petit modèle qui a de très bons résultats pour parler dans plusieurs langues.
$ ollama run zephyr:7b >>> comment faire une jointure entre 2 dataframes Pandas ? Pour joindre deux DataFrames en Pandas, vous pouvez utiliser la méthode `merge()`. Ci-dessous une explication de comment utiliser cette méthode : 1. Assurez-vous que les deux DataFrames ont une colonne commune sur laquelle joindre les données. Soit df1 et df2, on appellera cette colonne 'common_column'. ...
Zephyr n’a pas de clause de restriction à 500 millions d’utilisateurs (licence Apache 2.0), il répond en français et sera plus économe en ressources.
Ci-dessous, une liste de quelques modèles :
S’il en détecte un, Ollama va automatiquement utiliser le GPU. Sinon, il se rabat sur le CPU en essayant de tirer parti des instructions disponibles (AVX2, AVX512, NEON pour les M1/M2…)
DockerSi vous utilisez l’image docker de Ollama, il faut penser à couper le service Ollama ou à changer de port TCP d’écoute dans le docker-compose.yaml.
Voici un docker-compose minimaliste :
--- version: '3.8' services: ollama: image: ollama/ollama:latest ports: - "11434:11434" volumes: - ollama:/root/.ollama restart: unless-stopped volumes: ollama:
Ensuite, un petit
docker compose up -d
pour lancer le serveur.Comment pouvons-nous lancer une inférence ?
$ docker compose exec ollama ollama run zephyr:7b >>> Salut Bonjour, Je suis heureux d'aider quelqu'un aujourd'hui. Votre expression "Salut" est une forme courante de salutation en français. En France, c'est souvent utilisé entre amis ou entre personnes qui connaissent déjà l'un l'autre. Dans les situations où vous souhaitez être plus formel ou professionnel, vous pouvez utiliser "Bonjour" ou "Bonsoir" suivi du prénom de la personne ou simplement "Madame" ou "Monsieur" si vous ne connaissez pas le prénom. J'espère que cela vous a été utile. Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à me contacter. Bien à vous, [Votre nom] >>>
En revanche, utiliser la console de l’image n’est pas pratique, sauf si vous souhaitez télécharger une image et plus jamais y retoucher. Et surtout, nous pouvons utiliser l’API HTTP :
$ curl -X POST [localhost:11435] -d '{ "model": "zephyr:7b", "prompt": "raconte moi une courte histoire drôle"}' {"model":"zephyr:7b","created_at":"2024-01-11T15:27:47.516708062Z","response":"Il","done":false} {"model":"zephyr:7b","created_at":"2024-01-11T15:27:47.534749456Z","response":" y","done":false} ...
Pour faciliter la lecture de l’inférence, vous pouvez afficher le texte token par token dans notre app. Il est également possible de s’en servir en python. Voici un exemple de client inclut dans le dépôt :
Il est toujours possible d’utiliser le client installé précédemment ollama en ligne de commande, pour requêter le serveur à distance :
Docker et l’accélération avec une carte graphique Nvidia$ OLLAMA_HOST=127.0.0.1:11435 ollama run zephyr:7b-beta-q6_K "raconte moi une courte histoire drôle"
Vous remarquerez que l’inférence dans le docker n’est pas très rapide. En effet, docker ne laisse pas le container accéder à la carte graphique, par conséquent l’inférence se fait sur le CPU.
Pour cela, il faut installer un paquet fourni par Nvidia afin de configurer le docker proprement :
$ curl -fsSL [https:] | sudo gpg --dearmor -o /usr/share/keyrings/nvidia-container-toolkit-keyring.gpg \ && curl -s -L [https:] | \ sed 's#deb [https:] [signed-by=/usr/share/keyrings/nvidia-container-toolkit-keyring.gpg] [https:] | \ sudo tee /etc/apt/sources.list.d/nvidia-container-toolkit.list $ apt update $ apt install -y nvidia-container-toolkit
Une fois ce paquet installé, il faut utiliser l’outil fournit pour configurer docker :
$ nvidia-ctk runtime configure --runtime=docker
Cela va modifier votre configuration de docker
/etc/docker/daemon.json
pour activer un runtime nvidia :{ "runtimes": { "nvidia": { "args": [], "path": "nvidia-container-runtime" } } }
Ensuite, il suffit de redémarrer docker :
$ systemctl restart docker
Désormais, vous devriez pouvoir accéder à votre GPU Nvidia depuis le container :
$ docker run --rm --runtime=nvidia --gpus all ubuntu nvidia-smi Unable to find image 'ubuntu:latest' locally latest: Pulling from library/ubuntu a48641193673: Already exists Digest: sha256:6042500cf4b44023ea1894effe7890666b0c5c7871ed83a97c36c76ae560bb9b Status: Downloaded newer image for ubuntu:latest Thu Jan 11 15:46:38 2024 +-----------------------------------------------------------------------------+ | NVIDIA-SMI 525.147.05 Driver Version: 525.147.05 CUDA Version: 12.0 | |-------------------------------+----------------------+----------------------+ | GPU Name Persistence-M| Bus-Id Disp.A | Volatile Uncorr. ECC | | Fan Temp Perf Pwr:Usage/Cap| Memory-Usage | GPU-Util Compute M. | | | | MIG M. | |===============================+======================+======================| | 0 NVIDIA GeForce ... On | 00000000:2D:00.0 On | N/A | | 31% 33C P5 32W / 225W | 1778MiB / 8192MiB | 2% Default | | | | N/A | +-------------------------------+----------------------+----------------------+ +-----------------------------------------------------------------------------+ | Processes: | | GPU GI CI PID Type Process name GPU Memory | | ID ID Usage | |=============================================================================| +-----------------------------------------------------------------------------+
Une fois cela terminé, l’accès doit être donné à votre container en modifiant le docker-compose.yaml:
--- version: '3.8' services: ollama: image: ollama/ollama:latest ports: - "11435:11434" volumes: - ollama:/root/.ollama restart: unless-stopped deploy: resources: reservations: devices: - driver: nvidia capabilities: [gpu] count: all volumes: ollama:
Grâce au
Conclusiondocker compose up -d
, notre inférence est désormais beaucoup plus rapide.Nous avons découvert comment utiliser les LLM libre, avec des projets comme Ollama et Zephyr, qui rendent l’IA plus démocratique et accessible à un plus grand nombre. Plus besoin de se soucier des coûts prohibitifs de l’API OpenAI, lorsque vous pouvez exploiter ces modèles de langage gratuits et Open source.
Que vous soyez un développeur, un chercheur ou un professionnel de l’IA, Ollama offre des opportunités passionnantes pour innover, créer et résoudre des problèmes. Le monde de l’IA est désormais entre vos mains.
SourcesRédacteur : Sébastien DA ROCHA
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14:05
Mises à jour février 2024
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNTous les nouveaux services web géoservices et toutes les mises à jour de données en téléchargement du mois de février 2024.
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14:00
Mise en place d'un QFieldCloud autohébergé
sur GeotribuQFieldCloud, l'abeille cool. QField c'est bien. QFieldCloud c'est très bien. Mais avoir son propre serveur QFieldCloud, c'est parfois encore mieux ! Guide de déploiement et de configuration.
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Hydrogène vert : une alternative aux ressources fossiles :
sur Veille cartographieCet article Hydrogène vert : une alternative aux ressources fossiles : est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
L’hydrogène vert vient de la molécule d’eau H2O. Pour le fabriquer, il faut utiliser un courant électrique qui permet de séparer l’hydrogène de l’oxygène, afin de récupérer uniquement la molécule d’hydrogène. Bien évidemment, pour éviter tout paradoxe, l’électricité utilisée pour la séparation des molécules doit venir d’une énergie verte : capteur solaire ou les éoliennes. L’avantage […]
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12:04
Cartogrammer par points
sur Carnet (neo)cartographiquePour comprendre les ressorts d’une carte, le mieux est probablement de jouer avec les différents paramètres qui sont utilisés pour produire l’image.
L’application ci-dessous vous propose de découvrir des cartographies par points de données bien connues que sont la répartition de population du monde et de sa richesse. Les données statistiques ont été construites et mises librement à disposition par le projet Maddison, de l’Université de Groningen. L’information géographique provient de Natural Earth Data.
Construire un cartogramme par points, consiste à jouer avec différents paramètres en fonction du type de carte.
A vous de jouer !Exemple 1. Cartogramme par points – version initiale.
Population (POP) et du Produit intérieur brut (PIB/GDP)
– Radius = rayon d’un point
– Dots value (pop) = valeur d’un point (1-> n) pour les données de population
– Dots value (GDP) = valeur d’un point (1-> n) pour les données de PIB
– Span = portée spatiale (en km)
– Nb. d’interactions = nombre d’iterationsExemple 2. Cartogramme par points – version initiale combinée à une typologie
– Répartition régionale du Produit intérieur brut (en millions)
– Radius = rayon d’un point
– Dots value (in billion) = valeur d’un point en millions (1-> n) pour les données de PIB
– Span = portée spatiale du semis
– Nb. d’iteractions = nombre d’itérationsBillets liés :
Bahoken F. & Lambert N. 2024, Le cartogramme par points
Lambert N., 2023, Un cartogramme par points interactif sur le PIB et la POP mondiale.Bibliothèques
Geoviz : Let’s design a “dot cartogram”
BertinJS : dotcartogramIngénieur de recherche CNRS en sciences de l'information géographique. Membre de l'UMS RIATE et du réseau MIGREUROP / CNRS research engineer in geographical information sciences. Member of UMS RIATE and the MIGREUROP network.
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11:29
SIG Ville, Les SIG au service de la compréhension des politiques de la ville pour les habitants
sur Veille cartographieCet article SIG Ville, Les SIG au service de la compréhension des politiques de la ville pour les habitants est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
SIG ville est un site mis en place par le ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales. Ce site permet, grâce à une carte interactive faite grâce à des outils SIG, d’identifier notamment des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Une sélection de couches nous permet de […]
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11:29
Les Cafés géographiques
sur Veille cartographieCet article Les Cafés géographiques est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Les Cafés géographiques est une association qui fait des séances de discussion et de débat autour d’un sujet dans un café. Les Cafés géo existent depuis 25 ans (1998). Le Festival International de Géographie (FIG) à Saint-Dié a permis leur création par Gilles Fumey (Géoconfluences, 2023). Gilles Fumey est un enseignant chercheur qui se spécialise […]
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11:29
La localisation des sites à fort potentiel énergétique pour la production de l’énergie photovoltaïque
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L’énergie photovoltaïque est une énergie électrique produite à partir du rayonnement solaire grâce à des capteurs ou à des centrales solaires photovoltaïques. C’est une énergie renouvelable, car le Soleil est considéré comme une source inépuisable à l’échelle du temps humain. Le principe de l’énergie photovoltaïque repose sur l’effet photoélectrique. Sous l’effet de la lumière, certains […]
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11:29
L’Ined et la Population en Cartes Interactives : Un Voyage Dynamique à travers les Données Démographiques
sur Veille cartographieCet article L’Ined et la Population en Cartes Interactives : Un Voyage Dynamique à travers les Données Démographiques est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
L’Institut national d’études démographiques (Ined) occupe une place centrale dans le domaine de la recherche démographique en France. Fondé en 1945, cet institut public à caractère scientifique et technologique se consacre à l’étude des populations, de leurs structures, et des dynamiques qui les animent. Parmi les nombreuses initiatives innovantes de l’Ined, l’utilisation de cartes interactives […]
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11:29
Happign : Faciliter aux données géospatiales de l’IGN
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Introduction Happign, un package R développé par Paul Carteron, vise à simplifier le processus de récupération des données de l’IGN. Lancé en 2021, il est accessible à tous. Problématique Le processus de téléchargement direct de données géospatiales présente souvent des difficultés, tels que la recherche du bon lien, le téléchargement de multiples données jusqu’à trouver […]
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11:29
Des Easter Eggs QGIS ?! (#1)
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Qu’est-que QGIS ? Brève présentation de l’outil SIG QGIS, ou Quantum GIS, est un logiciel SIG open source, né en 2002 grâce à Gary Sherman. Sa vaste communauté mondiale de développeurs et d’utilisateurs contribue à son évolution constante. Offrant une interface conviviale, QGIS excelle dans la gestion de divers formats de données géographiques, permettant une […]
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9:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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9:30
Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...
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9:30
Les horizons de la géographie : une métaphore pour comprendre les situations problématiques ?
sur CybergeoLe double objectif de cet article exploratoire est de souligner l’intérêt de la métaphore de l’horizon dont la richesse herméneutique aide à appréhender différentes réalités, et de montrer comment la métaphore peut favoriser la compréhension des situations problématiques dans le cadre d’une géographie pragmatiste. Trois sens figurés du mot horizon sont développés. Voir les horizons géologiques invite à questionner la nature des discontinuités paysagères identifiées dans le monde, entre unité de base, ligne de démarcation et point de repère. Se mou-voir dans l’environnement, à l’invitation des horizons phénoménologiques, trouve une application dans l’étude géographique des espaces tels qu’ils sont vécus par leurs usagers. S’é-mou-voir à la faveur de la fusion des horizons proposée par Gadamer (1960) permet de discuter de la possibilité de se rapprocher d’un autre horizon et de souligner que la compréhension dans le dialogue contribue à l’élaboration d’un horizon commun. Pour chacune ...
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9:30
Intercity relationships between 293 Chinese cities quantified based on toponym co-occurrence
sur CybergeoThis dataset presents relationships between 293 Chinese cities, derived using a toponym co-occurrence method. By employing this toponym co-occurrence analysis method, the strength of an intercity relationship is determined by the frequency at which both city names appear on the same webpage. The data was sourced from the Common Crawl web archive's 2019 April Corpus, which contains approximately 2.5 billion web pages. The primary aim of this dataset is to provide a fresh perspective on intercity relationships, thereby facilitating studies on city network analysis. The dataset not only encourages further research into comparing this innovative city relationship with other established networks but is also a showcase that presents a straightforward methodology that can be applied to other archives within Common Crawl. As such, it paves the way for longitudinal studies that probe the evolution of city networks.
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9:30
Pierre Blanc, 2023, Géopolitique et climat, Paris, SciencesPo Les presses, 248 p.
sur Cybergeo"Après le choc de la pandémie de Covid, la secousse géopolitique de la guerre déclenchée en Ukraine le 24 février 2022 est venue rappeler au vieux continent que les conflits violents n’étaient pas relégués au passé. Puis les vagues de canicule, de sécheresse et d’incendies sans précédent de l’été 2022 ont ouvert les yeux des Européens sur les ruptures climatiques qui s’annoncent, dont les conséquences seront sans commune mesure avec celles du Covid et de la guerre" (p.7). Ainsi commence l’ouvrage écrit par Pierre Blanc, chercheur en géopolitique à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et à Bordeaux Sciences Agro, rattaché à l’UMR LAM. Dans cette introduction (p.7-12), l’auteur explique que les Européens prennent à peine conscience des effets des changements climatiques, constat jusque-là assez circonscrit à quelques sphères de la société. Il y explique la philosophie de cet ouvrage, une approche par la géopolitique, soit les dimensions du politique (puissance, pouvoir, sécurité...
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9:30
Le détroit de Bab el-Mandeb : frictions littorales et maritimes
sur CybergeoCet article propose une analyse des frictions littorales et maritimes par l’étude du rapport entre les flux maritimes mondialisés et la sûreté maritime (maritime security). Depuis les côtes, des acteurs locaux ou régionaux peuvent influer sur les échanges maritimes d’échelle globale qui passent au large. Le cas du détroit de Bab el-Mandeb et de ses prolongements naturels (Sud de la mer Rouge et golfe d’Aden) en offre une bonne illustration : grand axe de trafic maritime, ce détroit se caractérise par la présence de la piraterie somalienne, principalement entre 1995 et 2015, ainsi que par l’extension en mer de la guerre civile au Yémen, qui s'est transformée en un conflit régional. Cette recherche, fondée sur des données maritimes ainsi que sur une étude approfondie du contexte régional, cherche à identifier les influences des actes de violence sur les différents trafics du détroit de Bab el-Mandeb. L'influence des contextes politiques des États riverains sur les flux maritimes en ha...
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9:30
La trajectoire paysagère d’un bassin versant bocager normand depuis deux siècles : enjeux méthodologiques pour une étude géohistorique
sur CybergeoLe paysage bocager des régions du nord-ouest de la France a subi d'importantes transformations depuis le milieu du XXème siècle, sa structure ayant été altérée par le remembrement, la rationalisation et l'agrandissement des parcelles, ainsi que par l’arasement des haies. Les conséquences environnementales de ces mutations paysagères sont importantes : érosion hydrique, pollution des milieux aquatiques, perte en biodiversité. L’objectif de l’article est d’étudier la trajectoire d’évolution d’un espace agricole représentatif des mutations qui affectent les paysages bocagers depuis deux siècles. À travers l’exemple d’un petit bassin versant historiquement bocager du Calvados (Le Tortillon), la méthodologie repose sur une approche géohistorique, combinant l’utilisation d’archives, notamment cadastrales, et d’images aériennes au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG). Bien que les cadastres renseignent précisément sur l’occupation du sol des paysages du XIXème siècle, l’artic...
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9:30
Riccardo Ciavolella, 2023, Pétaouchnok(s). Du bout du monde au milieu de nulle part, Paris, La Découverte, 2023, 413 p.
sur CybergeoC’est d’abord une curiosité amusée qui pousse les géographes à feuilleter cet ouvrage. Cet "atlas imparfait", aux dires de son auteur, invite à un tour du monde en 80 lieux, et peut d’abord se comprendre comme une invitation au voyage, exercice que nous pratiquons si souvent dans nos grands et petits livres, récits des voyages d’exploration historiques, ou petits récits de voyage au fil de nos histoires. C’est une cartographie sémantique tout autant que géographique que l’auteur nous propose, en indiquant au début de ses notices des éléments de contexte et d’usage pour situer chaque lieu. Aux antipodes des "non-lieux" scrutés par Marc Augé, l’attention est ici portée sur la singularité de chacun de ces bouts du monde, voire des antimondes comme ceux qu’a étudiés Roger Brunet, ou encore des tiers lieux, qu’évoquent par exemple Armelle Choplin et Olivier Pliez dans leur ouvrage sur "la mondialisation des pauvres".
Pendant plus de 400 pages, l’auteur s’amuse et sait divertir ses lecteur...
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9:30
CybergeoNetworks 2: una robusta aplicación de aprendizaje para publicaciones científicas
sur CybergeoCon motivo del coloquio desarrollado el 26 de mayo del 2016 para celebrar el 20º aniversario de la revista Cybergeo, cuatro jóvenes investigadores unieron fuerzas para desarrollar una aplicación altamente pionera para el análisis geográfico, estadístico y semántico de datos extraídos del conjunto de datos de Cybergeo (texto completo y metadatos) y además datos en línea asociados a la revista entre 1996 y 2015 (motores de búsqueda, Tweets, citas y publicaciones), naciendo así el sitio CybergeoNetworks. Fieles a nuestra política de publicación a acceso abierto, tal aplicación permite localizar visual y estadísticamente datos referentes a los autores de los artículos de la revista, países estudiados y citados, o incluso quien estudia qué. Compuesto por cuatro módulos interactivos, la información proporcionada por sus análisis es remarcable. Por ejemplo, es posible agrupar países por redes semánticas, visualizar y asociar a estos según la procedencia de los autores (información que Lode...
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9:30
CybergeoNetworks 2: a deep learning application for scientific publishing
sur CybergeoOn the occasion of the conference held on May 26, 2016 to celebrate the 20th anniversary of Cybergeo magazine, four young researchers joined forces to develop a pioneering application for geographic, statistical and semantic analysis of data extracted from the Cybergeo corpus (full text and metadata), as well as online data associated with the magazine between 1996 and 2015 (search engines, tweets, citations and publications). The CybergeoNetworks website was born. In keeping with our open-access publishing policy, it provides visual and statistical access to data on the location of the authors of the journal's articles, the countries studied and cited, and who is studying whom? Comprising four interactive modules, the information provided by its analyses is impressive. For example, it is possible to group countries by semantic networks, to visualize the states to which authors are affiliated (information that Lodel, OpenEdition's publishing software, does not provide in its current...
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9:05
Les jumeaux numériques se multiplient, parfois avec l'aide du SIG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueS’il est d’actualite? partout dans le monde, le concept de jumeau nume?rique remonte a? plusieurs de?cennies. Aux E?tats-Unis, la NASA utilisait des doubles de ses missions spatiales afin de diagnostiquer et corriger a? distance les de?fauts d’une machine. Le terme de « jumeau nume?rique » est apparu en tant que tel en 2002 lors d’une confe?rence donne?e a? l’Universite? du Michigan. Le Dr Michael Grieves y expliquait a? des industriels la gestion du cycle de vie des produits en prenant en re?fe?rence la NASA. Depuis, les mode?les se sont multiplie?s, tant et si bien que des de?finitions sont en cours d’e?laboration, faisant l’objet de discussions a? travers le monde en vue d’une standardisation ou normalisation propre a? chaque secteur. Ce qui est acte?, c’est que le jumeau nume?rique est la re?plique digitale (digital twin), la mode?lisation d’un objet ou un ensemble d’objets, de?ja? existant ou en projet. S’il s’ancre souvent dans une re?alite? et un environnement re?el, le jumeau nume?rique peut e?tre, dans certains cas, un mode?le comple?tement de?connecte? (virtual twin). Si un jumeau nume?rique peut e?tre repre?sente? en 3D, parfois visualise? en re?alite? augmente?e, mixte ou virtuelle, ou bien encore dans un environnement immersif de type me?tavers, il peut aussi e?tre purement sche?matique, de type graphe.
Re?pandue dans les secteurs de l’industrie ae?ronautique et automobile, de l’e?nergie et de la sante?, la notion de jumeau nume?rique est plus re?cente dans le secteur de la construction. Dans une approche holistique, un jumeau nume?rique suivra toutes les phases du cycle de vie d’un projet, selon l’apparition des donne?es lie?es a? la conception, la construction et l’exploitation. Son objectif est de permettre a? l’utilisateur, tout au long de ces e?tapes, de visualiser, modifier et d’interagir avec les donne?es. Gra?ce a? la nume?risation des process, de l’ouvrage et de l’ouvrage dans son environnement, un jumeau nume?rique dynamique et communicant peut rapidement se mettre en place. En effet, les donne?es deviennent standardise?es et interope?rables, facilitant les e?changes entre les solutions BIM, SIG, GMAO, GTB, etc. Le jumeau nume?rique profite aussi de l’essor de l’IoT et de la 5G qui facilitent la remonte?e de donne?es collecte?es par de multiples capteurs.
Pour les infrastructures ou les territoires Ainsi, le jumeau nume?rique se construit a? partir de diffe?rentes briques logicielles le plus souvent de?ja? installe?es dans les organisations et de donne?es nume?riques initiales enrichies par de nouvelles. Une re?partition des ro?les s’e?tablit entre fournisseur de donne?es, fournisseur de jumeau nume?rique et ope?rateur de jumeau nume?rique. L’exploitation de cet ensemble de datas et leurs interactions permettent a? chacun de re?pondre a? de nombreux usages lie?s a? la conception et la construction, a? la supervision ou l’hypervision, au pilotage et a? la maintenance. Par ailleurs, le jumeau nume?rique permet de re?aliser des analyses, des simulations ou des pre?visions, en s'appuyant sur les algorithmes d’analyse avance?e, d’intelligence artificielle (IA) et d’apprentissage automatique (AA).
L’ame?lioration de la collaboration et de la productivite?, la re?duction des cou?ts, l’optimisation de la performance des ouvrages ou encore l’adaptation face aux enjeux du changement climatique sont autant d’enjeux que se fixent les jumeaux nume?riques. Il n’y aura donc jamais un seul jumeau nume?rique, mais autant qu’il y a d’ouvrages et d’objectifs a? atteindre. Dans le secteur de la construction, le jumeau nume?rique se constitue a? diffe?rentes e?chelles (ba?timent, tunnel, pont, ensemble de ba?timents ou d’infrastructures). Il peut donc couvrir un territoire plus ou moins large (quartier, ville, de?partement, re?seau ferre? ou autoroutier). Enfin, des exemples fonctionnels cassent cette ide?e d’une temporalite? inde?finie. Un jumeau nume?rique peut servir quelques jours seulement pour le pilotage d’une phase cruciale et sensible d’une construction, ou bien s’e?teindre a? la fin de vie de l’ouvrage. Enfin, dans cette approche plurielle, apparait l’ide?e de « jumeau nume?rique interconnecte? » qui s’alimente a? travers d’autres jumeaux. Une ide?e qui se heurte cependant a? un principal frein, outre celui de la se?curite? : la souverainete? des donne?es et du jumeau nume?rique en tant que tel.
L'indispensable implication du service SIG Les jumeaux numériques constituent donc une nouvelle manière d’exploiter toute la richesse de ses données SIG. L’information géographique est un socle indispensable pour représenter avec précision le bâtiment, l’infrastructure, le quartier ou le territoire. Les géodonnées complètent et enrichissent des données provenant d’autres systèmes. Elles permettent de localiser un capteur, un équipement fixe ou mobile, et de rattacher l’information collectée et remontée ponctuellement, la mesure ou l’alarme, de manière la plus fiable possible. Ensuite, les capacités d’analyse et de traitement des données permettent ensuite au SIG de jouer un rôle actif dans le processus de décision ou de pilotage, au sein d’un ensemble d’outils mis au service d’un usage précis du jumeau numérique.
Un concours international pour valoriser les projets Vous reconnaissez votre travail dans ces quelques lignes ? Au sein de votre service SIG, vous avez développé ou contribué au développement d’un jumeau numérique de construction, de gestion patrimoniale ou territoriale ? Candidatez aux Trophées des Jumeaux Numériques, un concours international organisé par Twin+, buildingSMART France, BIM World Jumeaux Numériques et SIGMAG !
Huit trophe?es relatifs a? l’e?chelle et l’usage du jumeau nume?rique, aux projets de recherches et internationaux seront de?cerne?s. Cette anne?e, le président du jury est Francisco Chinesta, professeur aux Arts et Me?tiers, me?daille d’argent du CNRS, directeur du projet DesCartes, un jumeau numérique hybride développé a? Singapour. Il est entoure? d’une dizaine d’autres spe?cialistes du monde acade?mique et de la recherche, mais aussi de la mai?trise d’ouvrage : Re?mi Montorio (MEL), Ophélie Vincendon (État de Genève), Sai?d Mokdati (GHU Paris), Fabrice Klein (Grand Port Bordeaux), Jaan Saar (EU BIM Task Group), Pascal Hubert (AFNeT), Charlie Boon-Bellinaso (CRTIB Luxembourg), Amira Ben Hamida (SystemX), Bernd Domer (inPACT bs Switzerland), Raphae?le He?no (ENSG), Mathieu Arquier (ENPC), Sven Amiel (PlaniBIM) et Ivanka Iordanova (ETMS Que?bec).
Alors, déposez votre candidature avant le 15 février 2024 en fournissant : une vidéo de présentation, un formulaire de candidature et quatre images. Et rendez-vous le 3 février à Paris Expo pour recevoir votre trophée lors de la cérémonie sur BIM World Jumeaux Numériques.
+ d'infos :
t-jn.fr
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9:00
GPT, capturez-les tous !
sur Neogeo TechnologiesChatGPT est un agent conversationnel qui peut vous aider au quotidien. Néanmoins, vous ne savez pas réellement ce que OpenAI, son créateur, fait de vos conversations. Il n’est, d’ailleurs, pas conseillé de lui parler de sujets confidentiels.
Si vous souhaitez l’utiliser dans vos produits, l’API peut rapidement coûter très cher (compter environ 3 centimes pour le traitement de cet article par exemple, multiplié par le nombre de requêtes par utilisateur, multiplié par les demandes de chaque utilisateur…). Heureusement, la communauté Open Source propose petit à petit des alternatives.
La première étape était la publication de Llama par Meta (Facebook). Il s’agit d’un modèle d’intelligence presque libre et limité à 500 millions d’utilisateurs. Au-delà, il faut les contacter pour avoir le droit de l’utiliser. Il est également possible de le récupérer sur nos ordinateurs et de s’en servir de façon strictement privée.
Pour télécharger le modèle, il faut néanmoins montrer patte blanche en remplissant un formulaire et recevoir un lien, par mail, avec une durée de vie limité. En cas d’expérimentation, cela peut vite devenir contraignant.
Démocratisation techniqueLes développeurs de llama.cpp (surtout Georgi GERGANOV) ont optimisé ce moteur qui vous permet de discuter avec les modèles Llama2.
Les modèles de Llama2Llama2 est disponible en plusieurs tailles (nombre de paramètres) : 7B, 13B et 70B. L’unité « B » correspond à des milliards de paramètres.
Sachant que chaque paramètre est stocké sur 2 octets (des flottants de demi-précision), il faut au moins 16Go de RAM pour charger le petit modèle 7B. Les gros modèles sont plus pertinents, mais beaucoup plus lents.
Les optimisationsLes développeurs de LLama.cpp ont travaillé sur 2 optimisations :
- Pouvoir lancer les calculs (appelés « inférence ») sur le CPU en utilisant au maximum ses capacités (optimisation M1, AVX-512 ou AVX2…) et en codant le moteur d’inférence en C++ et sûrement des morceaux en assembleur ;
- Compresser le modèle sans trop perdre de pertinence.
Pour ce dernier point, ils ont développé un codage flottant du 4bits : q4_0 (d’autres variantes avec plus de bits existent). Nous pouvons désormais utiliser un modèle 7B avec 4Go de RAM ! À noter que l’on peut tout de même un peu perdre en pertinence.
Le travail de llama.cpp est prodigieux mais difficile à utiliser : il arrive que le modèle réponde de manière erronée ou ne rende pas la main après la réponse.
OllamaDésormais la relève existe : Ollama !
Considéré comme le docker des LLM, il nous permet de télécharger, questionner, supprimer des modèles en une ligne de commande. Concernant les performances, Ollama est une surcouche en Go et utilise llama.cpp.
Les instructions d’installation sont disponibles ici : [https:]] .
Une fois installé, vous pouvez télécharger un modèle aussi simplement que :
ollama pull llama2
Une fois téléchargé, vous pouvez le questionner comme ceci :
ollama run llama2 >>> comment faire une jointure entre 2 dataframes Pandas ? There are several ways to join two pandas DataFrames. Here are a few methods: 1. `merge()`: This is the most common method for joining two DataFrames. It joins the two DataFrames based on a common column, called the "join key". The joined DataFrame will have the columns from both DataFrames. ``` df_left = pd.read_csv('left_data.csv') ...
Attention, Ollama installe aussi un service Systemd en arrière-plan. Si vous préférez le lancer manuellement, au hasard pour contrôler la RAM de disponible sur votre machine, vous devez :
Quel modèle ?# désactiver le démarrage auto avec la machine sudo systemctl disable ollama.service # Couper réellement le service sudo systemctl stop ollama.service
Llama a apporté son lot de révolutions, mais d’autres équipes de chercheurs ont repris le flambeau, notamment Mistral AI qui a réussi à créer des petits modèles très efficaces.
Récemment, Hugging Face (l’équivalent de Github dans la sphère IA) a encore amélioré Mistral en créant Zephyr, un petit modèle qui a de très bon résultats pour parler dans plusieurs langues.
ollama run zephyr:7b >>> comment faire une jointure entre 2 dataframes Pandas ? Pour joindre deux DataFrames en Pandas, vous pouvez utiliser la méthode `merge()`. Ci-dessous une explication de comment utiliser cette méthode : 1. Assurez-vous que les deux DataFrames ont une colonne commune sur laquelle joindre les données. Soit df1 et df2, on appellera cette colonne 'common_column'. ...
Zephyr n’a pas de clause de restriction à 500 millions d’utilisateurs (licence Apache 2.0), il répond en français et sera plus économe en ressources.
Ci-dessous, une liste de quelques modèles :
S’il en détecte un, Ollama va automatiquement utiliser le GPU. Sinon, il se rabat sur le CPU en essayant de tirer parti des instructions disponibles (AVX2, AVX512, NEON pour les M1/M2…)
DockerSi vous utilisez l’image docker de Ollama, il faut penser à couper le service Ollama ou à changer de port TCP d’écoute dans le docker-compose.yaml.
Voici un docker-compose minimaliste :
--- version: '3.8' services: ollama: image: ollama/ollama:latest ports: - "11434:11434" volumes: - ollama:/root/.ollama restart: unless-stopped volumes: ollama:
Ensuite, un petit docker compose up -d pour lancer le serveur.
Comment pouvons-nous alors lancer une inférence ?
$ docker compose exec ollama ollama run zephyr:7b >>> Salut Bonjour, Je suis heureux d'aider quelqu'un aujourd'hui. Votre expression "Salut" est une forme courante de salutation en français. En France, c'est souvent utilisé entre amis ou entre personnes qui connaissent déjà l'un l'autre. Dans les situations où vous souhaitez être plus formel ou professionnel, vous pouvez utiliser "Bonjour" ou "Bonsoir" suivi du prénom de la personne ou simplement "Madame" ou "Monsieur" si vous ne connaissez pas le prénom. J'espère que cela vous a été utile. Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à me contacter. Bien à vous, [Votre nom] >>>
En revanche, utiliser la console de l’image n’est pas pratique, sauf si vous souhaitez télécharger une image et plus jamais y retoucher. Et surtout, nous pouvons utiliser l’API HTTP :
curl -X POST [localhost:11435] -d '{ "model": "zephyr:7b", "prompt": "raconte moi une courte histoire drôle"}' {"model":"zephyr:7b","created_at":"2024-01-11T15:27:47.516708062Z","response":"Il","done":false} {"model":"zephyr:7b","created_at":"2024-01-11T15:27:47.534749456Z","response":" y","done":false} ...
Pour faciliter la lecture de l’inférence, vous pouvez afficher le texte token par token dans notre app. Il est également possible de s’en servir en python. Voici un exemple de client inclut dans le dépôt :
Il est toujours possible d’utiliser le client installé précédemment ollama en ligne de commande, pour requêter le serveur à distance :
Docker et l’accélération avec une carte graphique NvidiaOLLAMA_HOST=127.0.0.1:11435 ollama run zephyr:7b-beta-q6_K "raconte moi une courte histoire drôle"
Vous remarquerez que l’inférence dans le docker n’est pas très rapide. En effet, docker ne laisse pas le container accéder à la carte graphique, par conséquent l’inférence se fait sur le CPU.
Pour cela, il faut installer un paquet fourni par Nvidia afin de configurer le docker proprement :
curl -fsSL [https:] | sudo gpg --dearmor -o /usr/share/keyrings/nvidia-container-toolkit-keyring.gpg \ && curl -s -L [https:] | \ sed 's#deb [https:] [signed-by=/usr/share/keyrings/nvidia-container-toolkit-keyring.gpg] [https:] | \ sudo tee /etc/apt/sources.list.d/nvidia-container-toolkit.list apt update apt install -y nvidia-container-toolkit
Une fois ce paquet installé, il faut utiliser l’outil fournit pour configurer docker :
sudo nvidia-ctk runtime configure --runtime=docker
Cela va modifier votre configuration de docker /etc/docker/daemon.json pour activer un runtime nvidia :
{ "runtimes": { "nvidia": { "args": [], "path": "nvidia-container-runtime" } } }
Ensuite, il suffit de redémarrer docker :
systemctl restart docker
Désormais, vous devriez pouvoir accéder à votre GPU Nvidia depuis le container :
$ docker run --rm --runtime=nvidia --gpus all ubuntu nvidia-smi Unable to find image 'ubuntu:latest' locally latest: Pulling from library/ubuntu a48641193673: Already exists Digest: sha256:6042500cf4b44023ea1894effe7890666b0c5c7871ed83a97c36c76ae560bb9b Status: Downloaded newer image for ubuntu:latest Thu Jan 11 15:46:38 2024 +-----------------------------------------------------------------------------+ | NVIDIA-SMI 525.147.05 Driver Version: 525.147.05 CUDA Version: 12.0 | |-------------------------------+----------------------+----------------------+ | GPU Name Persistence-M| Bus-Id Disp.A | Volatile Uncorr. ECC | | Fan Temp Perf Pwr:Usage/Cap| Memory-Usage | GPU-Util Compute M. | | | | MIG M. | |===============================+======================+======================| | 0 NVIDIA GeForce ... On | 00000000:2D:00.0 On | N/A | | 31% 33C P5 32W / 225W | 1778MiB / 8192MiB | 2% Default | | | | N/A | +-------------------------------+----------------------+----------------------+ +-----------------------------------------------------------------------------+ | Processes: | | GPU GI CI PID Type Process name GPU Memory | | ID ID Usage | |=============================================================================| +-----------------------------------------------------------------------------+
Une fois cela terminé, l’accès doit être donnée à votre container en modifiant le docker-compose.yaml:
--- version: '3.8' services: ollama: image: ollama/ollama:latest ports: - "11435:11434" volumes: - ollama:/root/.ollama restart: unless-stopped deploy: resources: reservations: devices: - driver: nvidia capabilities: [gpu] count: all volumes: ollama:
Grâce au docker compose up -d, notre inférence est désormais beaucoup plus rapide.
ConclusionNous avons découvert comment utiliser les LLM libre, avec des projets comme Ollama et Zephyr, qui rendent l’IA plus démocratique et accessible à un plus grand nombre. Plus besoin de se soucier des coûts prohibitifs de l’API OpenAI, lorsque vous pouvez exploiter ces modèles de langage gratuits et Open source.
Que vous soyez un développeur, un chercheur ou un professionnel de l’IA, Ollama offre des opportunités passionnantes pour innover, créer et résoudre des problèmes. Le monde de l’IA est désormais entre vos mains.
Sources :Rédacteur : Sébastien DA ROCHA
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9:00
Lutra consulting: New point clouds and mesh features in QGIS 3.36
sur Planet OSGeoQGIS 3.36 is round the corner and as usual, there will be several new exciting features with the new release. Below is the list of features our team has added to the new release. This was made possible by generous funding from clients.
Render point clouds as a surface in 2D map viewsPoint clouds are rendered as individual points by default. Depending on the zoom level and density of the points, you might not be able to get a full picture of the map.
Rendering points as surface enables you to have a better understanding of the data before trying to do any analysis or processing. This has been possible in 3D map views for a couple of QGIS releases, now we have added the functionality also in 2D map views.
The feature generates a surface using triangulation on-the-fly from the points using the same symbology. Below you can see the difference between a point cloud rendered as individual points and rendered as a surface:
Point clouds as individual points vs. as a TIN surfaceThe good news is that rendering as a surface also works well with global map shading, allowing users to get a nice hillshade:
Point clouds as surface with hillshadeTo enable this feature, you need to check the option for Render as a Surface (Triangulate) under the Layer Styling panel.
Settings to display point clouds as surfacePro-tip: if the on-the-fly rendering as a surface takes too long to render, try increasing the Maximum error: for example 0.6 mm instead of the default 0.3 mm.
Flexible styling of classesPreviously, point cloud data visualisation in QGIS was limited to rendering all points with a uniform size and opacity. This made it difficult to differentiate between different point classes and highlight specific features of interest. To address this issue, we have introduced a new feature that allows users to customise the point size and opacity for each point cloud data class. This provides a flexible way for visualising point cloud data, allowing users to highlight specific point classes, e.g. by increasing the point size.
Assigning size and opacity to each point cloud class Point clouds with different sizes and opacity levels Set 3D map view extent in 2D mapEffectively navigating and visualising large-scale 3D datasets can be challenging on PCs with limited resources. To address this issue, we introduced a new feature that allows users to interactively limit the 3D scene, enabling them to focus on specific areas of interest. This new feature, conveniently accessible from the toolbar, eliminates the need for tedious manual entry of coordinates for bounding boxes. Instead, users can simply drag and draw a box around the desired area, instantly restricting the 3D scene to that specific extent. This interactive approach significantly enhances the user experience and streamlines the process of exploring and analysing 3D data:
Interactive selection of 3D map scene from 2D map Python API for 3D viewsCreating and viewing 3D maps in QGIS with the correct camera location and angle, scene tilt, light, and other parameters can be a time-consuming and error-prone process. This is because it requires users to manually adjust these settings, often through trial and error. However, with the introduction of the new 3D map view API in QGIS, Python plugins can now automate this process, making it much easier, consistent and more efficient to create high-quality 3D maps that are visually appealing and informative.
# List all open 3D map canvases iface.mapCanvases3D() # [<qgis._3d.Qgs3DMapCanvas object at 0x7f23491b5e10>] canvas = iface.mapCanvases3D()[0]
Now let’s try something more complicated:
Changing 3D view settings through Python More point clouds attributes# Let's change some settings! ms = canvas.mapSettings() ms.setEyeDomeLightingEnabled(True) ms.setBackgroundColor(QColor('beige')) ms.setTerrainMapTheme('dtm') ms.setFieldOfView(110) # Move the camera to look at specific map coordinates in layer's CRS cam = canvas.cameraController() mapPoint = QgsVector3D(-498175.92, -1205400.58, 210) worldPoint = ms.mapToWorldCoordinates(mapPoint) cam.setLookingAtPoint(worldPoint, 60, 45, 100) # Create four new 3D map views c1 = iface.createNewMapCanvas3D('South View') c2 = iface.createNewMapCanvas3D('West View') c3 = iface.createNewMapCanvas3D('North View') c4 = iface.createNewMapCanvas3D('East View') # Apply settings to all open 3D map views for canvas in iface.mapCanvases3D(): canvas.mapSettings().setEyeDomeLightingEnabled(True) # Define a camera pose to update the views' cameras pose = QgsCameraPose() pose.setCenterPoint(QgsVector3D(0, 210, 0)) # This is in 3D world coordinates pose.setDistanceFromCenterPoint(100) pose.setPitchAngle(75) # Tilt the camera by 75 degrees pose.setHeadingAngle(0) # Looking towards North c1.cameraController().setCameraPose(pose) pose.setHeadingAngle(90) # Towards East c2.cameraController().setCameraPose(pose) pose.setHeadingAngle(180) # Towards South c3.cameraController().setCameraPose(pose) pose.setHeadingAngle(270) # Towards West c4.cameraController().setCameraPose(pose) # We can set the 3D map views 2D extent to always match the main 2D canvas one # Our 3D views get updated while zooming/panning the main 2D canvas canvas = iface.mapCanvas() canvas.extentsChanged.connect(lambda :c1.mapSettings().setExtent(canvas.extent())) canvas.extentsChanged.connect(lambda :c2.mapSettings().setExtent(canvas.extent())) canvas.extentsChanged.connect(lambda :c3.mapSettings().setExtent(canvas.extent())) canvas.extentsChanged.connect(lambda :c4.mapSettings().setExtent(canvas.extent()))
LAS/LAZ/COPC point clouds have a
classificationFlags
attribute that stores four types of information (Synthetic, Keypoint, Withheld, and Overlap) in a single value. This saves space, but it makes it difficult to use the information for styling or filtering, as you need to write complex expressions.To make it easier to use, we are following the approach introduced in PDAL 2.6: the
Performance enhancement for renderingclassificationFlags
attribute gets replaced with four separate attributes: Synthetic, Keypoint, Withheld, and Overlap. This will make it easier to include these attributes in styling and filtering expressions.To improve the performance of point cloud rendering in QGIS, we introduced a new caching system to minimise the need for repeated decompression of LAS node data while panning or zooming. This caching mechanism efficiently stores decompressed points for each unique combination of layer URI, node, requested attributes, filter extent, and filter expression. This enables rapid rendering of previously cached nodes, significantly enhancing the overall rendering performance in 2D and 3D maps.
Performance can vary depending on actual data, but on a local sample COPC file, it renders 7 times faster with this change.
Labels for mesh layerViewing mesh data has been possible through styling, plotting or using the Identify tool. But now you can also create labels on mesh surfaces or vertices similar to vector layers.
To display labels for your mesh data, simply open the styling panel and enable labels for:
- Labels on Vertices
- Labels on Surfaces
Below is an example of mesh Z values at vertices (yellow) and mesh areas at cell centre (purple):
Example of labels on a mesh layer Want more changes in QGIS?Do you want to see more improvements and new features in QGIS? Do not hesitate to contact us to discuss your requiremnets.
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8:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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L’accessibilité dans les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien
sur MappemondeL’analyse des parentés observées entre les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien nous a conduits à mettre en évidence cinq spécificités de l’accessibilité insulaire. À partir de ces traits fonctionnels, le but poursuivi par cette étude est donc de modéliser l’accessibilité insulaire. Pour ce faire, nous examinons la nodalité et la réticularité des ports et aéroports insulaires régionaux.
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La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
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Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
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Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
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Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
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Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
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UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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The 12 Best Daily Map Games
sur Google Maps ManiaEver since Josh Wardle released his very popular daily Wordle game in 2022 there has been a plethora of daily geography challenges which have been unleashed upon us, the geographically challenged public. The latest of these is Unzoomed.Every day Unzoomed presents you with the satellite image of a random city, which could be located anywhere in the world. All you have to do is name the city. You
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Sean Gillies: Preseason running
sur Planet OSGeoMy 32 week running season starts on February 19 and ends on September 29, at Bear Lake if everything goes right. My preseason running has been light on running because of various maladies. I strained my back at the end of December and just as I recovered from that I experienced some knee inflammation that was badly aggravated by running. For the past three weeks I've switched to weight training and chugging on the elliptical machines at a nearby gym. I'm doing 5x5s of squats, deadlifts, etc three times a week and 4-5 x 3 minute hard elliptical intervals once or twice a week. In between I've been walking briskly on the bike path or hiking on trails. I'd hoped to be actually running 6 hours a week by now, but am adjusting and getting some good workouts in. By February 19, I think I'll be able to take my interval workouts outside and switch from hiking to running without beating up on my knee.
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15:42
Markus Neteler: Celebrating 18 Years of the Open Source Geospatial Foundation (OSGeo)
sur Planet OSGeoThe Open Source Geospatial Foundation (OSGeo) today celebrates its 18th anniversary, underscoring its pivotal role in the development of open source geospatial software and its impact on the world. Founded in 2006, OSGeo’s mission is to support and promote the collaborative development of open geospatial technologies and data. Over the years, it has become a cornerstone of the open geospatial community, fostering innovation, education and adoption of open source geospatial software worldwide.
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8:04
Topomine, une application web pour visualiser des données relatives à la toponymie en France
sur Cartographies numériquesTopomine est une application web permettant d'explorer et de visualiser des données relatives à la toponymie en France. Agrégeant plusieurs bases de données issues de différents producteurs, l'outil Topomine allie une recherche avancée par mots-clés qui permet de faire émerger et de révéler des logiques spatiales sous-jacentes à certains phénomènes d'études en histoire, en géographie, en études environnementales, en littérature, en études du genre ou encore en généalogie. Les données exploitables représentent plus de 5 millions de lieux interrogeables (communes, lieux-dits habités et non-habités, arbres singuliers, pics et sommets, grottes, etc...), 2,5 millions de voies nommées et 200 000 hydronymes en France.
Topomine a récemment été mis à jour avec de nouveaux fonds de cartes (cartes de Cassini, cartes d'état major et de l'IGN). Ainsi, il devient possible d’assembler des bases de données entières portant une information toponymique et de les rendre interrogeables pour l’ensemble du territoire français formant ainsi une mine de données à explorer.
Application web Topomine (exemple de requête sur les toponymes ayant un suffixe en -ville)
Aujourd’hui, les bases de données relatives à la toponymie sont éparses et maintenues par différents producteurs de données thématiques, nationaux ou locaux : l’IGN, le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, le SANDRE, l’École des Chartes, l’EHESS (voir par exemple l’application DicoTopo). La décentralisation et l’hétérogénéité de ces bases de données ne permet actuellement pas leur interrogation croisée de manière aisée, et de fait, leur comparaison et leur visualisation, en particulier cartographique. Cette interrogation est possible au prix d’une intégration parfois laborieuse et donc chronophage, puisque requérant des compétences multiples en matière de SIG, de programmation et de gestion de bases de données. C’est dans l’idée de pallier à ces multiples problématiques que l’application Topomine a été initialement pensée et conçue.
À ce jour, Topomine intègre 5 bases de données différentes :
- un assemblage des noms de lieux présents dans plusieurs thèmes de l’ensemble des départements de la BDTOPO v3 de l’IGN, à l’exception pour l’instant des DROM-TOM ;
- un assemblage des voies nommées issues également de la même BD TOPO v3 de l’IGN ;
- la base de données Carthage du SANDRE pour l’hydronymie ;
- la base de données FANTOIR qui ne contient initialement pas d’éléments de géométrie mais un code de commune INSEE, qui a été joint avec la base de données GeoFla ;
- la base de données de l’EHESS dite base de données démographiques Cassini : Des chefs-lieux de Cassini aux communes de France (1756-1999).
Pour en savoir plus
Mermet, E, Grosso, E. (2023). Topomine une application web d'exploration itérative de la toponymie française, [https:]]
Articles connexes
L'histoire par les cartes : DicoTopo, un outil pour étudier la toponymie et l’histoire
Les nouvelles perspectives offertes par la cartographie des odonoymes et autres toponymes
Geonames, une base mondiale pour chercher des noms de lieux géographiques
Une carte des suffixes les plus fréquents par région des noms de villes françaises
Rechercher du texte sur les cartes de la collection David Rumsey
La répartition des noms de famille en Allemagne et dans d'autres pays
Répartition géographique et sociologie des prénoms en France
L'histoire par les cartes : recensement des noms de rues en Italie portant des noms de personnes ayant résisté ou combattu contre le fascisme
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0:16
Adam Steer: Route mapping using Strava, OpenStreetMap and QQIS
sur Planet OSGeoTools used: QGIS 3.34.3 Prizren; Inkscape 1.2, a web browser Most of this is reasonably standard ‘get data, make maps’ – you can flick straight to cartographic magic for the un-standard parts if you want! The product Brief and design choices The brief for this map was to visualise a bicycle ride route – and… Read More »Route mapping using Strava, OpenStreetMap and QQIS -
10:54
Free and Open Source GIS Ramblings: Finding geospatial accounts on Mastodon
sur Planet OSGeoBesides following hashtags, such as #GISChat, #QGIS, #OpenStreetMap, #FOSS4G, and #OSGeo, curating good lists is probably the best way to stay up to date with geospatial developments.
To get you started (or to potentially enrich your existing lists), I thought I’d share my Geospatial and SpatialDataScience lists with you. And the best thing: you don’t need to go through all the >150 entries manually! Instead, go to your Mastodon account settings and under “Import and export” you’ll find a tool to import and merge my list.csv with your lists:
And if you are not following the geospatial hashtags yet, you can search or click on the hashtags you’re interested in and start following to get all tagged posts into your timeline:
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10:09
Using AI to Detect Oil Spills
sur Google Maps ManiaSkyTruth's Cerulean is a global monitoring system which uses AI to detect oil slick pollution in satellite imagery. It also identifies nearby vessels which might have been responsible for the pollution. The Cerulean interactive map identifies the locations of possible oil slicks that might go unnoticed by traditional methods, hopefully leading to faster response and cleanup efforts.Cerulean
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19:16
Cartographie des statues de Lénine encore en place ou démontées un siècle plus tard
sur Cartographies numériques
En Union soviétique, ainsi que dans certains pays du bloc de l'Est, de nombreuses villes possédaient des monuments à la mémoire de Lénine. Ces statues, qui se comptent en milliers, s'inscrivent dans un culte de la personnalité voué à Lénine après sa mort. De manière qui peut paraitre surprenante, 80% des 10 000 statues érigées à la gloire de Lénine sont encore en place un siècle plus tard. C'est ce que montre une étude publiée par Kometa. La carte interactive réalisée par Denis Vannier répertorie les monuments actuels et passés et montre une concentration des statues dans l'ancienne URSS. Il s'agit seulement des statues en pied installées en plein air sur des places, et non celles, très nombreuses, présentes dans les institutions d’enseignement, dans les administrations ou dans les usines.On observe que les monuments démontés concernent principalement l'Ukraine et les Pays baltes qui, après la chute de l'URSS, sont devenus indépendants et ont « déboulonné » beaucoup de statues. En Ukraine, on compte deux vagues de retrait des statues de Lénine : après l'indépendance en 1991 et après la révolution orange de 2004. On en compte cependant encore en Crimée, retournée à la Russie en 2014, et dans les territoires de Donetsk et de Lougansk contrôlés par des pro-russes (source : Wikipedia).
Statues de Lénine qui sont encore en place (en rouge) ou démontées (en bleu). Source : Kometa
La carte de Denis Vannier permet d'y avoir accès directement à partir de l'interface interactive. Il est difficile de toutes les dénombrer tant ces statues sont nombreuses. On estime qu'au moins 7 000 monuments et bustes de Lénine ont été érigés en Russie. Il en reste environ 6000 aujourd'hui.
Les deux sources utilisées pour réaliser cette carte sont la base de données des Monuments à Lénine et Wikipedia. Le site des Monuments à Lénine contient 10 588 monuments avec pour chaque monument une photographie et une description. Les monuments sont classés par région. Une page spécifique est consacrée aux monuments qui ont été démontés ou qui sont encore présents en Ukraine (avec une carte interactive réalisée sous Google Maps permettant de télécharger le fichier kmz).
La seule statue de Lénine en France se situe à Montpellier. Inaugurée par George Frêche, elle fait partie d'un groupe de 10 statues d'hommes politiques ayant marqué le XXe siècle. Le 17 septembre 2010, les statues de Jaurès, Churchill, Lénine, Roosevelt et de Gaulle ont été inaugurées à Montpellier. Puis cinq autres statues sont arrivées, deux ans plus tard, celles de Mao Zedong, Gandhi, Golda Meir, Mandela et Nasser.
Pour compléter
« Le sort réservé aux statues de Lénine, révélateur du fossé entre la Russie et l’Ukraine » (The Conversation).
Dominique Colas (2023). Poutine, l'Ukraine et les statues de Lénine, Paris, Les Presses Sciences Po. Le néologisme d’origine ukrainienne Leninopad, maître mot de cette étude, désigne la démolition des statues de Lénine.
« Combien y a-t-il de monuments à Lénine au total ? » (Lenin.tilda.ws). Cette étude assortie de graphiques vise à comparer le nombre de statues en 1991 et en 2021. Le site Lenin.tilda.ws administré par Dmitri Kudinov est une mine d'informations pour savoir quels sont les types de monuments érigés à la gloire de Lénine, quels sont les plus hauts, les projets non réalisés, l'ampleur du phénomène de démolition (Leninopad) selon les régions...
Julie Deschepper (2023). Effritement idéologique, érosion patrimoniale. L'Oukase « Sur la répression des profanations de monuments liés à l'histoire de l'État et à ses symboles » Parlement[s], Revue d'histoire politique 2023/4, n°39, p. 191-197. Comme le démontre l'oukase signé par Mikhaïl Gorbatchev le 13 octobre 1990, les gestes iconoclastes envers les monuments soviétiques débutent avant 1991 et ne sont pas le résultat de la chute de l'URSS, mais en accompagnent plutôt le processus.
« En Ukraine, statues de Lénine et drapeaux soviétiques réapparaissent dans les villes occupées » (Slate). La Russie cherche à réimposer les symboles de l'empire déchu dans les territoires occupés, tout en gommant l'identité nationale ukrainienne.
Lien ajouté le 28 février 2024
Articles connexesMediazona publie les données sur les personnes recherchées par les forces de sécurité russes. Parmi elles, des 10e de responsables politiques européens (dont Kaja Kallas 1ère ministre en Estonie) accusés d'avoir démonté des statues et mémoriaux soviétiques [https:]] pic.twitter.com/bcHbDeSVJS
— Sylvain Genevois (@mirbole01) February 28, 2024
La carte, objet éminemment politique : la guerre en Ukraine
La carte, objet éminemment politique. L'annexion de quatre territoires de l'Ukraine par la Russie
La carte, objet éminemment politique. La vision réciproque de la Russie et de l'Europe à travers la guerre en Ukraine
La cartographie russe et soviétique d'hier à aujourd'hui
L'histoire par les cartes : Biélorussie, histoire d'une nation (BnF-Gallica)
La carte, objet éminemment politique : Poutine exhibe une carte française du XVIIe siècle pour nier l'existence de l'Ukraine
L'histoire par les cartes : la recension des symboles franquistes en Espagne
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10:16
Maps.com, une plateforme pour célébrer vos cartes les plus remarquables
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Cette semaine, Esri lance Maps.com, une plateforme dédiée à la présentation et à la célébration des cartes les plus belles et les plus remarquables du monde. Ce site web innovant est destiné à mettre en valeur la beauté et le pouvoir de la cartographie et de la visualisation spatialisée de nos données.
Créé par Esri, ce nouveau site web est une plateforme de partage et de discussion de cartes visuellement attrayantes qui inspirent, éduquent, récompensent mais aussi nous challenge sur une vaste liste de sujets et de formats. Le site a modestement mais avec enthousiasme et passion, l'ambition de célébrer la science et l’art de la cartographie, en présentant des cartes qui captivent leur lecteur non seulement par leurs idées mais aussi par leur esthétique.
Maps.com se concentre sur l'exposition de cartes remarquables et puissantes, et ceux qui les créent. En tant que plateforme axée sur les créateurs, Maps.com encourage les cartographes amateurs ou professionnels à soumettre leurs cartes pour qu'elles soient présentées sur le site. Des soumissions visuellement attrayantes, dramatiques et audacieuses mais compréhensibles par tous, avec à la fois style et substance, ont déjà été mises en avant sur le site lors du pré-lancement.
Présentant des analyses et des visualisations dynamiques, des vidéos et des modèles 3D, Maps.com explore des sujets tels que le changement climatique, la fracture numérique et même l'exploration de Mars. Destiné à faire connaître le pouvoir de la cartographie à un public plus large, le site web est accessible aux non-professionnels curieux de cartographie. Il est cependant précieux également pour les universitaires et les professionnels qui cherchent des idées, ou qui souhaite accéder à de nouvelles ressources de données utiles ou à des récits perspicaces du monde réel.
Maps.com est désormais en ligne, il est ouvert et accessible à tous. Rejoignez cette formidable vitrine pour explorer les cartes les plus récentes et les plus fascinantes. Et si vous avez une carte remarquable que l'équipe éditoriale de Maps.com devrait connaître, faites un petit effort sur votre anglais pour remplir le formulaire et soumettre votre carte pour examen sur maps.com/submit-map/ !
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10:13
Car Commutes are Getting Longer
sur Google Maps ManiaDuring the height of the Covid epidemic a number of visualizations were created to show the drop in road traffic and public transit use. As people were forced to quarantine and work from home our roads and transit networks saw an observable fall in traffic.For example Buzzfeed teamed up with Mapbox to create a series of interactive mapped visualizations showing the reduction in road traffic in
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23:07
Markus Neteler: Using leafmap with actinia in a Jupyter notebook
sur Planet OSGeoThis blog post gives an overview of how to easily perform a geodata analysis of an online available dataset (here: a GeoTIFF file) with actinia and display the result in Leafmap browser-based.
The post Using leafmap with actinia in a Jupyter notebook appeared first on Markus Neteler Consulting.
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18:45
gvSIG Team: Video on the Spatial Data Infrastructure of Albacete
sur Planet OSGeoWe share an institutional video about the Spatial Data Infrastructure of Albacete, developed with the gvSIG Suite, and that is having a significant impact both at the management level and in public service. A video that, in just over a minute, allows you to understand the scope that projects of this kind have.
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18:41
gvSIG Team: Vídeo sobre la Infraestructura de Datos Espaciales de Albacete
sur Planet OSGeoCompartimos un vídeo institucional sobre la la Infraestructura de Datos Espaciales de Albacete, desarrollada con la Suite gvSIG y que está teniendo un gran impacto tanto a nivel de gestión como a nivel de servicio público.
Un vídeo que en poco más de un minuto permite entender el alcance que tienen este tipo de proyectos:
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16:30
Rendez-vous Datafoncier n°1
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 01 février 2024Programme du webinaire FLASH :Présentation d'un outil de suivi du ZAN par la DDT du Pas de Calais10h00 > Actualités sur les données foncières10h10 > Présentation d'un outil de suivi du ZAN par Jérôme Douché Responsable de la Mission connaissance et SIG DDT du Pas de Calais suivi d'un temps d'échange avec les participants.10h50 > Questions/réponses diverses11h00 > Fin et (…)
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16:30
Rendez-vous Datafoncier n°2
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 01 février 2024Programme du webinaire FLASH :Présentation de l'application BATISTATO, un outil pour connaître le parc bâti des territoires d'Ile-de-France par la (…)
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16:30
Rendez-vous Datafoncier n°3
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 01 février 2024Programme du webinaire FLASH :Présentation des données sur les zones d'activités économiques par le (…)
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15:53
Nouvelle étude de CartONG « Changer de perspective : pour une approche locale de la donnée »
sur CartONG (actualités)CartONG est fière de présenter sa nouvelle étude intitulée « Changer de perspective : pour une approche locale de la donnée ».
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15:34
Enhancing capabilities by adopting Standards for emerging technologies
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The pace of technological change is increasing as new products are made available, with ground-breaking innovation often resulting in disruptive change. Coupled with this technological change is the explosion of data from new sources relevant to the geospatial domain, including imagery, sensor feeds, and real-time tracking data. Organisations in the public, private, and third sectors must remain agile and resilient to thrive in this emerging landscape.
Adoption of new technological innovations into large, controlled IT enterprises can be challenging, because of associated costs, integration challenges, and processes. The Open Geospatial Consortium (OGC) is a standards body that, for the last 30 years, has been working to innovate and create community driven Standards in the geospatial domain. These Standards are designed to ensure data and services are Findable, Accessible, Interoperable, and Reusable (FAIR), whilst ensuring that the developed Standards are suited to the target domain and straightforward to adopt. FAIR principles can also be applied to the integration of new technologies into large enterprises, to ensure that interaction patterns with new technologies are known, and the components offering the technology are interchangeable.
Standardising AI/ML Training DataAn OGC Standard supporting a decidedly recent phenomenon is the OGC Training Data Markup Language for Artificial Intelligence. Artificial Intelligence (AI), Machine Learning (ML), and associated applications have been the subject of research since the 1990s and earlier. However, it is only recently that the necessary computational power and, importantly, the data to train AI models, have been available. Training data is the lifeblood of AI. As the old axiom goes, “garbage in, garbage out” and AI models are no different. Additionally, AI models and their inner workings can be opaque with the ‘black box’ effect on the inputs and outputs. Therefore, standardising the management of training data is important for scientific endeavours, not least for repeatability but also the FAIR principles.
In addition to utilising AI to do typical geospatial and imagery work, we are also seeing AI used to create simulated data for training – or even nefarious purposes. Recording information about the input data to ML models in a standardised manner assists with the management and authenticity of outputs. By way of example, the image below is a completely fictional landscape created using some training data of a UK city and a Generational Adversarial Network (GAN). Standardising the training dataset metadata enables others to create their own simulated data with the same feel, whilst understanding the input parameters and likely outcomes.
Quantum ComputingWhile AI/ML is one current technology trend that offers a great example of how the technological landscape can change overnight, like with the 2022 release of ChatGPT, another disruptive technology set that has been on the horizon for the past few decades is Quantum Computing.
Although not likely to be a complete replacement for classical computing, quantum computing potentially offers an exponential speed-up to solving problems that are difficult for classical computing to manage. This is not necessarily because quantum computers are faster in the super computing sense, it is that their approach to solving problems is fundamentally different to classical computing. Classical computing operates by manipulating bits that are either in a 1 or a 0 position, chaining enough of these operations together enables computing machines to do useful work. Quantum computers are different in that their fundamental building block is the qubit that can exist in a superposition of both 1 and 0. There are also different types of quantum computing, circuit-based quantum computers are those that can do the headline-grabbing factoring of large numbers and therefore will be able to crack RSA encryption (which is built on the principle that factoring large numbers is hard). The second type of quantum computing is quantum annealing or adiabatic quantum computing that lends itself to solving optimisation problems.
The geospatial domain is full of optimisation problems, a typical example is the Travelling Salesperson Problem where a salesperson is required to visit several geographically dispersed locations with the constraint that they must visit each location once and only once while completing the route with the lowest cost (shortest distance, fastest drivetime). Another optimisation style problem is the Structural Imbalance Problem where an algorithm attempts to split a social network (often with a geospatial element) into friendly groups where, in a balanced graph, all relationships within the groups are friendly, while all the relationships between the groups are hostile. In the real world it is not usually possible to get a perfect result. This highlights relationships that do not fit the model (strained), which can be a predictor of conflict.
Practical quantum computing is now possible, there are several providers such as Rigetti, D-Wave, and the likes of Amazon, Google, and Microsoft who are starting to make their quantum computing resources available via the cloud. Although none of the quantum computers are sizable enough to provide a quantum advantage in the optimisation space, new quantum computers are planned that will be able to. As a stop gap, there are classical/quantum hybrid approaches that offer advantages of quantum computing but can solve practical problems.
As with many emerging technologies, the interaction patterns for these new quantum computers and hybrid solvers have not yet been standardised and are bespoke down to the hardware. The D-Wave system with the Ocean SDK for quantum computing has patterns and calls that cover many of the optimisation style calls that one could use a quantum solver for. Perhaps the next move for the OGC is to understand the impact of quantum computing through a Domain Working Group to support geospatial optimisation-style problems through a group dedicated to quantum computing and the opportunities it affords.
Where next?Keeping a close eye on emerging technologies and getting ahead of the curve, in terms of adoption, enables Standards to be created that assist with integration and can provide meaningful change to organisations. The technology is the exciting piece and can offer untold opportunities, and the quicker and smoother these technologies can be adopted into the organisations that make use of them, the better the return for businesses, users, and citizens. Good, domain-driven Standards-definition is key to a FAIRer technology landscape.
A quantum computing ad-hoc session will be held at 15:30 CET on March 27 , 2024, as part of the 128th OGC Member Meeting in Delft, Netherlands, to discuss the possibility of Standardisation in the Quantum Computing domain.
The overall theme of the meeting is “Geo-BIM for the Built Environment” and will additionally include a Geo-BIM Summit, a Land Admin Special Session, an Observational Data Special Session, a Built Environment Joint Session, a meeting of the Europe Forum, as well as the usual SWG & DWG meetings and social & networking events. Learn more and register here.Sam Meek is the Chief Technology Officer at Helyx Secure Information Systems Ltd.
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14:25
Mapping Gaza's Destroyed Buildings
sur Google Maps ManiaThe Guardian has used satellite imagery and open-source evidence to map the mass destruction of buildings and land in Gaza. A story-map in How war destroyed Gaza’s neighbourhoods guides you through satellite imagery of three neighborhoods in Gaza (Beit Hanoun, al-Zahra and Khan Younis) documenting the destruction of civilian infrastructure by Israel. The destroyed buildings in the -
9:31
Mapping Oil and Gas Emissions
sur Google Maps ManiaThe Oil Climate Index plus Gas (OCI?) is an open-source tool that estimates and compares the life-cycle greenhouse gas (GHG) emissions of individual oil and gas resources around the world. In estimating the total emissions of individual oil and gas assets OCI? calculates emissions across the entire life cycle of oil and gas, from production and processing to transportation and end-use. The
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9:00
Publier une documentation VitePress sur Read The Docs
sur Makina CorpusÀ l'origine, le site de documentation Read The Docs n'acceptait que les documentations Sphinx ou MKDocs. Depuis peu, le site laisse les mains libres pour builder sa documentation avec l'outil de son choix. Voici un exemple avec VitePress.
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1:00
GeoServer Team: A Comprehensive Guide to Publishing a Shapefile in GeoServer
sur Planet OSGeoGeoSpatial Techno is a startup focused on geospatial information that is providing e-learning courses to enhance the knowledge of geospatial information users, students, and other startups. The main approach of this startup is providing quality, valid specialized training in the field of geospatial information.
( YouTube | LinkedIn | Facebook | Reddit | X )
A Comprehensive Guide to publishing a Shapefile in GeoServerIn this session, we want to talk about “How to Publish Shapefile in GeoServer” comprehensively. If you want to access the complete tutorial, simply click on the link
IntroductionThe Data section contains configuration options for all the different data-related settings that GeoServer uses to access and publish geospatial information. It also describes how to load, manage, and publish data in the GeoServer web interface. Each section contains the specific pages that provide add, view, edit, and delete capabilities.
Note. In this blog post, we used GeoServer version 2.20.0.
WorkspacesA Workspace serves as a means to group and organize similar layers together. It enables you to associate multiple layers and stores with a single workspace. Each workspace can be managed independently, with its own security policies, data administrator, and web services. Generally, a workspace is created for each project, along with its corresponding stores and layers.
Add a workspaceTo create a new workspace, navigate to Data > Workspaces page. Click on the Add new workspace, then you have to enter a
Workspace Name
andNamespace URI
.- Workspace Name: It is an identifier describing your project. It must not exceed ten characters or contain spaces (due to use as an XML “prefix” when downloading content).
- Namespace URI: URI stands for Uniform Resource Identifier, is a formal system for uniquely identifying resources, and consists of two types: URL and URN. A Namespace URI does not need to point to an actual location on the web and only needs to be a unique identifier.
- Default Workspace: This setting is useful when you only have one workspace defined. The setting allows users to communicate with the web service using just the layer name (rather than prefix:layer name required when managing hundreds of workspaces). select the Default Workspace checkbox to assign this as your default workspace.
- Sometimes the same feature type needs to be published multiple times with a different mapping and with the same name. This can be done in GeoServer using Isolated Workspaces functionality.
Press the Submit button to save your new workspace.
Edit a workspaceTo view or edit a workspace, click on the Workspace name, then a workspace configuration page will be displayed.
- For Settings, select the Enabled checkbox to customize the settings and contact details for the workspace level. This allows you to define an introduction to your workspace, and override the global settings for your workspace.
- Use the checkbox located next to each service to override the Global Settings for the associated service. Once enabled, clicking on the Services link will open the settings page for the service, allowing default values for the service title, abstract, and other details to be supplied.
- The Security tab allows to set data access rules at the workspace level. To create/edit the workspace’s data access rules, check/uncheck checkboxes according to the desired role.
To remove a workspace, select it by clicking the checkbox next to the workspace. Multiple workspaces can be selected, or all can be selected by clicking the checkbox in the header. Click the Remove selected workspace(s) link. Now you will be asked to confirm or cancel the removal.
Pressing OK removes the selected workspace(s).
StoresThe Stores manage the connection parameters between GeoServer and the data sources where your spatial data reside. They provide a mechanism for GeoServer to connect to various data repositories, including file systems, databases, and cloud storage services. Each store represents a unique data source and has its configuration settings.
Add a storeTo add a Store, navigate to Data > Stores page. Click on Add new store, then you will be prompted to choose a data source. GeoServer supports several different data formats, but they are classified into three types: “Vector data”, “Raster data”, and “Cascaded Services”.
- Vector data formats include Shapefile, GeoPackage, PostGIS, and Properties. The most common and widely used option is Shapefile.
- Raster data formats include ArcGrid, GeoPackage, GeoTIFF, ImageMosaic, and WorldImage. The most used and well-known are the GeoTIFF and the WorldImage. GeoTIFF is a spatial extension of the “TIFF” format and tags image files with geographic information. A WorldImage is similar, but georeferencing information is saved in an external text file.
- Cascaded Services include WFS, WMS, and WMTS. GeoServer can proxy a remote Web Map Service and Web Map Tile Service and load it as a store in GeoServer.
Other data sources are supplied as GeoServer extensions. Extensions are downloadable modules that add functionality to GeoServer. Click the appropriate data source to configure the store, because the connection parameters vary depending on data format.
To create a Shapefile data store, follow these steps:
- Select the desired workspace from the drop-down menu.
- Enter the
Data Source Name
. Make sure the “Enabled” checkbox is selected. Otherwise, access to the store along with all the datasets defined, will be disabled for it. - In the “Shapefile location”, click on the Browse link to define the location of the shapefile.
- The DBF file format has a field for character encoding, but it doesn’t always accurately indicate the actual encoding used. As a result, it is important to specify the DBF character set correctly when decoding strings to ensure accurate interpretation of the data.
When finished, press the Save button. Now it will automatically redirect to the Add New Layer page, which will be completely described in the Layer section. Next, we will explain how to edit and remove the store.
Edit a storeTo view or edit a store, click on the Store name. A Store configuration page will be displayed. The exact contents of this page depend on the specific format of the Store. After your configuration is modified, press the Save button.
Remove a storeTo remove a Store, click the checkbox next to the store. Multiple stores can be selected, or all can be selected by clicking the checkbox in the header. Click the Remove selected stores. You will be asked to confirm the removal of the configuration for the store(s) and all resources defined under them.
Pressing OK removes the selected Store(s), and returns to the Stores page.
LayersFrom the administration interface, navigate to the Data > Layers page. On this page, you can view and edit existing layers, add a new layer, or remove a layer. It also shows you the type of layers in the Type column, with a different icon for vector and raster layers, according to the geometry shape. The Title, Workspace, and Store values of each layer are shown.
Add a layerClicking the Add a new layer, brings up a New Layer Chooser panel. The menu displays all currently enabled stores. If you want to add a new layer for a published resource, click on Publish Again. Note that when republishing the name of the new layer may have to be modified to avoid conflict with an existing layer.
The beginning sections (Basic Resource Info, Keywords, and Metadata link) provide metadata, specifically textual information that makes the layer data easier to understand and work with. The metadata information will appear in the capabilities documents which refer to the layer. These options are:
- Name: The identifier used to reference the layer in WMS requests that are filled automatically. Note that for a new layer for an already-published resource, the name must be changed to avoid conflict.
- Enabled: A layer that is not enabled won’t be available to any kind of request, it will just show up in the configuration and in REST config.
- Advertised: A layer is advertised by default. A non-advertised layer will be available in all data access requests (for example, WMS GetMap, WMS GetFeature) but won’t appear in any capabilities document or the layer preview.
- Title: The human-readable description to briefly identify the layer to clients that filled automatically. GeoServer provides an item for the title and abstract and describes how to specify metadata in different languages. By default, it’s disabled and can be enabled from the i18n checkbox.
- Abstract: It describes the layer in detail.
- Keywords: List of short words associated with the layer to assist catalog searching. To add a new keyword, enter your keyword, then press the Add Keyword button to add it.
- Metadata & Data Links: It allows linking to external documents that describe the data layer. The
Type
input provides a few example types, like FGDC or ISO19115, but allows any other type to be declared.Format
provides its mime type, whileURL
points to the actual metadata.
A Coordinate Reference System (CRS) defines how georeferenced spatial data relates to real locations on the Earth’s surface. GeoServer needs to know the CRS of your data. This information is used for computing the latitude/longitude bounding box and reprojecting the data during both WMS and WFS requests.
- Native SRS: Specifies the coordinate system the layer is stored in. Clicking the projection link displays a description of the SRS.
- Declared SRS: Specifies the coordinate system GeoServer publishes to clients.
- SRS Handling: Determines how GeoServer should handle projection when the two SRSes differ. Possible values are:
- Force declared: This is the default option and normally the best course of action. Use this option when the source has no native CRS, has a wrong one, or has one matching the EPSG code.
- Reproject from native: This setting should be used when the native data set has a CRS that does not match any official EPSG. E.g.
Lambert Conformal Conic to WGS84
. - Keep native: This is a setting that should be used in very rare cases. Keeping native means using the declared one in the capabilities documents, but then using the native CRS in all other requests.
The Bounding Box determines the extent of the data within a layer. It includes two items: “Native Bounding Box” and “Lat/Lon Bounding Box”. Generate the bounds for the layer by pressing the Compute from data and Compute from native bounds button in the Bounding Boxes section.
Vector layers have a list of the “Feature Type Details”. These include the
Property
andType
of a data source. Remember that, if you want to change your data by ArcGIS or QGIS, like add or remove features or fields, or edit the attribute table contents, there is no need to create a layer again in the GeoServer, just press the Reload feature type, so your layer will be updated.Remember that GeoServer, by default, publishes all the features that are currently available in the layer. However, if you wish to limit the features to a specific subset, you can achieve this by specifying a CQL filter in the configuration. Upon completing the layer configuration, finalize the process by pressing the Save button. This action will create the layer based on the specifications you have provided.
Edit a layerTo view or edit a layer, click on the Layer Name from the Layer page. A layer configuration page will be displayed. After your configuration is modified, press the Save button.
Remove a layerTo remove a layer, select the checkbox next to the layer. Multiple layers can be selected, or all can be selected by clicking the checkbox in the header. By clicking the Remove selected layers link, you will be asked to confirm the removal of the configuration for the layer(s) and all resources defined under them.
Press OK removes the selected layer(s), and returns to the Layers page.
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19:27
Le Cartogramme par points/The Dot Cartogram
sur Carnet (neo)cartographiqueDes petits points, des petits points, encore des petits points … Souvenez-vous, on vous l’avait dit qu’on travaillait sur des points, des petits points, encore des petits points. Quelques années plus tard, l’article qui présente l’intégralité de ce travail est enfin paru, dans la revue Cybergéo [ici] et décliné en plusieurs formats. Il est disponible dans l’environnement Rstats [là] permettant de reproduire l’ensemble des cartes publiées dans l’article, ainsi qu’en Javascript dans Observable : un cartogramme par points interactif et animé pour simplement jouer avec les paramètres est accessible sur un notebook [par ici] ; il est également implémenté dans les bibliothèques BertinJS [par là] et GeoViz [là] …
Le cartogramme par points, c’est une nouvelle carte qui appartient à la famille des “cartes par points” (dotmap) et à celle des “cartogrammes graphiques”. L’article dans Cybergéo présente la construction de la carte initiale : ses fondements théoriques, artistiques et ses héritages cartographiques, aussi celle de ses variantes qui conduisent à des cartes par points plus ou moins complexes, comme celle présentée en tête de billet. La version initiale de la carte avait été testée avec les données de la Covid-19 (voir), et présentée dans l’article Cartographier la covid-19 : quelles narrations ?.
Données d’illustrationLa mise en œuvre de ces différentes versions du cartogramme par points est proposée sur deux jeux de données libres : la population mondiale et le Produit intérieur brut mondial du Maddison Project Database (2018).
Programmes reproductiblesDifférents programmes informatiques sont également fournis pour faciliter la prise en main et l’appropriation de la carte :
> un programme R pour reproduire l’ensemble des cartes de l’article
> une entrée Bertin.JS/dot-cartograms dans la bibliothèque JavaScriptbertin
> une entrée dans Geoviz/dot-cartogram dans la bibliothèque JavaScript
> une carte interactive pour jouer à cartogrammer des points (notebook Observable)
Références académiques :Françoise Bahoken et Nicolas Lambert, « Le cartogramme par points », Cybergeo: European Journal of Geography [En ligne], Cartography, Images, GIS, document 1059, Online since 18 January 2024, connection on 23 January 2024. URL : [https:] DOI : [https:]
Article
Lambert Nicolas, 2021, “Cartographier la Covid-19 : quelles narrations ?”, RFST, Revue Francophone sur la Santé et les Territoires, [en ligne]. URL : [https:]]
Billets liés :
Lambert N., 2020, Cartographie(s) d’un débordement, Carnet de recherches Néocartographiques
Bahoken F., Lambert N., 2021 programme R transformant des quantités aréales en densité de points
Bahoken F. 2023, Le pointillisme dans l’art pictural et cartographiqueBibliothèques
Geoviz : Let’s design a “dot cartogram”
BertinJS : dotcartogramProgrammes informatiques et notebooks :
Lambert N., Bahoken F., 2023, Le cartogramme par points – The Dot Cartogram
Lambert N., 2023, Un cartogramme par points interactif sur le PIB mondial.
Bahoken F., Lambert N., 2021, Un point c’est tout !
Lambert N., 2021, Dot density map from countries (maillage irrégulier)
Lambert N., 2021, Dotdensity-map (maillage régulier)
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11:24
R4RE, une plateforme cartographique d'analyse de résilience pour les bâtiments (Observatoire de l'immobilier durable)
sur Cartographies numériquesL'Observatoire de l'immobilier durable (OID) propose R4RE, une plateforme cartographique d'analyse de résilience (Resilience for real estate). L'outil peut être utile pour tester des scénarios concernant l'exposition des bâtiments aux risques climatiques et à la biodiversité à l'échelle de la France et de l'Europe. Il est possible de l'utiliser en saisissant une adresse précise ou en naviguant directement à travers l'interface cartographique.
Pour le modèle Bat-ADAPT, les indicateurs proposés concernent les chaleurs, sécheresses, précipitations et inondations, dynamiques littorales, tempêtes et vents violents, feux de forêt, grands froids et mouvements de terrain. Pour le modèle BIODI-Bat sont pris en compte l'état de la biodiversité et la pression exercée sur elle. Le niveau de risque dépend de l'exposition et de la vulnérabilité des bâtiments en fonction de leurs profils.
R4RE, une plateforme cartographique d'analyse de résilience pour les bâtiments (source : OID)
La liste des indicateurs est mise à disposition sur le site qui classe en fonction des indicateurs prospectifs ou non prospectifs. Parmi les indicateurs prospectifs (les plus intéressants), on trouve le nombre de jours avec une température supérieure à 35°C, le nombre de nuits anormalement chaudes, le nombre de vague de chaleurs, l'écart de précipitations, le temps passé en sécheresse des sols, le nombre de jours de gel ou de vague de froid. Ces estimations varient en fonction des scénarios (ambitieux, intermédiaire, business as usual)
Les deux principales sources de données sont l'Atlas interactif du GIEC et la plateforme DRIAS Les futurs du climat du Ministère de la Transition énergétique. Le modèle d'analyse reprend les 3 scénarios du GIEC avec trois horizons : court terme (2030), moyen terme (2050) et long terme (2090) :
- le scénario ambitieux (scénarios RCP2.6 ou SSP1-2.6)
- le scénario intermédiaire (scénarios RCP 4.5 ou SSP1-4.5)
- le scénario Business-as-Usual (scénarios RCP 8.5 ou SSP1-8.5)
Le site peut être utilisé en complément du site Géorisques qui permet déjà de s'informer en fonction de l'exposition de son logement aux risques. A la différence de la plateforme R4RE, Géorisque ne permet cependant pas d'envisager des scénarios prospectifs.
Articles annexes
Dynmark : un outil de suivi des prix de l'immobilier à différentes échelles de territoire (Cerema)
Quand la crise du Covid-19 bouleverse le marché de l'immobilier aux Etats-Unis
Surmortalité attribuée à la chaleur et au froid : étude d'impact sur la santé dans 854 villes européennes
Les villes face au changement climatique et à la croissance démographique
Le rôle des arbres urbains dans la réduction de la température de surface des villes européennes
Comment la canopée urbaine de Los Angeles rend les inégalités visibles
Renforcer l'atténuation, engager l'adaptation (3e rapport du Haut Conseil pour le climat - 2021)
Comment le changement climatique a déjà commencé à affecter certaines régions du monde
Comment la cartographie animée et l'infographie donnent à voir le changement climatique
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9:54
The Five Minute Fantasy Map Maker
sur Google Maps ManiaThis is Middle England an interactive fantasy map which I made in under 5 minutes, using World Anvil. Middle England is a sacred a magical realm steeped in the ancient lores of rune-crafting, dream-weaving and alchemy.World Anvil bills itself as a "Worldbuilding Toolset & RPG Campaign Manager Created for Writers, Gamemasters & Creatives". One of the tools in this tool-set is a map
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7:00
Contractions hiérarchiques pour le routing
sur OslandiaAvec le temps, Oslandia a pu appliquer son expertise SIG de nombreuses fois dans le domaine des transports, et plus particulièrement, celui des calculs d’itinéraires. Si le développement logiciel et les bases de données sont nos portes d’entrée naturelles dans la thématique, nous ne perdons pas de vue les questions algorithmiques !
Ainsi, nous nous intéressons depuis peu à l’algorithme-roi dans la discipline, permettant d’atteindre des performances en temps de calcul parmi les plus intéressantes : les Contractions Hiérarchiques.
Les Contractions Hiérarchiques, qu’est-ce que c’est ?L’algorithme des Contractions Hiérarchiques repose sur une phase de pré-traitement permettant d’accélérer drastiquement les requêtes de plus court chemin.
Les caractéristiques principales de cet algorithme sont les suivantes :
- Des arcs virtuels, dits « raccourcis », sont définis pour compacter l’information contenue dans le graphe. Les noeuds court-circuités par ces raccourcis sont dits « contractés ».
- Les noeuds sont classés par ordre d’importance pendant le pré-traitement, de telle façon que les noeuds les plus hauts dans la hiérarchie seront les plus susceptibles d’être empruntés par les meilleurs chemins (typiquement, des grands carrefours urbains ou des sections autoroutières fréquentées), et les moins susceptibles d’être contractés.
Mécanisme de création de raccourcis : on contracte un noeud intermédiaire « u » uniquement s’il est plus bas que la source « s » et la destination « d » dans la hiérarchie « l », et s’il n’existe pas de meilleur chemin alternatif « P » (cas (c) et (g)).
- La recherche de plus court chemin exploite la hiérarchie des noeuds et les raccourcis définis pendant le pré-traitement, et se découpe en deux composantes : une recherche en avant à partir de la source, et une recherche à rebours à partir de la destination. Ces deux composantes convergent au plus haut niveau dans la hiérarchie des noeuds.
Type de chemin mis en valeur par la procédure des contractions hiérarchiques, entre une source « s » et une destination « d »
Est-ce utilisable dans une base de données PostgreSQL ?Il existe des implémentations des Contractions Hiérarchiques dans plusieurs projets Open Source. Citons par exemple RoutingKit, un projet initié par l’équipe de recherche à l’origine des Contractions Hiérarchiques, ou encore le projet OSRM.
Côté PostgreSQL, le moyen le plus rapide pour bénéficier des algorithmes de routing est l’extension pgRouting. Malheureusement, cette extension n’inclut aujourd’hui pas les Contractions Hiérarchiques.
PgRouting propose toutefois des algorithmes de contraction plus légers, qui permettent de gérer les impasses ainsi que les corridors (enchaînement de tronçons consécutifs sans carrefour).
Dans cet exemple tiré de la documentation de pgRouting, le noeud 1 sera par exemple contracté en temps qu’impasse, et le noeud 8 en temps que corridor.
Pour l’illustration, un test grandeur nature sur les données de la BDCarto pour la France métropolitaine peut être effectué. Le graphe de départ contient environ 1.12M noeuds et 1.65M arcs. Après application de ces deux types de contraction, le graphe résultat comporte environ 0.86M noeuds et 1.48M arcs, soit des réductions de respectivement 22.9 % et 10.2 %.
Exemples de résultat des contractions sur la BD Carto, en rouge le réseau avant traitement et en noir après
Les gains de temps de calcul à attendre sont donc limités avec un algorithme de type Dijkstra, au maximum de l’ordre de 30 %. Les contractions hiérarchiques, elles, permettent des améliorations bien plus importantes, et constituent donc une contribution de choix dans pgRouting.
Oslandia, Open source et Contractions HiérarchiquesComme évoqué dans un précédent article, Oslandia consacre des jours de développement aux projets Open Source de l’écosystème SIG. pgRouting entre pleinement dans ce cadre, et l’intégration des Contractions Hiérarchiques dans cette extension PostgreSQL nous apparaît comme un challenge particulièrement attrayant !
Si vous êtes intéressés par le sujet, et que vous souhaitez nous accompagner dans cette aventure, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse [info@oslandia.com] !
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13:23
Cartographier la mer pour mieux la protéger ?
sur Veille cartographieCet article Cartographier la mer pour mieux la protéger ? est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
La cartographie des mers et des océans est une pratique scientifique cruciale qui joue un rôle majeur dans la protection et la préservation de nos écosystèmes marins. Grâce à l’avancement des technologies de cartographie et de télédétection dont le LIDAR, les scientifiques peuvent aujourd’hui obtenir des données précieuses sur les fonds marins, les habitats, les […]
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11:23
gvSIG Team: Manual gvSIG Desktop 2.6
sur Planet OSGeoLa última versión de gvSIG Desktop además de considerables mejoras ha traído un cambio en la interfaz del programa, modernizando el aspecto de los iconos utilizados.
Hoy os compartimos el manual completo en PDF de gvSIG Desktop 2.6, que es una guía estupenda para los nuevos usuarios y a los que lleváis tiempo trabajando con gvSIG Desktop os puede ser útil para familiarizaros con los nuevos iconos.
Y aunque seréis los menos, para los que queráis seguir utilizando el juego de iconos «clásico» podéis instalarlo desde el Administrador de Complementos.
El manual de gvSIG Desktop 2.6 se puede descargar en este enlace.
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11:11
Utilisation de Jumeaux Numériques et de Drones pour la Préparation aux Urgences à Lincolnshire
sur Veille cartographieCet article Utilisation de Jumeaux Numériques et de Drones pour la Préparation aux Urgences à Lincolnshire est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Le Lincolnshire Resilience Forum (LRF) a mis en place une nouvelle technologie géospatiale fournie par Esri UK pour améliorer sa préparation aux urgences dans le comté. Ces urgences incluent les inondations, la perte d’infrastructures critiques, les pandémies ou les conditions météorologiques sévères. Les nouvelles applications, y compris la reconnaissance d’image et le logiciel de drone, […]
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9:52
Using AI to Age OSM Maps
sur Google Maps ManiaThe screenshot above, from the SynthMap Demo, shows a side-by-side view of an Open Street Map and an AI generated map of the same OSM data changed to look like a 19th Century era Ordnance Survey map. This Victorian cosplaying map (on the right) was developed by Zekun Li, of the University of Minnesota, who trained an AI to transform OpenStreetMap data into images that resemble the
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8:01
Atlas du nucléaire et cartographie engagée. L'exemple de l'Atlas populaire du Colorado nucléaire
sur Cartographies numériquesA People's Atlas of Nuclear Colorado invite les utilisateurs à explorer les géographies du nucléaire, les questions politiques, les réponses artistiques et les réflexions personnelles et universitaires sur le complexe nucléaire américain. Le Colorado constitue un microcosme pour étudier l’appareil nucléaire des États-Unis. A partir des années 1940 et pendant la guerre froide, cet État a connu l’exploitation minière de l’uranium, le traitement du plutonium, l'implantation de postes et laboratoires de défense souterrains, de bases aériennes, de bases d'essais et d'entraînements nucléaires, ainsi que le déversement puis l'oubli des déchets. L'Atlas utilise le cycle du combustible nucléaire comme cadre conceptuel et principe organisateur. Il documente les sites et développe les problèmes soulevés par l'extraction et le traitement du minerai, le raffinage et la fabrication de composants nucléaires, l'assemblage et le déploiement d'armes, ainsi que le stockage, la dépollution et la surveillance des déchets.
Cet Atlas engagé se propose d’explorer le côté obscur de ces activités : les travailleurs malades, les rivières polluées, les économies en expansion et en récession et le problème insoluble des déchets nucléaires. Les radiations demeurent un risque omniprésent et le danger intrinsèque du cycle nucléaire jette une ombre sur les promesses optimistes d’une énergie illimitée. Là où il y a de l'exploitation minière et du broyage, il y a des morts-terrains et des expositions au risque ; là où il y a production, il y a friction ; là où il y a la glorification de grands projets, il y a des déchets avec de nombreux impacts sur la santé environnementale.
Un Atlas de réflexion critique sur le nucléaire à explorer à partir du cycle du combustible(source : A People's Atlas of Nuclear Colorado)
Édité par Sarah Kanouse et Shiloh Krupar et comptant plus de quarante contributeurs à ce jour, cet Atlas en ligne cherche à rassembler diverses manières de percevoir, de comprendre et de réagir à l’héritage nucléaire. Il restitue le contexte géographique des sites nucléaires avec des images d'archives, des illustrations, assorties de nombreuses références et études scientifiques. Les dossiers thématiques abordent l’histoire, la politique, la gouvernance et les facteurs géologiques et environnementaux liés au nucléaire. Il offre un aperçu scientifique de ces héritages, faisant ressortir la complexité et éclairant les controverses qui persistent encore aujourd'hui. S'opposant à la tendance des politiques et de la recherche universitaire à l'abstraction, l'Atlas comprend des récits personnels et des réponses artistiques qui situent le nucléaire dans l'expérience vécue, matérielle et sensorielle. Presque chaque élément de contenu réapparaît au cours du chemin proposé, offrant à l’utilisateur de multiples points d’entrée dans le réseau de complexité, de controverse et de connexion qui est une caractéristique déterminante de la condition nucléaire.Accès direct à la carte interactive de l'Atlas documentant chaque site nucléaire
(source : A People's Atlas of Nuclear Colorado)L'Atlas populaire du Colorado nucléaire se veut être une ressource numérique vivante. Il souhaite s'associer à des éducateurs, des musées et des organisations locales pour compléter le nombre de sites et élargir les perspectives qu'il contient. En tant que document évolutif, il peut insuffler au débat souvent abstrait sur la politique nucléaire et son héritage environnemental des formes humanistes d’enquête et d’engagement du public. En fin de compte, l'Atlas entend être une plate-forme engageante et inclusive permettant aux membres de la communauté, aux universitaires, aux anciens combattants, aux travailleurs, aux artistes et aux activistes de façonner l'héritage des armes nucléaires au Colorado grâce à une interprétation continue et active.
Pour compléter
« Three Nuclear Atlases and their Worlds : A Response to A People’s Atlas of Nuclear Colorado » (Society and Space). "Les atlas populaires peuvent être déroutants ou illisibles si vous commencez par chercher la carte du monde". L'article replace l'Atlas populaire du Colorado nucléaire dans le double héritage de la cartographie populaire comme par exemple l'Atlas de stratégie mondiale. Guerre et paix à l'ère du nucléaire de Lawrence Freedman paru en 1985 et dans celui de la cartographie radicale telle que représentée par l'Atlas de la guerre nucléaire de William Bunge publié en 1988.
« The Nuclear War Atlas » de William Bunge (American Geographical Society Library Digital Map). La carte a été publiée pour la première fois sous forme d'affiche recto-verso en 1982 par la Society for Human Exploration et a été réédité sous forme de livre en 1988. L' Atlas de la guerre nucléaire reste « l'un des exemples les plus célèbres de lutte sociale radicale et de cartographie engagée de l’après-guerre » (Barnes, 2021).
« The Cold War. Defence and Deterrence » (OTAN). Sur les représentations de la course aux armes nucléaires et "l'équilibre de la terreur", voir les documents déclassifiés sur le site de l'OTAN.
« Bending Lines : Maps and Data from Distortion to Deception » (Leventhal Map & Education Center at the Boston Public Library, 2020).
« Cartographier la guerre nucléaire avec William Bunge » par Alexandre Chollier (Visionscarto, 2017).
« Atlas mondial de l’uranium. Faits et données relatifs à la matière première de l'ère atomique » publié en 2022 par la fondation Rosa-Luxemburg, la fondation Nuclear-Free-Future et le Réseau "Sortir du nucléaire" (à télécharger en pdf).
Articles connexes
L'histoire par les cartes : les essais nucléaires français en Polynésie et au Sahara
Bomb Blast, un outil pour cartographier l'impact d’une explosion nucléaire
La carte, objet éminemment politique. Cartographie radicale par Nepthys Zwer et Philippe Rekacewicz
L'histoire par les cartes : une géohistoire populaire de Nantes
La carte, objet éminemment politique. Vous avez dit « géoactivisme » ?
Bouger les lignes de la carte. Une exposition du Leventhal Map & Education Center de Boston
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22:48
La France, l’Allemagne et l’Europe : le regard d’un ambassadeur
sur Les cafés géographiquesLes relations internationales sont l’objet de nombreuses études de journalistes, de politologues et d’historiens. Mais le témoignage des diplomates, participants discrets aux négociations entre les Grands, est précieux. Claude Martin, notre intervenant, a œuvré à la tête de deux ambassades prestigieuses à Pékin et à Berlin.
Claude Martin et Henry Jacolin au Flore (photo de Micheline Huvet Martinet)
Mardi 19 décembre Claude Martin (C.M) qui fut ambassadeur de France en Chine (1990-93) puis ambassadeur de France en Allemagne (1999 – 2008) est venu au Flore faire part de sa vision personnelle du rapport entre la France, l’Allemagne et l’Europe.
Passionné très jeune par l’Allemagne et sa culture au point de parcourir à vélo l’été de ses 14 ans la distance entre Chambon sur Lignon et Francfort afin de de visiter la maison natale de Goethe, il découvre alors la langue, la culture et les qualités de ce pays encore maudit à l’époque.
Après lEP, l’ENA et l’INALCO (où il étudie le chinois et le russe) il gravit les échelons diplomatiques jusqu’à devenir ambassadeur de France en Chine, expérience racontée dans son livre La diplomatie n’est pas un dîner de gala. Au retour de Chine il constate les désaccords entre la France et l’Allemagne, situation qu’il regrette. Il est devenu ambassadeur de France à Berlin à la demande de J.Chirac. C’est ce qu’il raconte dans son dernier livre intitulé Quand je pense à l’Allemagne la nuit (titre tiré des premiers vers des Poésies nocturnes de Heine en exil à l’époque à Paris), ouvrage dont il va tirer les éléments pour traiter le thème du jour.
D’emblée Claude Martin tient à dire que les deux livres se tiennent. Il les a écrits comme un récit, un témoignage de ce qu’il a vu personnellement même si avec le recul certains peuvent considérer qu’il a fait preuve d’un excès de candeur. Il dresse également le portrait des personnages qu’il a connus.
Il montre dans son premier livre comment la Chine était devenue puissante et comment l’Europe n’avait pas su répondre à ce défi. Il explique ensuite que dans son 2e livre il a voulu se concentrer sur l’Europe car après avoir consacré 25 ans de sa vie à la Chine, il a passé 25 ans à participer à la construction européenne à partir de l’Allemagne autour de ce qu’on appelle le couple franco-allemand en se demandant pourquoi l’Europe n’a pas été au RDV face au défi chinois qui nous pressait d’organiser la construction européenne.
Dans cet avant-propos, il dit à deux reprises que le but de la construction européenne était le rapprochement des peuples et que la réconciliation franco-allemande à laquelle il a cru et participé dans le cadre de négociations très difficiles l’a déçu. Ce sont les difficiles relations franco-allemandes qui sont à l’origine de bien des dysfonctionnements car la France et l’Allemagne auraient dû être davantage un moteur pour exercer une dynamique positive dans la construction européenne surtout au moment des élargissements. C.M a suivi dès le début toutes les étapes de la réconciliation franco-allemande contemporaine de la construction de l’Europe. Il dit que le défi chinois aurait dû inciter l’Europe à mieux s’organiser dans sa construction. C.M considère que de ce point de vue, il s’agit d’un échec et s’interroge sur ses raisons. Préalablement il précise deux points. Le récit qui s’arrête à son départ de Berlin est un témoignage personnel dont le but est de susciter l’opinion du lecteur. Le terme « couple franco-allemand » n’est pas approprié : il vaut mieux parler de « moteur ». Il n’y a pas eu de couple mais des couples selon les époques en fonction des réactions personnelles entre les dirigeants des deux Etats.
Les rapports France-Allemagne et la construction de l’Europe au fil de la succession des couples.
Le premier couple De Gaulle-Adenauer est celui de la réconciliation. C.M a vécu avec beaucoup de passion les épisodes qui ont mené au traité de 1963. Avec K.G. Kiesinger en 1966, De Gaulle n’a plus vraiment de partenaire. Un peu plus tard le couple Pompidou-Willy Brandt a vu l’émergence du rôle de la Grande Bretagne. Pompidou était plus méfiant vis-à-vis de W. Brandt dont on connaissait mal le passé. Il a commencé à mener son Ostpolitik, ce qui amène Pompidou à regarder vers un contrepoids en ouvrant les négociations avec la Grande-Bretagne que De Gaulle avait refusées par deux fois car il considérait qu’elle n’était pas prête. C.M a été chargé du dossier. Après 3 ans, les pourparlers aboutissent. C.M avait pu constater la bonne foi de la G.B qui était décidée à participer à la construction européenne ce qui, pour lui, était un bon point car la G.B pouvait être un complément de l’Allemagne et non un contre-feu. C.M considère qu’au fur et à mesure des élargissements qui se concrétisaient il fallait plus qu’un duo. Un trio avec la G.B serait un moteur positif.
Ensuite le couple V. Giscard d’Estaing-H. Schmidt fonctionne bien. Ils sont tous les deux d’anciens ministres des finances et ont une vision de l’Europe. Il y a une complémentarité de caractères des deux hommes, entre la superbe de VGE et la simplicité de H. Schmidt qui est un homme solide, ni keynésien, ni libéral qui pense qu’il faut faire des investissements et faire du déficit (il passe alors pour un hérétique) et sait tenir tête à Nixon au moment où celui-ci abandonne l’étalon-or (1991). Ce fut le meilleur couple de tous car il avait le souci commun de la solidarité, du soutien aux faibles et non pas celui de la rigueur. Les années VGE- H.M sont les « années d’or » des relations franco-allemandes et de la construction européenne grâce à un vrai souci de solidarité de l’Allemagne vis-à-vis de ses partenaires.
La relation F. Mitterrand-H. Kohl, qui laisse un souvenir positif est en fait beaucoup plus compliquée mais les deux dirigeants en tirent avantage ce qui facilite le tournant de la rigueur et leur accord sur le choix de J.Delors à la tête de la Commission européenne. J.D sera la « cheville ouvrière » des relations entre les deux hommes. Mitterrand détestait Schmidt, ce socialiste qui lui donnait des leçons de rigueur budgétaire et l’arrivée de Kohl a été une « bénédiction » pour lui. En effet Kohl qui n’est pas un intellectuel, admire Mitterrand et a besoin d’une entente avec la France pour poursuivre sur la lancée de VGE/ H.S. Les deux hommes se comprennent et savent faire les compromis nécessaires face à M. Thatcher. En 1989, après la chute du mur, les choses changent. La réunification inquiète le président français qui redoute que l’Allemagne ne soit tentée par le retour à l’idée d’un espace vital. Mitterrand veut arrimer l’unification allemande à la construction de l’Europe et pratiquer une ouverture commune vers l’Est. D’où Maastricht dont le contenu est beaucoup plus favorable à l’Allemagne qu’à tous les autres pays car les négociations ont été menées à un moment où ce pays avait pris du poids.
Selon C.Martin la politique extérieure de l’époque aurait dû être prioritaire. Mais la France se focalise sur la création de la monnaie européenne alors qu’en réalité le vrai problème était la mise en place d’une politique extérieure commune de l’Union. Les Allemands pensent que dans ce domaine il faut pratiquer la recherche du consensus, et « l’abstention positive » en cas de désaccord, alors que la France qui possède l’arme nucléaire et un siège au conseil de sécurité de l’ONU n’accepte pas de s’aligner sur cette position. Finalement toutes les négociations vont se concentrer sur la monnaie. Au même moment, dans l’éclatement de la Yougoslavie, l’Allemagne va jouer le premier rôle en reconnaissant l’indépendance de la Croatie pour plaire aux électeurs bavarois. Après, l’Europe a essayé d’apporter la paix mais n’y est pas parvenue. Elle n’a pas empêché la guerre et l’éclatement de la Yougoslavie.
Le processus européen se poursuit en élargissant considérablement le champ de coopération entre les Etats, notamment sur les plans diplomatique et judiciaire. C.M considère que l’élargissement a été trop important en intégrant des pays microscopiques dont certains, issus de l’ex bloc soviétique, sont dirigés par d’anciens dirigeants communistes devenus ultra- libéraux et entourés de conseillers américains. En entrant dans l’Europe, ils veulent surtout entrer dans l’OTAN pour assurer leur sécurité militaire. C.M qui a mené les négociations a pu constater que ce qui motivait ces nouveaux entrants n’était pas d’appliquer les règles communes et d’affirmer la puissance européenne dans le monde. En réalité, ils veulent intégrer plus entrer le camp occidental pour mettre un mur entre eux et la Russie. Dans ces négociations qu’il a menées, C.M reconnait que la coopération franco-allemande a bien fonctionné dans le cas de la Pologne. Les négociations ont duré cinq ans dans le cadre du « triangle de Weimar ». Tout a été accéléré en 2004 pour l’entrée dans l’U.E. des dix nouveaux venus de l’Est et du Sud.
G.Schröder, le successeur de H. Kohl, est hostile à la PAC qu’il trouve trop favorable aux agriculteurs français et s’appuie sur Tony Blair pour réduire la place de la France, ce qui met J.Chirac mal à l’aise car il avait bien conscience de la popularité de H.Kohl. Les relations Schröder-Chirac sont d’abord conflictuelles et même deviennent violentes lors d’un conseil européen à Nice où les deux protagonistes se quittent sans se serrer la main. C’est George W. Bush qui permettra de nouveau la reprise de relations plus cordiales entre J.Chirac et G.Schröder qui s’opposent à la guerre en Irak. A partir de là C.M en poste à Berlin voit se développer une relation de confiance et d’affection entre J.Chirac et G.Schröder qui prennent l’habitude de se téléphoner souvent. C.M voit deux limites à cette relation : G. Schröder fait des réformes courageuses qui font souffrir ses électeurs en misant sur des résultats positifs à terme dans l’espoir d’être réélu (ce qui ne sera pas le cas en 2005) alors qu’en France, J. Chirac, au pouvoir jusqu’en 2007, ne fait pas les réformes nécessaires ce qui a créé un déséquilibre surtout économique entre les deux pays.
Angela Merkel que C.M connait bien pour avoir négocié avec elle le protocole de Kyoto, poursuit la politique de G.Schröder et progressivement noue une bonne relation avec Jacques Chirac qu’elle admire pour son expérience et son audience internationale, lequel le lui rend bien en ayant de l’admiration pour une femme capable de s’imposer à la CDU et à la chancellerie.
Avec N. Sarkozy, ce sera « effroyable » et comme le dit N.Sarkozy dans ses mémoires la relation avec Angela Merkel a été « un long chemin de croix ». Dès le départ, elle ne pouvait pas le supporte car C.M pense qu’elle avait espéré l’arrivée de Villepin pour qui elle avait une grande estime. De plus, Obama sème la division dans le couple franco-allemand en rendant de fréquentes visites à Angela Merkel qu’il considère comme le pilier de l’Europe. Le problème des relations avec la Russie et l’Ukraine s’est très vite posé. Alors que Jacques Chirac et Gerhard Schröder pensaient qu’il fallait négocier à deux avec Poutine pour encourager une politique de « bon voisinage », à partir de 2006-2007, les pays de l’ex bloc soviétique récemment entrés dans l’UE, préfèrent privilégier les relations avec l’Ukraine. Dans le même temps, N.Sarkozy décidait la ré-intégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN dans laquelle G.W Bush voulait faire entrer l’Ukraine. N.Sarkozy était pour mais Merkel contre. Il est finalement décidé en 2008 que « l’Ukraine sera un jour membre de l’OTAN ». Pour C.M, c’est le début de l’engrenage infernal du problème ukrainien. Les mauvaises relations N.S/A.M ne le sont pas seulement sur le plan personnel mais elles le sont aussi sur le fond car les positions ne sont plus les mêmes : en effet Angela Merkel veut poursuivre sa politique allemande active vers l’est.
A partir de 2012, les relations personnelles de François Hollande et Angela Merkel sont aussi très mauvaises alors que les économies allemande et française continuent de diverger davantage.
E. Macron intéresse A. Merkel un temps, mais ses deux discours de la Sorbonne et de la Pnyx brisent son image. Les Allemands, plus préoccupés par le déficit français, comprennent mal les ambitions européennes d’E. Macron qu’ils prennent pour un intellectuel. La compétition Macron-Merkel est avivée par l’arrivée de Donald Trump, anti-allemand que Macron « cajole » dans un premier temps.
Conclusion : le point de vue de C.M sur les leçons à tirer :
- L’Europe depuis l’après-guerre, c’est, dans la continuité de la déclaration Schumann de 1950, celle de la réconciliation France-Allemagne
- Peu de politiques communes ont été menées en dehors de la PAC. Ce sont les Allemands qui ont poussé aux convergences budgétaires et monétaires.
- Il n’y a pas eu de solidarité franco-allemande forte car ces deux pays ont été progressivement « noyés » dans un cercle de plus en plus large et hétérogène avec des pays de plus en plus prêts à contester le couple franco-allemand à l’image de ce que pensent souvent les Polonais.
- Le Brexit a été très dommageable
- L’Europe actuelle est très éloignée du rêve originel. Elle peut être un facteur de divisions entre ses membres comme on l’a vu au moment de la guerre de Yougoslavie ou au moment du Brexit avec les positions de l’Ecosse et de Irlande.
- L’entreprise initiale de rassembler les peuples a vu les liens entre ceux-ci se distendre par l’exaspération entre ses membres. Il aurait fallu imposer des règles plus strictes de solidarité et notamment l’interdiction de sortir de l’Union après y être entré.
- L’UE n’a pas de politique étrangère. A 27 membres, l’Europe est impotente et la conduite d’une politique extérieure commune est impossible car il faut de la souplesse. Il n’y a pas de politique commune ni vis-à-vis de l’Ukraine, ni dans le conflit israélo-Hamas.
- L’Allemagne est très frustrée, voire irritée de ne pas siéger au Conseil de sécurité de l’ONU alors que c’est le cas de la France
Questions de l’auditoire
Elles ont permis à C M d’apporter les précisions, les explications et les compléments suivants :
- Le Brexit est catastrophique car le trio France-Allemagne-G.B. était très opérationnel dans certains dossiers. Les Anglais étaient franchement pro-européens au moment de leur entrée. C.M. pense qu’on a commis des erreurs à leur égard en se faisant parfois entrainer par l’Allemagne. On a sans doute imposé des règles trop communautaires. L’Europe est devenue progressivement « à la carte » pour les Anglais.
- La coopération diplomatique n’a rien à voir avec la coopération économique et commerciale. La politique étrangère demande de la discrétion et du poids. La diplomatie c’est l’art du sur-mesure, donc c’est la spécialisation. Il faut connaitre les interlocuteurs, parler leur langue. La diplomatie c’est la continuité. Il ne faut pas briser du jour au lendemain des grandes alliances.
- Toute la construction européenne est fondée sur le respect des intérêts nationaux. Le problème en ce moment, c’est l’exacerbation des nationalismes.
- Les Italiens sont les plus européens de tous les Européens, mais de façon passionnée et presque doctrinale. Il faut aussi compter avec la fierté et l’instabilité italiennes car les Italiens se comparent toujours aux Allemands. L’échec du traité d’Amsterdam en 1997 pour former une espèce de conseil de sécurité à quatre (Allemagne, France, Italie, Grande Bretagne) plus l’Espagne et la Pologne est lié en partie à l’attitude nationaliste de l’Italie qui s’est emportée contre l’Espagne.
- L’Allemagne doit être connue. Il faut parler l’allemand. L’Allemagne a toujours des gouvernements de coalition et donc il faut en tenir compte quand on négocie. Il faut toujours avoir en tête que l’industrie est capitale pour elle et que cela interfère dans sa diplomatie.
C’est là que Claude Martin termine sur une pirouette : « Il faut faire des Airbus dans tous les domaines car là on a un intérêt commun ».
Marie-Thérèse Le Corre janvier 2024
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18:15
Esri annonce l'arrivée d'un nouveau SDK ArcGIS Maps for Flutter
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierEn proposant les SDKs ArcGIS Runtime, renommés dorénavant SDKs ArcGIS Maps for Native Apps, l'objectif d'Esri est de permettre aux développeurs de concevoir des applications personnalisées exploitant toutes les capacités SIG d'ArcGIS sur des appareils desktop ou mobile (Windows, iOS, Android, Linux, MacOS). Dans le domaine des apps mobile en particulier, l'enjeu des SDKs ArcGIS est d'être en adéquation avec les environnements développement adoptés par les concepteur de ces apps. Ainsi, depuis les versions 200.x Esri a ajouté un SDK pour l'environnement Kotlin et un autre pour Swift.
Lors du Developer Summit Esri de Berlin en octobre 2023, Esri a proposé l'ajout d'un SDK sur l'environnement Flutter et les retours ont été très positifs. Flutter est un framework open source UI développé par les ingénieurs de Google pour créer des applications natives multiplateformes. Esri annonce aujourd'hui la sortie dans quelques mois (en beta) d'un nouveau SDK ArcGIS Maps Flutter. Ma collègue Pauline vous explique tout cela dans cet article sur le blog CodeTheMap.
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17:36
Patrick Sillard nommé Directeur de l’ENSG-Géomatique
sur Décryptagéo, l'information géographiqueInspecteur général de l’Insee, Patrick Sillard est ingénieur diplômé de l’ENSG-Géomatique (1994) et statisticien- économiste diplômé de l’Ensae-Paris (2004). Il est docteur de l’Observatoire de Paris en astronomie fondamentale, mécanique céleste et géodésie (1999).Il débute sa carrière en tant que doctorant et chargé de recherche au sein du laboratoire de recherche en géodésie de l’ENSG-Géomatique où il réalise des travaux sur les systèmes de références terrestres. Après son cursus à l’Ensae- Paris, il rejoint l’Insee en qualité de chargé d’études économiques au département des études économiques d’ensemble. Par la suite, il est successivement chef de département à la Délégation interministérielle à la ville puis chargé de la sous-direction des études statistiques, de l’évaluation et de la prospective au Secrétariat général du comité interministériel des villes.
À la suite de ces expériences, il revient à l’Insee en tant que chef de la division des prix à la consommation, responsable de la mesure de l’inflation (Indice des prix à la consommation -IPC). Il y impulse l’intégration, dans l’IPC, de l’ensemble des tickets de caisses des hypers et supermarchés français. Il devient ensuite sous-directeur des méthodes et données pour le développement durable au Commissariat général au développement durable, adjoint au chef du service statistique du Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer, où il contribue, entre autres, à l’administration ministérielle des données.
Depuis 2018, il est chef du département des méthodes statistiques à l’Insee, unité chargée de l’expertise et du support en datasciences pour l’Insee et les services statistiques des ministères.
Il a été enseignant en probabilités et statistiques à l’ENSG-Géomatique et à l’Observatoire de Paris durant plusieurs années et professeur associé en économétrie à l’Université Sorbonne Paris Nord (2006-2013).
Patrick Sillard est co-auteur de nombreux articles scientifiques et techniques relatifs aux sciences sociales et statistiques ainsi qu’en sciences géographiques. Il a également publié, en 2001, un manuel sur l’estimation par moindres-carrés dans la collection ENSG-IGN.
Par arrêté du 23 janvier 2024, Patrick Sillard prendra ses fonctions de directeur de l’école au 1er mars 2024.
Contact presse : Laurent ONG
Chef de la mission communication
07 63 88 78 01
L’ENSG-Géomatique est une école de l’IGN et de l’Université Gustave Eiffel. Elle est l’unique grande école de géomatique en France. Créée en 1941, elle forme plus de 400 élèves par an et propose des cursus allant du post-bac jusqu’au doctorat. Ecole d’ingénieur·e·s intensive en recherche, l’ENSG-Géomatique héberge 3 laboratoires de recherche. L’école est membre de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), de la Conférence des grandes écoles (CGE) ainsi que du Consortium université numérique ingénierie et technologie (UNIT).
Cet article Patrick Sillard nommé Directeur de l’ENSG-Géomatique est apparu en premier sur DécryptaGéo, l'information géographique.
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17:09
Iota2 can also do regression
sur Séries temporelles (CESBIO)Iota2 is constantly evolving, as you can check at the gitlab repository. Bugs fix, documentation updates and dependency version upgrade are done regularly. Also, new features are introduced such as the support of Landsat 8 & 9 images, including thermal images, or for what concerns us in this post, the support of regression models.
In machine learning, regression algorithms are supervised methods1 used to estimate a continuous variable from some observations (see more here: [https:]] ). In remote sensing, regression is used to recover biophysical or agronomic variables from satellite images. For instance, it is used in SNAP ( [https:]] ) to estimate LAI from Sentinel-2 surface reflectance.
At the beginning, iota2 was designed to perform classification (estimation of categorical values) whose framework shares a lot with regression but has also some significant differences. To cite the main ones: the loss function as well as how the data are split differ between classification and regression. Some other differences may exist depending on the algorithm. Fortunately, since the end of 2023, iota2 is also able to perform regression with satellite image time series.
In this post, we are going to illustrate the workflow of the regression builder on a simple case: estimate the red band value of one Sentinel-2 date having observed other Sentinel-2 dates. Full information can be found in the online documentation: [https:]] .
1. Iota2 configuration 1.1. Data setTo illustrate iota2 capability, we set-up the following data set: One year of Sentinel2 data over the tile T31TCJ, starting on the 2018-02-10 until the 2018-12-10, from which we try to infer the red band of 2018-12-17. Yes, it is not a real problem but since Sentinel2 data are free and open-source, we can put online this toy data to let you reproduce the simulation: [https:]] .
The area in pixel size is 909*807, see figure below. We have randomly extracted pixel values from the red band for training and validation and put everything in a shapefile.
Figure 1: Area of interest (background image © OpenStreetMap contributors)
1.2. Configuration fileAs usual with iota2, the configuration file contains all the necessary information and it is very similar to what is required for classification (see [https:]] for a more detailed discussion on the configuration file). We use the following one
chain: { s2_path: "<<path_dir>>/src/sensor_data" output_path: "<<path_dir>>/Iota2Outputs/" remove_output_path: True list_tile: "T31TCJ" ground_truth: "<<path_dir>>/src/vector_data/ref_small.shp" data_field: "code" spatial_resolution: 10 proj: "EPSG:2154" first_step: "init" last_step: "validation" } arg_train: { runs: 1 ratio : 0.75 sample_selection: { "sampler": "periodic", "strategy": "all", } } scikit_models_parameters: { model_type:"RandomForestRegressor" keyword_arguments: { n_estimators : 200 n_jobs : -1 } } python_data_managing: { number_of_chunks: 10 } builders: { builders_class_name: ["i2_regression"] } sentinel_2: { temporal_resolution:10 }
1.3. Results146,579 pixels were used to train the random forest with 200 trees, and 48,860 pixels were used as test samples to compute the prediction accuracy. Iota2 returns the following accuracy results for the test set (we normalize the data to have reflectance and not digital number):
max error mean absolute error mean squared error median absolute error r2 score 0.200 0.005 6.383e-5 0.003 0.894 Well, the results are good Given one year of data, it is possible to infer most of the pixel values 7 days later. Congrats iota2 !
If we look at the map, we can see that most of the errors are made over areas with light clouds. It would have been the case also for areas with rapid changes since we have done nothing particular to deal with changes in the regression set-up. Figures below show the true red band, the estimated one and the prediction error, computed as the normalized absolute error.
Figure 2: True Sentinel-2 red band.
Figure 3: Predicted Sentinel-2 red band.
Figure 4: Prediction error in percentage; \(\frac{|true-pred|}{true}\).
2. DiscussionIota2 offers many more possibilties, as for the classification framework: multi-run, data augmentation or spatial stratification for instance. The online documentation ( [https:]] ) provides all the relevant information: please check it if needed.
In this short post, we have used random forest, but other methods are available, in particular deep learning based methods. For now, it is possible to regress only one parameter at time. A possible extension would be to regress several variables simultaneously.
This new feature has been used to map moving date of permanent grasslands at the national scale for year 2022. This work is in progress, but you can see current results on zenodo (draft map: [https:]] ). Iota2 has simplified greatly the production of such large scale map.
3. AcknowledgementIota2 development team is composed of Arthur Vincent and Benjamin Tardy, from CS Group. Hugo Trentesaux spent 10 months (October 2021 – July 2022) in the team and started the development of the regression. Then, Hélène Touchais continued the IT developments since November 2022 and has concluded this work at the end of 2023.
Developments are coordinated by Jordi Inglada, CNES & CESBIO-lab. Promotion and training are ensured by Mathieu Fauvel, INRAe & CESBIO-lab and Vincent Thierion, INRAe & CESBIO-lab.
The development was funded by several projects: CNES-PARCELLE, CNES-SWOT Aval, ANR-MAESTRIA and ANR-3IA-ANITI with the support of CESBIO-lab and Theia Data Center. Iota2 has a steering committee which is described here.
We thank the Theia Data Center for making the Sentinel-2 time series available and ready to use.
Footnotes:Need some ground truth.
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12:00
BIM World les 3 et 4 avril 2024
sur OslandiaOslandia vous donne RDV au BIM World les 3 et 4 avril 2024 à Paris Expo, Porte de Versailles sur le Hub open source Systematic.
Ce salon, dédié à la construction numérique et digital building, est l’occasion pour Oslandia de présenter des projets et des compétences des équipes dans ce domaine.
A noter qu’en 2023, Oslandia avait remporté les Trophées des Jumeaux Numériques pour le projet Giros360 réalisé avec EGIS pour le Grand Port Maritime de Bordeaux.
Ces Trophées, décernés par un jury d’experts, valorisent les développements remarquables dans les secteurs de la construction, de l’immobilier et de l’aménagement urbain.
- Pour participer à BIM World : [https:]]
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12:00
3liz: Sortie de Lizmap Web Client 3.7
sur Planet OSGeoLizmap Web Client 3.7Nous sommes heureux d'annoncer la sortie de Lizmap Web Client 3.7, la nouvelle version majeure de l'application.
Financeurs- Geolab.re
- Parc naturel régional du Haut-Jura
- Portes du Soleil
- SDEC Energie
- Tenergie
- Terre de Provence Agglomération
- Vaucluse province in France
- WPD
Il est désormais requis d'avoir un QGIS serveur minimum 3.22. Cependant, nous recommandons fortement d'utiliser une version LTR plus récente, comme la version 3.28 ou bien même la prochaine version LTR 3.34. Consultez la feuille de route QGIS.
Pour utiliser pleinement de cette version 3.7, n'oubliez pas de mettre à jour votre extension Lizmap dans QGIS bureautique. Nous avons écrit un article dédié sur cette nouvelle version.
Fonctionnalités Refonte du thème par défautUn nouveau thème est disponible, apportant une interface utilisateur plus à jour. Il est désormais également plus facile de mettre à jour ces couleurs, car cela a été centralisé en utilisant seulement quelques variables CSS.
DatavizDans l'extension, vous pouvez trouver de nouveaux paramètres pour chaque graphique. Par exemple, il est possible de définir deux titres différents, selon l'endroit où le graphique est affiché : soit dans le panneau principal de visualisation de données, soit dans une popup.
La principale nouvelle fonctionnalité est la mise en page par Glisser&Déposer. Nous nous sommes inspirés de la fonctionnalité native de QGIS concernant la Mise en page du formulaire Glisser-Déposer. Dans Lizmap, lorsque vous avez de nombreux graphiques à afficher, vous pouvez les organiser en onglets ou conteneurs.
Dans QGIS, voici un exemple de mise en page des graphiques :
et voici le résultat dans Lizmap Web Client :
Ces nouvelles fonctionnalités ont été financées par DDTM 34.
LégendeC'est l'une des fonctionnalités les plus visibles et attendues de Lizmap, il est possible de cocher/décocher les éléments de la légende individuellement.
Nous avons également revu la façon dont Lizmap gérait les couches de base dans le projet (fonds de carte). Les utilisateurs sont désormais invités à utiliser le groupe
baselayers
dans la légende pour définir les couches de base. À l'aide d'une version à jour de l'extension, vous pouvez utiliser l'onglet "Fonds" pour vous aider.Nous avons également décidé d'utiliser le même comportement que dans QGIS Bureautique concernant la manière dont les utilisateurs manipulent la légende. Désormais, lors de l'activation d'un groupe, toutes les couches incluses dans ce groupe ne seront pas activées automatiquement.
Pour inclure ces nouvelles fonctionnalités, beaucoup de re-factorisation du code Javascript ont été réalisées sous le capot, financées par le département du Calvados et Le Grand Narbonne.
Mise en pageDans l'extension, un nouveau panneau sur les mises en page a été ajouté. Vous êtes invités à jeter un œil à ces nouveaux paramètres. Il est possible de :
- définir par mise en page si nous l'activons ou non sur l'interface Web. Avant, il était seulement possible de choisir d'activer ou non l'impression à l'échelle des propriétés du projet
- définir les groupes Lizmap qui sont autorisés à accéder à chaque mise en page
- définir une icône personnalisée lorsque la mise en page est basée sur un atlas.
- réduire le nombre de formats disponibles. Plus besoin de Javascript pour avoir une interface simplifiée
- ...
Ces nouvelles fonctionnalités ont été financées par DDTM 34.
Au cours de ce travail, nous avons déprécié l'extension QGIS serveur AtlasPrint. Lizmap utilise désormais la fonctionnalité native de QGIS Serveur pour exporter en PDF un élément de l'atlas.
Edition WebDAVFaunalia a contribué directement au code source de Lizmap en ajoutant le support WebDAV dans le formulaire d'édition lorsque l'outil d'édition a été défini sur stockage WebDAV. Vous pouvez consulter la documentation en ligne. Cela fonctionne également lors de l'affichage de la popup.
Relations entre les tablesLe support des relations 1-n entre tables a été amélioré lors de l'édition de ces couches :
- Ajout d'une nouvelle entité "enfant" depuis la popup d'un parent
- Affichage du tableau des entités "enfants" depuis le formulaire d'édition d'un parent
Ces améliorations des relations 1-n ont été financées à la fois par la ville d'Avignon et Valabre.
Dessin Texte et mesureIl est possible d'annoter la carte avec du texte dans l'outil de dessin. Les mesures ont également été améliorées.
Ces fonctionnalités ont été financées par le Territoire de Belfort et Lons-le-Saunier.
ContraintesLors du dessin de certaines géométries sur Lizmap, vous pouvez désormais définir une contrainte de longueur et/ou d'angle.
ActionDe nouveaux "contextes" ont été ajoutés à la fonctionnalité Actions. Avant, les actions n'étaient disponibles que pour le contexte d'entité. Avec la version 3.7, les actions peuvent être définies dans le contexte couche (similaire à la fonctionnalité native de QGIS) ou même au niveau duprojet.
Ces nouveautés ont été financées par Porte du Soleil.
JavascriptEn raison du travail qui a été effectué lors de la légende ou d'autres fonctionnalités de Lizmap, certains scripts Javascript précédents pourraient ne plus fonctionner et devront être adaptés.
Bonne nouvelle, certains de ces anciens scripts pourraient ne plus être nécessaires. Par exemple, à propos de la légende, vous êtes invités à passer au thème QGIS natif.
TéléchargementVous pouvez télécharger le dernier zip sur notre page des sorties.
Vous pouvez également consulter la liste des modifications complètes ("changelog") de la version 3.7.0, en anglais.
ModulesÀ la date du 29 janvier 2024, voici la liste des modules qui ont été mis à jour pour 3.7 :
Les autres modules sont en cours.
Nous espérons que vous allez apprécier cette nouvelle version ?
L'équipe 3Liz
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12:00
3liz: Release of Lizmap Web Client 3.7
sur Planet OSGeoLizmap Web Client 3.73Liz is pleased to announce the release of Lizmap Web Client 3.7, the new major version of the application.
Funders- Geolab.re
- Parc naturel régional du Haut-Jura
- Portes du Soleil
- SDEC Energie
- Tenergie
- Terre de Provence Agglomération
- Vaucluse province in France
- WPD
It is now required to have a minimum QGIS server 3.22. However, we highly recommend using the latest LTR version, i.e. version 3.28 or even soon the next LTR version 3.34. Check the QGIS roadmap.
To take full advantage of this version 3.7, don't forget to update your Lizmap plugin in QGIS desktop. We've written an article dedicated to this new version.
Features Overhaul of the default themeA new theme is available, bringing a more up-to-date UI. It's now also easier to update these colors, because it has been centralized using just a few CSS variables.
DatavizIn the plugin, you can find new settings about each plot. For instance, it's possible to set two different titles, depending on where the plot is displayed : either in the main dataviz panel or within a popup.
The main new feature is the Drag&Drop layout. We have been inspired by the native feature in QGIS about the Drag&Drop form layout. In Lizmap, when you have many plots to display, you can organize them in tabs or containers.
In QGIS, this is an example of the layout :
and the result in Lizmap Web Client :
These new features have been funded by DDTM 34.
LegendThis is one of the most visible and expected feature in Lizmap, it's possible to check/uncheck the legend items individually.
We also reviewed the way Lizmap was managing base layers in the project. Users are now invited to use the
baselayers
group in the legend to define your base layers. With an updated version of the plugin, use the "Baselayers" tab to help you.We also decided to stick to the same behavior as in QGIS Desktop on how users are manipulating the legend. Now, when enabling a group, it will not toggle "ON" all layers included within this group.
To include these new features, a lot of Javascript refactoring has been done under the hood, funded by both Calvados province and Le Grand Narbonne.
LayoutsIn the plugin, a new panel about layouts landed. You are invited to have a look to these new settings. It's possible to :
- set per layout if we enable it or not on the web interface. Before, it was only possible to choose to enable or not printing capabilities at the project level.
- define Lizmap groups which are allowed to access this layout
- define a custom icon when the layout is based on an atlas.
- reduce the number of formats available. No more Javascript needed to have a simplified interface
- ...
These new features have been funded by DDTM 34.
During this work, we deprecated the QGIS server plugin AtlasPrint. Lizmap now uses the native feature from QGIS Server for printing an atlas feature.
Editing WebDAVFaunalia contributed directly on the Lizmap source code by adding WebDAV support in form when the editing widget has been set to WebDAV storage, check the online documentation. It works as well when displaying the popup.
Relations between tablesThe support of relations 1-n between tables has been improved when editing these layers :
- Adding new "child" features from the popup of a parent
- Displaying the table of "child" features from the editing form of a parent
These improvements about relations 1-n were funded by both Avignon city and Valabre.
Drawing Text and measuresIt's possible to annotate the map with some text in the drawing tool. Measures have been improved as well.
These features were funded by Territoire de Belfort and Lons-le-Saunier.
ConstraintsWhen digitizing some geometries on Lizmap, you can now set some length and/or angle constraints.
ActionsSome new scopes have been added the Actions feature. Before, it was only the feature scope. With 3.7, Actions can be defined in the layer scope or (similar to QGIS native actions feature) or even in the project scope.
These new features have been funded by Porte du Soleil.
JavascriptDue to the work which have been done during the legend or other features in Lizmap, some previous Javascript script might not work anymore and need to be adapted.
Good news, some of these legacy scripts might not be needed anymore. For instance, about the legend, you are invited to switch to the native QGIS theme feature.
DownloadYou can download the latest zip on our releases page.
You can also check the full changelog of version 3.7.0.
ModulesAs of January 29rd 2024, this is the list of modules which have been released for 3.7 :
Other modules are work-in-progress.
We hope you will enjoy this new version ?
The 3Liz team
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9:30
Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...
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9:30
Les horizons de la géographie : une métaphore pour comprendre les situations problématiques ?
sur CybergeoLe double objectif de cet article exploratoire est de souligner l’intérêt de la métaphore de l’horizon dont la richesse herméneutique aide à appréhender différentes réalités, et de montrer comment la métaphore peut favoriser la compréhension des situations problématiques dans le cadre d’une géographie pragmatiste. Trois sens figurés du mot horizon sont développés. Voir les horizons géologiques invite à questionner la nature des discontinuités paysagères identifiées dans le monde, entre unité de base, ligne de démarcation et point de repère. Se mou-voir dans l’environnement, à l’invitation des horizons phénoménologiques, trouve une application dans l’étude géographique des espaces tels qu’ils sont vécus par leurs usagers. S’é-mou-voir à la faveur de la fusion des horizons proposée par Gadamer (1960) permet de discuter de la possibilité de se rapprocher d’un autre horizon et de souligner que la compréhension dans le dialogue contribue à l’élaboration d’un horizon commun. Pour chacune ...
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9:30
Intercity relationships between 293 Chinese cities quantified based on toponym co-occurrence
sur CybergeoThis dataset presents relationships between 293 Chinese cities, derived using a toponym co-occurrence method. By employing this toponym co-occurrence analysis method, the strength of an intercity relationship is determined by the frequency at which both city names appear on the same webpage. The data was sourced from the Common Crawl web archive's 2019 April Corpus, which contains approximately 2.5 billion web pages. The primary aim of this dataset is to provide a fresh perspective on intercity relationships, thereby facilitating studies on city network analysis. The dataset not only encourages further research into comparing this innovative city relationship with other established networks but is also a showcase that presents a straightforward methodology that can be applied to other archives within Common Crawl. As such, it paves the way for longitudinal studies that probe the evolution of city networks.
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9:30
Pierre Blanc, 2023, Géopolitique et climat, Paris, SciencesPo Les presses, 248 p.
sur Cybergeo"Après le choc de la pandémie de Covid, la secousse géopolitique de la guerre déclenchée en Ukraine le 24 février 2022 est venue rappeler au vieux continent que les conflits violents n’étaient pas relégués au passé. Puis les vagues de canicule, de sécheresse et d’incendies sans précédent de l’été 2022 ont ouvert les yeux des Européens sur les ruptures climatiques qui s’annoncent, dont les conséquences seront sans commune mesure avec celles du Covid et de la guerre" (p.7). Ainsi commence l’ouvrage écrit par Pierre Blanc, chercheur en géopolitique à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et à Bordeaux Sciences Agro, rattaché à l’UMR LAM. Dans cette introduction (p.7-12), l’auteur explique que les Européens prennent à peine conscience des effets des changements climatiques, constat jusque-là assez circonscrit à quelques sphères de la société. Il y explique la philosophie de cet ouvrage, une approche par la géopolitique, soit les dimensions du politique (puissance, pouvoir, sécurité...
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9:30
Le détroit de Bab el-Mandeb : frictions littorales et maritimes
sur CybergeoCet article propose une analyse des frictions littorales et maritimes par l’étude du rapport entre les flux maritimes mondialisés et la sûreté maritime (maritime security). Depuis les côtes, des acteurs locaux ou régionaux peuvent influer sur les échanges maritimes d’échelle globale qui passent au large. Le cas du détroit de Bab el-Mandeb et de ses prolongements naturels (Sud de la mer Rouge et golfe d’Aden) en offre une bonne illustration : grand axe de trafic maritime, ce détroit se caractérise par la présence de la piraterie somalienne, principalement entre 1995 et 2015, ainsi que par l’extension en mer de la guerre civile au Yémen, qui s'est transformée en un conflit régional. Cette recherche, fondée sur des données maritimes ainsi que sur une étude approfondie du contexte régional, cherche à identifier les influences des actes de violence sur les différents trafics du détroit de Bab el-Mandeb. L'influence des contextes politiques des États riverains sur les flux maritimes en ha...
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La trajectoire paysagère d’un bassin versant bocager normand depuis deux siècles : enjeux méthodologiques pour une étude géohistorique
sur CybergeoLe paysage bocager des régions du nord-ouest de la France a subi d'importantes transformations depuis le milieu du XXème siècle, sa structure ayant été altérée par le remembrement, la rationalisation et l'agrandissement des parcelles, ainsi que par l’arasement des haies. Les conséquences environnementales de ces mutations paysagères sont importantes : érosion hydrique, pollution des milieux aquatiques, perte en biodiversité. L’objectif de l’article est d’étudier la trajectoire d’évolution d’un espace agricole représentatif des mutations qui affectent les paysages bocagers depuis deux siècles. À travers l’exemple d’un petit bassin versant historiquement bocager du Calvados (Le Tortillon), la méthodologie repose sur une approche géohistorique, combinant l’utilisation d’archives, notamment cadastrales, et d’images aériennes au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG). Bien que les cadastres renseignent précisément sur l’occupation du sol des paysages du XIXème siècle, l’artic...
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Riccardo Ciavolella, 2023, Pétaouchnok(s). Du bout du monde au milieu de nulle part, Paris, La Découverte, 2023, 413 p.
sur CybergeoC’est d’abord une curiosité amusée qui pousse les géographes à feuilleter cet ouvrage. Cet "atlas imparfait", aux dires de son auteur, invite à un tour du monde en 80 lieux, et peut d’abord se comprendre comme une invitation au voyage, exercice que nous pratiquons si souvent dans nos grands et petits livres, récits des voyages d’exploration historiques, ou petits récits de voyage au fil de nos histoires. C’est une cartographie sémantique tout autant que géographique que l’auteur nous propose, en indiquant au début de ses notices des éléments de contexte et d’usage pour situer chaque lieu. Aux antipodes des "non-lieux" scrutés par Marc Augé, l’attention est ici portée sur la singularité de chacun de ces bouts du monde, voire des antimondes comme ceux qu’a étudiés Roger Brunet, ou encore des tiers lieux, qu’évoquent par exemple Armelle Choplin et Olivier Pliez dans leur ouvrage sur "la mondialisation des pauvres".
Pendant plus de 400 pages, l’auteur s’amuse et sait divertir ses lecteur...
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CybergeoNetworks 2: una robusta aplicación de aprendizaje para publicaciones científicas
sur CybergeoCon motivo del coloquio desarrollado el 26 de mayo del 2016 para celebrar el 20º aniversario de la revista Cybergeo, cuatro jóvenes investigadores unieron fuerzas para desarrollar una aplicación altamente pionera para el análisis geográfico, estadístico y semántico de datos extraídos del conjunto de datos de Cybergeo (texto completo y metadatos) y además datos en línea asociados a la revista entre 1996 y 2015 (motores de búsqueda, Tweets, citas y publicaciones), naciendo así el sitio CybergeoNetworks. Fieles a nuestra política de publicación a acceso abierto, tal aplicación permite localizar visual y estadísticamente datos referentes a los autores de los artículos de la revista, países estudiados y citados, o incluso quien estudia qué. Compuesto por cuatro módulos interactivos, la información proporcionada por sus análisis es remarcable. Por ejemplo, es posible agrupar países por redes semánticas, visualizar y asociar a estos según la procedencia de los autores (información que Lode...
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CybergeoNetworks 2: a deep learning application for scientific publishing
sur CybergeoOn the occasion of the conference held on May 26, 2016 to celebrate the 20th anniversary of Cybergeo magazine, four young researchers joined forces to develop a pioneering application for geographic, statistical and semantic analysis of data extracted from the Cybergeo corpus (full text and metadata), as well as online data associated with the magazine between 1996 and 2015 (search engines, tweets, citations and publications). The CybergeoNetworks website was born. In keeping with our open-access publishing policy, it provides visual and statistical access to data on the location of the authors of the journal's articles, the countries studied and cited, and who is studying whom? Comprising four interactive modules, the information provided by its analyses is impressive. For example, it is possible to group countries by semantic networks, to visualize the states to which authors are affiliated (information that Lodel, OpenEdition's publishing software, does not provide in its current...
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CybergeoNetworks 2 : une application d’apprentissage profond au service de la publication scientifique
sur CybergeoA l’occasion du colloque du 26 mai 2016 pour la célébration des 20 ans de la revue Cybergeo, quatre jeunes chercheurs se sont associés pour développer une application tout à fait pionnière d’analyses géographique, statistique et sémantique des données extraites du corpus de Cybergeo (plein texte et métadonnées), mais aussi des données en ligne associées à la revue entre 1996 et 2015 (moteurs de recherche, tweets, citations et publications). Le site CybergeoNetworks, est né. Fidèle à notre politique de publication en accès ouvert, il permet de situer visuellement et statistiquement des données sur la localisation des auteurs des articles de la revue, les pays étudiés et cités, ou encore qui étudie qui ? Composée de quatre modules interactifs, l’information fournie par ses analyses est impressionnante. A titre d’exemple, il est possible de regrouper des pays par réseaux sémantiques, de visualiser les États auxquels sont affiliés les auteurs (une information que Lodel, le logiciel d’éd...
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Incident création clé SCANs résolu
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident création clé SCANs résolu
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Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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8:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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8:30
L’accessibilité dans les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien
sur MappemondeL’analyse des parentés observées entre les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien nous a conduits à mettre en évidence cinq spécificités de l’accessibilité insulaire. À partir de ces traits fonctionnels, le but poursuivi par cette étude est donc de modéliser l’accessibilité insulaire. Pour ce faire, nous examinons la nodalité et la réticularité des ports et aéroports insulaires régionaux.
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8:30
La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
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8:30
Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
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8:30
Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
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Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
sur MappemondeCet atlas, rédigé par Christophe Badel et Hervé Inglebert avec des cartes de Claire Levasseur, offre un vaste panorama de l’Empire romain : de ses prémices au IIIe siècle av. J.-C. aux conséquences de son effondrement au Ve/VIe siècle.
Cet atlas commence par des cartes anciennes reconstituant la vision des anciens de leur monde. La plus célèbre de ces cartes est celle dite « Table de Peutinger », copie médiévale d’un original du IIe/IVe siècle, qui représente le réseau routier de l’Empire romain. Page 63, l’atlas fait également figurer l’énigmatique carte romaine d’Agrippa. L’hypothèse est qu’il s’agissait d’une carte, située sur le temple du forum d’Auguste, qui aurait été créée pour montrer l’étendue de l’Empire au 1er siècle. Carte ou liste de lieux ou de routes perdue irrémédiablement, mais dont l’existence supposée montre tout l’intérêt des autorités impériales pour leur immense territoire et pour ce moyen très pratique de se l’approprier, tout au moins par le regard, qu’est l’o...