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Bonjour,

Bonne question! Mais Dong! la cloche a sonné, c'est le week-end (il faut savoir prendre aux Anglais leurs meilleurs côtés) je répondrai donc à cette question dans le post de lundi (matin).

Bon week-end

Nota : les thèmes ont été publiés dans 3 billets du 27 octobre 2008.

Dernière modification par Marc Leobet (Wed 19 November 2008 10:33)

Bonjour,

Le reste du message est dit de façon brute, mais c'est une question que je me pose aussi, m'intéressant (en toute franchise) d'assez loin à ce sujet qui "a l'air" important. Pour l'instant, le temps me manque pour pouvoir bouquiner les détails mais ma question est similaire à celle de Thomas : travaillant dans un BE privé, qu'est ce que ça va concrètement changer à mon niveau ?

Bonne semaine et merci à Marc,
Robin.

Oui, je pensais "brut" (sans "e"), au sens "direct"...c'est une liste vivante, comme on dit

Bonjour,
Dans la série des questions et éclaircissements, serait-il possible d'aborder la différence entre le catalogage et la production de métadonnées.

"L'obligation" concerne la production de métadonnées, ça c'est assez clair. Mais concerne-t-elle aussi le catalogage des métadonnées des autres? là c'est un peu moins clair pour moi.

exemples:
- je suis dans INSPIRE mais pas producteur de données, suis-je quand même obligé de rendre mon catalogue public pour indiquer au monde quelles données je possède sur mon serveur ?

- je suis dans INSPIRE et je produit 1 couche de données sur mon secteur, je produit les métadonnées sur cette couche, je les mets à disposition. Cela suffit-il à être dans les clous?

Merci et bravo pour cette initiative (je parle des géoblogs en général et d'INSPIRE by clouds en particulier)

Non : cela n'aurait aucun sens. L'enjeu est de rendre les données accessibles, un point de publication suffit. Il est vrai que tout est possible dans le monde merveilleux de la bureaucratie, mais le pire n'est jamais sûr

Oui (si l'on s'en tient aux seules métadonnées)

Cordialement

Bonjour,


Etablissement public des collectivités travaillant sur les rivières, l'essentiel des données que nous produisons vont entrer dans le champ d'Inspire.
Je vais essayer de rester raisonnable, et ne pas poser trop de questions

Nous allons donc produire les métadonnées et les rendre accessibles.
Première question : devrons-nous gérer la mise à disposition, ou sera-t-il suffisant d'utiliser l'IDG d'un autre organisme ?
Ex : pourrions nous profiter du géocatalogue du Sandre ?

Nous devrons ensuite rendre les données elles mêmes accessibles, selon des spécifications en cours d'élaboration.
Deuxième question : Ces spécifications seront-elles aussi précises que celles du Sandre ? Si c'est le cas, seront nous tenus de diffuser nos données qui rentrent dans un thème d'Inspire mais pas dans les spécifications ? Si nous y sommes tenus, des règles généralistes s'appliqueront-elles ?
Ex : Je dispose d'une cartographie de la végétation des berges et des éventuelles préconisations d'intervention. Que faire si il n'existe pas de spécification adaptée ?

Merci d'avance

Bonsoir,

Je profite des ces nombreux échanges sur le Directive pour vous demander conseil à propos du cahier des charges que je suis en train de réaliser pour la constitution de notre catalogue de métadonnées. J'aimerais en effet être certain de bien prendre en compte les règles de mise en œuvre telles qu'elles sont connues actuellement.

Sur le site du BRGM, j’ai trouvé une « première version des règles de mise en œuvre » (http://inspire.brgm.fr/Documents/Metada … 071026.pdf).  Dans ce document sont listés les champs d’information que je compte reprendre  pour décrire la base de données de notre catalogue. A ces champs nous ajouterons des champs spécifiques à notre fonctionnement en interne.

Je voulais vous demander si selon vous je peux officiellement utiliser cette liste de champs, ou bien si elle est encore sujette à de nombreuses modifications ? Pourriez-vous me dire s’il s’agit de l’ensemble des champs qui seront obligatoires ?

Par ailleurs, sur le site du BRGM, un document relate des compatibilités entre les normes ISO et la norme INSPIRE (http://inspire.brgm.fr/Documents/MD_IR_ … 080425.pdf). Je voulais vous demander s’il fallait obligatoirement passer par ces normes ISO, ou bien si nous pouvions directement utiliser les spécifications de la « première version des règles de mise en œuvre » ?

En vous remerciant pour votre attention.

Sincèrement,

--------------------------------------------------
Arnaud
Administrateur SIG

Oui, quelques détails dans un billet à venir car c'est une question générique. Je réponds ci-dessous car c'est un cas particulier.

Je ne connais pas les spécifications du Sandre. Les spécifications peuvent être très détaillées : celles sur le thème Hydrologie devraient reprendre celles de WISE (>80 pages), celles sur le transport dépasseraient 90 pages.

Je ne suis pas sûr de bien comprendre la question. Les spécifications d'INSPIRE sont des lois, cela s'impose même aux normes. Si le format SANDRE ne couvre pas l'ensemble des thèmes hydrologiques d'INSPIRE, il devra évoluer, non? Mais connaissant un peu les acteurs, je doute qu'il y ait un grand écart.

"spécification adaptée" recouvre deux aspects. S'il n'existe pas de spécification, vous êtes libre. S'il en existe une mais qu'un acteur européen ne la trouve pas adaptée, c'est bien dommage pour lui. Sinon, pourquoi insisterais-je au-delà de la décence sur l'importance de se mobiliser AVANT l'adoption des règles?

Cordialement

Dernière modification par Marc Leobet (Wed 29 October 2008 18:08)

[mode guichet ON]
Ceci est un accusé de réception. Votre question a bien été reçue et sera traitée dès que possible.
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, mes sincères salutations.
[mode guichet OFF]
Réponse dans la semaine...

Je dois d'abord intégrer les annonces faites ce jour par la directrice de la recherche et de l'innovation, en charge de la transposition de la directive en droit français, lors de la journée que nous organisions sur INSPIRE. Il y avait des éléments qui influeront sur ma réponse, et je veux être sûr de ne pas trahir sa pensée.

Bonne soirée

Bonjour,

excellente question, car on oublie trop souvent qu'INSPIRE n'est pas conçue pour régler la convergence cadastrale, mais pour répondre d'abord à la meilleure diffusion et utilisation des données environnementales (ce qui peut avoir quelques conséquences quand même sur les fonds de plan...).

Le billet de demain citera l'introduction à la journée INSPIRE de mercredi dernier de Mme Michèle Rousseau, adjointe à la Commissaire générale du développement durable, lequel Commissariat a comme principale priorité la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement. Elle fit nettement le lien entre Aarhus et INSPIRE et annonça la création d'un portail de l'information environnementale "géographique et non-géographique" réunissant, pour faire court, INSPIRE et Aarhus.

A suivre

J'ai commencé par écrire "oui", puis j'ai réfléchi et commencé à rédiger des nuances, et puis pas le temps aujourd'hui. Alors je vais prendre le temps de préciser la réponse dans un billet à venir (date non précisée )

Ce qui est bien avec INSPIRE (au moins si on est consultant) c'est que dans cette phase de croisière on ne sait à peu près jamais répondre par oui ou par non, tout simplement, et qu'il faut toujours prendre des précautions en trois points pour ne pas risquer de dire trop de bêtises

Bonjour,

Tentative de réponse dans le billet du jour "Qu’est ce que je dois faire pour être dans INSPIRE et donc dans la loi ?"

En espérant que cela puisse servir de boussole

Il y a eu en effet une convergence remarquable de la parole des collectivités (élus et techniciens) pour aller vers une plus grande intégration des communes (un peu) et des EPCI (beaucoup) dans INSPIRE, alors que la parole de l'Etat tendait à écarter leurs données en quasi-totalité (pour leur épargner la charge associée).

Par les canaux habituels dans une démocratie parlementaire : d'abord en permettant une bonne construction de l'avis du CNIG (nous sommes en plein dedans) via les associations d'élus (c'est en cours à l'AMF, ADF, ADcF, ACUF & ARF, associations saisies par le CNIG), et, s'ils le jugent utile, par l'intervention des parlementaires eux-mêmes au cours des débats.

Bonjour,

J'ai assisté à la réunion du 12 novembre. Les représentants des collectivités territoriales ont souligné l'importance qu'une donnée "source soit respectée", autrement dit qu'une donnée fournie par un acteur qui en est le propriétaire légitime ne doit pas être géométriquement modifiée dans INSPIRE. Il s'agit là d'une règle de bon sens, à priori prévue par la Directive mais qui effectivement n'est pas transposée dans le projet de loi et devrait faire l'objet d'un décret. Pourquoi cette disposition n'est elle pas traduite directement dans la transposition ? Pourquoi est il nécessaire d'attendre un décret d'application ?

merci

Séverine FERRANT
Responsable SIG CA de Poitiers