Le portail francophone de la géomatique

Bonjour,

J'accompagne les collectivités dans l'élaboration de leur documents d'urbanisme. Depuis peu j'interviens dans le Cantal, et quelle ne fut pas ma surprise ce matin en lisant la réponse de mon contact à la DDT à qui je demandais la transmission des fichiers SIG des SUP qui intéressent la commune sur laquelle je travail : "Pour les servitudes les gestionnaires n'adressent désormais qu'une liste des servitudes, sans carte de localisation, ni emprise de celles-ci. En conséquence, nous ne pouvons plus fournir les plans et cartes correspondants. Il a donc été décidé de fournir simplement une liste des servitudes, comportant les coordonnées des gestionnaires auprès desquels la commune pourra éventuellement se rapprocher pour des informations plus précises"

Il n'y a pas un gros problème ?

Cordialement,

Bonsoir,

Je me permets de vous signaler une série de billets parus cet été sur le blog, dont celui d'aujourd'hui:

https://blog.geo.data.gouv.fr

Bonne lecture, Bruno

Bonjour,

le billet du jour est une vraie question d'une vraie ville (ça devient rare, vous êtes trop bons!).

Cordialement

Bonjour Pascal,

Je vais supprimer ton intervention car elle n'apporte rien, ou alors cela m'échappe.
Quoi qu'il en soit, tu interviens trop souvent sur tous les forums, ce qui bride les interventions d'autres membres.

Bruno

Comme le dit le billet du jour : Bonne année 2018!

Oyez, oyez,

le ministère de la transition écologique et solidaire publie, dans collection Thema (4 pages): "INSPIRE : des données environnementales géographiques accessibles et réutilisables".

L'introduction (pour les néophytes) :

"Une donnée géographique est une information faisant directement ou indirectement référence à un lieu spécifique ou à une zone géographique, information le cas échéant complétée par ses caractéristiques : coordonnées d’une route, mais aussi revêtement, nombres de voies, longueur, largeur, nom… Autant dire que la majeure partie des activités humaines incorpore aujourd’hui une dimension géographique.

Identifiée très tôt comme représentant un enjeu à la fois de politique publique, sa qualité impactant parfois directement celle de la décision publique, mais aussi économique, l’information géographique fait l’objet d’une politique européenne visant à en développer l’accessibilité. 10 ans après l’adoption de la directive 2007/2/CE dite « Inspire », le succès de sa mise en œuvre, marquée par la forte croissance de l’utilisation des données, invite à mieux et davantage utiliser le dispositif mis en place grâce à elle."

Cordialement

Bonjour,

le billet du jour s'intitule "Définir des données de référence pour INSPIRE".
En effet, le CNIG va devoir définir les données de référence nationales et régionales dans le cadre (limité) d'INSPIRE.
Comme d'habitude, ce sera une procédure aussi ouverte que possible.

Cordialement

Dernière modification par Marc Leobet (Thu 20 December 2018 12:22)

Bonjour,

Je ne sais pas ce que sont ces couches sur le Géoportail (j'ai des difficultés d'accès ce matin depuis le ministère), mais c'est une bonne illustration du besoin de cette définition de données de référence. Les données INSPIRE doivent être accessibles gratuitement en ligne, sauf les cas particuliers décrétés par le Gouvernement (IGN, SHOM, Météo-France). Surtout, on doit pouvoir les trouver facilement (!) sur le Géocatalogue national ou sur geo.data.gouv.fr, ce qui n'est pas le cas pour le moment.

Je ne sais pas si les services publics seront considérées comme des données de référence dans notre cadre, mais si c'était le cas elles seraient bien mieux mises en évidence dans les résultats de recherche.

Cordialement

Votre interprétation est la bonne, avec le fait qu'en revanche l'open data est une décision purement française.

J'ai écrit quelques billets ici sur INSPIRE, si cela vous est utile. Il existe aussi un opuscule "INSPIRE pour les néophytes" bien référencé sur internet, prendre la V4.
.
Le site que vous citez est le géoportail européen, géré par la Commission européenne et qui rassemble l'ensemble des données issues des géocatalogues nationaux.

On ne s'y retrouve pas mieux que sur ceux-ci, et les mots-clés dont je parle dans mon billet sur les données de référence vise aussi à mieux les mettre en évidence au niveau européen.

Pour en revenir aux données police-gendarmerie, je les ai bien vues sur le Géoportail sans trouver un moyen simple de les télécharger. Je pense qu'il vous faudrait contacter l'IGN pour les obtenir.

Cordialement

Bonjour à tous, et bonne année!

Je viens de publier plusieurs billets sur INSPIRE by Clouds.

D'abord sur la perspective de révision de la directive INSPIRE, dans laquelle nous nous plaçons désormais (votre serviteur comme représentant de la France et la commission Règles de mise en oeuvre du CNIG)
Résultats d’un atelier européen sur le futur d’INSPIRE
Quel futur pour INSPIRE?

Par ailleurs, l'interrogation de certains grands bureaux d'études sur le lien entre leurs données et INSPIRE ouvre des questionnements nouveaux tout à fait bienvenus. Voir le compte-rendu de notre commission du 7/12/18.

Ensuite dans le cadre du rapport triennal 2019, sur la valorisation des réussites liées à INSPIRE :
Quelles belles histoires INSPIRE pour 2019?

Sur tous ces sujets, nous cherchons à ouvrir la commission aux parties intéressées. C'est dit.

Cordialement

Bonjour,

la liste des données nationales et régionales de référence pour INSPIRE est arrêtée. Elle est en ligne sur le site du CNIG.

Lire le billet du jour pour en savoir plus.

Cordialement

Bonjour,

Merci pour le blog. Ayant suivi, un peu par hasard, la conférence INSPIRE d'Helsinki, j'ai pu noter deux grands axes sur lesquels j'aimerais avoir vos lumières.

Il existe une volonté générale de réorienter les efforts vers l'expérience utilisateur (non expert INSPIRE, développeur et/ou citoyen sans bagage technique). Cela passerait par une utilisation simplifiée des données. La simplification / standardisation des formats de diffusion est déjà bien engagée (https://www.opengeospatial.org/standard … i-features). Celle des licences viendra aussi, sans doute aidée par la directive européenne sur l'ouverture des données de juin. Pensez-vous que cela va dans la bonne direction?

Plus généralement, de nombreux acteurs souhaitent une convergence vers le non-spatial. Est ce une volonté qui vous semble partagée et mise en pratique en France?

Merci d'avance pour les éclairages.
Antoine.

Bonjour,

Comme l'infatigable Bruno le dit ici, certains détails évoluent dans le cadre d'INSPIRE, et, à force, cela permet de franchir une étape vers un fonctionnement européen plus intégré. J'ai écrit le billet du jour pour en dire un peu plus et donner les sources.

Nous pensons depuis longtemps que dans un pays comme la France, cela apporte aussi des gains pour les utilisateurs de données françaises (en France comme dans les autres Etats membres) et assez vite aux habitants de notre pays.

Trouver plus facilement les données de référence et avoir des liens métadonnées / services de données plus fiables sont les gains espérés. Cette évolution des métadonnées étaient attendue depuis longtemps.

Cordialement

Bonjour,

quoique désormais je consacre mon temps à l'intelligence artificielle (pour augmenter mes deux neurones personnelles, bien sûr), je reste un petit peu en poste sur INSPIRE.

"INSPIRE, Ô pauvre INSPIRE, toi dont le nom produit effroie et sarcasme
parmi le peuple des gens des données qui sur toi trop phantasme" (Victor Hugo)

Je partage donc ici mes notes de lecture sur un récent article publié par mes plus éminents collègues du JRC. L'article en question est un point sur le futur d'INSPIRE en droite ligne du virage que la Commission a pris dans la conduite d'INSPIRE il y a environ deux ans, pour répondre aux nombreuses critiques, internes et externes, sur "ce machin qui ne fonctionne pas" (sic).

A votre avis?

Cordialement

Dernière modification par Marc Leobet (Thu 19 March 2020 17:22)

Bonjour,
En tant que représentant du Point de contact INSPIRE français, j'ai saisi la commission "règles de mise en oeuvre" du CNIG pour commenter la nouvelle version du programme INSPIRE 2020-2024 (voir ici).

La pente dessinée dans le billet précédent se confirme, en parallélisant les différents aspects, en gros améliorer l'interopérabilité technique, renforcer la couverture de l'Union européenne par des données nationales et, en tout cas pour les Etats fédéraux, régionales, et préparer la suite. Cette suite consiste à utiliser les acquis d'INSPIRE pour faire fonctionner les espaces communs de données, regroupant des données publiques et privées.

Il est notable que les espaces communs de données sont vus en tout premier lieu comme des stocks de carburant pour l'intelligence artificielle, et je ne suis pas sûr qu'il y ait un second lieu...

Nous sommes devant une ré-orientation considérable d'INSPIRE, dans le cadre d'une politique numérique européenne largement financée (plus de 7 MD€, si j'ai bien lu) au nom de la compétitivité de l'économie européenne. Il est un peu compliqué de comprendre quel impact cela aura sur nos IDG. Néanmoins, quand on réfléchit à l'évolution que nous avons connu ces dix dernières années avec une directive technique sans grand portage politique, nous sommes en droit d'imaginer que 2030 sera bien différent de 2020 pour l'infrastructure de données nationale.

Cordialement