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Évolution d'Act'if, la plateforme de l'économie circulaire
sur Makina CorpusLa CCI Occitanie a fait appel à Makina Corpus pour apporter une évolution substantielle à la solution Act'if.
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Webinaires "Carte blanche" sur les formes contemporaines de cartographies et de géovisualisations de données (GDR Magis)
sur Cartographies numériquesFormat
Durée : Á partir de 12h30, pour 30mn de présentation en mode visioconférence + 30 mn d'échanges et de discussions. Le webinaire est animé et modéré par l'un.e des porteurs de l'AR 9 (Anne-Christine Bronner, Boris Mericskay, Etienne Côme, Françoise Bahoken, Nicolas Lambert).
Webinaires à venir- 6 juillet 2023 : Najla TOUATI et Laurent JÉGOU : De la carte climatique au chorotype climatique : propositions de modèles graphiques (animation Anne-Christine Bronner)
- 7 septembre 2023 : Jean-Philippe GAUTIER présentera www.cartostat.eu, une application web de cartographie statistique (animation Anne-Christine Bronner)
- 5 Octobre 2023 : Julien GAFFURI, Eurostats, @julgaf, gridviz (Animation Etienne Côme)
- 7 Novembre 2023 : [Maher BEN REBAH], UMR 7533 LADYSS, La plateforme ELYSSA de géovisualisation sur les élections (Animation Françoise Bahoken)
Webinaires passés- 11 mai 2023 : RAJERISON Mathieu, Cerema, @datagistips
Génération (de) cartes (animation Etienne Côme). ? Vidéo du Webinaire ? Ressources Slides
- lundi 17 avril 2023 : DOUET Aurélie, IE UMR Géographie-cités,
CartoDouetna.rm=TRUE. Requête, interactivité et gestion des données manquantes
? Vidéo du Webinaire ? Ressources
- Jeudi 2 février 2023 AUMOND Pierre (CR, Univ. Gustave Eiffel-CEREMA/UMRAE), @SoundCartograp1
Cartographie du paysage sonore urbain ? Vidéo du Webinaire
- Mercredi 7 décembre 2022 Philippe RIVIERE (Visions carto, Observable)
Faire des cartes statistiques avec Observable Plot ? Vidéo du Webinaire
- Mardi 8 novembre 2022 Colin KEROUANTON (IR, PACTE)
Effets spéciaux pour questions spatiales ? Vidéo du Webinaire
Intervenir dans le webinaire
Si vous êtes intéressé.e.s à venir présenter vos travaux ou expérimentations cartographiques vous êtes les bienvenus ! Que vous soyez dans le monde académique, dans le secteur privé ou passionné de cartographie et de géovisualisation contactez le collectif de l'AR9 : @ collectif de l'AR.
Informations nécessaires sur votre intervention :- un titre ;
- une image ;
- un résumé de 3-4 lignes ;
- vos noms, prénoms @ et affiliations.
Projet de l'action de recherche AR9 du GDR Magis
L'objectif général de cette action de recherche du GDR MAGIS est de fédérer des réflexions et des travaux scientifiques d’origines disciplinaires variées menés autour de la (carto)graphie contemporaine au sens large et de la (géo)visualisation de données. Pour ce faire, elle propose d’une part, de mener une veille théorique, méthodologique et technique sur les modalités de la fabrique des cartes et, d’autre part, de fédérer et d’animer une communauté de chercheurs (essentiellement géographes, géomaticiens, cartographes, informaticiens...) lors d’ateliers et de séminaires thématiques et méthodologiques. Lire le projet.
Articles connexes
Conférence Spatial Analysis and GEOmatics (SAGEO) 2023Des sources aux SIG : des outils pour la cartographie dans les Humanités numériques
Des outils pour la cartographie dans les humanités numériques (Plateforme géomatique de l'EHESS)
Humanités numériques spatialisées (revue Humanités numériques, n°3, 2021)
Utiliser l'application Observable pour créer ses propres visualisations de donnéesComment différencier infographie et data visualisation
- 6 juillet 2023 : Najla TOUATI et Laurent JÉGOU : De la carte climatique au chorotype climatique : propositions de modèles graphiques (animation Anne-Christine Bronner)
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11:00
Outil de suivi temporel des anomalies sur une plateforme de qualité des analyses et des prévisions océanographiques
sur Makina CorpusMercator Océan possède un outil de visualisation et d'analyse de données océanographiques dénommé Moniqua.
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21:35
Suivi du réservoir de Kakhovka par satellite
sur Séries temporelles (CESBIO)La rupture du barrage de Kakhovka au sud de l’Ukraine a eu lieu tôt le matin du 6 juin 2023.
L’évolution de la hauteur d’eau du lac mesurée par altimétrie satellite est disponible sur Hydroweb. On peut constater que le niveau du lac est passé de 13,80 m le 8 juin à 08:18 à 11,86 m le 9 juin à 08:28, soit une baisse proche de deux mètres en 24h. La surface du lac Kakhovka dans la base OpenStreetMap est 2055 km2 (*). Donc en négligeant les apports en amont du réservoir et l’évaporation, on peut estimer le débit sortant en m3/s : 2055 km2 × 2 m / jour = 2055’000’000 × 2 / (24 × 3600) = 48’000 m3/s. A titre de comparaison, ce débit est similaire à celui du fleuve Congo, ou bien cent fois celui de la Seine.
Hauteur d’eau du réservoir de Kakhovka. Les données proviennent de trois satellites : Sentinel-6A (track number: 42), Sentinel-3A (track number: 197, 311, 584, 698) et Sentinel-3B (track number: 311,425,698).
La vidange du lac se voit aussi par imagerie optique. La bande infrarouge du capteur OLCI du satellite Sentinel-3 permet de bien distinguer la surface inondée en aval du barrage autour de Kherson [voir dans le EO Browser].
Images Sentinel-3 du 5 juin et 7 juin 2023
Ces images ont une résolution assez faible (300 m/pixel) donc on ne peut pas vraiment zoomer davantage sur Kherson. Pour cela il faut chercher des images Sentinel-2 à 20 m de résolution. Malheureusement, la fréquence de revisite de Sentinel-2 est plus faible et les inondations autour de Kherson sont cachées par des nuages dans l’image Sentinel-2 du 8 juin. En revanche, les images radar du satellite Sentinel-1 ne sont pas obstruées par les nuages et révèlent les zones inondées (baisse de la rétrodiffusion = teintes plus sombres) [EO Browser] :
Images Sentinel-1 la de rétrodiffusion en polarisation VV du 28 mai et 9 juin
Les images Landsat montrent aussi l’ampleur des inondations. La montée des eaux dans le fleuve Dniepr a même causé la remontée du niveau de l’eau dans son affluent l’Inhoulets !
Images Landsat du 01 et 09 juin 2023 (composition colorée avec la bande infrarouge)
Sentinel-2 nous permet tout de même de voir le retrait du lac en amont du barrage. Vers Marianske, le trait de côté a reculé de plusieurs centaines de mètres en trois jours.
Images Sentinel-2 du 5 juin et 8 juin 2023
Toutes ces images et données sont publiques et peuvent être diffusées librement.
(*) On peut récupérer le polygone du lac via le plugin QuickOSM par exemple en recherchant la clé wikidata donnée sur openstreetmap.
et calculer sa surface via le menu vecteur > ajouter les attributs de géométrie (attention à bien sélectionner « Ellipsoïdale » ou bien d’utiliser un système de projection adapté au calcul des aires).
Pour s’assurer que le polygone est correct on peut l’exporter en GeoJSON ou KML et le superposer à une image satellite (ici Sentinel-3 09/06/2023) dans le EO Broswer.
Pour en savoir plus sur Hydroweb : Cretaux J-F., Arsen A., Calmant S., et al., 2011. SOLS: A lake database to monitor in the Near Real Time water level and storage variations from remote sensing data, Advances in space Research, 47, 1497-1507 [https:]]
Photo du barrage de Kakhovka par Lalala0405 (Avril 2013) CC BY-SA 3.0, [https:]]
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21:03
Le site Thinking in Space et ses cartes originales (Andrew Rhodes)
sur Cartographies numériques
Sur son site Thinking in Space ("Penser dans l'espace"), Andrew Rhodes propose des cartes originales à télécharger gratuitement et des réflexions sur les cartes, la géographie et la géopolitique. Le site tient son nom de l'article qu'il a publié en 2019 dans la Texas National Security Review : Thinking in Space : The Role of Geography in National Security Decision-making. Pour l'auteur, « pouvoir penser dans l'espace constitue un outil crucial, mais souvent sous-estimé par les décideurs. Afin d'améliorer sa capacité à penser dans l'espace, la communauté qui travaille sur les questions de sécurité nationale doit pouvoir évaluer objectivement l'efficacité avec laquelle elle utilise l'information géographique et saisir toutes les occasions d'affiner ses compétences dans ce domaine ».Andrew Rhodes invite à regarder l'Asie et le Pacifique sous un angle différent et à discuter des enjeux géopolitiques et géostratégiques en Indopacifique. Selon lui, « invoquer la "tyrannie de la distance" est devenu un sujet de discussion habituel pour les responsables, soulignant les difficultés d'une réponse rapide et l'importance d'un déploiement avancé dans le Pacifique. Mais le contenu géographique est insuffisant pour prendre en charge ces éléments au-delà des anneaux de distance rudimentaires – qui sont souvent inexacts ». Reprenant les projections orthographiques de Richard Edes Harrison où il puise son inspiration, Andrew Rhodes invite à dépasser les visions imprimées par les projections traditionnelles. Sa carte murale de l'Asie orientale et du Pacifique vus de l'Eurasie est assez originale. Elle renverse le regard en privilégiant le point de vue de la Chine (cf ceintures de pays et d'îles voisines considérés sous son influence). La carte en haute résolution est téléchargeable en licence Creative Commons sur son site.
L'Asie orientale et le Pacifique vus depuis l'Eurasie
(source : A. Rhodes, Thinking in Space, licence Creative Commons, juin 2023)
Dans la même idée, Andrew Rhodes a élaboré la carte "Mahan's Yardstick" centrée à la fois sur l'île de Diego Garcia dans l'océan Indien et celle de Guam dans le Pacifique. L'idée est de reprendre la "distance standard" de 3500 milles nautiques établie en 1899 par Alfred Mahan estimée comme la zone d'intervention maximale pour conduire des opérations navales. Même si les moyens d'intervention militaires ont évolué depuis le XIXe siècle, la carte donne une perspective intéressante sur l'Indo-Pacifique (voir cet article) en soulignant les distances énormes à prendre en compte.
Carte reprenant la distance de 3 500 milles nautiques établie par Alfred Mahan pour appréhender l'immensité de la zone indo-pacifique (crédit : © A. Rhodes, Thinking in Space, 2021)Andrew Rhodes est l'auteur de plusieurs articles de réflexion croisant géopolitique et cartographie. La série de cartes en noir et blanc "Comment la Chine voit l'Asie" est à découvrir. Il cherche aussi à reproduire des cartes anciennes, telle cette carte murale DOD des années 1960. Il est par ailleurs l'auteur d'un article sur James Monteith, cartographe et auteur de manuels de géographie au XIXe qu'il considère comme « le maître des marges » (article en accès libre ici). Au travers de la géographie et des cartes, la visée pédagogique n'est jamais loin : il s'agit de comprendre le monde dans la complexité et la pluralité des regards. Avant de publier ses cartes, Andrew Rhodes les soumet souvent sur son compte Twitter pour voir les réactions qu'elles suscitent et pouvoir intégrer des améliorations en fonction des commentaires. Voir par exemple la carte de l'alliance militaire AUKUS (Australie - Royaume-Uni - Etats-Unis) telle qu'imaginée initialement et le projet cartographique repris et peaufiné quelques mois plus tard.
Compte Twitter de Rhodes Cartography : @RhodesCartogra1
Liens pour télécharger directement les cartes achevées sur le site Thinking in Space
Sélection de cartes invitant à décentrer le regard sur la zone Indopacifique avec les commentaires :- Mahan's (Indo-Pacific) Yardstick (2021)
- Bathymetry of the Pacific Ocean (2021)
- Composite China Poster (2022)
- Population Density in Asia (2022)
- New Wall Map: East Asia and the Pacific (2023)
- Andrew Rhodes, Thinking in Space: The Role of Geography in National Security Decision-Making, Texas National Security Review 2.4 (November 2019): 90-108.
- Andrew Rhodes, Go Get Mahan’s Yardstick, U.S. Naval Institute Proceedings 145.7 (July 2019)
- Andrew Rhodes, The Second Island Cloud: A Deeper and Broader Concept for American Presence in the Pacific Islands, Joint Force Quarterly 95 (Fourth Quarter 2019): 46-53.
- Andrew J. Rhodes, The Geographic President: How Franklin D. Roosevelt Used Maps to Make and Communicate Strategy, The Portolan, Washington Map Society (Spring 2020) : 7–16.
- Andrew Rhodes, Same Water, Different Dreams: Salient Lessons of the Sino-Japanese War for Future Naval Warfare, Journal of Advanced Military Studies 11.2 (Fall 2020): 35–50.
- Andrew S. Erickson, The Andrew Rhodes Bookshelf: Guiding Leaders across the Indo-Pacific through Geo-History, Strategy & Visual Communications, China Analysis from Original Sources, 12 May 2021.
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Etudier les conflits maritimes en Asie en utilisant le site AMTI
Une carte réactive de toutes les ZEE et des zones maritimes disputées dans le monde
Les frontières maritimes des pays : vers un pavage politique des océans ?
L'histoire par les cartes : James Monteith, cartographe et éducateur (1831-1890)
Le nord en haut de la carte : une convention qu'il faut parfois savoir dépasser
Projections cartographiques
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7:21
Limites planétaires. Des chercheurs expliquent dans Nature pourquoi la Terre menace de devenir inhabitable
sur Cartographies numériques
Accès à l'article scientifique
« Plus de 40 experts alertent, dans la revue Nature, sur le franchissement de 7 des 8 lignes rouges planétaires. Ces seuils fatidiques concernent principalement le climat, la biodiversité, l’eau douce, ainsi que les cycles de l’azote et du phosphore. Cette publication s’inscrit dans la longue lignée d’articles scientifiques dédiés aux « limites planétaires ». Théorisée en 2009, la notion englobe neuf paramètres écologiques indispensables à l’équilibre du « système Terre » et, par extension, se rapporte aux seuils limites de perturbation que ces derniers peuvent endurer sans mettre en danger, de manière irréversible, les fondamentaux naturels de la planète » (source : « Des chercheurs expliquent dans Nature pourquoi la Terre menace de devenir inhabitable », Libération).
Rockström, J., Gupta, J., Qin, D. et al. (2023). Safe and just Earth system boundaries. Nature [https:]] . Article publié sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International.
Lieux où les « limites planétaires » (ESB) ont déjà été dépassées (source : Rockström & al., 2023)Résumé
La stabilité et la résilience du système Terre et le bien-être humain sont inséparablement liés, mais leurs interdépendances sont généralement peu reconnues ; ils sont par conséquent souvent traités indépendamment. Nous utilisons ici la modélisation et l'évaluation de la littérature pour quantifier, à l'échelle globale et sous-globale, les limites sûres et justes du système Terre (Earth System Boundaries) concernant le climat, la biosphère, les cycles de l'eau et des nutriments ainsi que les aérosols. Nous proposons des limites planétaires pour maintenir la résilience et la stabilité du système terrestre (ESB sûres) et minimiser l'exposition à des dommages importants pour les humains du fait des changements du système terrestre (une condition nécessaire, mais non suffisante pour la justice). Nos résultats montrent que ce sont les considérations de justice plus que les considérations de sécurité qui contraignent les ESB intégrés pour le climat et la charge d'aérosols atmosphériques. Sept des huit limites planétaires quantifiées à l'échelle mondiale et au moins deux ESB sûres et justes à l'échelle régionale sont déjà dépassées sur plus de la moitié de la superficie terrestre mondiale. Nous proposons que notre évaluation fournisse une base quantitative pour la sauvegarde des biens communs mondiaux, pour tous aujourd'hui et à l'avenir.
Visualisations concentriques (a) et parallèles (b) des « limites planétaires » ou ESB (crédit : Rockström & al., 2023)Disponibilité du code et des données
Le codes et les données utilisés pour produire les couches d'information et les figures sont disponibles dans l'article. Les chercheurs se sont appuyés sur plusieurs ensembles de données déjà publiés dans Nature, en ce qui concerne notamment les limites pour le climat, les limites pour l'azote (voir les fichiers modèles), le phosphore (voir les ventilations des scénarios), et un résumé des indicateurs de durabilité agricole, les excédents actuels pour l'azote (voir le référentiel) avec la limite critique de surplus d'azote soustraite, et la concentration sous-globale estimée de phosphate dans le ruissellement sur la base de sa charge estimée dans l'eau douce et des données locales de ruissellement.
L'intégrité fonctionnelle actuelle est calculée à partir de la carte d'occupation du sol WorldCover à résolution de 10 mètres de l'Agence spatiale européenne. La limite de sécurité et l'état actuel des eaux souterraines sont dérivés de l'expérience Gravity Recovery And Climate Experiment et du Global Land Data Assimilation System.
Pour compléter
La 6e limite planétaire est franchie : le cycle de l’eau douce (Bon pote)
Lien ajouté le 30 août 2023
Belle data visualisation interactive et en 3D du Berliner MorgenPost sur les lieux qui risquent de devenir inhabitables d'ici 2100 en raison de la crise climatique. Approche par risques.
— Sylvain Genevois (@mirbole01) April 13, 2022
Climate crisis : Mapping where the earth will become uninhabitable. [https:]] pic.twitter.com/cRH0YqnLlhArticles connexes
Comment le changement climatique a déjà commencé à affecter certaines régions du monde
Atlas de l'Anthropocène : un ensemble de données sur la crise écologique de notre temps
Les territoires de l'anthropocène (cartes thématiques proposées par le CGET)Feral Atlas, une exploration de l’Anthropocène perçu à travers la féralisation
Le calcul de l'IDH prend désormais en compte le calcul des pressions exercées sur la planète (IDHP)
Paul Crutzen et la cartographie de l'Anthropocène
Données SIG sur les écorégions terrestres
Cartes et données sur la disparition des oiseaux en Europe
Eduquer à la biodiversité. Quelles sont les données... et les représentations ?
Une carte de l'INPN pour analyser et discuter la répartition de la biodiversité en France
Utiliser les données de l'UN Biodiversity Lab sur la biodiversité et le développement durable
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18:28
L'histoire par les cartes : Biélorussie, histoire d'une nation (BnF-Gallica)
sur Cartographies numériques
La BnF propose des rendez-vous réguliers qui interrogent les notions d’État et de démocratie sur tous les continents, en présence de spécialistes et d’acteurs de la politique. La séance du 12 juin 2023 consacrée à la Biélorussie questionne en particulier les enjeux et les conséquences de la guerre en Ukraine pour ce pays.
Carte de la République démocratique Blanche-Ruthénienne, 1919 (source : Gallica)La couverture médiatique de la situation politique en Biélorussie est relativement faible alors qu’une vague de répression féroce s’abat sur les oppositions, sur la société civile mais aussi sur l’ensemble de la population à la suite du mouvement de contestation sans précédent de 2020 contre la réélection frauduleuse d’Alexandre Loukachenko pour un sixième mandat. Plus de 1 500 prisonniers politiques sont aujourd’hui détenus en Biélorussie dans des conditions particulièrement inhumaines parmi lesquels Ales Bialiatski, fondateur de l’ONG Viasna de défense des droits humains et co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2022.
Depuis le 24 février 2022, la Russie utilise la Biélorussie comme base arrière dans son agression contre l’Ukraine. La Biélorussie représente donc un enjeu important de cette guerre. Le régime d’Alexandre Loukachenko, qui s’efforçait de préserver son pouvoir et son indépendance vis-à-vis du Kremlin, soutient désormais l’agression russe contre l’Ukraine. Le 25 mars 2023, Vladimir Poutine a même annoncé avoir conclu un accord avec Alexandre Loukachenko pour le déploiement d’armes nucléaires tactiques russes sur le territoire biélorusse.
Quel est l’impact de la nouvelle situation géopolitique sur le régime politique biélorusse et sur son positionnement régional ? Comment évolue la situation intérieure en Biélorussie ? Comment l’opposition biélorusse se structure-t-elle en exil ? Enfin, quelles pourraient être les perspectives d’intégration de la Biélorussie dans un nouvel ordre européen, dans le cas d’une résolution de la guerre de la Russie contre l’Ukraine ?
Table ronde organisée par la BnF et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en français et en anglais avec traduction simultanée en français.
Avec Ryhor Astapenia, chercheur et directeur de l’initiative sur le Bélarus à Chatham House, Tatsiana Khomich, représentante du Conseil de coordination des prisonniers politiques biélorusses, et Tatyana Shukan, docteure en science politique et membre du projet de recherche BIELEXIL – Les exilés bélarusses en Europe centrale et orientale. La table ronde est animée par Faustine Vincent, journaliste au service international du Monde chargée de l’espace post-soviétique.
A cette occasion, le site Gallica consacre un dossier thématique à la « Biélorussie, histoire d'une nation », qui retrace la genèse de ce pays à partir de cartes historiques. Pour comprendre la concurrence des mémoires du passé biélorusse, il convient de revenir sur l’histoire politique de ce pays d’Europe de l’Est, bordé par la Russie au nord-est et à l’est, la Lettonie au nord, la Lituanie au nord-ouest, la Pologne à l’ouest et l'Ukraine au sud. Ayant fait office de confins pendant des siècles, son territoire a été un espace de contact entre les peuples slaves occidentaux et orientaux, entre le monde catholique et le monde orthodoxe, longtemps disputé entre Varsovie et Moscou. Indépendante depuis 1991 seulement, la Biélorussie a été successivement intégrée à la Rus’ de Kiev (Xème-XIIème siècle), au Grand-Duché de Lituanie (1236-1795), à l’Union des Deux-Nations (ou République de Pologne-Lituanie) (1569-1795), à l’empire russe (1795-1917), et enfin à l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) au sein de laquelle elle a été l’une des républiques soviétiques (1922-1991).
Sources
Article consacré à la Biélorussie sur Wikipédia.
Goujon, Alexandra, Nationalisme et identité en Biélorussie, in Dov Lynch (ed.), Changing Belarus, Chaillot Paper, n° 85, November 2005, pp. 13-24.
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La carte, objet éminemment politique : l'adhésion de la Finlande à l'OTAN
Ukraine-Russie. Retour sur un an de guerre en cartes et en analyses (février 2022 - février 2023)
Cartographier les dommages subis par les populations civiles en Ukraine (Bellingcat)
Comment cartographier la guerre à distance ?
La cartographie russe et soviétique d'hier à aujourd'hui
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21:20
Dancing statistics
sur Carnet (neo)cartographiqueAvertissement.
Ce billet ne traite pas de cartographie, mais de statistiques et de (choré)graphie.
Il n’en demeure pas moins intéressant, je vous l’assure !Alors imagines, tu aimes bien la cartographie et la chorégraphie, plus généralement la représentation graphique de données … les statistiques. Et puis un jour, frais et pluvieux, en procrastinant sur le site de la jolie revue Images des maths, tu tombes sur un court billet d’Avner Bah-Hen (professeur de Statistiques), intitulé Statistiques et danse pour l’enseignement (voir) et donc qui parle de ça :
Dancing Statistics c’est le nom d’un projet de courts métrages de la British Psychological Society pour aider le public non matheux de formation à comprendre les statistiques. Le projet porté par Lucy Irving de Middlesex University & Andy Fields de l’University of Sussex vise à présenter des concepts et notions de statistique sous une forme moderne et dansée (danse moderne, of course).
Pour cela ils mobilisent une population d’individus, à savoir une petite troupe où les individus sont des danseurs et danseuses contemporain.e.s, positionnés comme suit au départ d’un sujet.
La chorégraphie à laquelle ils et elles prennent part est visualisée en vue de dessus et logiquement accompagnée de musique. Elle se déploie sur une scène qui, parce qu’elle est munie d’axes et de positions tracés au sol facilite, d’une part, le repérage rapide de leurs positions relatives les unes par rapport aux autres, fussent-ils et elles en mouvement ; elle permet d’autre part aux spectatrices de visualiser les éléments clés de concepts et notions usuel.le.s des statistiques ainsi dansés.
Jugez-en par vous même ci-dessous en regardant cette première danse présentant la distribution de fréquence.
D’autres vidéos sont également disponibles :
Échantillonnage et erreur standard
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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13:21
Appel à communications : “Art(s) et Cartographie(s)”, date-butoir : 31 mai 2023
sur Cartes et figures du mondeLa Commission Histoire du Comité Français de Cartographie organise le 25 novembre 2023 à l’Institut national d’histoire de l’art à Paris une Journée d’études intitulée « Art(s) et cartographie(s) ».
Par-delà les études classiques sur la place spécifique de la cartographie dans l’histoire des savoirs scientifiques, et les analyses répétées sur les engagements de la cartographie (et des cartographes) dans diverses opérations politiques, il est nécessaire d’envisager les relations de la cartographie avec les arts et les artistes ainsi que ses formes d’implication dans les cultures visuelles des sociétés modernes et contemporaines. Les recherches sur ce sujet sont déjà nombreuses, et fructueuses, et ont permis d’établir de façon décisive les multiples niveaux et formes d’interaction entre les mondes de la cartographie et les mondes de l’art.
Cette Journée d’études souhaiterait être l’occasion de rassembler et de confronter quelques-unes des pistes principales de la recherche actuelle et, en ce sens, elle accueillera des propositions dans plusieurs directions :
1/ Les artistes et la cartographie
Les artistes, depuis longtemps, ont mobilisé la cartographie dans leurs œuvres et ont eux-mêmes dessiné des cartes. Des peintres furent impliqués à la Renaissance dans la réalisation des cartes à grande échelle ; les « pourtraiteurs » au service des corps de ville ont pleinement participé au renouvellement de la cartographie urbaine et de la chorographie à l’époque moderne ; les ingénieurs des Ponts et Chaussées au XVIIIe siècle étaient formés à la cartographie comme au dessin de paysages. Aujourd’hui, de nombreux artistes font de la cartographie un domaine d’investigation privilégié. Ils et elles conçoivent des cartes, ou bien utilisent des cartes déjà faites, les transforment, les assemblent, ou les insèrent dans leurs œuvres. La cartographie est un champ d’actions artistiques très variées et, parfois même, une forme de l’art. On aimerait, au cours de cette Journée d’études, réunir des contributions qui viendraient à la fois illustrer et interroger cette longue fréquentation des artistes et de la cartographie. Les propositions peuvent aborder les périodes les plus anciennes comme les contemporaines.
2/ La cartographie et les métiers d’art
De façon plus spécifique, on aimerait aussi interroger les circulations professionnelles, les transferts et transmissions de pratiques, entre art et cartographie, là encore sur un temps long. Quels sont les métiers d’art impliqués dans les opérations de fabrication des cartes ? Comment, par exemple, s’articulent en termes de pratiques et d’identités professionnelles, les intentions scientifiques, informationnelles, et les motivations décoratives, ornementales, ou symboliques ? Ou bien, autre exemple, peut-on dégager la présence de « styles » ou d’« écoles » dans l’écriture des cartes ? Ou encore, peut-on repérer les trajectoires par lesquelles les cartes sont introduites, reproduites et mobilisées dans les entreprises de divertissement et plus généralement dans les cultures visuelles de leur époque ?
3/ Cartographie, collections, et marché de l’art
Les cartes sont des objets, parfois luxueux, souvent conservés et exhibés (ou au contraire dissimulés) comme des pièces précieuses. Et, à cet égard, elles sont recherchées par des spécialistes, des amateurs, des collectionneurs fortunés, mais aussi des institutions publiques de conservation et de documentation. Autrement dit les cartes, au-delà de leur dimension cognitive, ont d’autres valeurs, tout à la fois affectives, symboliques, patrimoniales, et marchandes, et à ce titre leur circulation dans le public dépend aussi des possibilités et des contraintes du marché. Cette Journée réunira des contributions qui voudront mener l’interrogation dans cette direction : la carte comme objet de collection, comme objet convoité, exhibé pour le prestige ou dissimulé à des fins de capitalisation. Elle aimerait mettre en lumière le rôle décisif des collectionneurs, curateurs, ou autres animateurs du marché, dans la circulation des objets cartographiques et, au-delà, des contenus de connaissance que ces objets véhiculent.
Modalités pratiques
Les propositions de communication (environ 1500 signes), accompagnées d’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer à l’adresse suivante : catherine.hofmann@bnf.fr
avant le 30 avril 2023.
Le comité de sélection se réunira en mai et communiquera les résultats de l’appel à communication courant juin. Les communications retenues auront vocation à être publiées dans un numéro de la revue du Comité français de cartographie, Cartes & Géomatique, au courant de l’année 2024.
Bibliographie indicative
Ouvrages
Baynton-Williams Ashley, The curious map book. Chicago, The University of Chicago Press, 2015, 240 p.
Besse Jean-Marc et Tiberghien Gilles A. (ed.), Opérations cartographiques, Arles : Actes Sud ; [Versailles] : ENSP, 2017, 1 vol. (345 p.)
Béziat Julien, La carte à l’oeuvre : cartographie, imaginaire, création, Pessac : Presses universitaires de Bordeaux : Centre de recherche CLARE-ARTES, 2014, Collection ARTES, 1 vol. (162 p.)
Buci-Glucksmann Christine, L’oeil cartographique de l’art, Paris : Galilée, 1996, 1 vol. (177 p.)
Cartwright William, Gartner Georg, Lehn Antje (ed.), Cartography and art, New-York : Springer, 2009, collection : Lectures Notes in Geoinformation and Cartography, 1 vol. (391 p.)
Casey Edward S., Earth-mapping : artists reshaping landscape, Minneapolis : University of Minnesota Press, 2005, 1 vol. (242 p.)
Castro Terasa, La Pensée cartographique des images. Cinéma et culture visuelle, Lyon, Aléas, 2011.
Cosgrove Denis, Apollo’s eye : a cartographic genealogy of the earth in the western imagination. Baltimore ; London : Johns Hopkins university press, 2001, 1 vol. (331 p.)
Dorrian Mark and Pousin Frédéric (ed.), Seeing from above : the aerial view in visual culture. London : I.B. Tauris, 2013, 1 vol. (312 p.)
Dryansky Larisa, Cartophotographies : de l’art conceptuel au land art, [Paris] : CTHS : INHA, Institut national d’histoire de l’art, 2017, 1 vol. (335 p.)
Ferdinand Simon, Mapping beyond measure : art, cartography, and the space of global modernity, Lincoln : University of Nebraska Press, 2019, 1 vol. (298 p.)
Field Kenneth, Cartography : a compendium of design thinking for mapmakers, Redlands, California : Esri Press, 2018, 1 vol. (549 p.)
Harley John B. and Woodward David; Monmonier Mark; Edney Matthew H. and Pedley Mary Sponberg (ed.), The history of cartography, Chicago ; London : The University of Chicago press, 1987-, vol. 1- 4, 6. [Volumes 1, 2, 3 et 6 accessibles en ligne sur le site de l’éditeur : https://press.uchicago.edu/books/HOC/index.html]
Harmon Katharine, You are here : personal geographies and other maps of the imagination. New York : Princeton architectural press, 2004, 1 vol. (191 p.)
Hofmann Catherine (ed.), Tesson Sylvain (préf.), Artistes de la carte : de la Renaissance au XXIe siècle : l’explorateur, le stratège, le géographe, Paris : Autrement, 2012, 1 vol. (223 p.)
Landsman Rozemarijn, Vermeer’s maps, New York, The Frick Collection, DelMonico Books, 2022, 128 p.
Lewis-Jones Huw, The Writer’s map : an atlas of imaginary lands, Chicago : The University of Chicago Press, 2018, 1 vol. (256 p.)
Paez Roger, Operative mapping : maps as design tools. New York : Actar Publishers ; [Barcelona] : ELISAVA, 2019, 1 vol. (327 p.)
Rodney Shirley, Courtiers and cannibals, angels and amazons: the art of the decorative cartographic titlepage, GH Houten : HES & DE GRAAF, 2008, 1 vol. (272 p.)
Schulz Juergen, La cartografia tra scienza e arte : carte e cartografi nel Rinascimento italiano, Modena : F. C. Panini, 2006, 1 vol. (202 p.)
Woodward David (ed.), Art and cartography: six historical essays, Chicago ; London, University of Chicago press, 1987, collection : The Kenneth Nebenzahl Jr. lectures in the history of cartography, 1 vol. (249 p.)
Catalogues d’expositions (par ordre chronologique)
Cartes et figures de la terre [Exposition, Centre Georges Pompidou, Paris, 24 mai-17 novembre 1980]. Paris : Centre Georges Pompidou, Centre de création industrielle, 1980, 1 vol. (479 p.)
Monique Pelletier (ed.), Couleurs de la Terre : des mappemondes médiévales aux images satellitales. [Exposition. Paris, BnF, « Figures du ciel et Couleurs de la Terre », 8 octobre 1998-10 janvier 1999]. Paris : Seuil : BnF, 1998, 1 vol. (175 p.)
Barber Peter and Harper Tom, Magnificent maps : power, propaganda and art [Exposition. Londres, British Library. 2010]. London : The British Library, 2010. 1 vol. (176 p.)
Monsaingeon Guillaume (ed.), Mappamundi, art et cartographie [Exposition, Toulon, Hôtel des arts, Centre d’art du Conseil général du Var, 16 mars-12 mai 2013], Marseille : Parenthèses, impr. 2013, 1 vol. (190 p.)
Gehring Ulrike, Weibel Peter (ed.), Mapping spaces : networks of knowledge in 17th century landscape painting [Exposition, ZKM Museum of contemporary art, Karlsruhe, April 12 – July 13, 2014], Munich : Hirmer, 2014, 1 vol. (504 p.)
Harper Tom (ed.), Maps and the 20th century : drawing the line [Exposition, British Library exhibition, 4 November 2016 – 1 March 2017]. London : British Library, 2016, 1 vol. (256 p.)
Dumasy-Rabineau Juliette, Gastaldi Nadine, Serchuk Camille, Quand les artistes dessinaient les cartes : vues et figures de l’espace français, Moyen âge et Renaissance [exposition, Paris, Hôtel de Soubise-Musée des Archives nationales, 25 septembre 2019-6 janvier 2020], Paris : le Passage : Archives nationales, 2019, 1 vol. (239 p.)
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20:22
Penser un monde sans frontières depuis l’Afrique
sur Carnet (neo)cartographiqueCe n’est pas tous les jours que je peux me vanter d’être la co-autrice d’un document signé de la main d’Achille Mbembé, historien et politologue camerounais, diplômé de l’université Panthéon-Sorbonne Paris 1 et de Sciences Po Paris, avant d’être professeur d’histoire (de l’Afrique) aux États-Unis. Éminent penseur francophone sur l’Afrique post-coloniale et le pouvoir, il tire sa notoriété notamment de son esprit critique sur la décolonisation, les relations France-Afrique et le pouvoir de l’ancien colon français ; esprit qu’il exerce aujourd’hui en vrai globe penseur » depuis Johannesburg où il est installé.
Cette opportunité m’a été proposée par Migreurop, pour la réalisation d’un chapitre de l’Atlas des migrations dans le monde (2022) intitulé Penser un monde sans frontières depuis l’Afrique. Sont présentés ci-après quelques passages ainsi que la carte associé.e.s, le texte intégral étant disponible sur Cairn, mais pour abonné.e.s de l’ESR seulement – m’en faire la demande si souhaité.
« Décider qui peut se déplacer, s’installer, où et dans quelles conditions, est aujourd’hui au cœur des luttes politiques. Comment repenser l’utopie d’un monde sans frontières et partant, d’une Afrique sans frontières ?
Il faut partir du concept de libre circulation, en l’opposant aux conceptions africaines précoloniales du mouvement dans l’espace. Dans le modèle libéral classique, la sécurité et la liberté ont été définies comme un droit d’exclusion : l’ordre consiste à garantir l’ordonnancement inégal des relations de propriété. Affirmer les frontières de la nation, c’est affirmer les frontières de la race, donc donner une définition adéquate des frontières du corps, et de la centralité du corps dans le calcul de la liberté et de la sécurité.
L’Afrique précoloniale n’était sans doute pas un monde sans frontières (du moins pas au sens propre), mais les frontières existantes étaient toujours poreuses et perméables. Comme en témoignent les traditions de commerce à longue distance, la circulation était (et est toujours) fondamentale dans la production de formes culturelles, politiques, économiques, sociales et religieuses. S’arrêter, c’est prendre des risques ; pour survivre, il faut être constamment en mouvement, particulièrement en situations de crise.
(…)
On retrouve cela dans les réseaux et les carrefours (qui sont importants dans la littérature africaine), ainsi que dans les flux de personnes et les flux de nature, tous deux en relation dialectique : dans ces cosmogonies on ne peut imaginer les individus sans ce que nous appelons la nature. (…) ».L’idée à l’origine de la carte qui suit était d’illustrer cette assertion d’Achille Mbembé en montrant que l’Afrique n’est pas un endroit statique, immobile mais une terre truffée de mouvements à la faveur de diverses infrastructures de transport. Pour cela, il a fallu tenter de les cartographier de la manière la plus complète possible, même si l’exhaustivité est illusoire. Plusieurs sources d’information libres et gratuites ont ainsi dû être mobilisées, gérées simultanément et harmonisées pour pouvoir être représentées de manière lisible.
Pour une Afrique des circulations et une circulation en Afrique
Source : Atlas des migrations dans le monde (2022).
L’Afrique dans son entièreté est striée de part et d’autre de linéaires de réseaux terrestres, routiers ou fluviaux, maritimes et aériens (non représentés) qui prennent place à différentes échelles ; un gigantesque réseau transafricain étant d’ailleurs en projet. Ces réseaux sont eux-mêmes ponctués de carrefours et autres hubs d’accès qui structurent les mouvements des personnes, des animaux, des monnaies et des biens, des savoirs et des religions en Afrique depuis plusieurs siècles. Si ces réseaux permettent de parcourir le continent depuis la nuit des temps, n’oublions pas que cela n’est pas toujours très facile : les infrastructures s’articulant parfois tant bien que mal avec la topographie locale, un environnement naturel et des conditions climatiques parfois difficile qui contraignent localement les libres circulations.
« (…) Le partage de l’Afrique au 19e siècle et le découpage de ses frontières selon les lignes coloniales ont transformé le continent en un immense espace carcéral, et chacun d’entre nous en un.e migrant·e illégal·e potentiel·e, incapable de se déplacer sauf dans des conditions de plus en plus répressives. Nous piéger est devenu la condition préalable à l’exploitation de notre travail, c’est pourquoi les luttes pour l’émancipation ont été si étroitement liées aux luttes pour le droit de circuler librement. Si nous voulons parachever la décolonisation, nous devons faire tomber les frontières coloniales et faire de l’Afrique un vaste espace de circulation pour elle-même, pour ses descendant·e·s et pour toutes les personnes qui veulent lier leur destin à notre continent. »
Référence :
Mbembe, A. & Bahoken, F. (2022). Penser un monde sans frontières depuis l’Afrique. Dans : Migreurop éd., Atlas des migrations dans le monde: Libertés de circulation, frontières et inégalités (pp. 144-147). Paris: Armand Colin. [https:]]Billet lié : Françoise Bahoken (2022) Atlas des migrations dans le monde, Carnet néocartographique.
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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10:09
Comment tester la lisibilité d’une composition graphique avec un modèle d’IA ?
sur Carnet (neo)cartographiqueL’analyse d’image par réseaux de neuronesAvec les systèmes d’Intelligence Artificielle (‘IA’) du type “réseaux de neurones“, il est aujourd’hui possible de simuler l’importance visuelle des éléments d’une image, c’est-à-dire l’ordre et la durée avec laquelle les différentes parties de l’image vont être perçues par un observateur lambda. On parle aussi de saillance visuelle, pour qualifier l’effet de sauter aux yeux.
L’intérêt de ces méthodes réside dans leur capacité à indiquer les éléments les plus lisibles d’une image, les plus saillants, donc sa hiérarchie visuelle :
- Pour vérifier que sa composition graphique (mise en page, planche de cartes…) est bien organisée et de manière efficace (du point de vue de la lisibilité, de la structuration et de la quantité d’information).
- Pour évaluer la lisibilité de choix esthétiques plus originaux, artistiques.
Ces outils peuvent ainsi simuler les réactions de perception visuelle humaine, si on les entraine sur un corpus d’images pré-analysées par des humains. Ainsi, l’algorithme va dégager des règles de perception de son corpus d’entraînement et pourra les reproduire sur de nouvelles images.
Pendant longtemps, ces algorithmes étaient utilisés pour guider des véhicules à partir d’images de caméras, car la demande est forte pour les véhicules autonomes. En 2020, des chercheurs du M.I.T et d’Adobe ont l’idée d’entraîner un réseau de neurones à partir d’images de composition graphique (graphic design) : des posters, des cartes, des tableaux de bord de données… 1000 images ont ainsi été étudiées par 250 personnes, à qui on a demandé de désigner les zones les plus importantes, dans l’ordre de lecture.
Le résultat, le modèle UMSI (Unified Model of Saliency and Importance), est très intéressant (dernière colonne de l’image ci-dessous), d’autant plus que l’article, le code et les données (le modèle résultat de l’analyse du corpus) ont été rendus disponibles (pour une utilisation non commerciale) : predimportance.mit.edu
Comparaison des résultats de l’algo. UMSI aux autres modèles (source : Fosco et al., 2020).
L’algorithme est ainsi utilisable via un carnet interactif Python, hébergé sur GitHub et mis à disposition via une machine virtuelle Binder, le tout gratuitement. Cette installation a été produite pour l’école thématique “TransCarto” du CNRS, en octobre 2021, pour illustrer une présentation sur les images cartographiques.
Comment utiliser librement cet outil ?Pour l’école thématique TransCarto, un carnet interactif Python a été préparé, à partir du carnet source de l’article (fork). Il s’agit d’une page web interactive qui permet d’exécuter du code Python dans une machine virtuelle, à distance, et de récupérer les résultats des traitements. Ce carnet, de type Jupyter Notebook, est hébergé gratuitement dans le gestionnaire de code source GitHub de TransCarto, et il peut être exécuté tout aussi gratuitement via le service Binder.
- Se rendre sur la page GitHub de TransCarto : github.com/transcarto
- Choisir le dépôt “PredImportance-public” : ./transcarto/predimportance-public
- Cliquer sur le bouton “Binder”
Le carnet Jupyter se lance au bout d’un moment plus ou moins long d’initialisation (plusieurs minutes la première fois, avec parfois des plantages, car c’est une ressource gratuite et partagée). Lorsqu’il est démarré, le carnet affiche la liste des fichiers du carnet, il faut choisir le fichier qui contient le notebook par un double-clic sur transcarto_umsi.ipynb
Ce carnet fonctionne suivant le principe général des carnets de code interactif : des cellules sont modifiables et exécutables (bouton flèche triangulaire en haut du carnet), on les édite (éventuellement), puis on les lance une à une pour dérouler l’algorithme petit à petit, du haut vers le bas.
Le fait que le code soit modifiable permet de :
- modifier les fichiers image à analyser (deux images sont fournies par défaut)
- modifier les réglages de l’algorithme (éventuellement, par exemple la palette de couleurs)
On va décrire ici les différents blocs de code du carnet, leur fonction et leur modification potentielle.
- 1°) Le premier bloc est constitué de commentaires sur les prérequis à l’utilisation du code en local. Dans l’image Binder, les pré-requis ont été fournis par le fichier requirements.txt du dépôt (qui sera mis à jour régulièrement pour tenir compte des versions des modules accessibles par Binder, qui évoluent selon les mises à jour de sécurité).
- 2°) Le deuxième bloc réalise les imports du carnet, c’est à dire le chargement des bibliothèques de fonctions utiles, notamment TensorFlow/Keras qui gère le modèle de réseau de neurones. Lors de l’exécution de ce bloc, des messages s’affichent dans la zone de résultat du bloc, ce sont des informations non bloquantes pour la suite du processus.
- 3°) Le troisième bloc contient les fonctions auxiliaires (ouverture et adaptation des images), qui sont appelées par le code principal (bloc 6 – Predict Maps).
- 4°) Le quatrième bloc va télécharger (dans l’image Binder) le (gros) fichier du modèle UMSI, c’est à dire le réseau de neurones et les pondérations issues de l’expérience des 250 participants sur les 1000 images. Ce fichier est stocké sur un serveur externe, car sa taille (115Mo) dépasse le volume autorisé par GitHub en accès gratuit. À l’exécution, ce bloc produit lui aussi des messages d’information non bloquants (chargement, erreurs/problèmes de configuration matérielle).
- 5°) Le cinquième bloc est celui qui permet de choisir ses propres images JPEG à analyser, en fournissant une ou deux URLs vers ces images. Une fois exécuté, il affiche les images et leur éventuel redimensionnement (bandes noires).
- 6°) Le sixième bloc ne contient qu’une seule ligne, mais c’est celle qui lance le traitement des images, en appelant les fonctions auxiliaires évoquées plus haut.
- 7°) Enfin, le septième bloc produit les images de résultat : images source, “carte” de saillance selon une palette bleu/vert/jaune (viridis), et superposition en transparence des deux.
-> Il est possible de les télécharger par un shift+clic droit.
On peut générer une image de résultat (carte de saillance) en utilisant le bloc de code vide en bas du carnet.
Il faut pour cela saisir la ligne de code suivante, en utilisant les numéros des images (0 et 1) :
plt.imshow(pred_batch[0])
Le choix de la palette de couleurs de la carte de saillance peut se faire parmi les palettes disponibles dans la bibliothèque de fonctions MatPlotLib. Il faut préciser le nom de la palette dans la ligne de code suivante du bloc 7, en remplacement de “viridis” :
# Overlay heatmap on image
res = heatmap_overlay(im,pred_batch[i],’viridis’);Enfin, comme le code source du carnet est librement accessible, on peut en télécharger une version pour l’exécuter en local sur sa machine, à la condition d’avoir installé les différents prérequis (Python 3.7, TensorFlow, etc.) et de posséder le matériel compatible pour les calculs (GPU vidéo de marque Nvidia).
Interpréter les résultatsLes résultats s’interprètent selon la palette de couleur.
Palette Viridis
La “carte” de saillance seule, selon la palette viridis
L’image d’origine (pour comparaison)
Les parties en jaune vif de l’image résultat sont considérées par l’outil comme étant saillantes, c’est à dire qu’elles correspondent à des régions et à des couleurs qui ont été repérées par les sujets qui ont entraîné le modèle. Elles seront donc généralement vues en premier et attireront le plus l’attention.
À partir de ce constat, on peut comparer la “carte” de saillance avec l’image d’origine et sa structure, sa hiérarchie d’information, pour voir si ces zones correspondent :
- Est-ce que les zones les plus saillantes de la carte de saillance (en jaune) sont aussi celles qui sont intéressantes pour commencer la lecture progressive de l’image et bien en comprendre le contenu ? (titre, légende, parties importantes de la carte)
- Réciproquement, il faut se demander si les zones de la carte d’origine que l’on considère importantes pour la compréhension sont bien saillantes sur l’image générée par l’outil.
Logiquement, le titre principal, bien lisible (position, taille de la police, isolement et contraste), est bien repéré comme saillant visuellement (partie horizontale jaune en haut de la carte de saillance). Ensuite, les zones saillantes sont localisées de manière moins interprétable, sur l’Europe de l’ouest dans la carte de gauche et sur la mer Rouge dans la carte de droite de la planche d’origine. Une explication pourrait être la position des “taches” rouges contrastées (sur fond blanc) dans l’ordre de lecture gauche-droite puis haut-bas. C’est peut-être un biais de cet outil de simulation, à vérifier en comparant avec d’autres analyses de compositions graphiques.
On remarque aussi des valeurs faibles de saillance qui sont intéressantes, notamment sur les légendes (qui devraient pourtant être saillantes pour une bonne compréhension des images), et sur les pays en rouge du haut de la carte de droite (où le phénomène de vieillissement est important). Les dates des deux images ne sont pas saillantes du tout, ce qui rend la compréhension de la planche complexe.
En conséquence, pour améliorer l’efficacité de cette planche cartographique, on pourrait tester :
- une réorganisation de la mise en page (pour placer les cartes verticalement)
- un changement de la palette de couleurs des cartes ?
- une augmentation de la visibilité des légendes
- une augmentation de la visibilité des dates des deux cartes
Il restera à tester l’analyse sur ces nouvelles versions !
Enseignant-chercheur en géographie et géomatique, Univ. Toulouse-Jean Jaurès et UMR LISST-Cieu.
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16:36
C’est le printemps … des cartes !
sur Carnet (neo)cartographiqueLa question demeure : où placer la limite, que définit la limite ? Une topologie de l’espace qui nous correspond (peut-être), et qui entoure ce « nous » qui reste parfois à définir.
Christine Plumejeaud, 2023.Le printemps des cartes, c’est le nom d’un festival annuel de médiation scientifique organisé depuis 2018 autour des cartes et de cartographies de toutes sortes, par un collectif de ge?ographes, cartographes, artistes et passionne?s de la carte à Montmorillon. Issu d’une collaboration entre l’Universite? de Poitiers, la MJC Claude Nougaro de Montmorillon et l’Espace Mende?s France de Poitiers, le festival illustre Montmorillon, une bourgade de la Vienne déjà rendue célèbre par ses éditions cartographiques et qui l’est désormais d’autant plus qu’elle accueille un festival de cartographie.
Le programme proposé cette année est très ambitieux, puisqu’il est question de la représentation des frontières pour (nous) aider à (nous) ouvrir à un monde qui n’a de cesse de se fermer ces derniers temps. Pour cela, le festivalier est invité à accueillir les beaux jours, en dépassant les frontières …
… grâce au concours d’une brochette de cartographes témoignant de la variété du métier et aussi de son dynamisme, sans cesse maintenu depuis la nuit des temps.
Le Festival de Montmorillon est composé de 8 rubriques principales de tous niveaux et accessibles à toutes et à tous.
Aussi riches et fournies les unes que les autres, les différentes rubriques sont combinées dans un programme à la carte qui évoque, par son motif à la Perpillou [mon grand cousin me souffle à l’oreille qu’on dit « carte en pyjama »] celui du Festival International de Géographie de Saint-Dié des Vosges.
Plus sérieusement, le programme permet d’alterner entre des conférences, des ateliers, des jeux grandeur nature et des sorties terrains, des tables rondes et des expositions … autrement dit entre des visions scientifiques, des présentations techniques-métiers, des expositions artistiques et/ou ludo-éducatives de cartes et autres processus cartographiques.
Ce qui est m’apparaît intéressant est qu’on voit cohabiter plein de vues différentes : des approches réflexives au sein de présentations pointues et des dispositifs légers plutôt destinés au grand public, à l’information mais aussi à la rêverie. Les propositions sont en effet organisées autour de férus de cartographie qui sont soit très connus, par leur présence dominante dans les médias et pour cause, il s’agit de nos camarades du quotidien le Monde (l’excellent Xémartin Laborde et ses collègues) que l’on ne présente plus, ou soit des collègues mobilisés pour la journée d’étude organisée par l’Atlas historique de la nouvelle Aquitaine et que je salue au passage.La journée étant dédiée aux frontières, une présentation régalienne du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est organisée sur le rôle du cartographe dans la délimitation du territoire, dans l’écriture, dans « l’élaboration de la frontière ». Rien que àa.
Les présentations éducatives réalisées à destination d’un public de scolaires ne sont pas en reste : on notera le Forum climat organisé à la MJC de Montmorillon entre des élus et élèves ou encore l’exposition Habiter la terre formée de maquettes réalisée par des sixièmes ; ces dernier.e.s pourront ensuite s’amuser avec Zeplindejeux de cartes à jouer pour ne citer qu’eux.
La cartographie se vivant également à Montmorillon, le Festival vous conduira à arpenter le terrain pour admirer les différentes propositions, mais aussi participer activement à la fabrication de cartes, que ce soit dans le cadre d’une party organisée avec vos amis autour d’Open Street Map avec CartoONG, lors d’un atelier à terre de (dé)construction cartographique avec Anne Lascaux, ou bien la tête dans les étoiles, au planétarium de l’espace PMF. Vous pourrez également vous promener en « cartomobile » avec Morgane Dujmovic [Coucou’ Morgane, mais qu’est-ce que c’est ?], à moins que vous ne préfériez une immersion dans le 7e art proposée par Marina Duféal, pour explorer la relation entre la carte et le cinéma.
Bref, il y a de quoi faire, voir, entendre, pratiquer et cheminer sur ou avec des cartes à Montmorillon, et même en manger des cartes, à la carte (si si si, je vous l’assure, Christophe Terrier que j’avais pu rencontrer autour de cartes, non de tartes en cartes il y a quelques années, y propose des Modèles Numériques de Terrain [carte en relief et 3D] au chocolat, pour les plus gourmand.e.s).
Impossible de terminer ce petit billet sans mentionner que vous serez également pris en main par les étudiant.e.s de l’association Cassini des géographes poitevins qui vous apprendront à ne pas perdre le nord du langage cartographique, en réalisant une carte thématique – qui en sera forcément une vraie – avec magrit.
Les carnetiers de Néocarto vous souhaitent un bon festival à Montmorillon.
En savoir plus sur Le printemps des cartes
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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9:24
[La Minute GeoRezo] Géoséminaire 2023 : évolution et influence de la géomatique sur le territoire
sur Géoblogs (GeoRezo.net)<a href=" [https:] class="alignnone size-full wp-image-4582" src=" [https:] alt="cropped-cropped-logo_internet-removebg-preview-1" width="278" height="72" /></a> <br> <br> La thématique du GéoSéminaire 2023, organisé par le Mastère Spécialisé SILAT, est cette année : <strong>l'évolution et l'influence de la géomatique sur le territoire</strong>. Il se tiendra le 30 mars prochain à la Métropole de Montpellier avec un programme qui est précisé <a href=" [https:] <br> <br> Après une matinée de Plénières avec des experts de la géomatique, l'après-midi sera consacrée à une <strong>table ronde</strong> dont les interventions et échanges seront axés sur les perspectives d’évolution de la géomatique au service du territoire<strong> : </strong><em>"La géomatique est un domaine en constante évolution où les avancées technologiques et la disponibilité croissante des données géospatiales ont considérablement changé la façon dont les géomaticiens travaillent. Quelles sont donc les perspectives d'avenir pour ce secteur essentiel dans l'aménagement du territoire ?" </em> <br> <br> Les intervenants de cette table ronde seront : Philippe Abadie (IGN), Michel Bernard (SIGMAG), Marc Leobet (Ministère de la transition écologique), Marie Terrier (Région Occitanie), Anaïs Teissonnier (CLS Group). <br> <br> Alors, n'hésitez pas à vous y <a href=" [https:] <br> <br>
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17:20
Visualiser la première loi de la géographie de W. Tobler ? L’auto-corrélation spatiale
sur Carnet (neo)cartographiquePréambule : Ce travail s’inscrit dans le cadre des réflexions collectives menées dans le cadre du projet Tribute to Tobler – TTT. pour redévelopper les méthodes de Tobler dans des environnements contemporains de géovisualisation.
Ce billet présente le Notebook Autocorrélation Spatiale [accéder] – English version : Spatial Autocorrelationréalisé par Laurent Jégou (Univ. de Toulouse 2/UMR LISST) et publié le 14 mars 2023.
“I invoke the first law of geography: everything is related to everything else, but near things are more related than distant things.”
« J’invoque la première loi de la géographie : tout interagit avec tout, mais les objets proches ont plus de relations que les objets éloignés. » Tobler, 1970.
Cette fameuse phrase est énoncée par Tobler en 1970, dans un article intitulé “A computer movie simulating urban growth in the Detroit region” publié dans la revue Economic geography, 46(sup1), 234-240 et disponible en ligne [PDF].
Laurent Jégou indique que Tobler a lancé cette idée un peu comme une boutade lors d’une réunion de l’International Geographical Union en 1969, puis a creusé cette question dans un article de 1970. L’époque étant aux premières réflexions sur l’utilisation d’un ordinateur en géographie, cette hypothèse est devenue une question de recherche fertile, qui a produit de nombreuses autres publications. Elle était déjà apparue chez R.A. Fisher en 1935, mais n’avait pas connu le contexte favorable de la géomatique pour se développer.
Cette “loi” est à l’origine des concepts de dépendance spatiale, de pondération des distances d’effets et d’autres analyses du rôle de l’espace et des distances. Nous allons nous intéresser ici à une famille d’indicateurs qui sont directement liés à la notion de relations spatialisées : l’autocorrélation spatiale.
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L’autocorrélation spatiale est le degré selon lequel les objets proches sont plus reliés entre eux qu’avec des objets lointains. Ainsi, elle mesure la façon dont la valeur d’une variable est semblable pour des objets spatialement proches.
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La mesure de l’autocorrélation spatiale implique donc de disposer d’une variable spatialisée et d’une métrique de distance, une façon de tenir compte de l’espacement géographique entre les objets.
Plusieurs recherches ont proposé des indicateurs pour mesurer cette autocorrélation spatiale. Laurent Jégou présente d’abord les indicateurs globaux qui correspondent à une valeur unique pour l’ensemble de la zone d’étude. Il s’agit de l’indice de contiguïté de Geary, ou “C de Geary” (Geary, 1954) et le I de Moran (1950). Le carnet présente ensuite les indicateurs locaux, tels que les versions locales du I de Moran et du C de Geary (Geary local et Getis&Ord) ; enfin ceux développés dans le champs de l’économétrie spatiale par Anselin (1995) sous le nom de LISA : Local Indicators of Spatial Association.
Le carnet propose de visualiser l’utilisation de ces indicateurs, en utilisant un jeu de données statistiques sur les logements, les ménages et des jeux de test sur les départements métropolitains français (Sources INSEE et IGN).
En fin de carnet, une carte interactive interactive est proposée représenter les différents indicateurs proposés, en jouant sur leurs paramètres : ci-après ceux qui ont permis de réaliser la carte précédente sur la part de résidences principales en 2019.
Accéder à la version interactive pour réaliser une carte
Réalisation : Laurent Jégou, 2023
Références :
– Laurent Jégou (2023) Autocorrélation Spatiale, Notebook Observable.
– Waldo R. Tobler (1970), A computer movie simulating urban growth in the Detroit region, Economic geography
– Anselin, L. (1995). Local indicators of spatial association—LISA. Geographical analysis, 27(2), 93-115. en ligne : [https:]]
– Getis, A., & Ord, J. K. (1992). The analysis of spatial association by use of distance statistics. Geographical analysis, 24(3), 189-206., en ligne : [https:]]Voir aussi :
TTT dans Neocarto
La collection TTT des travaux en français de et après Tobler : hal.archives-ouvertes.fr/TTT/
L’espace de travail collaboratif de TTT : ./tributetotobler/Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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Journée d’études: “Numérisation 3D : le plan de Charleville, dit plan Dodet, 1724”, 6 avril 2023
sur Cartes et figures du mondeRésultats du projet et perspectives Jeudi 6 avril 2023, 13 h 30 – 17 h 30 Archives nationales, Pierrefitte-sur-Seine, auditoriumLa journée sera également accessible en distanciel :
Réalisé en 1724 par l’architecte Nicolas Dodet pour Louis Henri de Condé, le plan dit Dodet est une représentation en trois dimensions de la ville de Charleville (Ardennes). Rappelant les plans reliefs construits à partir de la fin du XVIIe siècle, les élévations des façades des principaux bâtiments et des immeubles de la ville, dessinées sur papier fort, ont été collées perpendiculairement sur le réseau des rues et des places de sorte à former un plan « maquette ».
En 2021-2022, une campagne de numérisation et de captation 3D du plan Dodet a été entreprise dans le cadre d’un partenariat entre les Archives nationales et le Centre Roland Mousnier (CNRS, Sorbonne Université). Elle a permis de réaliser un « jumeau numérique » du plan destiné à constituer une base de données sociodémographiques de la population de Charleville, de sa création au début du XXe siècle.
Programme de la journée
Introduction :
13 h 45 : Un projet R&D mené en partenariat avec le Centre Roland Mousnier,
CNRS – Sorbonne Université,
par Bruno Ricard, directeur des Archives nationales
CONTEXTE DU PROJET
14 h
À l’origine, ANR MPF (mobilités, populations, familles)
par François-Joseph Ruggiu, professeur à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, Centre Roland Mousnier (CNRS, Sorbonne Université) et Maison française d’Oxford (CNRS, MEAE et Université d’Oxford)
14 h 15
Le partenariat scientifique entre les Archives départementales des Ardennes et Sorbonne Université pour l’exploitation du fonds déposé des archives communales de Charleville
par Léo Davy, directeur des Archives départementales des Ardennes
14 h 30
Le plan Dodet comme source historique de la connaissance de Charleville
par Youri Carbonnier, professeur histoire moderne à l’Université d’Artois, Centre de Recherche et d’Etudes Histoire et Sociétés (CREHS), Arras
14H45
Le plan maquette de Charleville des Archives nationales : un objet original
par Nadine Gastaldi, Mission Cartes et Plans, Archives nationales
DE LA CONCEPTION A LA MODELISATION NUMERIQUE DU PLAN DODET
15 h
Conception et mise en place de la captation
par Sylvain Rassat, ingénieur d’études au CNRS ; Marc Paturange, responsable de l’atelier de photographie, et William Siméonin, photographe, Archives nationales
15 h 15
Lasergrammétrie
par Grégory Chaumet, ingénieur en numérisation et modélisation, Centre André Chastel, Sorbonne Université
15 h 30
La prise de vue
par William Siméonin
15 h 45
Les post traitements pour élaborer l’objet numérique
par Sylvain Rassat
16 h pause
PERSPECTIVES
16 h 15
Finalisation du modèle 3D
par Grégory Chaumet
16 h 30
Diffusion et médiation
par Carole Marquet-Morelle, directrice des musées de Charleville-Mézières
16 h 45
Diffusion et archivage
par Flore Hervé, responsable du département de l’image et du son, Archives nationales
Découvrir la vidéo de présentation de la modélisation du plan « Dodet » [https:]]
20230406_JE_Numerisation-3DTélécharger
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0:34
La vraie carte du monde (Chéri Samba)
sur Carnet (neo)cartographiqueSamba wa Mbimba N’zingo Nuni Masi Ndo Mbasi dit Chéri Samba est un monument de l’art contemporain africain au point où je ne sais plus si je chérie ce Samba parce qu’il en est un porte-drapeau, de la peinture noire d’aujourd’hui, ou bien parce que j’apprécie ses œuvres, certaines d’entre elles mobilisant des représentations cartographiques du monde. CQFD.
Chéri Samba émerge sur la scène artistique internationale en 1989, dans l’exposition Magiciens de la Terre qui avait présenté une centaine d’artistes contemporains « non occidentaux » à Paris : au Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou et à la Grande Halle de la Villette, en même temps.
La vraie carte du monde est depuis lors très connue des férus de l’art contemporain africain. Acquise en 2012 par la Fondation Cartier pour l’art contemporain, cette œuvre a été notamment présentée en 2004, lors de l’exposition J’aime Chéri Samba ;, en 2011 lors de l’exposition Mémoires Vives et en 2015, lors de Beauté Congo 1926-2015 Congo Kitoko.
La Vraie Carte du Monde (200 x 300 x 3 cm) met en scène un auto-portrait de son auteur placé au milieu d’un planisphère évoquant celui de Peters, mais renversé et aplati dans son hémisphère sud. L’ensemble est présenté sur un fond sombre, bleu nuit qui semble traduire un environnement au froid intense, qui s’oppose à la chaleur de terres flamboyantes.
Le personnage apparaît comme incrusté dans la toile, au cœur même du planisphère. Il est vêtu d’un blouson aux motifs bleus (assortis au fond) qui évoquent un camouflage militaire ; il est surmonté d’un sweat-shirt zippé au ton blanc qui tranche à la fois avec le blouson et avec le col rayé de bandes rouge et noire.
A l’exception de quelques terres bleuies, situées aux confins de l’hémisphère sud, les pays du monde sont dans l’ensemble représentés dans un dégradé de tons chauds allant du rouge au blanc, jusqu’au jaune dans sa partie centrale.
La toile montre l’image d’un monde en feu en son cœur, qui pourrait logiquement évoquer l’urgence climatique contemporaine. Une urgence depuis laquelle émerge, tel un patriarche, un homme noir dénonçant en silence, avec un regard aussi profond que l’attitude et le sourire sont énigmatiques, le préoccupant état actuel du monde.
Chéri Samba indique qu’il a eu l’idée de faire cette carte après avoir consulté l’ouvrage Mes étoiles noires de Lilian Thuram, duquel il s’est senti proche et responsable.
C’est pourquoi il reprend un passage de l’ouvrage de Thuram qu’il mentionne telle une broderie, en fil blanc sur fond noir, au bas de la toile.
« Non, cette carte n’est pas à l’envers… Les cartes que nous utilisons généralement placent l’Europe en haut et au centre du monde. Elle paraît plus étendue que l’Amérique latine alors qu’en réalité elle est presque deux fois plus petite : l’Europe s’étend sur 9,7 millions de kilomètres carrés et l’Amérique latine sur 17,8 millions de kilomètres carrés. Cette présente carte questionne nos représentations. En effet, le géographe australien Stuart McArthur, en 1978, a placé son pays non plus en bas et excentré, mais en haut et au centre. Cette carte résulte aussi des travaux de l’Allemand Arno Peters, en 1974, qui a choisi de respecter les surfaces réelles de chaque continent. Il montre, par exemple, que l’Afrique avec ses 30 millions de kilomètres carrés, est deux fois plus grande que la Russie qui compte 17,1 millions de kilomètres carrés. Pourtant, sur les cartes traditionnelles, c’est le contraire… Placer l’Europe en haut est une astuce psychologique inventée par ceux qui croient être en haut, pour qu’à leur tour les autres pensent être en bas. C’est comme l’histoire de Christophe Colomb qui « découvre » l’Amérique, ou encore la classification des « races » au XIXe Siècle qui plaçait l’homme blanc en haut de l’échelle et les autres en bas. Sur les cartes traditionnelles, deux tiers de la surface sont consacrés au « Nord », un tiers au « Sud ». Pourtant, dans l’espace, il n’existe ni Sud ni Nord. Mettre le Nord en haut est une norme arbitraire, on pourrait tout aussi bien choisir l’inverse. Rien n’est neutre en termes de représentation. Lorsque le Sud finira de se voir en bas, ce sera la fin des idées reçues. Tout n’est qu’une question d’habitude. »
Cette longue citation accompagne ainsi la mise en scène par l’auteur de son auto-portrait pour souligner que c’est « L’Afrique qui fait que le Monde existe ».
L’auteur représente alors le continent noir telle qu’il le voit, selon ses dires. Il use pour cela d’une projection cartographique lui permettant de placer l’hémisphère sud au nord, et, de l’étendre de sorte qu’il occupe les trois quarts de la toile. Il balaie ainsi l’image usuelle du Monde renvoyée par la projection euro-centrée traditionnellement adoptée et qui permet à certains de se sentir injustement au-dessus des autres : « […] il y a des gens qui se croient supérieurs et qui se placent en haut alors que les autres sont placés en bas […]».
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Visiter l’exposition J’aime Cheri Samba présentée en 2004 à Paris par la Fondation Cartier.
En français sous titré en allemand.Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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9:30
[La Minute GeoRezo] Rencontres 2023 des utilisateurs de QGIS - Relance des inscriptions
sur Géoblogs (GeoRezo.net)<a href=" [https:] class="size-large wp-image-4573 aligncenter" src=" [https:] alt="header" width="1024" height="131" /></a> <br> <br> <strong>Les rencontres des Utilisateurs Francophones de QGIS - édition 2023</strong> se tiendront en présentiel les 13 et 14 mars prochain à Clermont-Ferrand. Cet événement est organisé par l'OSGeo-fr en partenariat avec le <a href=" [https:] (Centre Régional Auvergne-Rhône-Alpes de l’Information Géographique). <br> <br> Le programme définitif est disponible <strong><a href=" [https:] sur le site de l’événement ainsi que toutes les informations utiles et pratiques liées à ces rencontres. <br> <br> Pensez à venir vous y <strong><a href=" [https:] </a></strong>pour participer à ce temps fort pour la communauté des utilisateurs de QGIS. <br> <br> GeoRezo sera présent pour répondre à vos questions sur le fonctionnement du forum QGIS sur le portail. Merci Patrice ! <br> <br>
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20:05
Cycle de conférence en histoire de la cartographie, BnF-site Richelieu, 9 février-11 mai 2023
sur Cartes et figures du mondeMappemondes, atlas, globes et cartes à toutes les échelles exercent sur nous un véritable pouvoir de fascination. D’où vient cette emprise ? Pourquoi dresse-t-on des cartes depuis la nuit des temps ? A quels besoins et usages répondent-elles ? Qui en sont les auteurs ?
Voici quelques-unes des questions auxquelles le département des Cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France se propose de répondre grâce à un cycle d’initiation à l’histoire de la cartographie, ouvert à tout public, qui couvrira deux mille ans d’histoire dans une approche tout à la fois diachronique et thématique.
Les quatre premières séances se dérouleront de février à mai 2023, les jeudis de 18h30 à 20h, et seront complétées par deux présentations de documents originaux ouvertes, sur inscription, aux participants du cycle.
Réservation recommandée sur affluences.com (rubrique BnF-Evénements culturels)
ProgrammeJeudi 9 février 2023 : La Cartographie de l’Antiquité au Moyen Age
Par Emmanuelle Vagnon, chargée de recherche, CNRS-LAMOP
Jeudi 9 mars 2023 : Cartographies du monde et projets cosmographiques à la Renaissance
Par Georges Tolias, directeur d’études, FNRS (Athènes) – EPHE (Paris)
Jeudi 13 avril 2023 : La cartographie marine : des portulans à Beautemps-Beaupré (XIIIe- XVIIIe siècle)
Par Catherine Hofmann, conservatrice générale, BnF, département des Cartes et plans
Jeudi 11 mai 2023 : Cartographie et art militaire (XVIIe- XIXe siècle)
Par Isabelle Warmoes, conservatrice du patrimoine, musée des Plans-reliefs
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20:33
[Le blog SIG & URBA] b.a-ba base
sur Géoblogs (GeoRezo.net)<em>Tous les métiers reposent aujourd'hui sur des applications, et donc des données. Les urbanistes n'en conçoivent que rarement mais ils en utilisent un grand nombre : par exemple en consultant le cadastre ou en utilisant des données extraites de différentes bases de données comme des éléments issus des permis.</em> <br> <br> <em>Dans certains cas, et notamment pour certaines données SIG ce sont simplement des "couches", c'est à dire des données que l'on superpose les unes aux autres. Mais, de plus en plus, les informations saisies ou consultées sont intégrées et ensuite extraites de systèmes de gestion de base de données, ou SGBD.</em> <br> <br> <br> <h2>Quel est l'intérêt de ces données organisées ?</h2> <br> <ul> <br> <li>optimiser le stockage des données pour limiter éventuellement son poids et sécuriser cette donnée</li> <br> <li>éviter la redondance des données et donc les saisies équivalentes à plusieurs endroits</li> <br> <li>faciliter les mises à jour des données de référence, par exemple modifier un prix unitaire à un seul endroit</li> <br> <li>et faciliter les diverses exploitations, statistiques en particulier.</li> <br> </ul> <br> <br> <h2>Il existe plusieurs manières d'organiser ces données.</h2> <br> Je n'en citerai que 3 : <br> <ul> <br> <li>hiérarchique : qui correspond souvent à l'organisation des pages web avec une page principale (mère) et des pages secondaires qui déclinent cette page principale (enfant)</li> <br> <li>relationnelle : qui est l'organisation majoritaire pour organiser toutes les données métiers, et que nous allons expliciter plus en détail.</li> <br> <li>en étoile : pour des analyses dites décisionnelles, qui correspond à un mode d'organisation facilitant les traitements statistiques à grande échelle.</li> <br> </ul> <br> Retenez que le mode d'organisation dépend de la donnée traitée mais également des usages attendus. Des statistiques, principalement fournies à l'échelle communale et intégrées annuellement, ne nécessitent pas la même organisation que des informations saisies pour instruire un dossier de subvention : dans le premier cas le principal lien entre toutes les tables est le code commune INSEE, dans le second cas il existera des liens plus complexes entre le dossier de subvention et les différentes phases comptables. <br> <br> La méthode, notamment pour un modèle relationnel, consiste à dessiner un "modèle de donnée" c'est à dire une organisation de celles-ci sous forme de schéma : <br> <ul> <br> <li style="padding-left: 30px">modèle conceptuel dans un premier temps qui présente les principales relations nécessaires pour répondre aux besoins,</li> <br> <li style="padding-left: 30px">logique ensuite, en allant plus loin dans l'organisation des données, les différentes relations et tous les éléments sous-jacents utiles</li> <br> <li style="padding-left: 30px">et enfin, physique, c'est à dire complètement adapté à l'outil final : format de la base de donnée et outil d'exploitation. En effet, selon le/les logiciels utilisés l'organisation ne sera pas la même. On peut visualiser ça avec certains formats SIG qui permettent la combinaison de différentes géométries (exemple du format Tab) ou d'autres qui ne le permettent pas comme le Shape. <br> <br> [caption id="attachment_2285" align="aligncenter" width="300"]<a href=" [blog.georezo.net] class="wp-image-2285 size-medium" src=" [blog.georezo.net] alt="Modèle de donnée DDU" width="300" height="209" /></a> Modèle de donnée DDU[/caption]</li> <br> </ul> <br> <blockquote> <br> <h2>Quelques éléments de terminologie</h2> <br> <em>Les termes utilisés sont importants pour bien comprendre les principes d'organisation des bases de données. Ils sont également nombreux et souvent équivalents, dépendant du domaine d'origine et des outils utilisés.</em> <br> <br> <br> <h4>Identifiant<strong> unique, UID, IDU, clé primaire ... atomique</strong></h4> <br> Cette notion est importante. Il est conseillé, dans une base de données, de bien désigner chaque ligne d'information par un identificateur unique de manière à bien qualifier et distinguer chaque élément et de faciliter le tri et le filtrage des informations. Cela permet également de remonter à un utilisateur ou à une entité spécifique du système très facilement. <br> <a href=" [https:] target="_blank" rel="nofollow"> [https:] <br> <br> <br> <h4><strong>Table,</strong> fichier</h4> <br> Dans un système relationnel, et quel que soit le "SGBD" utilisé, (Oracle, My SQL, PostGre, ...), les différentes informations sont stockées dans des tables. Ces tables correspondent en quelque sorte aux différentes feuilles d'un tableur. <br> <br> <br> <h4>Entités, enregistrements, lignes, tuples</h4> <br> Les différents enregistrements d'une table correspondent à des lignes d'information cohérentes. Par exemple la liste des différents zonages dessinés dans un PLU avec ses informations associées. <br> <br> <br> <h4><strong><strong>Champs, variables, colonnes, attributs</strong></strong></h4> <br> Ce sont en quelque sorte les informations élémentaires. Par exemple, pour un enregistrement dans une table listant les communes l'information sur le code INSEE. <br> <br> <br> <h4><strong>Domaines, listes de valeurs</strong></h4> <br> Ce sont des éléments, stockés en règle générale dans des fichiers, utilisés pour saisir certaines informations de manière accompagnée et normée. Par exemple, ce peut être la liste des communes de manière à proposer celles correspondant au territoire d'intervention. <br> <br> <br> <h4><strong>Pour aller + loin :</strong></h4> <br> <p style="text-align: left">Vocabulaire base de données : <a href=" [https:] target="_blank" rel="nofollow"> [https:] <br> <p style="text-align: left">Wikipédia : <a href=" [https:] <br> <p style="text-align: left">Entité : <a href=" [https:] <br> <p style="text-align: left">Modèle relationnel/multidimensionnel (étoile) : <a href=" [https:] <br> <p style="text-align: left">Différents niveaux de modèle : <a href=" [https:] <br> <p style="text-align: left">Commission règles et qualité du CNIG : <a id="m_1776977253769813273LPNoLPOWALinkPreview" href=" [cnig.gouv.fr] target="_blank"> [cnig.gouv.fr] <br> </blockquote> <br> <br> <h2>Qualité raisonnée</h2> <br> Dernière notion importante en matière de base de données, celle de<a href=" [https:] qualité</a>. Celle-ci est essentielle, y compris pour l'utilisateur final : <br> <ul> <br> <li>Par exemple s'il existe plusieurs orthographes pour les noms de communes, la recherche pourra être incomplète.</li> <br> <li>De la même manière si une information n'est pas bien classifiée, il sera difficile de produire des analyses pertinentes. Je pense là aux classifications d'occupation du sol qui posent la question du mélange entre morphologie du bâti et usage réel ? exemple d'une maison utilisée comme atelier artisanal</li> <br> <li>On parle aussi de qualité en ce qui concerne les éléments géométriques, un <a href=" [https:] largement porté par le CEREMA et en lien avec la qualification des données, notion qui renvoit à sa description et son <a href=" [https:] <br> </ul> <br> Néanmoins, comme dans tout domaine, le principe de réalité conduit à parfois relativiser la tendance à la normalisation qualitative. En effet, comme l'évoque Tetranos dans ses présentations sur la qualité : <br> <ul> <br> <li>la qualité s'apprécie au regard d'un besoin</li> <br> <li>ce besoin peut être différent d'un acteur à l'autre</li> <br> <li>la modélisation est toujours un parti pris de représentation de la réalité (carto versus terrain) et de ses informations associées</li> <br> <li>des adaptations sont parfois nécessaire suivant les caractéristiques du Système de Gestion de Base de Données, c'est pour ça que l'on décline le modèle de base, conceptuel, jusqu'au modèle physique, adapté aux outils.</li> <br> </ul> <br> <br> <br> <em>Il peut donc être utile de dessiner un modèle, une organisation des données, moins contraint que ce que le concepteur imaginerait au départ. Les règles doivent répondre à des besoins et des utilisateurs et ne pas imposer des contraintes par simple orthodoxie informatique.</em> <br> <br> <em>Qui n'a pas eu des formulaires à remplir avec des informations "obligatoires" qui ne nous paraissaient pas du tout essentielles au sujet ? Ou le dossier qui doit être complet pour passer à l'étape d'instruction avec des informations finalement pas si importantes et qui peuvent être demandées plus tard ? Il faut, en fait, trouver le juste milieu entre les contraintes qui assurent la "solidité" de la base et l’intérêt pour l'utilisateur.</em> <br> <br> <br> <br> <em>Grand merci à Tétranos pour ses apports et à Elise pour sa relecture et ses questionnements</em> -
17:20
[La Minute GeoRezo] Meilleurs vœux pour cette nouvelle année !
sur Géoblogs (GeoRezo.net) -
17:53
[Le blog SIG & URBA] Population totale ou population municipale ?
sur Géoblogs (GeoRezo.net)L'INSEE <a href=" [https:] de publier les populations légales 2020</a>, authentifiées par décret au journal officiel. Les chiffres fournis à la commune sont accompagnés d'une série d'analyse à l'échelle nationale ou régionale. <br> <br> <br> <br> [caption id="" align="aligncenter" width="460"]<a href=" [https:] src=" [https:] width="460" height="460" /></a> <em>Taux de variation annuel de la population par département entre 2014 et 2020</em>[/caption] <br> <br> Ces <a href=" [https:] légales</a> comprennent la population municipale et la population comptée à part. <br> <br> Leur somme correspond à la population totale et c'est cette dernière qui est la plus souvent utilisée pour l'application des dispositions législatives ou réglementaires : calcul des dotations, calcul du nombre des conseillers municipaux, ... La Commune d'Argonay communique d'ailleurs en ce début d'année sur les incidences du passage <a href=" [https:] dessus du seuil des 3 500 habitants</a>. <br> <br> La population municipale, qui évite les doubles comptes en n’intégrant pas les <a href=" [https:] comptées à part</a>, est quant à elle préférentiellement utilisée pour réaliser des statistiques <br> <br> Depuis 2008, avec la mise en place du nouveau recensement, cette population légale évolue chaque année. La France compte officiellement au 1er janvier 2020 67 millions 162 000 habitants (67 162 000). Ce chiffre représente la population légale applicable en 2023 pour les lois et règlements, sauf disposition contraire. <br> <br> L'analyse détaillée fait ressortir une <a href=" [https:] démographique qui s'atténue dans une grande majorité des régions</a>. L'INSEE, dans sa publication du mois de novembre, annonçait d'ailleurs <a href=" [https:] augmentation jusqu'en 2044 pour ensuite décroitre</a>. <br> <br> Les données sont <a href=" [https:] et d'ores et déjà visualisables sous forme de carte. Voici un exemple <a href=" [https:] la population et le taux de croissance 2014-2020</a> (attention la population affichée est la population municipale, à visée statistiques, pas la population totale). <br> <blockquote>Pour aller + loin : <br> <br> <a href=" [https:] <br> <br> <a href=" [https:]
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13:32
Je viens de ou bien je vais à Yaoundé ?
sur Carnet (neo)cartographique[UPDATE] 3 juin 2023.
L’ouvrage Villes enchantées coordonné par Raphaël PIERONI et Jean-François STASZAK a reçu le Prix du livre de géographie (étudiants, lycéens) 2023 !!! Un grand bravo !
Suis fière d’y avoir un peu participé avec la chanson dont il était question dans ce billet.Dans ce court billet, comme dans le texte auquel il fait référence, s’il n’y a point de cartographies, ni de cartes et ni même d’images, il est tout de même questions de migrations. Ces migrations diffèrent cependant de celles que j’ai maintenant l’habitude d’examiner, car elles sont locales et concernent le cœur de l’Afrique noire. Elles sont aussi décrites par le recours à une chanson.
Pour rédiger le texte Je vais à Yaoundé commentant la chanson éponyme, je suis donc sortie de ma zone de confort, pour mon plus grand plaisir tant l’exercice fut amusant et rafraichissant.
Nous vous invitons donc à contribuer à Villes enchantées. L’idée est simple : il s’agit de choisir une chanson qui évoque plus ou moins directement une ville, un lieu ou un espace urbain, et d’écrire un court texte qui en fait le commentaire, d’un point de vue géographique ou urbanistique, mais qui peut être très subjectif. Il peut s’agit d’un lieu réel ou fictif, spécifique ou générique.
En répondant favorablement et à chaud à ce message tambouriné de Raphaël Pieroni et Jean-François Staszak (Univ. de Genève) sur la liste des géographes francophones, je me suis retrouvée face au petit défi personnel d’écrire un texte sur une ville (ah bon ? ben oui) à partir d’une chanson (ah?!). Je fus immédiatement saisie d’une sorte de stress lié à un excessif engouement pour cette idée, qui m’avait pourtant plue d’emblée. Mais n’y avais-je pas répondu favorablement trop rapidement ?
Quelle ville allais-je donc choisir d’évoquer ? Et ensuite quelle chanson ? C’est pas comme si j’écoutais de la musique tous les jours…
Vu l’un des chefs d’orchestre que je ne connaissais que de nom, j’ai immédiatement pensé qu’il fallait que je choisisse une ville africaine. Dakar fut la première qui me vint à l’esprit, évoquée par l’artiste Youssou N’dour, dans From Village to Town – un album que j’aime beaucoup -. Si ce texte pouvait convenir dans un contexte d’écriture professionnel, je ne trouvais pas l’idée satisfaisante pour deux raisons principales. La première est que les travaux sur l’Afrique subsaharienne/noire portent quasi exclusivement sur la belle et majestueuse Afrique de l’ouest : le Sénégal, le Mali, le Niger (mais moins le Nigéria), la Mauritanie et ainsi de suite. L’Afrique centrale m’apparaît (depuis quelques temps déjà) comme le parent pauvre de ces travaux sans que je sache vraiment pourquoi (enfin, je peux le deviner, mais je n’en suis pas spécialiste). La seconde raison est que je me suis étrangement sentie comme obligée d’écrire quelque chose sur Yaoundé, alors que j’avais initialement pensé à Dakar, et que, maintenant, je pensais aussi à Lagos. Ce choix de Yaoundé m’a questionné. pourquoi Celui-là ? C’est bizarre comme je m’assigne ici, moi-même, toute seule, une obligation de choisir cette ville, dont je savais qu’elle me renverrait immédiatement à une identité d’appartenance quasi exclusive à cette sous-région d’Afrique noire, alors que ce n’est pas le cas. Est-ce que les autres auteurs et autrices de cet ouvrage allaient choisir leur ville à chanter/enchantée en fonction d’un sentiment d’appartenance ? Pourquoi je fais cela ? Tout de suite, à l’heure ou j’écris ces lignes, je ne me sens même pas, ou même plus de Yaoundé d’où je suis partie il y à plus de trente ans, après y avoir vécut quelques treize années de ma vie. Bref.
Ayant par ailleurs la conviction qu’il n’allait pas y avoir beaucoup de textes sur des villes africaines, j’ai donc réfléchi à une chanson sur Yaoundé. Laquelle choisir ? Comme cette chanson devait être “populaire” et qu’il fallait que je puisse écrire dessus, mon esprit s’est rapidement arrêté sur Je vais à Yaoundé de André-Marie Talla. Mais était-elle assez populaire pour le public européen occidental auquel l’ouvrage m’apparaissait se destiner ? Pour moi, en tous cas, elle l’était et c’est gaiment que je soumettais peu après l’appel, ma proposition de ville enchantée.
La réponse ne se fit pas attendre.
Les coordinateurs de l’ouvrage ayant accueilli favorablement mon idée, je me lançais dans la soirée qui suivi à l’écriture de ce court texte d’environ 700 mots, portant sur les mobilités des espaces ruraux vers les centres espaces urbains, dans le Cameroun des années 1975/1980.
Extraits
Lire la suite dans… Villes enchantées. Chansons et imaginaires urbains, pages 108-109.
ou le manuscrit auteur déposé dans HAL
Référence : Françoise Bahoken (2022), Je vais à Yaoundé, André-Marie Tala (1975), in : Raphaël Pieroni et Jean-François Staszak (coord.), Villes enchantées. Chansons et imaginaires urbains, Georg Editor, Seine-Bourg (Suisse), pp. 108-109.
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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14:49
Journée d’étude : L’histoire de la cartographie et son écriture à l’épreuve du renouvellement, Campus Condorcet (Aubervilliers), 25/11/2022
sur Cartes et figures du mondeDepuis les années 1980, l’histoire de la cartographie a vu ses concepts, ses objets, ses méthodes d’investigation et ses manières d’écrire se transformer profondément sous l’influence des analyses de John Brian Harley et de ses émules (D. Woodward, C. Jacob, M. Edney, etc.). Une nouvelle manière d’écrire l’histoire de la cartographie s’est progressivement installée, y compris en France, en lien avec une réflexion plus générale sur les représentations de l’espace.
Quarante ans après, la journée d’étude organisée par la Commission « Histoire » du Comité Français de Cartographie se propose de revenir sur ces évolutions et le tournant « déconstructionniste », mais aussi d’interroger de façon élargie la cartographie et son histoire en la confrontant aux apports récents des sciences humaines (histoire, histoire de l’art, littérature, anthropologie, sociologie, etc.) et à la dématérialisation massive tant des modes de production et usages de la cartographie que des méthodes permettant de l’explorer et de l’analyser.
Nicolas Bion, Globe terrestre dressé sur les observations de Mrs de l’Académie royale des sciences et sur les nouveaux mémoires des plus fameux et expérimentée (sic) voyageurs, Paris, avant 1733 Programme
- 9 h : Accueil et introduction
- 9 h 30 -11 h : Table-ronde : Comment écrire aujourd’hui l’histoire de la cartographie ? Débats et perspectives, avec Christian Jacob, Josef Konvitz et Gilles Palsky
Animée par Jean-Marc Besse (CNRS-EHESS)
- 11 h -11 h15 : Pause-café
- 11 h15 -12 h 30 : Première session : l’histoire de la cartographie à la rencontre de la littérature et de l’histoire des savoirs
Sous la présidence d’Emmanuelle Vagnon (CNRS-LAMOP)- Isabelle Ost (Université Saint-Louis, Bruxelles) : Littérature et cartographie : épistémologies croisées
- Zoé Pfister (Université de Bourgogne) : « Lieux, objets et gestes » du savoir cartographique. Approches spatiale, matérielle et pragmatique du projet de Lannoy de Bissy (1873-1889)
- 12 h 30 -14 h : Déjeuner
- 14 h -15 h 30 : Deuxième session : l’histoire de la cartographie et son écriture
Sous la présidence d’Émilie d’Orgeix (EPHE-PSL)- Monika Marczuk (BnF, Dép. des Cartes et plans) : Approche processuelle et approche pragmatique de l’histoire de la cartographie. Convergences et limites
- Carolina Martinez (CONICET, Buenos Aires) : « Ibérisation », « atlantisation », américanisation : l’histoire de la cartographie des « mondes ibériques » au début du XXIe siècle
- Anca Dan (CNRS, Paris) : De l’histoire de la cartographie à l’histoire des représentations spatiales : de l’utilité du postcolonialisme à l’ère numérique
- 15 h 30 -16 h : Pause-café
- 16 h -17 h 30 : Troisième session : les usages de l’histoire de la cartographie dans l’enseignement et dans la construction des savoirs
Sous la présidence d’Isabelle Warmoes (Musée des plans reliefs)- Jordana Dym (Skidmore College, NY, USA) : Leçons de la salle de classe : la pédagogie comme travail de terrain pour l’enseignement de l’histoire de la carte et de la cartographie
- Félix de Montety (Université Grenoble Alpes) : Le langage, des cartographes. Comment écrire l’histoire des méthodes de représentation et approches visuelles en cartographie linguistique
- Fanny Madeline et Alexis Lycas (Université Paris I et EPHE-PSL) : Cartographier l’Europe et la Chine médiévales : productions et usages de la carte chez les médiévistes
- 17 h 30 : Conclusions de la journée.
- 25 novembre 2022
- Campus Condorcet – Centre des colloques – Salle 100 – Aubervilliers (Métro ligne 12, Front Populaire)
- Entrée libre
- Contact : catherine.hofmann@bnf.fr
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20:41
Cartes et géomatique : les articles 2016 sont en ligne
sur Cartes et figures du mondeCartes & Géomatique précédemment Le Monde des cartes est une publication trimestrielle du Comité français de cartographie. Les articles de la revue sont publiés sur le site du CFC un an après leur publication sur support papier. Ne sont recensés ici que les articles en histoire de la cartographie.
n° 228, juin 2016 : “Cartographie et traités de paix (XVe-XXe siècle)” (actes du colloque des 19 et 20 novembre 2015, Archives diplomatiques, La Courneuve)Introduction (Isabelle Warmoes, Catherine Hofmann, Isabelle Nathan)
Entre la liste et le terrain, la carte dans les négociations de paix au XVe siècle (Dauphiné et Savoie, France et Bourgogne) (Léonard Dauphant)
Les cartes au service de la diplomatie (Jean-François Moufflet)
La rectification de la frontière du nord en 1779, sur le terrain, à La Flamengrie (Jean-Louis Renteux)
Une frontière pour les Pyrénées : l’épisode trop méconnu de la commission topographique franco-espagnole Caro-Ornano (1784-1792) (Jean-Yves Puyo, Jacobo García Álvarez)
La frontière franco-italienne sous le Consulat et l’Empire (Michel Lechevalier)
Le géographe Kiepert et les Balkans à Berlin (1878) (Goran Sekulovski)
Cartes topographiques et détermination des frontières en zones montagneuses (Nicolas Jacob)
La délimitation des frontières maritimes – Le rôle du cartographe, principes généraux, cas d’école (Eric van Lauwe, Didier Ortolland, Jean-Pierre Pirat)
Les limites de la carte, objet juridique (Françoise Janin)
L’expertise territoriale des vaincus austro-hongrois (Nicolas Ginsburger)
Le plébiscite de Klagenfurt du 10 octobre 1920 (Roseline Salmon)
Cartes et contre-cartes à la conférence de paix de Paris (1919-1920) : débats cartographiques au sein de la délégation britannique (Daniel Foliard)
De l’Empire ottoman au chaos moyen-oriental (Denis Bauchard)
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21:28
Appel à communications : « L’histoire de la cartographie et son écriture à l’épreuve du renouvellement » – Date butoir : 6 juin 2022
sur Cartes et figures du mondeJournée d’études
Le vendredi 25 novembre 2022, salle 100, Centre des colloques, Campus Condorcet, Aubervilliers
Organisateur : Comité Français de Cartographie (commission ‘histoire’)
Argumentaire :
Depuis les années 1980, l’histoire de la cartographie a vu ses concepts, ses objets, ses méthodes d’investigation et ses manières d’écrire se transformer profondément. Sous l’influence des analyses de John Brian Harley et de quelques autres (D. Wood, C. Jacob, M. Monmonier, J. Schulz, J. Black, M. Edney, entre autres), l’intérêt s’est porté vers la dimension symbolique des cartes, leurs modes de présence dans les cultures visuelles modernes, leur valeur politique et sociale (en particulier dans le cadre de l’affirmation des États-nations), leurs implications multiples dans les entreprises impériales et coloniales, etc., dans un effort général pour s’éloigner d’une approche strictement positiviste et « naturaliste » de la cartographie et de son histoire. Une nouvelle manière d’écrire l’histoire de la cartographie s’est progressivement installée, attentive aux contextes sociaux et culturels de la fabrication et de l’usage des cartes, aux jeux d’échelles (du général au particulier), et soucieuse d’envisager désormais la cartographie tout autant du côté des processus et des opérations (techniques, scientifiques, politiques, etc.) dont elle est le théâtre permanent, que du côté des objets, des productions et des acteurs plus ou moins prestigieux sur lesquels la recherche se focalisait naguère encore.
La journée d’étude organisée par la Commission « Histoire » du Comité Français de Cartographie propose de revenir sur les formes et les objets de l’écriture de l’histoire de la cartographie considérée dans un temps long. On insistera surtout sur la période contemporaine, en relation au renouvellement actuel des outils, notamment numériques.
Les contributions attendues peuvent répondre à l’une des trois directions suivantes :
– La première porte sur l’héritage des écrits de John Brian Harley, quarante ans après la publication de ses premiers travaux, et plus généralement sur l’ensemble des propositions qui ont marqué les approches « déconstructionnistes » dans l’histoire récente de la cartographie. Quel bilan peut-on en tirer, du point de vue des enseignements et des expériences en matière d’écriture historiographique ? A quelles négociations ces travaux ont-ils donné lieu pour concilier la tension entre la lecture internaliste et l’approche culturelle et sociale des objets cartographiques ? Comment ont-ils renouvelé l’étude de l’histoire de la cartographie et de ses acteurs ? Quelle place doit-on accorder aujourd’hui, à l’« analyse processuelle » (étude des processus cartographiques ) telle qu’elle est proposée par Matthew Edney par exemple ?
– La seconde direction proposée consiste à envisager la cartographie et son histoire en la confrontant de façon élargie aux apports récents des sciences sociales, de l’histoire des arts et de la littérature, de l’anthropologie visuelle et des médias, ainsi qu’aux perspectives ouvertes dans le champ spécifique des disciplines historiques par la micro-histoire, l’histoire globale, l’histoire matérielle, etc. En quoi l’écriture de l’histoire de la cartographie peut-elle être affectée par ces nouvelles manières d’envisager l’histoire des sociétés et de leurs cultures spatiales ? Comment, et jusqu’où, peut-elle répondre à ces sollicitations et se les approprier ? Qu’a-t-elle, symétriquement, à proposer, à apporter, notamment pour ce qui concerne le renouvellement des paradigmes spatiaux en cours au sein des sciences sociales et de l’histoire ?
– Mais l’histoire de la cartographie a une histoire, à la fois passée et très actuelle. Dans une troisième direction de réflexion, on aimerait alors envisager l’histoire de la cartographie, d’une part du point de vue des récits dont elle a été l’objet depuis au moins le XVIIIe siècle, et d’autre part du point de vue de l’impact, a priori considérable, provoqué par l’introduction des outils numériques, sur la reconfiguration de ces récits. Comment l’histoire de la cartographie a-t-elle été racontée, par les cartographes et par d’autres, du XVIIIe au XXe siècle, avec quelles motivations, quelles visées, scientifiques ou politiques ? Comment, aujourd’hui, à l’époque de la dématérialisation des objets cartographiques, et de leurs mises en relation avec les autres formes de l’économie iconographique, est-il possible de parler encore d’histoire de la cartographie stricto sensu ?
Modalités pratiques
• Les propositions de communication (environ 1500 signes), accompagnées d’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer avant le 6 juin 2022 à l’adresse suivante : catherine.hofmann@bnf.fr.
• Le comité de sélection communiquera les résultats de l’appel à communications au plus tard le 30 juin 2022.
• Les communications retenues auront vocation à être publiées dans un numéro de la revue du Comité français de cartographie, Cartes & Géomatique, au courant de l’année 2023.
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20:23
Cartes et géomatique : les articles 2017 sont en ligne
sur Cartes et figures du mondeCartes & Géomatique précédemment Le Monde des Cartes est une publication trimestrielle du Comité Francais de Cartographie. Les articles de la revue sont mis en ligne sur le site du CFC un an après leur publication sur support papier. Ne sont recensés ici que les articles en histoire de la cartographie.
n° 234, décembre 2017 : “A l’échelle du monde – La carte : objet culturel, social et politique, du Moyen Age à nos jours” (actes du colloque d’Albi les 17 et 18 octobre 2016)Bulletin 234 – Introduction (Thibault Courcelle, Emmanuelle Vagnon, Sandrine Victor)
La mappemonde d’Albi – Un pinax chôrographikos (Anca Dan)
La carte comme substitut au voyage (Nathalie Bouloux)
Représenter et décrire l’espace maritime dans le califat fatimide (David Bramoullé)
Quand le cartographe parle de sa carte (Jean-Charles Ducène)
Une cartographie des Lumières (Gilles Palsky)
Penser à l’échelle du monde pour maîtriser le temps en France et en Grande-Bretagne, 1870-1914 (Isabelle Avila)
Un autre monde ? (Clarisse Didelon-Loiseau, Christian Vandermotten, Christian Dessouroux)
Regards croisés sur la création des cartes à l’échelle du monde aujourd’hui (Thibault Courcelle, Emmanuelle Vagnon, Sandrine Victor)
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9:00
Exposition “Inventer l’Indochine. Cartographier l’ailleurs (1873-1936)”
sur Cartes et figures du mondeExposition à la bibliothèque de l’Institut de Géographie Du 7 mars au 23 juillet 2022De la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, la découverte, la conquête puis l’organisation des terres extrême-orientales colonisées par la France donne lieu à une production de cartes où s’entremêlent science et subjectivité, pouvoir et échanges culturels.
Le fonds qu’en conserve la bibliothèque de l’Institut de Géographie de Paris permet d’appréhender comment les savoir-faire cartographiques ont été progressivement élaborés et adaptés pour rendre compte de terres jusqu’alors largement inconnues des Européens. À travers cette évolution se dessine celle de la géographie et du regard occidental porté sur l’étranger.
Le 10 mars, à partir de 18h00, une visite commentée par Marie de Rugy, spécialiste de l’histoire de la cartographie, marquera le début de cette exposition et sera suivie d’un échange entre historiens, géographes et cartographes.
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17:23
Cartes et géomatique : les articles 2018 sont en ligne
sur Cartes et figures du mondeCartes & Géomatique précédemment Le Monde des Cartes est une publication trimestrielle du Comité Francais de Cartographie. Les articles de la revue sont mis en ligne un an après leur publication sur support papier.
Ne sont recensés ici que les articles en histoire de la cartographie
n° 235-236, mars 2018L’œil et la toise : l’objectivité cartographique du XVIIIe à nos jours (Henri Desbois)
Ambivalence de la carte entre visible et invisible (Jean-Paul Bord et Nancy Meschinet de Richemond)
Le triple jeu d’un officier-cartographe dans la Régence de Tunis au XIXe siècle (Houda Baïr)
n° 237, septembre 2018L’image de l’espace tunisien dans la cartographie occidentale moderne du XVIe au XVIIIe siècle (Saada Afef)
La fin d’un rêve : dislocation de l’Empire et restitution des cartes réunies pour sa constitution (Monique Pelletier)
Le langage de la cartographie statistique, 1820-2015 : continuité ou ruptures ? (Gilles Palsky)
n° 238, décembre 2018 : “Faire la carte et restituer le paysage” (actes de la journée d’étude du 27 novembre 2017 au Service historique de la Défense, Vincennes)Bulletin 238 – Introduction (Nicolas Jacob et Claude Ponnou)
Courte histoire d’un échec : le mariage de l’armée et du cadastre dans le premier quart du XIXe siècle (Nicolas Verdier)
Pierre-Antoine Clerc et la brigade topographique du dépôt des fortifications : premières réalisations des courbes de niveau (Luisa Rossi)
La carte de Barcelone avec des courbes de niveau (1823-1827) : un tournant vers la cartographie de précision (Francesc Nadal i Piqué et Carme Montaner i Garcia)
La carte topographique en courbes de niveau : une difficile genèse au XIXe siècle (Nicolas Jacob)
Lever-nivelé de la place de Barcelone, 1823-1827 : comment obtenir un modèle 3 (Blanca Baella, Dolors Barrot et Maria Pla)
Apports des SIG pour la restitution de quelques éléments du paysage à Paris (Léa Hermenault)
La ” Carte générale du théâtre de la guerre en Italie et dans les Alpes…” de Bacler d’Albe (1798) et sa numérisation (Nicolas Dion et Nadine Gastaldi)
La ” Carte très particulière du Haynault ” de Naudain (ca 1709 – 1728) (Jean-Louis Renteux)
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16:55
L’atlas nautique ou portulan du Havre
sur Cartes et figures du monde[Article initialement publié le 22 octobre 2021 sur le site https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/]
Ces cartes manuscrites sur parchemin sillonnées de lignes noires, rouges et vertes jaillissant de roses des vents, sont immédiatement reconnaissables. Ce sont des cartes portulans, mot dérivé de l’italien portolano qui désigne un livre d’instructions nautiques.
Portugal, Côtes d’Afrique, Atlas portulan du Havre, Jaume Olives ( ?), 1535-1547, Le Havre, Bibliothèque municipale, Ms 243, f. 5
Essentiellement produites entre le XIIIe et le XVIIIe siècle, peu d’entre elles sont parvenues jusqu’à nous. La plupart du temps, elles représentent la Méditerranée. Mais l’atlas nautique du XVIe siècle conservé au Havre consacre au contraire 5 cartes sur 13 au continent américain. Il est à ce titre exceptionnel.
Qu’est-ce qu’un atlas portulan ?Les cartes ou atlas portulan ont à l’origine vocation à être des adjuvants de la navigation. Ils indiquent les ports les plus importants en rouge, les autres en brun, ainsi que les dangers de la navigation, comme les écueils. Le pilote du navire pouvait s’aider des lignes de rhumbs qui indiquent des directions pour tracer son cap. Ce type de carte est principalement utile au cabotage.
Toutefois, les portulans aujourd’hui conservés dans les bibliothèques et les musées sont presque tous des objets d’apparat, destinés à exhiber la puissance de leur propriétaire ou à signifier l’étendue d’un empire, comme s’il existait une équivalence entre dessiner et s’approprier le monde. Souvent somptueux, ils sont souvent tracés sur les peaux les plus blanches et ornementés par des peintres habiles. Soigneusement conservés, ils n’ont jamais connu le roulis et l’humidité tenace d’un navire.
Feuilleter l’atlas portulan du HavreSous quelle forme et dans quel ordre étaient originellement organisés les 13 doubles-pages de l’atlas du Havre ? Il est impossible de le savoir, comme d’être certain qu’il soit complet. Aujourd’hui, il se présente aux regards dans une reliure en maroquin bordeaux, ornée de filets et de fleurons à chaud, autrement dit dorés. Cette reliure soignée date du XIXe siècle et a probablement été réalisée à la demande d’un bibliophile.
Reliure en maroquin bordeaux à la du Seuil, Atlas portulan du Havre, Jaume Olives ( ?), 1535-1547, Le Havre, Bibliothèque municipale, Ms 2
C’est un objet maniable, d’une trentaine de centimètre de hauteur. Toutes les pages ne sont pas inscrites. Chaque double-page de carte est suivie d’une double-page vierge, plus foncée, moins uniforme. Le parchemin étant de médiocre qualité, seul le côté chair de la peau, plus blanc et uni, est inscrit.
Les cartes sont nombreuses pour un atlas portulan et le contenu des cartes, inhabituels. Il s’ouvre sur une représentation du Portugal et de Terre-Neuve et se referme sur l’Amérique du sud, le Brésil jusqu’à l’embouchure de la Plata : loin d’être uniquement méditerranéen, c’est un atlas qui pourrait être qualifié “atlantique” tant il se concentre sur les côtes qui longent à l’est comme à l’ouest cet océan.
S’il est intéressant par son contenu, il ne s’agit pas d’un atlas luxueux, bien au contraire. La qualité du parchemin est médiocre, les inscriptions maladroites et parfois recouverte par le tracé d’un parallèle, les illustrations, comparées à d’autres cartes marines contemporaines, semblent moins habiles et la représentation des animaux est répétitive, comportant uniquement des chameaux, des éléphants et une gazelle. On trouve même une inscription désignant le prêtre Jean des Indes, qui dépasse du cadre qui lui est, montrant que les noms des souverains ainsi que ceux des continents ont été rajouté après les illustrations.
Le prêtre Jean des Indes, détail de la carte de l’Afrique méridionale et de Madagascar, Atlas portulan du Havre, Jaume Olives ( ?), 1535-1547, Le Havre, Bibliothèque municipale, Ms 243, f. 8
L’atlas est dédié en majeure partie à l’Amérique ainsi qu’à l’Afrique, les deux grandes découvertes ibériques des XVe et XVIe siècles. Les toponymes sont espagnols, portugais, italiens et catalans. Toutes les cartes sont à la même échelle, et chacune est délimitée par un encadrement brun, avec des légendes pour chaque port ou cap, tracées à l’encre brune ou rouge pour les plus significatives, disposées le long des tracés des côtes, les noms de pays quant à eux figurent dans des encadrements peints.
32 lignes de rumbs sortent des roses de compas, matérialisant les principales directions par leur tracé en vert, rouge ou brun ; des échelles de latitude sont présentes sur chaque carte. Un utilisateur du portulan a laissé en chiffres arabes quelques notes sur la première carte et une autre main a tracé plusieurs notes en grec sur celle représentant la Mer Egée. Éléments de décor plus pittoresques, on trouve aussi des animaux terrestres et des représentations de souverains régnants, mais aucun bateau ou animal marin.
Bien que moins soigné que d’autres atlas nautiques, rien n’indique qu’il ait été utilisé en mer et il est plus probable qu’il ait servi d’objet relativement ostentatoire manifestant l’expansion ibérique.
Une datation et attribution incertainesQui a produit cet atlas portulan et quand a-t-il été tracé ? Bien que conservé au Havre, cet atlas nautique ne possède aucune caractéristique de la cartographie normande. Au contraire, sa toponymie espagnole, portugaise, italienne et catalane, comme l’ornementation ou les couleurs employées sont typiques de l’Europe du sud. Cependant, une attribution plus précise est délicate. De 1889 à 1910, il a été successivement attribué à un cartographe espagnol, à un pilote catalan ou encore à Salvatore de Pilestrina, cartographe à Majorque. Côté datation, un consensus qui reste admis jusqu’en 1950 : l’atlas portulan du Havre daterait du 2e quart du XVIe siècle et serait d’origine catalane ou majorquine.
En 1951, une note rédigée par Myriem Foncin, conservatrice et directrice du département des cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France, indique que l’historien de la cartographie Marcel Destombes date l’atlas plus tardivement, de 1580.
Aujourd’hui, la numérisation de nombreux atlas portulan à travers le monde permet d’établir des comparaisons hier impossibles, offrant la possibilité de porter un nouveau regard sur ces documents. Selon une étude réalisée en 2018, la décoration de cet atlas est dans le style de Jaume Olives, et dans une moindre mesure, dans celui de Bartomeo Olives. Il pourrait avoir été dessiné ou copié sur les œuvres de ces cartographes.
Toujours d’après cet article, son iconographie est de fait héritière d’une longue tradition méditerranéenne typique de la carte de Salvatore de Pilestrina (1511) et même, au-delà, de la carte marine de Mecia de Viladestes de 1413 ou de l’atlas catalan de 1375. Néanmoins, l’iconographie de l’atlas portulan du Havre est plus particulièrement proche de celui des cartes des frères Jaume et Bartolomeu Olives par son vocabulaire esthétique comme dans les coloris employés. On retrouve les formes trapézoïdales aux extrémités des encadrements des noms de princes, les montagnes en forme de bonnet phrygien, le même éléphant, le même chameau, et surtout exactement la même gazelle, plus rare dans les autres cartes.
Iles dites « fantômes » de l’Atlantique nord : Frixland, Mayda, ou Brasil, Atlas portulan du Havre, Jaume Olives ( ?), 1535-1547, f. 1 Le Havre, Bibliothèque municipale, Ms 243, f. 1
Le contenu géographique est d’influence diverses : les cartes de l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale et l’Afrique profitent de la cartographie d’État portugaise et espagnole, tandis que les îles de l’Atlantique forgées par hypothèse que sont Frixland, Mayda, ou Brasil, sont typiques de la cartographie d’atelier, dite catalane et majorquine, et ne se retrouve jamais dans la cartographie d’État portugaise et espagnole.
L’atlas portulan ne saurait être antérieur à 1535, car les traces de l’influence de la carte de Gaspar Viegas (1535) dans les cartes d’Amérique sont trop importantes. En revanche, il ne peut pas être postérieur à 1547, car il représente la péninsule du Yucatan au Mexique comme une île. Or, aucune carte datée connue à ce jour ne représente le Yucatan comme insulaire après cette date. L’atlas du Havre aurait donc été produit entre 1535 et 1547 et réalisé ou copié sur un travail de Jaume Olives.
Le Yucatan représenté comme une île dans le golfe du Mexique, Atlas portulan du Havre, Jaume Olives ( ?), 1535-1547, Le Havre, Bibliothèque municipale, Ms 243, f. 11 Un contenu politique singulier
Alors qu’il est plutôt d’allure modeste et que son ornementation au premier abord paraît stéréotypée, le contenu de l’atlas du Havre possède des caractéristiques inhabituelles.
Les cartes portulans se distinguent en général par la stabilité de leur contenu, jusqu’à l’anachronisme. Le prêtre Jean des Indes y figure toujours, alors même que s’il a eu une origine historique, c’est au début du XIVe siècle qu’il aurait régné. Certains souverains d’Europe ne sont pour ainsi dire jamais représentés, comme le roi d’Angleterre, contrairement au roi d’Espagne ou au Grand Turc.
Le duc de Savoie, Atlas portulan du Havre, Jaume Olives ( ?), 1535-1547, Le Havre, Bibliothèque municipale, Ms 243, f. 4
La représentation du duc de Savoie sur la carte dès lors interpelle, d’autant que dans le second quart du XVIe siècle, il n’est pas à la tête d’un royaume puissant. En revanche à cette période, la rivalité entre le royaume de François Ier et l’empire de Charles Quint est à son comble. En s’alliant avec le duc de Savoie, Charles Quint barre la route aux ambitions du roi de France. Ce serait donc en tant qu’important allié qu’il apparaitrait sur la carte. Cette hypothèse encourage à relire le contenu politique de l’atlas, sans a priori sur son éventuel anachronisme. Les drapeaux castillans semés sur le continent américain qui signalent les conquêtes Hernàn Cortez et sans doute la fondation de la Nouvelle Castille (1519-1537) confirment l’importance de la dimension géopolitique de l’atlas : il représente l’emprise ibérique sur le monde.
Cette conclusion invite à réinterroger l’apparent anachronisme de la représentation des princes sur la carte.
Une provenance encore incertaineIl n’était pas évident que cet atlas nautique méditerranéen, à la gloire de l’empire de Charles Quint et des conquêtes ibériques soit conservé en Normandie, à la bibliothèque municipale du Havre. Ses anciens propriétaires comme les modalités de son entrée dans les fonds sont inconnus. On suppose qu’il serait entré dans les collections au XIXe siècle après avoir appartenu à un collectionneur privé. Il n’est signalé au catalogue qu’en 1888, mais son existence est attestée dès 1860 dans le Guide du voyageur de Joseph Morlent, conservateur de la bibliothèque de 1851 à 1861. En revanche, il ne l’évoque pas dans son précédent guide de 1854, ce qui semble indiquer que le document est entré dans les collections entre 1854 et 1860.
Consulter le document en ligne.
Pour en savoir plus :Lucile Haguet, L’Atlas nautique du Havre, une archéologie documentaire, Centre havrais de recherches historiques, n°HS 1, 2018, p. 53-90.
Ernest Grandidier, Histoire physique, naturelle et politique de Madagascar, Paris, 1885, t. I., p. 40, 228.
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18:05
Cartes et géomatique: les articles 2019 sont en ligne
sur Cartes et figures du mondeCartes & Géomatique précédemment Le Monde des Cartes est une publication trimestrielle du Comité Francais de Cartographie. Les articles sont mis en ligne une année après leur publication sur support papier.
Ne sont recensés ici que les articles relatifs à l’histoire de la cartographie
n° 239-240, mars 2019Archives Nationales (Nadine Gastaldi)
n° 241-242, juin 2019Des emprises cartographiques. Restitution de données géohistoriques à partir de la Carte de France de Cassini, 1750 – 1789 (Bertrand Duménieu, Julien Chadeyron, Pascal Cristofolia, Julien Perreta, Laurence Jolivet, Stéphane Baciocchia)
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12:39
FOSS4G 2021 - Les présentations que je souhaiterais suivre
sur ReLucBlogLe FOSS4G 2021 a commencé hier, lundi 27 september 2021, avec les premiers workshops. Les présentations commenceront demain, mercredi 29 Septembre 2021.
3Liz a 3 présentations plus 1 faîtes par ONF International :
- Lizmap to create a Web Map Application with QGIS Desktop and Server
- How to use OpenStreetMap data in QGIS Desktop
- PgMetadata - A QGIS plugin to store the metadata of PostgreSQL layers inside the database, and use them inside QGIS
- How Open Source solution help to build an scalable and adaptable environmental decision platform tools
Le programme de cette année est très complet et j'ai du mal à choisir parmi la longue liste de présentations. Voici donc ma liste des présentations que j'aimerais suivre, mais que je ne pourrais pas suivre en entier :
- Printing maps in the browser with InkMap
- OSGeo in the browser: Advances in client-side WebAssembly-based Geospatial Analysis and frontend visualization using jsgeoda and Vis.gl
- Solving Spatial Problems with PostGIS
- 3D geo-applications with CesiumJS - data, possible use-cases and specifications
- Browser-side geoprocessing with Turf.js and Leaflet
- Watching after your PostGIS herd
- Geostyler Mapfile Parser
- A fast web 3D viewer for 11 million buildings
- Graph algorithms on the database with pgRouting
- pygeoapi: what's new in the Python OGC API Reference Implementation
- FOSS4GPU: Faster GIS via GPU and cuSpatial
- OpenStreetMap and the neglected pedestrian
- OGC APIs: background, current state, what's next
- Geospatial analysis using python 101
- OGC API - Deeper Dive into OGC API Features, Records and EDR
- QGIS and OGC APIs - how do they work together?
- Practical Geospatial Data Versioning with Kart
- Processing Massive-Scale Geospatial Data with Apache Sedona
- PMTiles: An open, cloud-optimized archive format for serverless map data
- MapLibre project: community driven Mapbox GL fork
- Modular OGC API Workflows for Processing and Visualization
- Cloud optimized formats for rasters and vectors explained
- Demystifing OGC APIs with GeoServer: introduction and status of implementation
- Deploying and operating GeoServer: a DevOps perspective
- QField Features Frenzy
- Seamless fieldwork thanks to QFieldCloud
- Deployment of open source vector tile technology with UN Vector Tile Toolkit
- The Very Best New Features of QGIS 3.x
- QGIS Plugin Development Is Not Scary: Lessons Learned from Literature Mapper
- QGIS MetaSearch: lowering the barrier to geospatial data discovery in the desktop
- Input, Mergin & QGIS: collect data, sync, and collaborate with ease
- GeoRasterLayer for Leaflet: Truly Server-Free GeoTIFF Visualization
- Versioning in 2021: when and how you should do it
- Using point clouds in QGIS
- GeoHealthCheck - QoS Monitor for Geospatial Web Services
- Wegue - Webmapping with OpenLayers and Vue.js
- GeoMapFish und QGIS Server
- Algorithm Talk: JSON-to-Code Compression
- Vector tile basemaps for your QGIS project
- OpenLayers Feature Frenzy
- Easily publish your QGIS projects on the web with QWC2
- MapStore, a year in review
- Deploying QGIS using command line options.
- Large scale QGIS deployments : feedback and lessons learned
- Fast, Robust Arithmetics for Geometric Algorithms and Applications to GIS
- WAPLUGIN: Water Accounting and Productivity Plugin for QGIS
- FOSS4G software developments for Water Utilities Management in Eastern Africa by using Vector Tiles
- G3W-SUITE: in OS framework for publishing and managing QGIS projects on the Web
- Giswater : open source management tool for water networks
- An implementation of FOSS4G - QGIS, QField and Vector Tiles for rural water supply management in Rwanda
- Geospatial programming with Rust
- QGIS, Football, what else ?
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12:30
FOSS4G 2021 - Presentations I would like to follow
sur ReLucBlogFOSS4G 2021 began yesterday, Monday September 27 2021, with the first workshops. The presentations will begin tomorrow, Wednesday Septembre 29 2021.
3Liz has 3 presentations plus 1 made by ONF International :
- Lizmap to create a Web Map Application with QGIS Desktop and Server
- How to use OpenStreetMap data in QGIS Desktop
- PgMetadata - A QGIS plugin to store the metadata of PostgreSQL layers inside the database, and use them inside QGIS
- How Open Source solution help to build an scalable and adaptable environmental decision platform tools
This years's schedule is very complete and I find it hard to choose from the long list of presentations. So here is my list of presentations that I would like to attend, but that I will not be able to follow in full:
- Printing maps in the browser with InkMap
- OSGeo in the browser: Advances in client-side WebAssembly-based Geospatial Analysis and frontend visualization using jsgeoda and Vis.gl
- Solving Spatial Problems with PostGIS
- 3D geo-applications with CesiumJS - data, possible use-cases and specifications
- Browser-side geoprocessing with Turf.js and Leaflet
- Watching after your PostGIS herd
- Geostyler Mapfile Parser
- A fast web 3D viewer for 11 million buildings
- Graph algorithms on the database with pgRouting
- pygeoapi: what's new in the Python OGC API Reference Implementation
- FOSS4GPU: Faster GIS via GPU and cuSpatial
- OpenStreetMap and the neglected pedestrian
- OGC APIs: background, current state, what's next
- Geospatial analysis using python 101
- OGC API - Deeper Dive into OGC API Features, Records and EDR
- QGIS and OGC APIs - how do they work together?
- Practical Geospatial Data Versioning with Kart
- Processing Massive-Scale Geospatial Data with Apache Sedona
- PMTiles: An open, cloud-optimized archive format for serverless map data
- MapLibre project: community driven Mapbox GL fork
- Modular OGC API Workflows for Processing and Visualization
- Cloud optimized formats for rasters and vectors explained
- Demystifing OGC APIs with GeoServer: introduction and status of implementation
- Deploying and operating GeoServer: a DevOps perspective
- QField Features Frenzy
- Seamless fieldwork thanks to QFieldCloud
- Deployment of open source vector tile technology with UN Vector Tile Toolkit
- The Very Best New Features of QGIS 3.x
- QGIS Plugin Development Is Not Scary: Lessons Learned from Literature Mapper
- QGIS MetaSearch: lowering the barrier to geospatial data discovery in the desktop
- Input, Mergin & QGIS: collect data, sync, and collaborate with ease
- GeoRasterLayer for Leaflet: Truly Server-Free GeoTIFF Visualization
- Versioning in 2021: when and how you should do it
- Using point clouds in QGIS
- GeoHealthCheck - QoS Monitor for Geospatial Web Services
- Wegue - Webmapping with OpenLayers and Vue.js
- GeoMapFish und QGIS Server
- Algorithm Talk: JSON-to-Code Compression
- Vector tile basemaps for your QGIS project
- OpenLayers Feature Frenzy
- Easily publish your QGIS projects on the web with QWC2
- MapStore, a year in review
- Deploying QGIS using command line options.
- Large scale QGIS deployments : feedback and lessons learned
- Fast, Robust Arithmetics for Geometric Algorithms and Applications to GIS
- WAPLUGIN: Water Accounting and Productivity Plugin for QGIS
- FOSS4G software developments for Water Utilities Management in Eastern Africa by using Vector Tiles
- G3W-SUITE: in OS framework for publishing and managing QGIS projects on the Web
- Giswater : open source management tool for water networks
- An implementation of FOSS4G - QGIS, QField and Vector Tiles for rural water supply management in Rwanda
- Geospatial programming with Rust
- QGIS, Football, what else ?
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11:55
On our way to quality
sur ReLucBlogLizmap is almost 10 years old. 10 years of new features, documentation, and numerous version release. Many software libraries updates, many contributors (31 if github is correct) and contributions later we've released version 3.4 at the end of 2020.
Whilst in the release cycle, we realized that our release process was lacking something. We were unsure of the quality of this release, and we were missing some tools to assess whether the release would contain regressions.
In order to avoid these issues in future releases and updates, we decided to implement a number of processes and changes in both how we release and build lizmap.
First : we have decided to not accept code patches without tests. Be these tests unit tests, integration tests or just some lines of text explaining how to test for the bug or regression being fixed by the patch. We are now maintaining a list of tests in our code repository.
Secondly we changed our release process to be able to test. We now have a dedicated time slot between the time when our code is ready and the time our code is released to the world. This will let us test internally and will let us gather feedback from users testing our release candidates.
Our third point is community centered. It's now quite easy to set up a lizmap stack or two using our Docker images. Using these instructions you'll have a docker running lizmap in no time on your computer. Add a project or two to it, test and see if you see anything that doesn't work like your production environment and let us know by opening a ticket. Our aim here is to have more user test our release candidates (we do these for major releases) so we can quickly fix regressions before we officially release.
Fourth we are setting up internal processes to make our code easier to test (docker is a good example of this) and easier to read. Hence, are growing use of linters. We also added a code analyzer for our backend: PHPstan.
Finally, we spent a good amount of time updating our demos (see demo.lizmap.com), making sure they work. This makes our demos a reference for most of our testing.
We had realized in June 2020 some of theses issues around quality. That's why we had an intern refactor lizmap. That refactor had two goals. One was to make it easier to add tests to its code and the second one was to add more tests. All these changes have made it to the 3.4 branch. They aren't in the 3.3 branch because it would have meant too much work. This means 3.3 is a bit less tested than 3.4 (hint upgrading from 3.3 is very easy).
Now that most of our backend is covered we are focusing our efforts on the front-end. This means we will update some of the libraries we use, we will refactor our code and will add as much test as possible. This is going to be the work of an intern. We have chosen Cypress to build end2end tests.
All of these automated tests (backend, front-end, end2end) are being run from our githubrepo through github actions.
All these changes have been made possible by the growth of 3liz during 2020.
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11:39
Nos efforts qualité
sur ReLucBlogLizmap a près de 10 ans. 10 ans de code, d'ajout de nouvelles fonctionnalités, de rédaction de documentation, de sortie de nombreuses versions. Des montées de versions de librairies, de nombreux contributeurs (31 si j'en crois GitHub) et contributions plus tard, nous avons sorti la version 3.4 fin 2020.
Lors de ce cycle de release entre les differentes versions RC et la version finale, nous nous sommes rendu compte d'un manque dans notre processus de release. Nous n'étions pas sûrs de la qualité de lizmap au moment de cette sortie et nous n'avions pas assez de moyens pour évaluer le risque d'avoir une version qui contiendrait des régressions.
Afin de rendre le produit plus fiable lors de mise-à-jour et de pouvoir être plus serein lors de nos prochaines sorties de version, nous avons mis en place un certain nombre de points afin d'améliorer la qualité.
Le premier est de ne plus accepter de contributions sans tests. Des tests automatiques, c'est bien, mais des procédures manuelles de tests, c'est bien aussi. Nous avons donc maintenant une règle qui dit "pas de patch sans test". Nous préférons les tests automatiques qui seront joués lors de l'intégration continue. Mais nous avons aussi conscience que tout n'est pas testable de manière automatique. Et donc qu'un certain nombre de tests devront se jouer de manière manuelle. Nous maintenons donc une liste de tests à jouer. Ces projets de tests sont présents dans les branches 3.4 et pour la prochaine version 3.5 (aka master).
Le deuxième est de mettre en place un processus de release qui intègre une phase de test. Nous consacrons maintenant un jour ou deux afin de pouvoir jouer tous les tests et de valider qu'aucune régression n'est présente. Pour les versions majeures, nous avons alloué encore plus de temps afin de pouvoir intégrer le retour de nos utilisateurs.
Troisième point dans lequel nous avons investi, la participation communautaire aux tests. Il est désormais très simple d'avoir un Lizmap avec un ou plusieurs projets. Il suffit d'utiliser notre stack docker, d'ajouter votre projet et de voir si tout fonctionne comme prévu. Si un problème survient, il est alors possible d'ouvrir au plus vite un ticket avec le maximum d'information pour que nous puissions le corriger. Nous souhaiterions que plus de personnes participent aux tests de nos Release Candidates (RC), afin de détecter avant les sorties les régressions sur vos projets.
Quatrièmement, nous mettons en place des processus internes pour que notre code soit plus facile à tester (cf la stack docker), mais aussi plus lisible par l'utilisation de linters. Nous avons également ajouté un analyseur de code pour le backend, PHP Static Analyser afin de nous prévenir de possibles erreurs côté PHP.
Cinquièmement, nous venons de passer du temps à mettre à jour la plate-forme de démo [https:]] ; les projets ont été dépoussiérés et mis à jour. Ces mises à jour facilitent l'adoption de nos démos comme un référentiel de tests avec de vraies données.
Nous avions pris conscience en juin 2020 d'un déficit dans nos processus qualité. Nous avions donc dirigé un stage afin de refactoriser la librairie Lizmap pour qu'elle soit plus facile à tester de manière automatique. De nombreux tests ont été ajoutés lors de cette refactorisation. Ces changements ont été intégrés dans la future branche 3.5 de Lizmap. C'était trop de travail pour l'intégrer dans les branches 3.3 et 3.4 - elles seront donc légèrement moins bien testées de manière automatique par la CI.
La partie backend PHP étant mieux couverte et mieux testable, nos efforts dans les mois à venir vont se focaliser sur la partie front-end (Javascript, inteface Web...), avec des mises à jour de librairies, de la refactorisation de code et l'ajout de nombreux tests. Une stagiaire en fera le sujet de son stage, on ajoutera grâce à l'outil cypress des tests end2end automatiques.
Les tests backend PHP ainsi que frontend end2end Javascript, ainsi que les linters PHP et Javascript sont lancés sur le dépôt GitHub avec Actions.
Tous ces changements n'ont été possibles qu'en allouant plus de ressources au projet Lizmap au sein de 3liz, par l'arrivée de nouvelles personnes dans l'équipe.
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14:45
2021, Lizmap will be 10 years old
sur ReLucBlogThe year 2020 was marked by the growth of the 3Liz team (now we are 8) and the release of version 3.4 of Lizmap Web Client (Liste des nouvelles fonctionnalités)
This new version marks a change in the way Lizmap Web Client works, as some features now depend on the installation of the Lizmap plugin for QGIS Server. The Lizmap plugin extend QGIS Server API.
In 2011, when Michaël imagined Lizmap, he wanted to take advantage of QGIS Server to facilitate the creation of Web maps, by offering a solution that integrates with QGIS so that the geographic data manager doesn't have to change tools when he wants to make a Web publication of his work.
In 10 years, Lizmap has become a true tool for creating and publishing Web mapping applications ranging from simple maps for consulting geographic data to collaborative geographic data management applications (addresses, water networks, naturalist observations, etc.), including the creation of dashboards with graphs or data mining tools.
Consulting data with Lizmap
Points of interest in the Lake Geneva Watershed
Selecting and export data with Lizmap
Faunistic observations in Polynesia
Collaborative Data Editing with Lizmap
Evolution of COVID-19 in France from march to may 2020
Dashboards Lizmap
Data mining with Lizmap
In 2021, we want to continue to improve the quality and stability of Lizmap (code refactoring, adding new tests), release 2 new versions of Lizmap Web Client with a version 3.5 at the end of May 2021, and maybe a new major version at the end of the year.
All the 3Liz team wishes you a very happy new year 2021 with Lizmap.
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14:30
2021, Lizmap aura 10 ans
sur ReLucBlogL'année 2020 a été marqué par une croissance de l'équipe de 3Liz (nous sommes maintenant 8) et par la publication de la version 3.4 de Lizmap Web Client (Liste des nouvelles fonctionnalités)
Cette nouvelle version marque un changement dans le fonctionnement de Lizmap Web Client, car certaines fonctionnalités dépendent maintenant de l'installation du extension Lizmap pour QGIS Serveur. Le plugin Lizmap étend l'API standard de QGIS Serveur.
En 2011, quand Michaël imagine Lizmap, il souhaite profiter de QGIS Serveur pour faciliter la création de cartes Web, en proposant une solution qui s'intègre à QGIS afin que le gestionnaire de données géographiques n'ait pas à changer d'outil lorsqu'il souhaite faire une publication Web de son travail.
En 10 ans, Lizmap est devenu un vrai outil de création et de publication d'applications Web cartographiques allant de la simple carte de consultation de données géographiques à l'application de gestion de données géographiques collaboratives (adresses, réseaux d'eau, observations naturalistes, etc) en passant par la création de tableaux de bord avec graphiques ou d'outils d'exploration de données.
Risques de crues à Montpellier
Consultation de données avec Lizmap
Points d'intérêts dans le bassin versant du lac Léman
Sélection de données et export avec Lizmap
Observations faunistiques en Polynésie
Édition collaborative de données avec Lizmap
Évolution du COVID-19 en France de mars à mai 2020
Tableaux de bords avec Lizmap
Suivi des déplacements de chats
Exploration de données avec Lizmap
En 2021, nous souhaitons continuer à améliorer la qualité et la stabilité de Lizmap (refactorisation du code, ajout de nouveaux tests), publier 2 nouvelles versions de Lizmap Web Client avec une version 3.5 fin mai 2021, et peut-être une nouvelle version majeure en fin d'année.
Toute l'équipe 3Liz vous souhaite donc une très bonne année 2021 avec Lizmap.
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17:52
Refactoring and tests about the PHP code in Lizmap
sur ReLucBlogAdrien Lagroy de Croutte from the École 42 joined 3Liz 6 months ago for an internship.
His main goal was to lead a refactoring on the PHP code of Lizmap, to make it easier to write unit tests.
His second goal was writing unittests. Approximately 200 unit tests have been added. These tests are executed by the continuous integration platform on each commit to avoid regressions and bugs.
Thanks to this work, we will avoid regressions for any next versions of Lizmap by having more tests on our continuous integration platform.
Thanks to you Adrien ;)
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12:03
Refactoring et tests du code PHP de Lizmap
sur ReLucBlogAdrien Lagroy de Croutte de l'École 42 a rejoint 3Liz il y a 6 mois dans le cadre d'un stage.
Sa mission principale a été de faire un refactoring du code PHP de Lizmap, ceci dans le but de pouvoir plus facilement le tester unitairement.
Sa seconde mission a été d'ajouter plus de 200 tests unitaires. Ceci sont exécutés par nos outils d'intégration continue sur chaque modification du code, nous évitant de possible bugs et régressions.
Grâce à ce travail, nous limitons les régressions sur les prochaines versions de Lizmap en rendant le code plus testable par des outils d'intégration continue.
Merci à toi Adrien ;)
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13:26
Lizmap Web Client 3.4 RC
sur ReLucBlogWe are pleased to announce the release of Lizmap Web Client 3.4 RC (release candidate). You will find the new features list here:
This new Lizmap Web Client release comes with Lizmap plugin in 3.3 version:
There remains work on documentation and translation. Any help is welcome :)
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13:06
Lizmap Web Client 3.4 RC
sur ReLucBlogNous sommes heureux d’annoncer la sortie de Lizmap Web Client 3.4 RC (release candidate). Vous trouverez la liste des nouvelles fonctionnalités ici :
Cette nouvelle version de Lizmap Web Client s'accompagne de celle du plugin Lizmap en version 3.3 :
Il reste du travail concernant la documentation et la traduction. Toute aide est la bienvenue :)
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11:15
Evaluate QGIS Expression server side with Lizmap plugin
sur ReLucBlogSince the beginning of Lizmap-Web-Client all the server part was based on PHP code. With Lizmap Web Client 3.4, which will be released very soon, part of the functionality has been developed within the Lizmap plugin to add features to QGIS Server.
QGIS Server is an open source implementation of the WMS 1.3.0, 1.1.1 and 1.0.0, WFS 1.1.0 and 1.0.0 and WCS 1.0.0 standards defined by the Open Geospatial Consortium (OGC). QGIS Server uses QGIS as a backend for GIS layer logic and map rendering. As QGIS desktop and QGIS Server use the same visualization libraries, the maps that are published on the web look the same as in desktop GIS.
To learn more about QGIS Server
Just like QGIS Desktop, QGIS Server is extensible using Python plugins. It is for example possible to create and add new services to QGIS Server. Documentation
The second QGIS Server feature we have implemented in the Lizmap plugin is a QGIS expression evaluation service.
- SERVICE=EXPRESSION
- REQUEST=Evaluate
- EXPRESSION: a QGIS expression
- EXPRESSIONS: List of QGIS expressions
- FEATURE: Option a GeoJSON Feature
- FEATURES: Option a list of GeoJSON Features
- FORM_SCOPE: Option boolean to add formScope based on provided features
- REQUEST=replaceExpressionText
- STRING: A string with expression between [% and %]
- STRINGS: A list of strings with expression between [% and %]
- FEATURE: Option a GeoJSON Feature
- FEATURES: Option a list of GeoJSON Features
- FORM_SCOPE: Option boolean to add formScope based on provided features
- REQUEST=GetFeatureWithFormScope
- LAYER: a WMS Layer Name to be filtered
- FILTER: a QGIS expression to filter the layer
- FORM_FEATURE: a GeoJSON Feature
- FIELDS: Option a list of fields to return
- WITH_GEOMETRY: Option boolean to return geometry
- REQUEST=VirtualFields
- LAYER: a WMS Layer Name to get virtual fields
- VIRTUALS: a list of key QGIS expression
- FILTER: Option a QGIS expression to filter layer
- FIELDS: Option a list of fields to return
- WITH_GEOMETRY: Option boolean to return geometry
- REQUEST=Evaluate
These new queries are used in Lizmap Web Client 3.4 to exploit expressions from QGIS forms. These expressions can be used for :
- Set default values
- Set constraints
- Do drill down
- Manage field group visibility
Example of using QGIS expression as a form constraint:
Example of use of QGIS expression to manage the visibility of groups of fields
In the case of drill down in forms, it is possible to use geometry to filter the list, for example to select a municipality, a parcel or the nearest street. It is of course possible to use all other values during form entry.
Finally we also added a lizmap service with a GetServerSettings query to retrieve information about QGIS Server and available services.
- SERVICE=EXPRESSION
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11:00
Evaluer les Expresions QGIS côté serveur avec le Plugin Lizmap
sur ReLucBlogDepuis le début de Lizmap-Web-Client toute la partie serveur reposait sur du code PHP. Avec Lizmap Web Client 3.4, qui sera publié très prochainement, une partie des fonctionnalités ont été développées au sein du plugin Lizmap pour ajouter des fonctionnalités à QGIS Server.
QGIS Server est une implémentation open source des normes WMS 1.3.0, 1.1.1 et 1.0.0, WFS 1.1.0 et 1.0.0 et WCS 1.0.0 défini par l'Open Geospatial Consortium (OGC). QGIS Server utilise QGIS comme backend pour la logique des couches SIG et le rendu cartographique. Étant donné que QGIS Bureautique et QGIS Server utilisent les mêmes bibliothèques de visualisation, les cartes publiées sur le web ont le même aspect que sous le SIG Bureautique.
Pour en savoir plus sur QGIS Server
Tout comme QGIS Bureautique, QGIS Server est extensible à l'aide de plugins Python. Il est par exemple possible de créer, d'ajouter de nouveaux services à QGIS Server. Documentation
La seconde fonctionnalité QGIS Server que nous avons implémentée dans le plugin Lizmap est un service d'évaluation des expressions QGIS.
- SERVICE=EXPRESSION
- REQUEST=Evaluate
- EXPRESSION: a QGIS expression
- EXPRESSIONS: List of QGIS expressions
- FEATURE: Option a GeoJSON Feature
- FEATURES: Option a list of GeoJSON Features
- FORM_SCOPE: Option boolean to add formScope based on provided features
- REQUEST=replaceExpressionText
- STRING: A string with expression between [% and %]
- STRINGS: A list of strings with expression between [% and %]
- FEATURE: Option a GeoJSON Feature
- FEATURES: Option a list of GeoJSON Features
- FORM_SCOPE: Option boolean to add formScope based on provided features
- REQUEST=GetFeatureWithFormScope
- LAYER: a WMS Layer Name to be filtered
- FILTER: a QGIS expression to filter the layer
- FORM_FEATURE: a GeoJSON Feature
- FIELDS: Option a list of fields to return
- WITH_GEOMETRY: Option boolean to return geometry
- REQUEST=VirtualFields
- LAYER: a WMS Layer Name to get virtual fields
- VIRTUALS: a list of key QGIS expression
- FILTER: Option a QGIS expression to filter layer
- FIELDS: Option a list of fields to return
- WITH_GEOMETRY: Option boolean to return geometry
- REQUEST=Evaluate
Ces nouvelles requêtes servent dans Lizmap Web Client 3.4 à exploiter les expressions des formulaires QGIS. Ces expressions peuvent servir à :
- Définir des valeurs par défaut
- Définir des contraintes
- Faire des listes en cascade
- Gérer la visibilité de groupes de champs
Exemple d'utilisation d'expression QGIS comme contrainte de formulaire:
Exemple d'utilisation d'expression QGIS afin de gérer la visibilité des groupes de champs
Dans le cas des listes en cascades dans les formulaires, il est possible d'utiliser la géométrie pour filtrer la liste, par exemple pour sélectionner une commune, une parcelle ou la rue la plus proche. Il est bien sûr possible d'utiliser toutes les autres valeurs en cours de saisie du formulaire.
Enfin nous avons aussi ajouter un service lizmap avec une requête GetServerSettings pour récupérer des informations sur QGIS Server et les services disponibles.
- SERVICE=EXPRESSION
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10:30
The Lizmap plugin as an access control plugin for QGIS Server
sur ReLucBlogSince the beginning of Lizmap-Web-Client all the server part was based on PHP code. With Lizmap Web Client 3.4, which will be released very soon, part of the functionality has been developed within the Lizmap plugin to add features to QGIS Server.
QGIS Server is an open source implementation of the WMS 1.3.0, 1.1.1 and 1.0.0, WFS 1.1.0 and 1.0.0 and WCS 1.0.0 standards defined by the Open Geospatial Consortium (OGC). QGIS Server uses QGIS as a backend for GIS layer logic and map rendering. As QGIS desktop and QGIS Server use the same visualization libraries, the maps that are published on the web look the same as in desktop GIS.
To learn more about QGIS Server
Just like QGIS Desktop, QGIS Server is extensible using Python plugins. For example, it is possible to add a data access control system to QGIS Server Documentation.
The first QGIS Server feature we implemented in the Lizmap plugin is an access control system.
We have implemented 3 access controls:
- access to the project
- filter by user
- access to project layers
The first 2 controls were already present. In the Lizmap configuration, it is possible to restrict access to a project for a list of user groups. It is also possible to define filtering rules according to the user logged in or not.
The implementation in QGIS Server of the filter by user, thanks to the Lizmap plugin, allows to filter layers even if they are hidden in a layer group. In Lizmap Web Client version 3.3 and previous versions, filtering layers by user only works if the layer is displayed alone, because Lizmap Web Client adds filters to the requests sent to QGIS server. In Lizmap, it is possible to transform a group of QGIS layers into a single layer for the web client. This results in requests where the layer to be filtered does not appear. With the Lizmap plugin for Lizmap Web Client 3.4 all layers will be filtered correctly.
By making the Lizmap plugin, an access control plugin for QGIS Server, we were able to add the possibility to restrict access to the layers of a project for a list of user groups.
The ability to restrict access to the layers of a project for a list of user groups makes it possible to distribute a QGIS project, a Lizmap webmap, with a content that can vary depending on the user.
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9:30
Le plugin Lizmap comme plugin de contrôle d'accès pour QGIS Server
sur ReLucBlogDepuis le début de Lizmap-Web-Client toute la partie serveur reposait sur du code PHP. Avec Lizmap Web Client 3.4, qui sera publié très prochainement, une partie des fonctionnalités ont été développées au sein du plugin Lizmap pour ajouter des fonctionnalités à QGIS Server.
QGIS Server est une implémentation open source des normes WMS 1.3.0, 1.1.1 et 1.0.0, WFS 1.1.0 et 1.0.0 et WCS 1.0.0 défini par l'Open Geospatial Consortium (OGC). QGIS Server utilise QGIS comme backend pour la logique des couches SIG et le rendu cartographique. Étant donné que QGIS Bureautique et QGIS Server utilisent les mêmes bibliothèques de visualisation, les cartes publiées sur le web ont le même aspect que sous le SIG Bureautique.
Pour en savoir plus sur QGIS Server
Tout comme QGIS Bureautique, QGIS Server est extensible à l'aide de plugins Python. Il est par exemple possible d'ajouter un système de contrôle d'accès aux données dans QGIS Server Documentation.
La première fonctionnalité QGIS Server que nous avons implémentée dans le plugin Lizmap est un système de contrôle d'accès.
Nous avons implémenté 3 contrôles d'accès :
- l'accès au projet
- le filtre par utilisateur
- l'accès aux couches du projet
Les 2 premiers contrôles étaient déjà présent. Dans la configuration Lizmap, il est possible de restreindre l'accès à un projet pour une liste de groupes d'utilisateur. Il est aussi possible de définir des règles de filtrage en fonction de l'utilisateur connecté ou non.
Le portage dans QGIS Server du filtre par utilisateur, grâce au plugin Lizmap, permet de filtrer des couches même si elles sont cachées dans un groupe de couche. Dans la version 3.3 de Lizmap Web Client et les précédentes, le filtrage par utilisateur des couches ne fonctionne que si la couche est affichée seule, car Lizmap Web Client ajoute des filtres aux requêtes envoyées à QGIS server. Dans Lizmap, il est possible de transformer un groupe de couche QGIS en une seule couche pour le client web. Il en découle des requêtes où n'apparaissent pas la couche à filtrer. Avec le plugin Lizmap pour Lizmap Web Client 3.4 toutes les couches seront filtrées correctement.
En faisant du plugin Lizmap, un plugin de contrôle d'accès pour QGIS Server, nous avons pu ajouter la possibilité de restreindre l'accès des couches d'un projet pour une liste de groupes d'utilisateur.
La possibilité de restreindre l'accès des couches d'un projet pour une liste de groupes d'utilisateurs permet de diffuser un projet QGIS, une carte Lizmap, avec un contenu qui peut varier en fonction de l'utilisateur.
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13:02
Plugin Cadastre pour QGIS : version 1.10.0, support QGIS 3.16 et autres
sur ReLucBlogNous sommes fière de vous annoncer la publication d'une nouvelle version du plugin Cadastre pour QGIS, la version 1.10.0
Cette version est déjà disponible sur le dépôt des plugins officiels de QGIS [https:]] et donc dans votre QGIS.
Cette version intègre les améliorations suivantes :
- Compatibilité avec QGIS 3.16 tout en restant compatible 3.4
- Import - Optimisation de l'import Spatialite et de l'affichage du temps passé
- Ajout de l'extraction de détails sur les propriétaires (indivisions)
- Widget "Outils de Recherche" : Ajout du bouton Infos parcelle
- Dialogue "infos parcelle" : Ajout des actions imprimer / copier /sauvegarder des infos des onglets
- Révision barre d'outils (position actions) et réécriture code menu / barre d'outils
- Fix - bug connexion (relevé parcellaire, première instanciation)
Cette version ainsi que la précédente, la version 1.9.0, a été possible grâce au soutient de :
- Le Ministère de la Transition Écologie
- L'association ASA de France
- La Communauté d'Agglomération du Grand-Narbonne
- Les Agences d'Urbanisme de Bretagne et autres : AGAM, AUSB, ADUGA, AUDAT, AUD Clermont Métropole, AGAPE Lorraine Nord, Boulogne Développement
- Le Conseil Départemental de Meurthe et Moselle
Et elle intègre les contributions de :
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12:41
QGIS Server 3.10.8 will be fully compatible with lizmap
sur ReLucBlogOn March 6, 2020, a Lizmap user identified a regression in QGIS Server 3.10 compared to version 3.4. This regression concerns the print function (GetPrint) for the layer groups configured as a single layer for Lizmap. A group configured as a layer could no longer be printed with QGIS Server 3.10.
To correct this bug, we decided to use Test Driven Developments. We started by creating a new test for QGIS Server highlighting the regression. We then corrected this regression and verified using the test that the patch we proposed corrected the test.
The problem is that once the patch and the new test were integrated into the master branch (development version) and the release-3_12 branch (version 3.12) of QGIS, the Travis-based continuous integration system used by QGIS indicated regularly have a problem with testing the QGIS Server print function. Regression correction was therefore not included in version 3.10 of QGIS which is the long term released version (LTR), and tests of the printing function of QGIS Sever were blacklisted for the continuous integration. In fact the test indicated a Segfault.
It took QGIS Server developers several months, PR 36198, PR 36581, PR 37179, to identify the reason why testing of the QGIS Server print function was failed in continuous integration. The reason was simple: the test was too long, it exceeded 55 seconds fc561d0
on travis in continuous integration.It is true that the test file started to be too long. The solution to be able to reactivate the tests in continuous integration was to separate the tests of the printing function of QGIS Server in several tests.
Once the tests of the printing function reactivated for the master branch and the release-3_14 branch, the regression patch could be integrated into the release-3_10 branch (version 3.10 of QGIS) and this patch will be available when the release of version 3.10.8 on July 17, 2020.
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12:22
QGIS Server 3.10.8 sera totalement compatible avec Lizmap
sur ReLucBlogLe 6 mars 2020, un utilisateur de Lizmap identifiait une régression dans QGIS Server 3.10 par rapport à la version 3.4. Cette régression concerne la fonction d'impression (GetPrint) pour les groupes de couches configurés en tant que couche simple pour Lizmap. Un groupe configuré comme une couche ne pouvait plus être imprimé avec QGIS Server 3.10.
Pour corriger ce bug, nous avons décidé de fair du Développements Pilotés par les Tests Nous avons commencé par créer un nouveau test pour QGIS Server mettant en avant la régression. Nous avons ensuite corrigé cette régression et vérifié à l'aide du test que le correctif que nous proposions corrigeait bien le test.
Le problème est qu'une fois le correctif et le nouveau test intégrés à la branche master (version de développement) et à la branche release-3_12 (version 3.12) de QGIS, le système d'intégration continue basé sur Travis utilisé par QGIS indiquait régulièrement un problème avec les tests de la fonction d'impression de QGIS Server. La correction de la régression n'a donc pas été intégré à la version 3.10 de QGIS qui est la version maintenue à long terme (LTR), et les tests de la fonction d'impression de QGIS Sever ont été placé sur liste noire pour l'intégration continue. En fait le test indiquait un Segfault.
Il nous a fallu, aux développeurs QGIS Server PR 36198, PR 36581, PR 37179, plusieurs mois pour identifier la raison pour la quelle les tests de la fonction d'impression de QGIS Server ne passait plus dans l'intégration continue. La raison était simple : le test était trop long, il dépassait les 55 secondes fc561d0 sur travis en intégration continue.
Il est vrai que le fichier de test commençait à être trop long. La solution pour pouvoir réactiver les tests en intégration continue était de séparer les tests de la fonction d'impression de QGIS Server en plusieurs tests.
Une fois les tests de la fonction d'impression réactivés pour la branche master et la branche release-3_14, le correctif de la régression a pu être intégré à la branche release-3_10 (version 3.10 de QGIS) et ce correctif sera disponible lors de la publication de la version 3.10.8 le 17 juillet 2020.
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11:40
QGIS Server 3.10: OGC API Features et WMS Dimension
sur ReLucBlogQGIS Server 3.10.0 est sorti vendredi 25 octobre 2019. Cette version sera la nouvelle version maintenue à long terme (LTR) à partir de février 2020.
Cette nouvelle version introduit de nouvelles fonctionnalités:
- La publication d'objets géographiques via la nouvelle API OGC Features (OAPIF), également appelée WFS3
- Définir des dimensions WMS pour filtrer les résultats GetMap
- Amélioration de la manière d'utiliser les SVGs dans QGIS Server
QGIS Server implémente désormais l’API OGC - Features - Partie 1: Core également appelé WFS3. Il s'agit d'une nouvelle implémentation qui fournit un service basé sur le HTML et le JSON pour vos développements de cartographie Web. Une interface de WebSIG simple est disponible et prête à l'emploi. Elle est facilement personnalisable via un système de modèles HTML.
Vous pouvez consulter la documentation pour plus d'informations.
Un serveur WMS peut prendre en charge plusieurs types de dimensions, telles que la date et l'heure, l'altitude ou d'autres types de dimensions. La dimension doit être définie pour chaque couche vectorielle et peut être utilisée par le client WMS pour filtrer les informations demandées. Le WMS Time est inclue dans les dimensions WMS.
Avant, l'utilisation des SVGs dans QGIS Server n’était pas pleinement fonctionnelle. Nous avons amélioré la manière dont QGIS Server récupère les ressources distantes telles que les SVGs dans le contexte QGIS Server. Il est maintenant possible d'utiliser des SVGs dans vos couches et de les publier en tant que WMS sans problèmes de rendu dans QGIS Server.
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11:20
QGIS Server 3.10: OGC API Features and WMS Dimension
sur ReLucBlogQGIS Server 3.10.0 has been released on friday 25th of october 2019. This version will the new Long Term Release (LTR) in february 2020.
This new version introduces new features:
- Publishing features through the new OGC API Features (OAPIF) also known as WFS3
- Defining WMS Dimensions to filter GetMap results
- Enhancing the way to use SVG in QGIS Server
QGIS Server now supports OGC API - Features - Part 1: Core also known as WFS3. This is a completely new implementation that provides an HTML and JSON based service for your web mapping developments, a simple WebGIS interface is available out of the box and it is easily customizable through an HTML template system.
More information is available in the documentation.
A WMS server can provide support for several type of dimensions such as time, elevation or other types of dimensions. The dimension has to be defined as the layer level and can be used by the WMS client to filter requested information. WMS Time is part of the WMS Dimension.
Before, using SVG in QGIS Server wasn't really functional. We improved how QGIS Server fetches remote resources such as SVG in the QGIS Server context. It's now possible to use SVG in your layers and publish them as WMS without rendering issues in QGIS Server.
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10:30
Lizmap Web Client and QGIS 3 : enfin compatible
sur ReLucBlogNous sommes heureux d’annoncer la sortie de lizmap Web Client 3.3 - 1 - et lizmap plugin 3.1 - 2 - 3
Ces versions proposent de nouvelles fonctionnalités:
- Ajout de la recherche dans la base de données d'adresses français BAN
- Créer une info-bulle HTML à partir du formulaire par glisser-déposer de QGIS
- Amélioration de l'info-bulle HTML: utilisation de la valeur à afficher
- Ajout de la possibilité de construire un formulaire de filtrage pour les couches PostgreSQL / PostGIS
Mais la fonctionnalité principale est la prise en charge de QGIS Server 3 4.
Pour cela, nous devions adapter le client Web lizmap aux changements apportés à QGIS Server et corriger QGIS Server 3.4 afin de proposer une expérience utilisateur identique :
- Fix regression server print selection pdf
- JPEG output for WMS GetPrint request has gone
- In WMS GetFeatureInfo CRS param not mandatory when FILTER param
- Add unit test for WFS GetFeature with BBOX param without EPSG
- SLD : Support escapeChar attribute of PropertyIsLike
- Null field value in GML has to be empty string
- Use Project selection color in GetPrint
- Unit-test: To avoid regression in Server printing to PDF output format
- Keeps empty parts for not empty styles parameters
Nous avions également besoin de mettre à jour des plugins QGIS Server utiles pour Lizmap :
Si vous utilisez déjà Lizmap Web Client, vous pouvez :
- mettre à jour Lizmap Web Client vers la version 3.3
- mettre à jour QGIS Server vers la version 3.4
- mettre à jour les plugins QGIS Server que vous utilisez
- rendez-vous sur le backoffice de Lizmap Web Client pour mettre à jour la version de QGIS Server dans la configuration
- mettez à jour votre plugin Lizmap vers la version 3.1 dans votre QGIS bureautique 3.4
- et mettez à jour vos projets QGIS.
Si vous souhaitez tester lizmap, installez la dernière version avec QGIS Server LTR.
Dernière information, une liste de diffusion pour le projet Lizmap a été créée : https://lists.osgeo.org/mailman/listinfo/lizmap
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19:26
Geoafrica.fr
sur GEOMATIQUECe blog n’est plus maintenu, il va être redirigé vers un nouveau site Web dédié à l’information géographique en Afrique. geoafrica.fr
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11:51
11-12 mars 2019 à Tours: les Ateliers Archéomatiques
sur archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)Bonjour à tous ! Voici venu le temps de l’annonce de la troisième édition des Ateliers Archéomatiques qui auront lieu à la MSH Val de Loire à Tours. Bon OK ce blog devient un peu un site de petites annonces (auto)promotionnelles… mais on est dans le thème ! Encore une fois à vos plumes (pour […] -
12:20
14-15 mai 2018 à Tours: les Ateliers Archéomatiques
sur archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)Bonjour à tous j’ai l’honneur ici de vous annoncer la deuxième édition des Ateliers Archéomatiques qui auront lieu à la MSH Val de Loire à Tours. A vos plumes (pour l’inscription, limitée à 18 participants) et à vos jeux de données… et à bientôt ! Le principe des ateliers est simple: réunir durant une ou […] -
23:58
[QGIS 2.18 – Spatialite – plug-in Cadastre] Importer et charger les données du cadastre.
sur archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)Depuis le 29 septembre 2017 il est possible de télécharger le PCI vecteur. Cékoidon ? PCI pour Plan Cadastral Informatisé et vecteur pour vecteur ! Là tout de suite on a les yeux qui brillent… fini les flux WMS de cadastre.gouv.fr ou les WFS récupérés via la plate-forme de donnée géographique régionale… A) Présentation des données Mais […]
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20:27
Une première plongée dans le réseau Tor
sur L'Atelier de CartographieLe journal Le Monde a publié il y a quelques jours un article sur les dernières recherches consacrées au fameux «dark web», et plus particulièrement le réseau Tor (The Onion Router). L’article fait référence à une étude que nous avons menée régulièrement depuis quelques mois (F.Ghitalla, F. Boisselier, J. Decayeux, E. Bartholmé, V. Déhaye), en […]
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12:01
27-28 mars 2017 à Tours: les Ateliers Archéomatiques 1 (Analyse par maille) et 2 (Interpolation)
sur archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)Bonjour à tous j’ai l’honneur ici, en plus de fêter le 5ème anniversaire du blog, ses 200000 vues et 73 abonnés de vous présenter la première édition des Ateliers Archéomatiques qui auront lieu à la MSH Val de Loire à Tours. A vos plumes (pour l’inscription, limitée à 18 participants) et à vos jeux de […]
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17:03
Le 5e et dernier chapitre des Carnets Cartographiques
sur L'Atelier de CartographieVoici le dernier chapitre des Carnets Cartographiques intitulé Les écosystèmes d’Innovation. J’ai essayé d’y synthétiser quelques pistes de réflexion déjà présentes dans différents posts de ce blog. Ce chapitre pourra paraître moins construit que certains chapitres des Chroniques du Web. Cependant, le thème des écosystèmes d’innovation, des méthodes et des instruments pour les définir, les […] -
17:49
Cartographier la science, chapitre 4 des Carnets Cartographiques
sur L'Atelier de CartographieJe profite de la période des fêtes pour achever de publier les deux derniers chapitres des Carnets Cartographiques, la partie additionnelle aux Chroniques du Web. Cet avant-dernier chapitre est consacré à l’une des expéditions consacrées à l’exploration des données formalisées de l’Information Scientifique et Techniques (I.S.T.). Le domaine de l’I.S.T. recouvre des types variés de […] -
18:54
Chapitre 3 des Carnets, la cartographie d’information
sur L'Atelier de CartographieVoici le chapitre 3 des Carnets Cartographiques. Une partie des idées de ce chapitre sont empruntées à l’un des white papers disponibles dans ce blog . Je les ai remaniées et intégrées dans ce chapitre, La Cartographie d’Information – ou l’alchimie quali-quantitative. Le titre complet est important: sans vouloir trop entrer dans les détails, il […] -
12:13
Révélations, le second chapitre des Carnets Cartographiques
sur L'Atelier de CartographieVoici le second volet des Carnet Cartographiques, l’appendice des Chroniques du Web qui regroupe quelques-uns des textes dont j’avais le projet depuis parfois longtemps. C’est le cas de celui-ci intitulé Révélations. Il est consacré à quelques-uns des exploits qu’ont réalisés certains jeunes ingénieurs (à l’époque!) en matière d’accompagnement d’enquêtes ou d’analyses issues du data journalisme. […] -
1:54
Les Carnet Cartographiques
sur L'Atelier de CartographieAvec les Carnets Cartographiques, j’entame la seconde partie de mon projet d’ouvrage. Cet appendice des Chroniques du Web contient 5 chapitres: 1) Archéologie des connaissances 2) Révélations 3) La Cartographie d’Information (ou l’alchimie quali-quantitative) 4) Cartographier la Science 5) Les écosystèmes d’innovation L’exploration du web et de ses propriétés fascinantes a constitué notre expédition principale […] -
0:52
Le chapitre 10 des Chroniques
sur L'Atelier de CartographieVoici le dernier chapitre des Chroniques du Web, « La Prochaine Etape… » en attendant les 6 chapitres supplémentaires qui figurent dans l’appendice Les Carnets Cartographiques. Ce chapitre 10 est aussi consacré aux questions de cartographie d’organisations criminelles (jihadistes) et il a été rédigé avant les attentats de Paris et Bruxelles. Il s’agit cette fois de tirer […] -
10:30
Le chapitre 9 des Chroniques, L’Information en n Dimensions
sur L'Atelier de CartographieCe chapitre est une large reprise d’un premier post sur ce blog, Les Lignes du Destin. Ce dernier, publié fin janvier 2015, a été écrit dans les circonstances particulières des attentats qui ont frappé notre pays. A l’époque, je ne pensais pas que ce détour méthodologique du côté de la cartographie des organisations criminelles allait […] -
22:06
Broadcast ou viralité? Le chapitre 8 des Chroniques
sur L'Atelier de CartographieUn livre entier ne suffirait pas à parcourir toutes la facettes de la notion de « temps » dans un réseau. La question de la temporalité dans les data réseau est d’autant plus délicate à aborder que les problématiques théoriques, méthodologiques et techniques s’accumulent et s’enchevêtrent. Les méthodes de web mining avaient démontré toute la difficulté de […] -
22:58
UV-Web ou naviguer dans les enseignements
sur L'Atelier de CartographieChacun des étudiants de nos universités rêverait d’avoir une application, accessible en ligne et sur n’importe quel support, où il pourrait projeter dans une carte son parcours entre les enseignements suivis semestre après semestre, contempler le point où il en est et ce qui lui reste à parcourir, comparer son parcours à d’autres similaires ou […]
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1:00
[QGIS 2.14 – SQL – QSpatialite (ou pas)] Gérer les relations de 1 à n (1 à plusieurs)
sur archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)Note du 1er mars 2016: il est depuis aujourd’hui avec la version QGIS 2.14 possible de faire la requête directement dans QGIS sans passer par spatialite grâce à la création d’un virtual layer… voir en fin de billet Objectif : Rechercher et afficher les Faits archéologiques (trous de poteaux) contenant un négatif de poteau. Pour cela […] -
22:55
[QGIS 2.12] Représentation cartographique quantitative: Les cercles proportionnels
sur archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)Objectif : traiter une variable quantitative de stock cartographiquement : représenter le nombre de céramiques prélevées par sondages dans un enclos protohistorique à l’aide de cercles proportionnels. Introduction Le curage des fossés d’enclos de a protohistoire à l’aide de pelles mécaniques est courant. Il permet parfois de ramasser de façon « exhaustive » le mobilier déposé dans les fossés. […] -
11:10
29-30 mars 2016: colloque « Creuser au Mésolithique »
sur archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)En attendant le prochain billet, juste un mot pour vous dire que le 4ème anniversaire du blog archeomatic vient de passer ! J’en profite aussi pour faire un peu de pub pour les copains champenois. En effet, les 29 et 30 mars 2016 auront lieu les prochaines séances de la SPF à Châlons-en-Champagne (Marne) avec […] -
18:34
4-5 juin à Tours : Séminaire Evena : « Outils d’analyse des processus de dépôt et des évènements post dépositionnels à l’échelle de la tombe »
sur archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)Bonjour à tous, je profite de cet extraordinaire media pour relayer l’information. Le 4 et 5 juin 2015 aura lieu un séminaire sur l’utilisation des outils et concept de la géomatique à l’échelle de la tombe… « l’archéomatique funéraire » est en route ? Séminaire de recherche du Laboratoire Archéologie et Territoires – UMR 7324 CITERES Séminaire […] -
17:59
[QGIS + script R] Créer un histogramme circulaire des orientations de sépultures.
sur archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)Rose des vents, histogramme circulaire, polar plot, rose diagram … a vous de choisir ! Objectif : Nous disposons d’une multitude de sépultures (enfin un shapefile..) pour lesquelles nous avons extrait l’orientation (soit sur le terrain ou dans QGIS grâce a cette méthode [wp.me] ou encore celle là [wp.me] et nous voulons représenter toutes les orientations sur […] -
17:57
[Whitebox GAT 3.2 – QGIS 2.x] Automatiser le calcul de longueur et d’orientation d’un polygone.
sur archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)Objectif : Ce tuto est issu de mes pérégrinations pour résoudre deux demandes récurrentes : d’une part calculer automatiquement la longueur des tranchées de diagnostics archéologiques et d’autre part récupérer l’orientation générale de plusieurs fosses sépulcrales. Pour ce faire nous allons utiliser l’application SIG Whitebox GAT développée par le Dr. John Lindsay du département de géographie de […]
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16:30
Composition de la COVADIS
sur Conseil national de l'information géolocaliséeListe des membres de la COVADIS actualisée au 11 octobre 2018 -
12:10
COVADIS du 13 mai 2009
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe relevé de décisions est en ligne…